Gabon-Guinée équatoriale : le vice-président reçu par le Chef de l’Etat Obiang Nguema

Séraphin Moundounga a échangé avec le président équato-guinéen Obiang Nguema Mbasogo le 10 octobre dernier, à qui il a transmis le message du Président Oligui Nguema.

 

Dans le cadre d’une visite, le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a échangé avec le président Obiang Nguema. Au cours de leur échange, le vice-président de la république a remis un message du chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema, à son homologue équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, en rapport avec l’invitation à la prochaine réunion de la Commission mixte frontalière Gabon–Guinée équatoriale, devant se tenir à Libreville.

Ils ont également discuté du renforcement de coopération entre les deux pays  plusieurs dossiers d’intérêt commun ont été abordés, notamment la coopération économique, la sécurité et le développement transfrontalier.

Pour finir, le président Teodoro Obiang Nguema a salué l’initiative gabonaise en soulignant l’importance du dialogue et de la concertation permanente entre pays frères. Des échanges témoignant de la volonté d’assurer la stabilité et la prospérité dans cette région d’Afrique centrale et aussi de garantir la paix et la stabilité dans la sous-région.

Gabon : le vice-président rappel à l’ordre les leaders politiques de l’opposition

Séraphin Moundounga vice-président de la République a déploré la prise de parole de certains opposants sur le déroulement du double scrutin organisé au Gabon le 27 septembre 2025.

 

Dans sa prise de parole lundi 29 septembre 2025 à Tchibanga, Séraphin Moundounga a appelé les leaders politiques à «retrouver leur entière lucidité et à faire preuve de sagesse». En effet, le vice-président s’est appuyé sur la sortie de l’Ancien Premier ministre de la transition Raymond Ndong Sima, qui a dénoncé l’organisation de ce double scrutin après avoir observé de nombreuses irrégularités dans certaines circonscriptions. En dénonçant le logiciel du temps de  l’ancien régime n’a pas changé.

Pour le vice-président de la république, ces propos incitent à la haine et à la rébellion. Il souligne que : « Le devoir des personnalités politiques, notamment celles de premier plan, au regard de leurs hautes fonctions actuelles ou passées, est de faire preuve de réserve et de s’abstenir d’attiser la haine entre les populations », a-t-il martelé. Tout en ajoutant qu’«un bon démocrate est celui qui sait reconnaître sa défaite et féliciter le vainqueur». A-t-il souligné, en citant en exemple  Moabi, sa propre localité, où «le scrutin a été annulé et reprendra conformément à la loi», pour montrer que «la démocratie rime avec l’État de droit».

Dans sa prise de parole qui avait pour but de rassurer l’opinion sur le bon déroulement des élections, le vice-président a annoncé que : «les auteurs, instigateurs de destruction du matériel électoral ou d’agression ou d’incitation à la violence ou encore d’autres infractions électorales répondront de leur acte conformément à la loi». Notons que, cette sortie du vice-président intervient après la réunion d’urgence du Président Oligui Nguema avec le Ministre de l’Intérieur Hermann Immongault.

Gabon : Seraphin Moundounga est le nouveau vice-président de la 5ème république

L’ancien président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Séraphin Moundounga, a été nommé, ce lundi 05 mai, par un décret du président Oligui Nguema.

 

Selon la nouvelle constitution, le Gabon a désormais deux vice-présidents. Séraphin Moundounga a été promu ce lundi en tant que vice-président de la République. Né le 29 février 1964, il a occupé des postes clés sous l’ancien régime, notamment ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de 2010-2014, puis ministre de la Justice, Garde des sceaux et second vice-Premier ministre entre 2014 et 2016, avant de démissionner. Après le coup d’État du 30 août 2023.

Il prend la tête du Conseil économique, social et environnemental (CESE) jusqu’au 2 mai 2025, date à laquelle il est remplacé par Solange Nguiake. Titulaire d’un doctorat en droit public obtenu en 2012 à l’École doctorale de sciences juridiques de Grenoble II, Moundounga a soutenu une thèse intitulée « L’Union européenne et la paix en Afrique subsaharienne ». Il a également étudié à l’université Paris I entre 2001 et 2005, forgeant ainsi un profil académique solide qui complète son expérience politique.

Dans ses fonctions, Séraphin Moundounga assistera le chef de l’Etat dans ses missions de souveraineté  et de représentation. Rappelons qu’il succède à Joseph Owondault Berre, qui avait occupé cette fonction durant la période de transition.

Gabon : Séraphin  Moundounga nouveau président du Conseil économique, social et environnemental

La nouvelle a été donnée ce mercredi 25 octobre 2023, à travers un communiqué du Comité pour la transition et la restauration des institutions.

 

Reçu en audience, hier  mardi 24 octobre par le président de la transition, où il a exprimé au Général Oligui Nguema sa «disponibilité à être au service du Gabon, au service du peuple gabonais et de la Transition, pour la réussite de celle-ci». L’ancien vice-premier ministre Séraphin Moundounga sous Ali Bongo Ondimba, a été hissé au sommet du Conseil économique, social et environnemental de la transition.

Pour conduire le CESE de la Transition, Séraphin Moundounga sera secondé par Joël Ogouma et Nicaise Moulombi, respectivement 1er et 2e vice-président. Bertrand Zibi Abeghe et Ernest Mpouho Epigat occupent les postes de 1er et 2e questeur. Ceux de 1er et 2e secrétaire reviennent à deux leaders de la société civile : Georges Mpaga et Aminata Ondo.

Notons qu’il est revenu au Gabon le 11 octobre dernier après sept années d’exil passées en France.

Nécrologie : le syndicaliste Louis Patrick Mombo est décédé à CHUL

Louis Patrick Mombo, Délégué général de la Convention nationale des syndicats du système éducatif (CONASYSED) a tiré sa révérence  dans la nuit de mardi aux services des urgences du Centre hospitalier et universitaire de Libreville (CHUL).

 

Selon une source familiale, le redoutable syndicaliste Louis Patrick Mombo,  connu pour sa droiture et ses prises de position tranchées aurait succombé suite à une crise de drépanocytose. Mais pour le moment, les causes réelles de son décès ne sont pas encore connues.

Louis Patrick Mombo  avait  surpris ses collègues lors de la rentrée syndicale en octobre dernier. Ce connaisseur des textes relatifs au droit du travail était apparu la figure anormalement gonflée et le teint un peu plus clair que d’habitude. Cependant, la force de son verbe, son dynamisme et voir sa conviction qu’il menait le bon combat, le combat juste ne laissaient pas croire à une disparition aussi brutale du « camarade Mombo ».

Louis Patrick Mombo a consacré sa vie à la défense de l’école gabonaise parfois au péril de sa vie. Sous le premier mandat d’Ali Bongo il était parmi les 9 leaders syndicaux qui ont observé une très longue grève devant la cathédrale Sainte Marie. En réponse à ce mouvement, le ministre de l’Education nationale de l’époque, Séraphin Moundounga avait ordonné la coupure de leurs salaires. Ce qui était fait.

Tout récemment, Louis Patrick Mombo s’est déclaré prêt pour le sacrifice suprême lorsque le ministère de l’Eduction nationale a brandit une nouvelle menace de suspension de salaires des enseignants grévistes.

La grève déclenchée par Louis Patrick Mombo et ses camarades dès le premier jour de la rentrée scolaire en octobre se poursuit.

 

 

 

 

 

 

 

 

Opération scorpion : Aurélie Ntoutoume jetée en prison pour le détournement de 200 millions de FCFA

La secrétaire générale du ministère des Transports, de l’Equipement, des Infrastructures et de l’Habitat Aurèlie Ntoutoume, a été placé sous mandat de dépôt  mardi 21 janvier à la prison centrale de Libreville pour un marché de 200 millions de FCFA

« Je l’ai accompagné à la prison centrale de Libreville en présence des éléments du B2. Il était entre 17 et 17 h 30 », a confié son avocat Albert Bikalou. « On lui a fait passer comme une véritable prédatrice des deniers publics. Nous avons lu dans la presse qu’elle a détourné jusqu’à 8 milliards de FCFA. Cela nous a étonné », s’est indigné l’avocat.

Selon Me Bikalou sa cliente a obtenu un marché à Lastourville de 200 millions de FCFA. L’enveloppe devait permettre de réaliser des plateaux sportifs dans le lycée public de cette ville.

Aurélie Ntoutoume a affirmé s’être rendue dans la ville de Wongo pour exécuter son marché. Alors que le chantier était exécuté à 40%, selon l’avocat, Aurélie Ntoutoume est malheureusement rappelée d’urgence à Libreville par le ministère de l’Enseignement supérieur de l’époque. Séraphin Moundounga qui lui avait confié ce marché l’a rappelé à Libreville pour un nouveau marché. Il s’agissait de construire les dos-d ’ânes devant l’UOB suite au décès spectaculaire d’un étudiant fauché par un automobiliste.