Enseignement supérieur : la ville d’Oyem aura bientôt une université

Une délégation du ministère de l’Enseignement supérieur s’est récemment rendue dans le Woleu-Ntem pour entamer les préparatifs du lancement de la construction de l’Université d’Oyem. 

 

La délégation a d’abord tenu des séances de travail avec les autorités locales, notamment le gouverneur, le délégué spécial, le préfet, le cadastre et les travaux publics. Ces rencontres ont permis de faire le point sur l’état d’avancement du projet, les contraintes techniques et administratives, ainsi que les attentes des parties prenantes.

« Nous sommes là pour donner corps à la promesse qui a été faite tout récemment par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Il y a de cela une quinzaine d’années, feu Omar Bongo avait posé la première pierre de ce projet, l’administration étant continuelle, le chef de l’État actuel a décidé de terminer ce projet. L’idée est de sédentariser nos enfants pour éviter l’exode des populations et désengorger Libreville», a déclaré le conseiller technique du ministre de l’Enseignement supérieur, Aimé Tonda, sur Gabon Review.

Rappelons que, cette initiative vise à concrétiser la promesse présidentielle de fournir un enseignement supérieur de qualité dans la province.

Gabon: Oligui Nguema décaisse 13 milliards pour les universités et grandes écoles

C’est au cours d’une séance de travail avec le ministre de l’Enseignement supérieur, les recteurs et directeurs généraux des grandes écoles que, le président de la transition a décidé de débloquer cette somme pour résoudre les problèmes urgents dans ces écoles.

 

Au cours d’une audience qui s’est tenue mercredi 15 novembre 2023, avec le président de la transition, Il était question pour le ministre de l’enseignement Supérieur de faire un point au Président de la transition sur le démarrage effectif dans les universités et «de mettre sur sa table les points forts mais également les difficultés que rencontrent nos universités».

«Le président de la République sensible donc à la situation de nos universités et grandes écoles a décidé de débloquer une somme de 13 milliards de francs CFA au bénéfice des universités et grandes école à la fois pour les soulager sur le plan des infrastructures, les soulager sur le plan du fonctionnement en permettant que le démarrage de l’année soit effectif et apaisé», a fait savoir le ministre de l’Enseignement supérieur.

Notons que l’on soit à l’Université Omar Bongo (UOB), à l’Université des sciences de la santé (USS), à l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), à l’École normale supérieur (ENS), ces établissements publics font face chaque année, à des difficultés de différents ordres qui déteignent sur les années académiques avec à la clé, des mouvements de grève lancés aussi bien par les étudiants que par les enseignants.

Gabon : le Snec a organisé une «Journée Morte» à l’USTM pour protester contre les morts de la révolution des casseroles

Suite aux morts enregistrés durant la révolution des casseroles, le Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec), a décidé de manifester ce jeudi 25 février pour marquer l’indignation des  enseignants suite à l’assassinat deux compatriotes.

Le Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec), a organisé ce 25 février, une journée «Université Morte» au sein de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM).  Un mouvement visant à marquer l’«indignation» des enseignants, suite aux morts enregistrés lors de la révolution des casseroles.

Le syndicat a organisé ce 25 février au sein de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), une journée dite «Université Morte». «Elle consiste à marquer l’indignation des enseignants-chercheurs suite à l’assassinat de compatriotes parmi lesquels un étudiant, car ayant protesté contre les nouvelles mesures gouvernementales contre la pandémie de Covid-19 et munis de casseroles», a expliqué le président du Snec-USTM.

A cet effet, «toutes les activités pédagogiques du 25 février sont suspendues», a annoncé Florent Nguema Ndong dans un communiqué publié le 22 février. Tous vêtus de noir, les enseignants-chercheurs ont pacifiquement manifesté leur «indignation» au portail de l’USTM.