Transport : Des militaires « Taximan » menacés de radiation

Dans une note de service présentée aussi bien comme une «mise en garde» qu’un «rappel à l’ordre», le chef d’état-major de l’Armée de terre gabonaise a menacé de sanctions disciplinaires et statutaires les récidivistes.

« Quiconque enfreindra  délibérément le règlement  de discipline générale qui interdit  tout militaire de faire du transport clandestin doit immédiatement être sanctionné disciplinairement et statutairement en cas de récidive », a menacé le général Boucka, s’appuyant sur l’article 81 de la loi 18.

Dans la note de service intitulé « mise en garde et rappel à l’ordre », le chef d’état-major de l’Armée s’insurge contre « ces comportements qui constituent un manquement [aux] obligations« . Il n’a pas manqué d’incriminer aussi  les  chefs des régions militaires qui selon lui sont  complices de cet état des faits.« Je porte à la connaissance des commandants des régions et des chefs de corps ma désapprobation face à ces comportements qui constituent un manquement à vos obligations », a-t-il relevé.

Il faut dire que la situation devenait grave. Jusqu’à lors, la pratique était habituelle, presque tolérée au sein de certaines garnisons au point que les passagers se sentaient plus en sécurité avec les militaires au volant qu’avec les taximen professionnels, dont c’est le principal métier.

 

La mairie de Libreville brûle le «Village Shanghaï»

Les équipes de la mairie de Libreville ont détruit par le feu, le 24 août 2019, le «Village Shanghaï», à Mindoumbé, dans le 5e arrondissement.

Les habitants du coin avaient été avertis et  sommés de quitter les lieux ils y’ a deux mois. Ce 24 aout, sous la supervision du premier maire adjoint de Libreville, Serge William Akassagha, plus d’une centaine de maisons ont été détruite. « En deux mois, on ne peut rien trouver. S’il faut trouver un terrain ailleurs ou une maison, ce n’est pas en deux mois. On va aller vivre où ? On n’a pas de moyens, on n’a rien. Aller louer est difficile parce que les maisons sont chères à Libreville», a déclaré une des habitantes en courroux. » déclare une habitante qui trouve que le délais de deux mois était court.

Pour le premier adjoint au maire, tout a été fait dans les normes. «Nous avons adressé aux résidents une mise en demeure pour leur dire de déménager dans les plus brefs délais. Aujourd’hui, il était temps que nous venions, avant l’arrivée de grandes pluies, dégager ce site qui a été construit en désobéissance totale des lois internationales, des lois nationales qui prônent la préservation de l’environnement et donc de la mangrove», a déclaré Serge William Akassagha.

Football: Patrice Neveu rencontre les Panthères

Après sa nomination comme sélectionneur de l’équipe nationale, Patrice Neveu doit prendre contact avec les joueurs en vue de la préparation des prochains matchs.

Le nouveau sélectionneur de l’équipe des panthères s’est rendu en France où il a rencontré Ibrahim Ndong et Bruno Ecuele Manga (Dijon, D1 française), Denis Bouanga (Saint-Étienne, D1 française) et Lloyd Palun (Guingamp, D2 française). Selon la Fédération gabonaise de football (Fegafoot), cette tournée a pour objectif de préparer les futures rencontres de la sélection. Il s’agit notamment des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2021, qui vont démarrer en novembre avec un déplacement en République Démocratique du Congo, et la réception de l’Angola.

Patrice Neveu n’a pas caché qu’il est en contact avec un groupe d’une quarantaine de joueurs (cadres, binationaux susceptibles d’opter pour le Gabon, jeunes talents, etc.) avec qui il échangera progressivement et à qui il déclinera sa philosophie de travail. D’autres rencontres sont prévues dans les prochains jours.

Une opération d’immatriculation de voiture de train lancée à Owendo

Cette opération vise à renforcer le contrôle du secteur ferroviaire, en vue de freiner la fréquence des accidents sur la voie ferrée enregistrés ces derniers mois.

L’initiative a été mise sur pieds le 22 août dernier par le ministère des Transports. , o, l’immatriculation des voitures de train. Lancée à Owendo, cette opération permettra d’avoir l’identité, la provenance, le concessionnaire dues wagons, ainsi que sa date de mise en circulation.

«L’immatriculation s’inscrit dans le cadre de la régularisation et de la réglementation des activités ferroviaires, la nécessité de ce processus nous permet d’identifier chaque véhicule ferroviaire», a expliqué le ministre des Transports. «Nous constatons que le parc de véhicules ferroviaires a évolué à près de 3000. Il était nécessaire pour nous de poser cette action afin de constituer très prochainement un registre national», a affirmé Justin Ndoundangoye.

Cette opération dotera chaque wagon d’une fiche de vie pour en suivre le niveau de maintenance. Ce qui, à terme, vise à limiter les accidents sur la voie ferrée.

Filière bois : Le nombre d’usines de transformation a doublé en dix ans

Selon les dernières statistiques du ministère de la Forêt, le nombre d’usines de transformation du bois au Gabon est passé de 80 à 155 entre 2009, année de l’interdiction d’exporter le bois en grumes, et 2018, soit quasiment le double.

En sept ans, le volume de bois transformé dans le pays a presque triplé : de 280 000 m3 en 2010 à 738 000 m3 en 2017.  La Zone économique spéciale de Nkok, qui comprend un cluster bois, fournit à elle seule 400 000 m3.La filière attend 80 autres unités de transformation d’ici la fin de l’année. La Zone économique spéciale (ZES) de Nkok en abrite autant.

En conséquence, le volume de bois transformé a presque triplé dans le même temps. En 2017, il était estimé à un peu plus de 738 000 m3 contre 280 000 m3 en 2010. La ZES fournit 400 000 m3.

Représentant 60 % du PIB (hors hydrocarbures), le secteur forestier est l’un des piliers historiques de l’économie du Gabon, un pays recouvert à près de 80 % par la forêt. Il est aujourd’hui le deuxième pourvoyeur d’emplois avec 10 000 postes, derrière la fonction publique.

 

La HAC frappe Yves-Laurent Goma, le correspondant de RFI au Gabon

La Haute Autorité de la Communication a jugé « tendancieux » un reportage diffusé le 17 août dernier à l’occasion de la fête nationale gabonais.

Le correspondant de RFI au Gabon ne pourra pas exercer avant les deux prochains. mois. Dans son reportage, il avait notamment soutenu que « le président de la République ne s’était à aucun moment levé comme autrefois pour saluer les troupes de l’armée ».

Ce jeudi 22 août, la Haute autorité a dénoncé « des informations inexactes avec une insinuation malveillante mettant en cause l’intégrité physique du président de la République Ali Bongo ».

RFI, tout en déplorant cette décision, a indiqué souhaiter que « son correspondant retrouve au plus vite son autorisation de travail afin qu’il continue de couvrir l’actualité gabonaise, comme il le fait sans discontinuer depuis 17 ans. »

 

Semaine internationale de la jeunesse : Vers la création du conseil national de la jeunesse du Gabon

Le souhait a été émis durant la cérémonie marquant la clôture de la semaine internationale de la jeunesse célébrée à Libreville ce 22 Août 2019.

La béninoise Esther Djossa, co-porte parole du Parlement Francophone des jeunes (PFJ) a insisté lors de son discours, sur la création du conseil national de la jeunesse du Gabon, un organe qui devra mieux représenter toutes les provinces et les préoccupations des jeunes gabonais. C’était lors de la cérémonie de clôture de la semaine internationale de la jeunesse, célébrée cette année au Gabon sous le thème « transformer l’éducation et rallumer la flamme de la jeunesse dans l’action, la concorde et la fraternité ».

Parrainée par le ministre de l’eau et de l’énergie Tony Ondo Mba, cette célébration a permis d’aborder des thèmes comme le rôle de la jeunesse dans la culture et la paix dans le monde, les grossesses précoces et les dangers de la drogue.

La journée internationale de la jeunesse qui se célèbre chaque 12 Août réunit les jeunes de plusieurs pays africains qui font le déplacement dans le pays hôte pour échanger sur des thématiques d’actualité les concernant.

Un nouveau siège pour la CEEAC au Gabon

Le ministre des affaires étrangères Alain-Claude Bilie-by-Nze a présidé cette cérémonie officielle où le bâtiment a été remis au secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi.

Ce sont les clés du bâtiment ayant abrité les services de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) qui ont été remis aux membres du bureau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) présent pour l’occasion. Un geste venant du Président Ali Bongo, président en exercice de cette structure sous régionale, qui souhaite ainsi doter cette institution d’un cadre de travail approprié.

Cette remise officielle du nouveau siège de la CEEAC permettra de lancer les travaux de réfection de ce bâtiment. La CEEAC devra donc encore patienter quelques mois dans ses locaux du deuxième arrondissement, avant d’occuper le nouveau siège situé à proximité de l’Assemblée nationale, du Sénat, de la Primature : « Cette proximité, mieux ce voisinage (avec de grandes institutions du pays) contribuera davantage à améliorer nos relations», a déclaré Ahmad Allam-Mi.

 

Ben Moubamba appelle les gabonais à se révolter : « La révolution sinon rien ! »

Le président du parti de l’opposition de l’Alliance pour le changement et le renouveau à publier hier une lettre à l’attention du peuple gabonais. Il y fait son décryptage de la scène politique actuelle ainsi qu’un appel à la révolution.

L’ex vice-premier ministre gabonais qui a longtemps soutenu le président Ali Bongo, a présenter en trois grands points la gestion du pays par le régime en place. Ainsi selon lui, tout laisse à croire que Nourredine Bongo a été désigné pour prendre la succession du pouvoir au Gabon. C’est sans compter sur l’actuel dirigeant qui aurait « vendu le pays à certains pays émergents ».

Le pays est donc pour Ben Moubamba, emprisonné dans le système actuel et fermé à tous les autres candidats à la gouvernance comme il l’explique : « Dès à présent « les anciens » savent que toutes les fenêtres politiques sont fermées à leur génération ». C’est fort de tous ces éléments qu’il présente que Ben Moubamba demande au peuple de se révolter : « Si les Gabonais veulent mettre fin à l’ordre établi, ils doivent arrêter de danser et se soulever pacifiquement par des manifestations quotidiennes pendant une semaine à dix jours pour réclamer comme les algériens la fin du Système Bongo. Tout le reste n’est qu’une pure « comédie politique » et une vente soldée de l’Etat gabonais. » conclu t-il.

Texte intégral de Ben Moubamba

Gabon : la révolution sinon rien, zéro, nada !

Si vous ignorez vraiment ce que tous les acteurs politiques de premier plan ne veulent pas vous dire, moi, je vais vous le dire maintenant car Brice Fargeon a déjà pris les contacts dans l’opposition et parmi mes proches pour mon élimination physique.

  1. La reine Sylvia veut mettre son fils Nourredine au pouvoir et s’est positionnée en « régente de la république » contre la Présidente de la Cour Constitutionnelle et la Présidente du Sénat sans oublier l’ex Première Dame Joséphine Bongo tout en maîtrisant Pascaline Bongo. Et chacun sait ce qu’est une « bagarre entre femmes ».
    Ali Bongo n’existe plus !
    Les ambitions d’Omar Denis le fils de l’ex Première Dame Edith Bongo, fille du Président Congolais Sassou Ngouesso sont une préoccupation majeure pour Sylvia.
    La présence régulière d’Omar Denis Bongo Sassou dans le Haut Ogooué ne laisse pas d’inquiéter et d’aucun soupçonne Pascaline Bongo d’être tombée sous l’influence de Brice Fargeon.
    Ali Bongo ayant vendu le Gabon à certains pays émergents, que va t-il se passer s’il n’est plus aux commandes ? Voilà la vraie préoccupation de ces gens !
  2. Une chose est certaine : de gros nuages lourds sont en train de s’accumuler sur nos têtes. Il n’y aura pas de réconciliation pour laisser passer le Prince Nouredine Bongo ou le Prince Omar Denis.
    Dès à présent « les anciens » savent que toutes les fenêtres politiques sont fermées à leur génération sinon le « grand Jean PING » ne se serait pas abaissé à s’adresser au « pape » des jeunes voleurs et barbares de l’AJEV : Brice Fargeon.
    Mais enfin, Brice Fargeon c’est qui pour que Jean PING lui donne de la valeur ? La chose est simple, Jean PING a compris tardivement que le pseudo Lacruche Alihanga travaille pour la régente pour imposer Nourredine qui n’est pas prêt à diriger sauf forcing et c’est bien pour cela que les choses traînent. Le financier de l’AJEV a toujours été Nourredine quand il était numéro 2 d’OLAM GABON.
    Ils ont principalement comme allié : le Maroc et certains pays arabo-persiques. La France semble laisser faire en raison d’intérêts géo-stratégiques malgré le précédent fâcheux qui a vu (selon le témoignage de Robert BOURGI) l’adoubement à contre-cœur, en 2008/2009 d’Ali Bongo par Nicolas Sarkozy sur demande d’Omar Bongo et malgré son discours de décembre 2007 : « Dieu ne nous a pas donné le droit… ».

III. La Reine Sylvia est en train d’utiliser abondamment les réseaux du Père Valentin (qu’il repose en paix), l’ancien chef des services secrets de la Francafrique au Gabon. Ce sont ces réseaux qui donnent de la force à Brice Fargeon indépendamment de l’argent roi. Ce sont ces mêmes réseaux qui intimident la classe politique gabonaise sauf moi. Je les connais depuis toujours car j’ai eu affaire à eux de 2009 à 2016 et bien au-delà.
Si les Gabonais veulent mettre fin à l’ordre établi, ils doivent arrêter de danser et se soulever pacifiquement par des manifestations quotidiennes pendant une semaine à dix jours pour réclamer comme les algériens la fin du Système Bongo.
Tout le reste n’est qu’une pure « comédie politique » et une vente soldée de l’Etat gabonais.

Bruno Ben Moubamba

Indépendance An 59 : Brice Laccruche s’exprime

Critiqué pour ses origines françaises, accusé de diverses manigances, Brice Laccruche, directeur de cabinet du président Ali Bongo s’est exprimé sur son compte Facebook à l’occasion de la 59ème édition de l’indépendance du Gabon. Une manière de réaffirmer son engagement auprès du président de la république.

Brice Laccruche n’a pas hésité dans sa publication a indexer les multiples opposants du président Ali Bongo qui tentent de destabiliser le peuple gabonais. Il rappelle alors les évènements marquants, notamment la victoire du parti démocratique gabonais au élections générales d’octobre dernier, la présence du président ce 17 août 2019, et son discours fort de la veille de cette célébration, dans le but de remettre les pendules à l’heure et montrer au monde entier que le « Président Ali Bongo est fermement aux commandes du pays ».

Intégralité de la publication de Brice Laccruche Alihanga:

« La 59ème édition de notre fête nationale, qui s’est déroulée ce samedi 17 août, aura été l’occasion de faire à nouveau la démonstration de ce que notre pays est à la fois fort et uni. Fort parce que, comme l’a rappelé hier SE le Président de la République, M. Ali bongo Ondimba, notre pays est plein de ressources. Il sait se réformer et relever les défis sur la scène nationale comme internationale. Le chef de l’État l’a souligné dans son discours du 16 août à la veille de la fête nationale, le Gabon est le 2ème pays en Afrique subsaharienne continentale en termes de développement humain. C’est le PNUD qui l’indique dans son dernier rapport. Irréfutable. Incontestable.

Uni parce que, contrairement à ce que des voix dissonantes mais ultra-minoritaires tentent de faire croire à une poignée de crédules, le peuple gabonais, dans son écrasante majorité, soutient fermement l’action du Président de la République. Une preuve parmi tant d’autres ? La victoire écrasante du Parti démocratique gabonais et de ses alliés lors des élections générales d’octobre dernier. Voilà un fait objectif.

Ce 17 août, à l’occasion de la fête de l’indépendance, une autre démonstration a été faite. Celle que SE le Président de la République, M. Ali Bongo Ondimba, est fermement aux commandes du pays.

Hommage rendu au père de la Nation, Léon Mba, discours inspirant, dense et concret, défilé militaire, etc. Le chef de l’Etat, omniprésent, a tenu son rang.

C’est important car pour être fort et uni, un pays doit avoir à sa tête un Grand Leader. Ceux qui, sans honte, ont prétendu que son entourage aurait tenté je-ne-sais-quoi qui aurait pu nuire à ses intérêts en sont aujourd’hui pour leurs frais.

Ne leur en déplaise, eux qui mettent leur énergie à tout autre chose qu’à bâtir leur pays, qui usent leur salive à médire et qui, ce faisant, se condamnent, tels des Don Quichotte, à se battre encore longtemps contre des moulins à vent, SE le chef de l’Etat, M. Ali Bongo Ondimba, est fermement aux commandes du pays.

Je conçois aisément qu’il s’agit d’une mauvaise nouvelle pour les contempteurs du Président qui ne savent s’illustrer que dans la critique. En revanche, c’est une excellente nouvelle pour le Gabon et le reste de l’Afrique, dont SE le chef de l’Etat, M Ali Bongo Ondimba, est l’un des plus puissants porte-voix.

Quant à nous, son entourage, pour protéger notre Président, nous sommes tous, sans exception, prêts à jouer le rôle de fusible, moi le premier ».