Reprise des activités académique : le SNEC-UOB demande au gouvernement de décréter l’année blanche

 Le Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheuses sections Université Omar Bongo (SNEC-UOB) a tenu à réagir à la décision du ministère de l’Enseignement supérieur de reprise des activités académique.

Une reprise qui, selon SNEC-UOB, ne remplirait pas toutes les conditions sanitaires et sécuritaires dans un contexte marqué par la crise de Covid-19. A cet effet, elle a demandé au gouvernement de décréter l’année blanche pour éviter le rafistolage.

Alors que le gouvernement a fixé les dates du 14 septembre 2020 pour la rentrée administrative et le 21 septembre 2020 pour la rentrée académique, l’organisation syndicale doute de la capacité des pouvoirs publics à assurer de manière efficiente cette rentrée. C’est donc par la voix de son président le Pr Mathurin Ovono Ebé, que le SNEC-UOB a émis des réserves sur cette reprise qui selon lui « est incompatible avec les dispositions de l’Arrêté n° 0055/PM/MEFPTFPDS du 30 avril 2020 ».

En effet, cette reprise rentre en totale contradiction avec les mesures gouvernementales notamment la limitation des flux de personnels; la limitation du nombre maximum de personnes sur les lieux de travail, l’interdiction de la tenue de réunion de plus de dix personnes ou encore le respect de la distanciation sociale lors des réunions n’excédant pas dix personnes. «Le SNEC-UOB met donc en garde le gouvernement quant à sa volonté de transformer l’Université Omar Bongo en un vaste foyer de contamination communautaire »

 

Gabon-baccalauréat édition 2020 : Ngounié a réalisé un taux de réussite de 83,43%

Au terme de la délibération des différents Jury des centres d’examen de Mouila (lycée Jean-Jacques Boucavel) et de Ndendé (lycée Paul-Marie Yembit), la province de la Ngounié enregistre d’assez bons résultats et en sort honorée.

C’est fort de ces résultats encourageants que la dynamique de cohésion entamée par les personnalités politiques de cette province, lors des épreuves, s’est poursuivie ce week-end avec la récompense des 30 meilleurs bacheliers de la province ainsi que le plus jeune à avoir décroché ce sésame.

Sous impulsion de Lucie Milebou Aubusson épouse Mboussou, président du Sénat, et des membres du gouvernement originaires de la Ngounié, à savoir :  Biendi Maganga Moussavou (Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de l’Alimentation), Léon Armel Bounda Balonzi (Ministre des Transports, de l’Équipement, des Infrastructures et de l’Habitat) et Yolande Nynoda (Ministre Délégué auprès du Ministre des Affaires Etrangères), les 10 premiers ont reçu chacun un ordinateur portable et une enveloppe d’argent d’une valeur oscillant entre 100 et 200 mille francs CFA.

Les vingt autres, n’ayant pas fait le déplacement afin de respecter les mesures barrières, recevront par Mobile Money (Airtel money) leurs encouragements.

Signalons au passage que la province de la Ngounié a réalisé un taux de réussite de 83,43% et le premier des deux centres a obtenu une mention « assez bien » avec 14,88.

Source : Com YN

 

Pierre Ngon, nouveau Dg du cluster Bénin/Niger de Bolloré Transports et Logistics

Après 20 ans de carrière au sein des différentes filiales de Bolloré Transport & Logistics en Afrique, Pierre Ngon est depuis le 1er septembre 2020 Directeur général du cluster Bénin/Niger de Bolloré Transport & Logistics, rapporte un communiqué reçu à APA.Il succède à Jérôme Binois et aura la responsabilité des activités logistiques et shipping sur les deux pays, sous la supervision du Président exécutif Venance Gnigla pour le Bénin.

De nationalité camerounaise et âgé de 47 ans, Pierre Ngon est un expert du transport et de la logistique. Il a occupé plusieurs fonctions financières au Cameroun avant d’être promu Directeur général de Bolloré Transport & Logistics en Guinée Équatoriale en 2013, puis au Niger en 2017.

Titulaire d’une maîtrise ès sciences de gestion option finance & Comptabilité obtenue à l’Université de Douala, Pierre Ngon possède une connaissance pointue du continent africain et a développé de solides compétences managériales au cours de sa carrière.

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Pierre Ngon supervisera le développement des activités logistiques du corridor entre le Port de Cotonou au Bénin et le Niger. Sa connaissance du marché et des besoins des clients importateurs et exportateurs, lui permettra de développer des solutions innovantes et agiles adaptées aux besoins de la clientèle locale et internationale.

« C’est une grande fierté pour moi de rejoindre les équipes du cluster Bénin/Niger de Bolloré Transport & Logistics. Les collaborateurs sont passionnés et les défis pour notre entreprise sont grands. Ensemble, nous allons continuer à développer les activités, offrir à nos clients des solutions compétitives et participer à la croissance socio-économique de ces deux pays magnifiques », a déclaré Pierre Ngon, Directeur général du cluster Bénin/Niger de Bolloré Transport & Logistics.

Gabon : l’évêque Mike Jocktane plaide pour la réouverture des lieux de cultes

Le leader de l’Eglise Christ révélé aux Nations (CNR), a lors d’une émission  chez nos confrères de Renaissance TV, plaidé pour la deconfinement des lieux de Cultes.  « La situation sanitaire du Gabon aujourd’hui ne justifie pas que les églises restent fermer », a déclaré l’évêque Jocktane.

Le pasteur Jocktane, a déclaré qu’il n’est plus question de maintenir les lieux de cultes fermés, au regard de la très forte baisse du taux (6,2%) des personnes contaminées par la pandémie à Coronavirus au Gabon.

Le leader de l’Eglise Christ révélé aux Nations, s’est insurgé contre le gouvernement qui n’a pas jusqu’ici tenu sa promesse, celle de rouvrir les lieux de culte, la dernière semaine du mois de juillet dernier.

Pour l’évêque Jocktane, l’attitude dilatoire des pouvoirs publics constitue une sorte d’instruction du politique dans l’organisation et la gestion interne des affaires religieuses consacrées pourtant par la constitution.

Cette situation, a-t-il prévenu, pourrait conduire les religieux à défier le gouvernement dans les prochains jours.

 

Economie, santé et migration se bousculent à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le trafic portuaire, les mineurs marocains immigrés en Espagne et le plan national de lutte contre le Coronavirus.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le trafic portuaire affiche une performance de 9,8% au mois d’août 2020 enregistrant un volume de 7,8 millions de tonnes.

Sur les huit premiers mois de l’année, l’activité des ports grimpe de 6,8% atteignant de ce fait un volume global de 62,6 millions de tonnes, selon les dernières statistiques de l’Agence nationale des ports (ANP). Il en ressort que les ports de Mohammedia, Casablanca et Jorf Lasfar ont assuré le transit de 49 millions de tonnes, ce qui constitue environ 78,3% du trafic des ports gérés par l’ANP à fin août 2020.

En termes de croissance, le port de Safi a atteint un volume d’environ 5,7 millions de tonnes, soit une progression de 31,6% à fin août 2020 par rapport à la même période de l’année 2019, attribuée notamment au fort rebond des importations du charbon (+391,8%), des céréales (+109%) et des exportations des phosphates (+75%) et du gypse (+19,5%).

+Al Ahdath Al Maghribia + cite des des statistiques officielles espagnoles qui révèlent que pas moins de 10.000 mineurs ont foulé le sol ibérique l’année dernière dont 70% d’origine marocaine.

Selon le quotidien, ces données contrastent avec celles partagées par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés qui établit le nombre de mineurs marocains étant parvenu à traverser le Détroit à près de 5.500 cas, dont l’immense majorité squatte les rues des enclaves de Sebta et Melilia, dans la région de l’Andalousie ou plus au nord, dans la capitale, Madrid.

Face à une telle situation, les autorités espagnoles s’inquiètent de voir basculer cette population vulnérable, cible souvent de groupuscules djihadistes, dans l’extrémisme, dans le trafic de drogue, voire dans certains cas, d’intégrer des réseaux de pédophilie. Sous la supervision du ministère espagnol des affaires sociales et du travail, le gouvernement de Madrid a mobilisé d’urgence plusieurs centres d’accueil afin d’y loger ces mineurs, en particulier ceux n’ayant aucun proche en Espagne.

+L’Economiste+ rapporte que le ministère de la Santé a indiqué, mardi, que le plan national de lutte contre le Coronavirus aspire à faire baisser le taux de reproduction du virus à moins de 1.

Lors de la présentation du bilan bimensuel relative à la situation épidémiologique liée au Covid-19, le chef de division des maladies transmissibles à la direction de l’épidémiologie et lutte contre les maladies au ministère de la Santé, Abdelkrim Meziane Bellefqui a indiqué que le taux de reproduction du virus est stable actuellement à 1,11 et que l’ambition de le faire baisser à -1. Le responsable de ladite division s’est, dans ce sens, arrêté sur l’augmentation remarquable du nombre de cas dans la région de Casablanca-Settat, en particulier dans la ville de Casablanca.

Léandre Nzue est poursuivi pour association des malfaiteurs et détournement des deniers publics

 André Patrick Roponnat procureur de la République, a indiqué mardi 15 septembre dernier que, 11 chefs d’accusation pèsent contre le Maire de Libreville, Léandre Nzue, placé sous mandat de dépôt après son audition au tribunal de Libreville.

Léandre Nzue est poursuivi pour association des malfaiteurs, détournement des deniers publics, blanchiment des capitaux, extorsion des fonds, concussion, corruption passive, chantage, faux usage de faux et complicité de faux.

Le maire de Libreville risque une lourde peine de prison s’il est reconnu coupable. procureur général de la République a précisé que les droits des mis en cause ont l’objet du respect le plus scrupuleux. Léandre Nzue a été jeté en prison avec au moins deux de ses collaborateurs.

Léandre Nzue est arrivé ce mardi à la prison centrale de Libreville après 72 heures de garde à vue à la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (DGCISM) puis une nuit à l’hôpital militaire du PK9 suite à un malaise lundi au tribunal de Libreville.

L’état de santé de Monsieur le Maire fera l’objet d’une attention toute particulière“, a précisé le Procureur.

 

Société, justice, politique et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets allant de faits de société à l’actualité de la famille judicaire, en passant par la politique et le sport.L’Observateur titre sur la résurgence des maladies respiratoires et prévient « la bombe des déchets Covid » à Guédiawaye, en banlieue dakaroise. Le journal porte ses inquiétudes sur les « tonnes de restes biomédicaux ».

EnQuête note une « eau trouble » sur l’opa de Veolia sur Suez. L’une veut « prendre le contrôle » de l’autre au moment où les travailleurs organisent la résistance en France. En outre, l’avenir s’annonce « en pointillé » pour la filiale sénégalaise de Suez, Sen’Eau, qui attend de voir l’issue du combat.

Libération met la lumière sur une « rocambolesque affaire de fraude douanière », avec quatre milliards de FCFA en cause. La Douane a cerné en effet l’entreprise Sitma et son directeur général est « obligé de transiger pour éviter la prison ».

Vox Populi titre sur le casse-tête des usagers du transport en commun suite aux restrictions de l’autorité pour éviter la propagation de la Covid-19 dans les véhicules. Le contournement des itinéraires et la limitation des places, entre autres, font partie du calvaire qu’ils vivent au quotidien, selon le journal.

Par ailleurs, il précise que les mesures restrictives dans les transports en commun sont levées, « à l’exception du port du masque ».

L’AS rapporte « les faits reprochés au juge (Souleymane) Teliko », président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), convoqué ce mercredi par l’Inspection générale de l’administration de la Justice (IGAJ). Si l’UMS dénonce une tentative de musellement, le journal souligne que le procès Khalifa Sall est « une des raisons du courroux de la chancellerie ».

Le Quotidien traite aussi de cette affaire et note que « l’UMS s’indigne et dénonce » la convocation de son président.

En politique, ce journal note que l’opposant Ousmane Sonko est « dans le viseur du +système+ » après ses critiques.

L’Observateur voit pour sa part une « bataille de positionnement » dans l’opposition illustrée par « la guerre des couteaux ». Ce sont des « coups et petits meurtres politiques qui profitent à Macky » Sall, analyse le journal.

EnQuête souligne de son côté que ces divergences au sein de l’opposition sénégalaise placent cette dernière « en terrain miné ».

Pendant ce temps, fait remarquer L’AS, le ministre Mansour Faye entame la distribution des deux milliards FCFA alloués aux victimes des inondations, dans le cadre du Plan Orsec déclenché par le chef de l’Etat. Vox Populi précise que le lancement se fera à Keur Massar, dans la banlieue dakaroise où beaucoup de populations sont encore dans les eaux.

L’ambassadeur du Japon au Sénégal présente ses « lettres de créance » à Le Quotidien dans un entretien où Tatsuo Arai revisite les 60 ans de coopération entre Dakar et Tokyo.

En Sport, le quotidien national Le Soleil passe un coup de loupe sur le surf au Sénégal. Et le constat est que c’est « un sport à part qui se féminise ». Championne du Sénégal en 2016, Imane Signalé appelle à « faire du surf féminin quelque chose de complètement ordinaire ».

Les soutiens de Lamine Diack, ancien président de l’IAAF jugé en France dans une affaire de corruption présumée, marquent dans Stades leur optimisme « quant au verdict qui sera prononcé » aujourd’hui.

Son fils Massata Diack, resté au Sénégal mais sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par la justice française, répète dans Record qu’ils sont « innocents ».

En football, Stades note que l’équipe nationale du Sénégal a un « vivier » de binationaux sur qui compter pour les éliminatoires de la CAN 2022. De Boulaye Dia de Reims à Malang Sarr de Chelsea, en passant par Abdou Diallo du PSG et Pape Guèye de Marseille entre autres, le sélectionneur national n’aura qu’à les convaincre à rejoindre les Lions.

Pendant ce temps, Stades se demande si le champ ne serait pas libre pour Kalidou Koulibaly pour rejoindre le PSG après que Manchester City a jeté son dévolu sur un autre défenseur et Manchester United s’est retiré.

Ouverture à Abidjan d’une mission du FMI sur les 7e et 8e revues du Programme économique et financier 2016-2020

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) sur les 7e et 8e revues du Programme économique et financier 2016-2020 de la Côte d’Ivoire a été ouverte mardi par visioconférence en raison de la pandémie de la Covid-19.L’ouverture des travaux a été faite officiellement par le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, depuis son Cabinet à Abidjan. Il avait à ses côtés des représentants d’institutions de la République et des entités financières et économiques.  

Il a relevé que ces deux revues, combinées, s’inscrivent dans le cadre des revues périodiques du Programme économique et financier, conclu le 12 décembre 2016, avec le Fonds monétaire international (FMI). 

Ces revues, dira-t-il, constituent des occasions pour mesurer les progrès réalisés depuis la conclusion du programme en 2016, ainsi que les défis à relever par la Côte d’Ivoire pour l’atteinte des objectifs du Programme national de développement (PND, 2016-2020). 

Pour cette dernière revue de ce Programme économique et financier, la cheffe de mission du FMI Céline Allard, a souhaité que l’institution financière et l’Etat de Côte d’Ivoire parviennent à un accord « fructueux » au terme des travaux qui s’achèvent le 1er octobre 2020.   

Elle a rappelé que ce programme, arrêté en partenariat avec le FMI avait trois axes : une stabilité macroéconomique centrée sur l’ancrage dans la convergence budgétaire de l’Uemoa, une gestion de dette équilibrée et soutenable et le climat des affaires de manière à générer une croissance forte qui soit tirée de plus en plus par le secteur privé.

A l’aune du printemps 2020, « je pense qu’ un regard en arrière permettait de constater qu’ il y avait eu beaucoup de succès dans ce programme et des éléments très très positifs, à savoir qu’en fin 2019 la Côte d’Ivoire est parvenue à retourner en dessous de la norme de 3% de déficit budgétaire de critère de convergence de l’Uemoa », a -t-elle souligné. 

« Nous avions également constaté de nombreux investissements structurants (…) le tout couronné d’une croissance élevée de 6 à 7% sur la décennie avec une baisse notable du taux de pauvreté et un effort grandissant sur les aspects sociaux, en témoigne le Programme social du gouvernement PsGouv ou de la Couverture maladie universelle », a fait observer Mme Céline Allard.

La cheffe de mission du FMI a toutefois relevé quelques points de tensions à surveiller, entre autres les difficultés à augmenter le taux de mobilisation des recettes qui « après rebasage se situe autour de 11 à 12% », avant d’ajouter qu’ il faut « élargir l’assiette fiscale et taxer aussi de manière équitable les secteur de plus forte croissance ».  

« Les difficultés à augmenter les recettes fortes ont aussi induit un recours à la dette qui maintenant peut rapidement atteindre ses limites en termes risques d’endettement et de risque de surendettement », a-t-elle poursuivi. 

Elle a exhorté les services techniques et les experts du FMI à réfléchir sur un potentiel ralentissement de la croissance avec la crise sanitaire de la Covid-19, tout en reconnaissant que la pandémie est un « choc monumental » sur les économies du monde.     

M. Adama Coulibaly a fait savoir que la mise en œuvre du programme, depuis 2016, a permis entre autres d’améliorer le climat des affaires et la gouvernance, de créer les marges de manœuvre budgétaires nécessaires à l’investissement public, d’assurer la soutenabilité des finances publiques et de la dette.

L’exécution de ce programme, a-t-il soutenu, a permis d’améliorer la performance des administrations fiscales et douanières, avec la modernisation desdites administrations, de rationaliser les exonérations fiscales avec la suppression et le non renouvellement de certaines exonérations échues autres que celles liées aux secteurs sociaux.

Le ministre ivoirien de l’Économie a également relevé l’amélioration de la situation financière et la trésorerie de la Société ivoirienne de raffinage (SIR, publique) avec la restructuration de sa dette, l’amélioration de la trésorerie du secteur électricité via la réduction des coûts de production.

L’apurement des arriérés dus aux Producteurs indépendants d’électricité et le recouvrement des créances sur les démembrements de l’Etat sont des points à l’actifs de ce programme,  qui a par ailleurs permis de mettre en œuvre des plans de restructuration des banques publiques (BNI, CNCE, VERSUS BANK, BHCI).  

« Le programme a contribué au renforcement de la solidité de notre cadre macroéconomique et financier et à l’assainissement de nos finances publiques. Ainsi, l’économie est restée résiliente malgré la Covid-19 qui a créé une récession mondiale sans précédent, avec un taux de croissance projeté à 1,8% pour 2020, après un taux de 6,9% en 2019 », a-t-il conclu.  

Depuis quelques années l’économie ivoirienne fait partie des plus dynamiques au monde, avec un taux de croissance annuel moyen de plus de 7% entre 2015-2019. Une performance qui résulte aussi de la bonne exécution des PND que de l’appui du Programme économique et financier conclu avec le FMI.  

Les Marocains au 3ème rang des migrants arrivés clandestinement en Europe en 2019

Le Maroc arrive au troisième rang des pays dont sont originaires les 123.660 migrants arrivés clandestinement aux 27 pays membres de l’Union Européenne en 2019, au cours de l’année précédente, selon les derniers chiffres définitifs de Frontex, l’Agence européenne de contrôle des frontières.Avec un peu moins de 9.000 immigrés clandestins, le Maroc devance l’Algérie, la Guinée et l’Iraq tout en étant bien loin derrière l’Afghanistan et la Syrie qui demeurent en tête avec respectivement plus de 28.000 et près de 20.000 migrants.

Globalement, les arrivées aux frontières européennes ont diminué ces dernières années notamment par rapport à 2015, année qui, avec un total dépassant la barre du million de migrants illégaux, avait explosé tous les compteurs.

Une chute principalement due au resserrement des contrôles opérés sur les routes migratoires de Méditerranée centrale et occidentale, une « performance » à laquelle contribue grandement le Maroc qui se défend d’être le gendarme migratoire de l’Europe en bloquant chaque année à son niveau, des dizaines de milliers de candidats africains à l’immigration clandestine. 

Et si le nombre d’arrivées décroît globalement et significativement, celui des renvois de migrants irréguliers vers leurs pays d’origine n’a jamais été aussi haut, atteignant 15.850 en 2019 avec pour principaux pays de destination l’Albanie, la Tunisie et la Géorgie.

Mali : la CEDEAO lèvera ses sanctions dès la nomination des responsables de la Transition

Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont décidé, mardi à Accra au Ghana, de la levée des sanctions contre le Mali dès la nomination des responsables de la Transition.Selon la présidence ivoirienne, cette décision a été annoncée à l’issue d’une rencontre de huit chefs d’Etat à huis clos, en marge d’une réunion consultative entre des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO et les membres du Comité national pour le salut du peuple (CNSP, junte malienne).

La réunion a été «sanctionnée par un communiqué final dans lequel il a été, notamment, réaffirmé la décision de nomination d’un Président de Transition civil et d’un premier ministre civil, en vue de conduire la Transition politique, qui ne devrait pas excéder 18 mois », rapporte une note d’information de la présidence ivoirienne.

Les chefs d’Etat et de Gouvernement ont, également, décidé de la levée des sanctions dès la nomination des responsables de la Transition et de l’envoi, à  Bamako, d’une délégation conduite par l’ancien Président nigérian, Goodluck Jonathan, médiateur de la CEDEAO, pour faire le point de la mise en œuvre de leurs décisions.

Au terme du sommet, le président ivoirien Alassane Ouattara, s’adressant à la presse, a souhaité que les décisions arrêtées par les chefs d’Etat puissent être mises en œuvre rapidement afin de favoriser la levée des sanctions et permettre au Mali de sortir rapidement de cette crise.

Dans son allocution d’ouverture, le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, par ailleurs, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, a indiqué que l’objectif de cette rencontre était de trouver une solution définitive à la crise malienne par la mise en place des institutions de la Transition, conformément aux recommandations du dernier sommet extraordinaire de la CEDEAO sur le Mali, tenu, par visioconférence, le 28 août 2020.