Les quotidiens marocains traitent de plusieurs sujets notamment le report de la rentrée scolaire et son impact sur les libraires, les mesures pédagogiques et organisationnelles prises en prévision du démarrage effectif des cours le 1er octobre, la participation des trois films marocains à la compétition officielle du Fespaco-2021 et le besoin de plus de 180 épidémiologistes au Maroc.+L’Economiste+ relève que le report de la rentrée scolaire au 1er octobre oblige, les libraires sont en train de se tourner les pouces faute de clients. « Nous nous étions approvisionnés en fournitures et en livres scolaires avec l’idée que la rentrée aurait lieu le 10 septembre. A cause du report, nous nous retrouvons sans aucune activité et donc sans recettes. Sans oublier les nombreux problèmes auxquels les libraires doivent faire face », souligne Mohamed Barni, président de l’Association marocaine des libraires (AMAL), cité par le journal.
« Le report de la rentrée scolaire se traduit par une baisse d’activité chez les libraires et chez leurs clients à leur tour. Ce qui devrait entraîner des problèmes de trésorerie », explique pour sa part Jalil Benddane, président de l’Association des fabricants de cahier au Maroc (AFCM).
+Assahra Al Maghribia+ fait savoir que le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé que plusieurs mesures pédagogiques et organisationnelles ont été prises en prévision du démarrage effectif des cours le 1er octobre.
Ces mesures concernent les départements de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et celui de la formation professionnelle, a indiqué le ministère dans un communiqué, cité par le quotidien.
+Ahdath Al Maghribia+ rapporte que trois films marocains sont en lice pour la compétition officielle du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO-2021), dont la 27ème édition est prévue du 16 au 23 octobre, ont annoncé jeudi les organisateurs sur le site officiel du festival.
Il s’agit de « Oliver Black » de Tawfik Baba qui concourra pour la récompense suprême, l’Etalon d’or du Yénnenga, dans la catégorie « Fictions long métrage ». « Dans la maison » de Karima Saidi sera, quant à lui, en lice dans la catégorie « documentaire long métrage ». Dans la compétition « courts métrages (fiction et documentaire), Karim Boukhari participe avec son film « Aziya ».
+Al Alam+ souligne que la célébration de la journée mondiale de l’épidémiologie de terrain est une occasion d’attirer l’attention des décideurs sur l’importance de cette discipline, pour la développer davantage et répondre au mieux aux besoins du pays, a souligné l’association nationale d’épidémiologie du terrain (ANET).
L’agence gouvernementale américaine des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) recommande un épidémiologiste de terrain pour 200.000 habitants, rappelle l’ANET, relevant que le Maroc a besoin d’au moins 182 épidémiologistes du terrain répartis équitablement sur l’ensemble des régions, provinces et préfectures du pays.
Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement d’une enquête sur les conditions de vie difficiles des ménages et des rebondissements dans l’affaire du trafic de passeports.« Les pauvres en hausse », titre Le Quotidien, citant une nouvelle enquête de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD). Le journal souligne que le pays est passé de plus de 5,8 millions de pauvres en 2011 à plus de 6 millions en 2018.
Dans ce rapport 2018-2019, Les Echos notent aussi qu’une « insécurité alimentaire » affecte le Sud du pays (Kolda et Sédhiou), l’Est (Kédougou et Tamba) et le Nord (Matam). Pour WalfQuotidien, l’enquête de l’ANSD montre que « la pauvreté gagne du terrain au Sénégal ».
Sur l’affaire du trafic présumé de passeports diplomatiques, ce journal rapporte que « le +cerveau+ (est) en taule (en) attendant les députés ». Au même moment, les activistes du mouvement citoyen Y’en a marre, Kilifeu et Simon, filent « tout droit vers l’instruction ».
L’Observateur indique, de son côté, que « Kilifeu riposte par une plainte à la cybercriminalité ». Le quotidien souligne par ailleurs que des parlementaires de la majorité comme de l’opposition sont « dans le viseur » de la Division des investigations criminelles (Dic) de la police nationale.
Dans ce dossier, Libération informe que « Mamadou Sall, Boubacar Biaye et Sadio Dansokho ont +épousé+ 14 clientes de Kondé », présenté comme le cerveau là où les deux premiers sont des députés de la majorité présidentielle.
Selon le journal, « ils sont mouillés jusqu’à la moelle ». Kondé révèle notamment sa « +fraternité d’affaires+ avec eux et confesse sur PV : +Ils étaient informés et percevaient leurs pourcentages+ ».
Sud Quotidien en conclut qu’activistes et hommes politiques opposés au président Macky Sall vivent de « sales temps ». Mais à son corps défendant, Macky est devenu « une machine à broyer de +l’opposant+ ».
Sur la Covid-19, l’Administrateur général de l’Institut Pasteur de Dakar, Dr Alpha Amadou Sall, déclare dans L’Observateur qu’il « ne faut pas exclure une 4e vague ». Pour lui, « il faut préparer le scénario où la Covid pourrait devenir une endémie ».
Sur un autre sujet, le quotidien sportif Stades rapporte que l’ancien attaquant international sénégalais, Demba Ba, « dit stop » à sa carrière de football. Après une carrière de seize ans, « Demba Ba raccroche les crampons » à 36 ans, souligne également L’Observateur.
Un jeune homme a été tué et plusieurs autres personnes ont été blessées dimanche suite à une série de règlements de compte entre groupes de jeunes à Bouaké, a constaté APA sur place dans la deuxième ville ivoirienne.
Moussa Diallo dit rougeau, 19 ans et mécanicien de profession a perdu la vie dimanche matin aux encablures de la préfecture de région au centre de Bouaké après avoir reçu plusieurs coups de machette aussi bien à la tête que sur différentes parties de son corps.
Selon des sources proches de la victime, les coups mortels auraient été portés par un groupe de jeunes voyous venus de Koko, un quartier situé au centre de la ville.
Le drame est survenu à la suite d’une altercation intervenue dans un cabaret à Koko entre un jeune de ce quartier et un autre du quartier voisin de Djamourou. S’en est alors suivie une bagarre rangée qui se serait soldée par un blessé du côté de la bande de Koko.
Les choses ont pris une autre tournure le lendemain dimanche, quand un groupuscule armé d’armes blanches s’est déferlé vers Djamourou pour venger l’affront subit par leur camarade, la veille. Cette sortie s’est terminée dans le sang avec la mort par arme blanche du jeune Moussa.
Unique enfant de sa famille et habitant de Djamourou, cette mort tragique du jeune mécanicien a fini par créer l’émoi dans ce quartier populaire dans le nord de Bouaké.
Très vite, une vendetta a été organisée dans la mi-journée de dimanche par les jeunes de ce quartier, qui, à leur tour se sont munis de machettes et de gourdins et ont opéré une descente musclée sur Koko. Des agressions physiques ont été également enregistrées à la suite de cette opération musclée.
Ce différend entre bandes rivales a donc fini par se transformer en conflit entre deux quartiers populaires de la capitale de la région de Gbêkê, notamment Koko et Djamourou.
Lundi matin, la tension était encore perceptible entre les belligérants. Faisant fi de l’ouverture d’une enquête judiciaire par le commissariat du 2è arrondissement sur cette affaire, un groupe de jeunes de Djamourou a décidé d’organiser à son propre chef une battue au quartier Koko à la recherche des assassins de leur frère, ont-ils fait savoir. Ce qui a provoqué le courroux de certains jeunes de Koko qui se sont donc dressés contre cette autre agression.
Informé de la situation, le commissaire du 2è arrondissement, Bakayoko Souleymane Gaoussou et ses hommes ont aussitôt décidé d’entreprendre une série de médiations entre les deux quartiers. Tout au long de la journée et de la soirée de lundi, des séances de sensibilisation ont été organisées à cet effet de part et d’autre.
A cette occasion, le patron du 2è arrondissement a tenu à rassurer les uns et les autres sur les avancés notables déjà enregistrées par son équipe, un jour seulement après l’ouverture de l’enquête.
Des arrestations ont été déjà opérées et d’autres interpellations sont en cours avant le transfèrement de cette affaire à la justice, a-t-il expliqué aux différents chefs des deux quartiers en présence de nombreux jeunes.
Cette initiative du 2è arrondissement sous la houlette du préfet de police de Bouaké a été fort appréciée dans les deux camps. Ce qui a contribué à baisser la tension entre les deux parties. En outre, le calme était perceptible toute la soirée du lundi autant à Koko qu’à Djamourou.
Toutefois, un dispositif sécuritaire a été déployé entre les deux quartiers pour décourager toutes autres velléités de reprises des hostilités.
Eric Dodo Bounguendza, secrétaire général de la formation politique du président Bongo, le Parti démocratique gabonais (PDG), a réuni lundi les leaders des partis politiques de la majorité présidentielle pour les inviter à se mettre en ordre de bataille dans la perspective des échéances électorale prévu en 2023.
« Le Secrétaire Général a insisté sur la mise en œuvre, stricto sensu, en attendant d’autres instructions complémentaires du Président de la Majorité, SEM Ali BONGO ONDIMBA, des actions que doit mener chaque Parti politique de la Majorité pour rendre efficiente la stratégie globale des échéances à venir », indique un communiqué publié au terme de cette réunion dont une copie est parvenu au journal du Gabon.com.
Le secrétaire général du PDG, a aussi invité ses alliés de la majorité à cultiver la cohésion et l’esprit de famille.
Il sied de signaler ici que, la Formation politique d’Ali Bongo, le PDG, est accusé par ses alliés de la majorité présidentielle d’arrogance et d’hégémonie notamment durant les élections locales et législatives.
Le PDG aussi accusé du Glouton, le parti positionne ses candidats dans toutes les circonscriptions laissant peu de chance à ses propres alliés.
Pour rappel, le prochain scrutin présidentiel au Gabon est prévu en août 2023. Mais le candidat du PDG n’est pas encore connu.
Certaines indiscrétions parlent de Noureddin Bongo Valentin fils ainé du président de la République Ali Bongo Ondimba.
Noureddin Bongo Valentin, Fils du président de la République qui occupait les fonctions de Coordinateur des affaires présidentielles, a été remis à son administration d’origine.
Selon le communiqué final du Conseil des ministres tenu ce 13 septembre 2021 par vision conférence, Noureddin Bongo Valentin, n’est plus coordonnateur des affaires présidentielles.
La « COORDINATION GENERALE DES AFFAIRES PRESIDENTIELLES Est remis à la disposition de son administration d’origine : M. Noureddin BONGO VALENTIN », indique le communiqué final du conseil des ministres qu’à consulté le journal du Gabon .com.
Signalons que, dans la journée de ce mercredi, Noureddin Bongo Valentin et plusieurs autres hauts cadres du palais présidentiel, ont reçu des distinctions honorifiques de la part du président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Pour rappel, Noureddin Bongo Valentin a été élevé dans l’Ordre National de l’Etoile Équatoriale au Grade de Commandeur. La seconde personnalité du palais présidentielle qui a reçu cette distinction est Jean -Yves Teale, Secrétaire Général de la Présidence de la République.
Le lundi 13 septembre 2021, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 10h par visioconférence.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTESLEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
MINISTERE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTORITES ADMINISTRATIVES INDEPENDANTES
Madame le Ministre d’Etat a présenté au Conseil des Ministres, qui les a adoptés les quatre (4) projets d’ordonnance ci-après :
– le projet d’ordonnance portant loi organique fixant les modalités d’exercice par le Collège d’intérim du Président de la République.
Pris en application des dispositions des articles 13, 13a de la Constitution, le présent projet d’ordonnance détermine la composition, l’organisation et le fonctionnement du Collège appelé à assurer l’intérim du Président de la République en cas de vacance du pouvoir, d’empêchement définitif ou d’empêchement temporaire en une seule et même loi organique.
Le projet traite des compétences dévolues au Collège, de son fonctionnement dont le Président de l’Assemblée Nationale préside les réunions, du mode de prise de décision en retenant le consensus comme principe et, à défaut, le recours à la majorité des deux tiers des membres de l’instance.
– le projet d’ordonnance portant loi organique relative au Président de la République.
Pris en application des dispositions des articles 10, 52 et 78 de la Constitution, la présente ordonnance fixe les conditions d’éligibilité du Président de la République et les incompatibilités avec la fonction de Président de la République.
Au titre du présent texte, sont ainsi prises en compte dans les conditions d’éligibilité du Président de la République, les dispositions des articles 13 et 13a de la Constitution instituant un Collège chargé d’assurer l’intérim du Président de la République en cas de vacance du pouvoir, d’empêchement temporaire ou définitif du titulaire.
Ainsi, aux termes des dispositions de l’article 2 dudit texte, sont éligibles à la Présidence de la République tous les gabonais des deux sexes, jouissant de leur droits civils et politiques et ayant résidé sans discontinuité sur le territoire national au
moins six mois chaque année, au cours des deux dernières années précédant l’élection.
La territorialité ainsi indiquée se rapporte également aux gabonais en poste dans les missions diplomatiques et dans les organisations internationales dont le Gabon est membre.
Le texte énonce également que tout Gabonais bénéficiant d’une autre nationalité ayant exercé des responsabilités politiques ou administratives dans un autre Etat ne peut se porter candidat.
– le projet d’ordonnance portant institution de la Médiature de la République.
Le présent projet d’ordonnance tient de la nécessité d’absorber l’augmentation exceptionnelle des litiges qui encombrent les juridictions.
Aussi, pris en application des dispositions des articles 47 et 52 de la Constitution, la présente
ordonnance redéfinit-elle les missions dévolues à la Médiature de la République placée sous la tutelle du Vice-Président de la République ainsi que la procédure applicable devant elle.
Au sens du présent texte, la Médiature de la République assure auprès des Administrations, des Collectivités Locales, des Etablissements publics et tous autres organismes investis d’une mission de service public, les fonctions de médiation, de concertation, de protection et de promotion des droits.
Pour son fonctionnement, la Médiature comprend désormais, outre le Médiateur de la République et son adjoint, des Médiateurs délégués assistés de spécialistes des domaines nécessaires à l’efficacité de l’action de la Médiature. Celle-ci se compose en outre d’une Commission Permanente érigée dorénavant en Organe délibérant.
– le projet d’ordonnance portant création du Haut-Commissariat de la République.
L’ordonnance indiquée est prise en application des dispositions des articles 47 et 52 de la Constitution.
Au terme des dispositions dudit texte, le Haut- Commissariat de la République est un organe qui assiste le Président de la République dans l’évaluation, le suivi, la mise en œuvre de son action politique.
A ce titre, le Haut-Commissariat de la République est notamment chargé :
d’engager, dans le cadre des prérogatives reçues du Président de la République, les missions de suivi, d’observation et de relais de son action politique ;
d’interagir avec les institutions politiques et les acteurs de la vie publique sur la stabilité et les modalités de maintien des valeurs démocratiques ;
d’assurer une veille sur l’état de la situation politique au niveau national avec l’ensemble des acteurs de la vie politique ;
de proposer les modalités de réalisation de l’Action Politique du Président de la République ;
de dresser des rapports et bilans de l’activité politique du Président de la République ;
promouvoir l’animation du débat politique auprès des populations dans le cadre des prérogatives qui lui sont conférées.
Le Haut-Commissariat de la République est ainsi rattaché au Président de la République à qui les membres rendent directement compte.
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DE LA RELANCE
Sur présentation de Madame le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté les deux (2) projets de textes suivants :
– Le projet d’ordonnance portant modification de certaines dispositions de l’Ordonnance n° 002/PR/2012 du 13 février 2012 portant réorganisation du Fonds pour les générations futures.
La présente ordonnance qui, entre autres, modifie la dénomination, en Fonds Souverain de la République Gabonaise, vise principalement à renforcer la capacité financière, à travers l’allocation de nouvelles ressources à son capital minimum.
Au titre des nouvelles ressources, il est à noter une quote-part du montant annuel de la Provision pour Investissement Diversifié (PID) et de la Provision pour Investissement dans les Hydrocarbures (PIH), des Dividendes issus des participations détenues par l’Etat, de la Rémunération de l’épargne séquestre dans le cadre des provisions de remise en état des sites pétroliers et miniers et des Recettes budgétaires additionnelles.
– le projet de décret portant approbation des statuts du Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS).
Pris en application de l’article 3 de la loi n° 11/82 du 24 janvier 1983 portant régime juridique des établissements publics, des sociétés d’Etat, des sociétés d’économie mixte et des sociétés à participation financière publique, le présent décret a pour objectif de doter le Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS) des statuts permettant de régir son organisation et son fonctionnement.
MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX ET CHARGE DES DROITS DE L’HOMME
Au terme de la présentation de Madame le Ministre, le Conseil des Ministres a entériné le projet de décret fixant les modalités d’exercice du Travail d’intérêt général en République Gabonaise.
Le présent décret, pris en application des dispositions de l’article 21-2 de la loi n° 006/2020 du 30 juin 2020 portant modification de la loi n° 042/2018 du 05 juillet 2019 portant Code Pénal de la République Gabonaise, vise à offrir aux juridictions de jugement, en cas de culpabilité des personnes poursuivies, la possibilité de condamner à une peine de travail d’intérêt général qui est l’une des peines de substitution à l’emprisonnement et à l’amende.
La condamnation à la peine de travail d’intérêt général, qui ne s’applique qu’aux délits et contraventions, pourrait ainsi, contribuer au désengorgement des prisons et à la réinsertion des délinquants.
MINISTERE DES EAUX ET FORETS, DE LA MER, DE L’ENVIRONNEMENT, CHARGE DU PLAN CLIMAT ET DU PLAN D’AFFECTATION DES TERRES
Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté le projet d’ordonnance relative aux changements climatiques.
En effet, le présent projet de texte qui fixe le cadre juridique applicable en matière de changements climatiques, matérialise les engagements du Gabon au niveau international et particulièrement les dispositions de l’Accord de Paris dans la lutte contre les effets du changement climatique. Ces engagements sont notamment inscrits dans le Plan National Climat et la Contribution Déterminée au niveau national dans laquelle notre pays s’engage à maintenir la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Ce cadre juridique a pour effet :
d’encadrer les actions des acteurs institutionnels à travers un ordonnancement juridique et uniforme pour tous ;
de mettre en place un système fondé sur le marché pour inciter les émetteurs à réduire leurs émissions conformément à un seuil d’émission dans le cadre du système d’échange de quotas et compenser les émissions résiduelles en utilisant principalement les crédits carbone de projets gabonais ;
de créer un registre, clé de voûte du système d’information d’émission de gaz à effet de serre et du système national de quotas d’émission et de compensation carbone.
L’ordonnance visée prévoit également la création d’un Fonds destiné au financement des politiques de lutte et d’adaptation au changement climatique.
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DE LA RELANCE
Au terme de la présentation de Madame le Ministre, le Conseil des Ministres a marqué son accord pour l’organisation, à Libreville, avec l’appui de la CEMAC, de la CNUCED et de l’Institut de l’Economie et des Finances Pôle régional, des séminaires de vulgarisation, dans les locaux de l’institut de l’Economie et des Finances, du 14 septembre au 01 décembre 2021, de quatre (4) nouveaux textes communautaires suivants :
le Règlement N° 06/19-UEAC-639-CM-33 du 07 avril 2019 relatif à la concurrence ;
le Règlement N° 000350 du 25 septembre 2020. Relatif à la procédure pour l’application des règles de la concurrence ;
la Directive N°01/19-UEAC-639-CM-33 du 08 avril 2019 relative à l’organisation institutionnelle dans les Etats membres de la CEMAC pour l’application des règles communautaires de la Concurrence ;
la Directive N°02/19-UEAC-639-CM-33 du 08 avril 2019 harmonisant la protection des consommateurs au sein de la CEMAC.
A cet effet, les départements ministériels, le Parlement, le Patronat et la Société Civile, concernés par lesdits séminaires, seront programmés en fonction d’un agenda défini.
MINISTERE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES PARTENARIATS PUBLICS-PRIVES, CHARGE DE L’AMELIORATION DU CADRE DES AFFAIRES
Madame le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a approuvé, la procédure de négociation directe, en préparation de la signature de la Convention de délégation du service public de production, de distribution et de commercialisation d’eau potable et d’énergie électrique entre l’Etat et la SEEG.
Enfin le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
SECRETARIAT GENERAL
Conseiller Spécial, Chargé de Missions du Président de la République : Mme Angela ADIBET
Est remis à la disposition de son administration d’origine : Mme Laetitia YUINANG ;
COORDINATION GENERALE DES AFFAIRES PRESIDENTIELLES
Est remis à la disposition de son administration d’origine : M. Noureddin BONGO VALENTIN ;
MINISTERE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTIRITES ADMINISTRATIVES INDEPENDANTES
COUR CONSTIUTIONNELLE SECRETARIAT GENERAL
Secrétaire Général : M. Bertrand MOUNDOUNGA.
Secrétariat Général Adjoint : Mme Pierrette OYANE NZUE.
CABINET DU PRESIDENT
Assistant, Directeur de Cabinet du Président de la Cour Constitutionnelle : M. Arthur LEMANI.
Directeur de Cabinet Adjoint : M. Gilles Chantry OVOUGHOU.
Conseiller Technique en Charge des Affaires Financières : M. Joe Manel Craon LEMBOUMBA ATADIT.
Conseiller Technique : M. Gaston MBOUNGUI.
Conseiller en Communication : M. Alexandre LEWOBI LENDENDJI.
Conseiller : Mme Yolande Odile SCHUMMER NGNANDJI.
Directeur du Protocole : Mme Perpétue NOUO OBOUMADJOGO.
Attaché de Cabinet : M. Saturnin ONGOUORI MOUTOU.
Directeur de la Sécurité : Commandant Jean Marie NKORI.
Le Maroc a franchi, ce lundi, la barre des 20 millions de personnes primo-vaccinées, a annoncé le ministère de la Santé.Ainsi, le nombre de personnes ayant reçu la première dose des vaccins anti-Covid atteint 20.154.375, alors que 16.667.989 ont eu leurs deux doses, selon le bulletin quotidien du ministère.
Aujourd’hui, un total de 917 nouveaux cas d’infection au coronavirus et de 4.451 guérisons a été enregistré au cours des dernières 24 heures, portant le bilan à 905.564 cas de contamination depuis le premier cas signalé au Maroc en mars 2020, tandis que les guérisons sont passées à 862.106, soit un taux de guérison de 95,2%.
Quant aux décès, leur nombre total atteint 13.618 (létalité 1,5%), avec 72 nouveaux cas enregistrés.
Au total, le Maroc compte 29.840 cas actifs, tandis que les cas sévères ou critiques ont atteint 1.764, dont 917 placés sous respiration artificielle. Par ailleurs, le taux d’occupation des lits de réanimation s’établit à 33,7%.
Le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Abdoulaye Diop, a vivement condamné l’attaque « lâche et barbare » perpétrée, samedi dernier, par des individus armés non identifiés, contre des camionneurs marocains dans la commune de Didiéni, ayant causé la mort de deux Marocains.Selon un communiqué du ministère malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a reçu en audience ce lundi l’ambassadeur du Maroc au Mali et doyen du corps diplomatique, Hassan Naciri.
Le ministre a, au nom du président de la Transition, chef de l’Etat, le colonel Assimi Goïta, et du gouvernement, « vivement condamné l’attaque lâche et barbare perpétrée par des individus armés non identifiés, le 11 septembre 2021, contre un convoi commercial marocain dans la commune de Didiéni, région de Kayes, ayant occasionné des pertes en vies humaines dont deux ressortissants marocains et des blessés ».
« En cette douloureuse circonstance, le ministre a exprimé, au nom du président de la Transition et du gouvernement, toute la compassion et la solidarité du Mali avec le gouvernement et le peuple frère du Maroc », souligne le communiqué.
Abdoulaye Diop a présenté ses condoléances aux familles des disparus et souhaité prompt rétablissement aux blessés. Il a informé l’ambassadeur que depuis l’attaque, les ministères en charge de la Sécurité, de la Défense et de la Santé ont tous pris des mesures appropriées, chacun dans son domaine.
Le ministre a fait part de l’engagement des autorités maliennes à tout mettre en œuvre pour retrouver les coupables et les traduire devant la justice, conclut la même source.
Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC, sigle anglais), dans un communiqué parvenu lundi à APA, tire la sonnette d’alarme et pointe du doigt l’augmentation de la violence et la « lente et insuffisante réponse humanitaire » pour expliquer ce regain des déplacements.Les déplacements internes reprennent de plus belle au Burkina Faso. Selon le NRC, en moyenne, 13 000 personnes par semaine ont été forcées à fuir leur foyer depuis avril. Les autorités gouvernementales chargées d’enregistrer les populations affectées ont du mal à gérer un nombre toujours croissant de déplacés, alerte l’organisme.
Partant de ce constat, les organisations humanitaires demandent, depuis le mois de juin, que l’enregistrement et le partage d’informations se fassent dans un délai maximum d’une semaine.
« Nous demandons au gouvernement de nous laisser intervenir et d’apporter notre soutien. Les organisations de secours ont la capacité d’aider les personnes dans les zones les plus inaccessibles où l’aide est urgente, en complément du travail essentiel des autorités », a déclaré le directeur du NRC au Burkina Faso, Manenji Mangundu, cité par le communiqué.
Par ailleurs, souligne la note, la lenteur et l’insuffisance de la réponse humanitaire contraignent les populations à choisir entre l’insécurité et la faim.
« Malgré la recrudescence du conflit, la réponse humanitaire visant à aider les personnes dans le besoin prend beaucoup de retard. Une grave carence dans le financement de l’aide, combinée à un manque de capacité des autorités locales, empêche les organisations humanitaires comme la nôtre de réagir à temps », a déploré M. Mangundu.
La réponse humanitaire pour le pays en 2021 requiert quelque 607 millions USD. Il n’est financé qu’à hauteur de 24 % à ce jour, déplore l’organisation norvégienne.
Selon l’organe humanitaire du gouvernement, le CONASUR, plus de 1,4 million de personnes sont déplacées à l’intérieur du Burkina Faso. Il estime également que 4,8 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire et 2,9 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë.
Pour le Conseil Norvégien pour les Réfugiés, le fait de ne pas répondre aux besoins humanitaires urgents oblige les familles vulnérables à faire un choix impossible entre nourrir leurs enfants et leur propre sécurité. « De nombreuses personnes disent au NRC qu’elles veulent rentrer chez elles pour accéder à leurs stocks de nourriture, malgré le risque d’attaques », rapporte le communiqué.
D’autres familles font, selon le NRC, un choix différent mais tout aussi douloureux : rester dans une zone assiégée où les pénuries de nourriture sont devenues si critiques qu’il n’y a que des feuilles à manger ou bien marcher pendant plusieurs jours à la recherche de nourriture et risquer de se faire attaquer.
Ces dernières semaines, soutient l’organisme humanitaire, des dizaines de femmes de la ville de Mansila (région du Sahel) ont parcouru 40 kilomètres à pied jusqu’à la ville de Sebba (Région du Sahel) avec leurs enfants à la recherche de nourriture, mais elles n’ont reçu aucune aide depuis leur fuite.
« La faim vous fait crier à l’aide mais personne ne vient. Les gens ont l’impression de ne plus faire partie du Burkina Faso. Nous avons le sentiment de ne pas être dignes d’être aidés », a déclaré Bandé, une mère qui vient de s’échapper de Mansila et citée dans le document.
« Si le choix est de mourir en route ou de mourir de faim à Mansila, mieux vaut au moins mourir en essayant de sortir », a-t-elle ajouté.
Le ministère ivoirien de la Femme, de la famille et de l’enfant envisage d’instaurer un prix sur le genre dans le secteur des médias afin d’encourager les productions sur le genre, a annoncé lundi Mme Cissoko épouse Sylla Haliath, inspecteur technique dudit ministère.
Mme Cissoko épouse Sylla Haliath, s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de formation des journalistes autour du thème « Le journalisme au prisme du genre : enjeux et perspectives ». Elle représentait la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Mme Nassénéba Touré.
« Le concept genre est l’une des choses mal connues ou, mal interprétées, mais suffisamment un sujet à polémique ; pourtant, il demeure l’un des concepts les plus inclusifs pour permettre à chacun selon son niveau de participer ou d’être intégré dans le développement », a dit Mme Cissoko Haliath.
« C’est pourquoi, le ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant, au regard de ses missions, tient à la formation des journalistes (…). Elle aboutira à un ensemble d’activités, notamment la signature de partenariats avec vos différentes structures et l’instauration d’un prix », a ajouté Mme Cissoko.
L’atelier de formation qui a regroupé des femmes journalistes et aussi des hommes de médias, est organisé par le ministère ivoirien de la Femme, de la famille et de l’enfant avec la collaboration de l’Association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire (AFJCI).
Selon Marylise Aimée Konan, présidente de l’Association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire (AFJCI), organisation regroupant près de 250 femmes, cet atelier qui a lieu du 13 au 14 septembre 2021 à la Maison de la presse à Abidjan, vise à outiller les journalistes sur les questions liées au genre.
La présidente de l’AFJCI estime que le journaliste est un éveilleur des consciences, et c’est celui qui éduque de par ses productions. De ce fait, le journaliste devrait être formé avant d’informer, et étant le cœur de la société, celui qui le touche, touche le cœur de la société.
La formation a été assurée par Mme Florence Tanoh, directrice chargée du genre et de l’égalité au ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant. Cet atelier, dira-t-elle, vise à donner aux journalistes des éléments de travail au plan scientifique pour qu’ils puissent connaître le concept genre.
Mme Florence Tanoh a expliqué que le genre est un concept scientifique, un construit social au regard des rôles que la société fait jouer aux hommes et aux femmes, faisant observer qu’il prend sa source des droits humains.
La notion du genre, poursuivra-telle, « doit être associé aux rôles sociaux que nous jouons», car elle prend en compte les besoins sexospécifiques, tant chez la femme que chez l’homme. Et ce, « de façon égalitaire ».
Ce concept scientifique est apparu en 1955 chez les sexologues et les psychologues. En 1970, les sociologues s’intéressent à la question, et notent que l’égalité recherchée est délicate, car les femmes sont ancrées dans des aspects domestiques, alors que les hommes ont des rôles de décision.
En Côte d’Ivoire, c’est en 1975 que sera créé le ministère de la Femme, dirigé par Mme Jeanne Gervais née Jeanne Ahou Siefer-N’Dri, 15 ans après l’indépendance de la Côte d’Ivoire, sous l’ère de feu Félix Houphouët-Boigny.
« Les hommes et les femmes peuvent participer de façon égalitaire au développement de notre pays pour que nous sortions des chemins discriminatoires », a déclaré Mme Tanoh, exhortant les femmes à plus de leadership.
Quand une femme s’engage dans une cause et qu’elle se demande qu’est-ce que je gagne, elle se positionne au niveau du bénéfice, fait remarquer Mme Florence Tanoh, qui mentionne que si elle s’y investit à l’idée que ce qu’elle apporte comme changement, les femmes changeront la donne.
Le président de l’Union des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Jean-Claude Coulibaly, a noté que « la masculinité est fortement marquée au niveau de la communauté des journalistes », où « sur 10 dix journalistes, on a à peine une femme ».
« Je préside un Conseil exécutif qui a une représentation féminine de 30%. Sur les 24 membres, il y a au moins 8 femmes », souligne M. Coulibaly, attestant que sa secrétaire générale est une femme, la première à occuper ce poste dans l’histoire de cette faîtière des journalistes.
Aujourd’hui, des efforts sont faits pour une plus grande participation des femmes dans les instances de décisions. Au niveau des postes nominatifs et électifs, plusieurs femmes sont proposées tant au niveau du secteur privé que du secteur public.
Plusieurs organisations professionnelles des médias, notamment l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) et Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) sont partenaires de cet atelier de formation.