Gabon-RCA : mise en place d’un protocole de défense entre les deux Etats

Faustin-Archange Touadéra, le président de la  République centrafricaine a, au cours de sa visite au Gabon,  échangé avec le président Ali Bongo  où il l’a remercié  pour l’implication de son pays au Conseil de sécurité pour la levée de l’embargo,  en République centrafricaine (RCA) et a  annoncé la mise en place d’un protocole de défense entre les deux pays.

 

En visite de travail et d’amitié au Gabon, le président de la RCA s’est entretenu avec le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Les deux chefs d’Etats ont échangés sur divers sujets notamment sur les questions sécuritaires. En effet,  le chef de l’Etat centrafricain a remercié le Gabon pour son soutien à la RCA au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. « Le Gabon siège au Conseil de sécurité et tout dernièrement, le Gabon a pris le leadership sur le groupe africain pour défendre la position de la région centrafricaine en ce qui concerne la levée de l’embargo sur les armes », a expliqué Faustin-Archange Touadéra.

Et d’ajouter que, «Je pense qu’il y a eu un résultat très important pour l’armée centrafricaine et ça, c’est déjà une satisfaction. Nous voulons remercier donc le président, le gouvernement et le peuple gabonais et aussi l’Union africaine (UA) pour cet élan de solidarité aux côtés de la République centrafricaine (RCA). Il va lui donner les moyens de pouvoir se protéger». Selon lui, d’autres sujets essentiellement bilatéraux ont alimenté les échanges. «Au niveau diplomatique c’est le renforcement de notre coopération au niveau de la sous-région», déclare-t-il avant d’informer sur  la mise en place d’un protocole de défense entre les deux pays.

Pour finir, Archange Touadera n’a pas manqué de remercier le contingent gabonais pour son rôle joué en ce qui concerne,  la stabilité de la paix en République centrafricaine. « Le contingent gabonais a rendu d’éminents services au peuple centrafricain après 25 ans. Nous avons apprécié le travail fait par ce contingent pour que la paix revienne dans notre pays », explique-t-il. Rappelons que, le Gabon et la Guinée équatoriale sont tous les deux  membres de la CEMAC et de la CEEAC.

Gabon : les agents de la mairie de Libreville en grève

Les agents de la mairie de Libreville ont engagé une grève illimitée le 11 août 2022, afin de manifester contre le désordre et le les irrégularités qui règnent au sein de cette mairie depuis quelques temps.

Six  syndicats de la marie ont décidé de manifester pour dénoncer le non-respect des engagements,  des responsables de l’hôtel de ville. Après avoir été calmés suite à une première grève, les syndicats ont décidé jeudi de lancer un nouveau mouvement d’humeur afin de se faire entendre.

En effet, les agents de la mairie dans leurs revendications souhaitent voir, le départ des fonctionnaires de l’Etat Central, cadres du privé, la mise en solde des agents municipaux recrutés lors des précédentes mandatures, le paiement des derniers droits aux ayants droit des agents décédés, la prise des actes de gestion du personnel suite aux travaux de Commission administrative paritaire, l’application de la nouvelle grille de rémunération et biens d’autres revendications.

Ces derniers regrettent, comme le précise le site Gabon Review, le non-respect du cahier des charges tant sur environ 2 039 agents, 1350 ont été avancés. Les syndicalistes disent l’avoir constaté suite de la note de service du Secrétaire général invitant les agents à se présenter à la porte n°103. Concernant les situations administratives des personnes recrutées en 2019 qui travaillent mais ne sont pas codifiées, disent-ils, une entente avait été trouvée pour leur codification dès le premier mois des négociations. «Malheureusement, nous avons dépassé les trois mois. Jusqu’à ce jour rien n’a été fait», a déclaré Joe-Fred Madouta, le président du SYLML-FAL et porte-parole des syndicats. Ils accusent par ailleurs,  Christine Mba Ndutume de mauvaise gouvernance administrative et mauvaise gestion financière. Selon leurs propos, le budget de cette administration est déficitaire à tous les niveaux. «Mme le maire et son équipe travaillent pour  la mort programmée de notre institution», a déclaré le porte-parole selon qui, les agents municipaux sont maltraités, relève-t-on sur le site Gabon Review.

En attendant que tout revienne à la normale et que leurs revendications soient attendues, ils ont reçu jeudi 11 août 2022, la compagnie des forces de police pour faire la veille durant ce mouvement de grève illimitée.

Pourquoi Roch Marc Christian Kaboré a quitté le Burkina Faso

L’ex-président burkinabè effectue son premier voyage hors du pays depuis le coup d’Etat militaire survenu le 24 janvier 2022.Après une escale de quelques heures jeudi à Abidjan, la capitale ivoirienne, Roch Marc Christian Kaboré a repris les airs pour se rendre aux Émirats Arabes Unis. Il n’avait plus connu ce sentiment depuis sept mois alors qu’il venait d’être renversé par un groupe de militaires dirigés par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, l’actuel président de la transition.

Mais ce voyage n’est point une fuite du pays ou un exil pour l’ex-chef de l’Etat. Sa visite dans ce pays du Golfe a des motivations sanitaires, selon ses proches. « Ce n’est pas une évacuation sanitaire. C’est pour un examen médical, prévu de longue date, et se reposer », indique l’un d’eux à RFI, précisant qu’il ne souffre d’aucune maladie particulière, mais avait juste besoin de faire quelques contrôles médicaux.

A Ouagadougou, certaines sources estiment toutefois que la courte période de détention de l’ancien président, 65 ans, a eu des effets sur sa santé au point qu’il manifeste aujourd’hui le désir d’aller se faire consulter à l’étranger, avec l’aval des autorités de la transition. Après sa libération, certains ont vite fait de remarquer une perte de poids chez Roch Marc Christian Kaboré.

Par ailleurs, certains se sont interrogés sur les motifs de son escale à Abidjan, où vit en exil son prédécesseur Blaise Compaoré, depuis sa chute en octobre 2014. « L’agenda de l’ancien président Kaboré durant l’escale en terre ivoirienne n’a pas été dévoilé », confie un ancien collaborateur alors que d’autres observateurs pensent que « quelque chose a été préparée » entre les deux hommes.

Ces dernières semaines, le chef de la junte militaire s’est fortement rapproché des anciens chefs de l’Etat du Burkina pour tenter de trouver « la cohésion sociale au regard de la situation difficile » que traverse le pays en proie à la violence djihadiste. Mais une réunion, récemment tenue à Ouagadougou avec ses prédécesseurs, en présence de l’ex-président Blaise Compaoré, revenu expressément de la Côte d’Ivoire, a créé une polémique et entraîné une manifestation d’opposants.

Stress hydrique et économie au menu des quotidiens marocains

Le stress hydrique, la monnaie digitale et l’abattage des chiens errants sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la question du stress hydrique au Maroc, écrit que les ressources hydriques seront « probablement l’un des principaux défis » du Maroc pour les prochaines années, d’autant plus que les besoins actuels n’ont rien à voir avec ceux des dernières décennies.

Les changements de comportements, l’urbanisation et les modes de consommation font actuellement “monter la pression sur les ressources en eau à des niveaux probablement jamais égalés”, estime le journal, estimant “nécessaire” l’implication de tous pour permettre au pays de “négocier ce virage avec les moindres dégâts ou plutôt les moindres coupures possibles”.

Il appelle également à revoir les modes de consommation de l’eau et la manière d’utiliser cette ressource vitale, en vue de parvenir à des actions et une prise de conscience de tous les Marocains concernant les véritables enjeux à la fois pour les citoyens d’aujourd’hui et les générations futures.

+Les Inspirations Eco+ relève que « l’année 2021 a été marquée par une forte accélération du développement et des échanges des crypto actifs. La capitalisation de ces derniers a presque quadruplé entre fin 2020 et fin 2021 pour atteindre près de 3.000 milliards de dollars ».

Selon le journal, la banque centrale du Maroc s’est inscrite dans une démarche proactive. Un large processus de concertation est mis en place avec toutes les parties prenantes. La banque centrale suit l’évolution que connaissent les crypto actifs ces dernières années ainsi que l’attitude des autres banques centrales et agit en conséquence.

 

«Selon la Banque des règlements internationaux (BRI), qui réalise une enquête annuelle sur le sujet, 90% des banques centrales ayant répondu à l’édition 2021 ont déclaré avoir des projets à des stades plus ou moins avancés pour explorer l’opportunité de mettre en place une MDBC (Une monnaie digitale de la Banque centrale) », informe le quotidien. Fait marquant: ce pourcentage était de 65% en 2017 et de 86% en 2020, sachant qu’en 2014, seule la banque centrale d’Uruguay avait initié une telle réflexion.

«En outre, la prise de conscience des implications d’une telle monnaie sur les paiements transfrontaliers a renforcé la collaboration entre banques centrales pour identifier les axes d’une politique commune vis-à-vis de ces nouvelles monnaies». Il y a donc enjeu pour le Royaume.

La banque centrale a raison de tempérer mais l’intérêt dont bénéficie les MDBC s’explique par le potentiel qu’elles recèlent en termes d’innovation financière, d’inclusion financière, de réduction des coûts et de délais des transactions.

«Elles pourraient permettre également d’améliorer la prise de décision en matière de politique monétaire, d’atténuer le coût financier et l’impact écologique de la monnaie fiduciaire et de contribuer à la lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment des capitaux», indique le journal.

+L’Opinion+, qui dénonce l’abattage des chiens errants au Maroc, estime que les raisons avancées pour justifier l’abattage de “ces créatures vivantes, dotées de sentiments”, telles que leur abondance ou leur agressivité, “manquent de bon sens”.

Force est de constater qu’abattre ces meutes de chiens qui rôdent dans les artères de nos villes ne risque pas, pour autant, d’éradiquer l’épiphénomène de la sur-reproduction de leur espèce, constate la publication.

D’autant que des méthodes plus humaines et plus saines existent, la stérilisation ou la castration “serait une solution adéquate, surtout qu’elle ne risque pas de ruiner les caisses de l’Etat”, suggère-t-il.

Et si l’euthanasie, qui reste la mesure la plus décriée par l’opinion publique, est à éluder pour éviter la grogne sociale et les polémiques difficilement gérables, “l’idéal serait de limiter la reproduction de ces êtres et mettre un terme, une fois pour toutes, à la torture animalière !” souligne-t-il.

Zimbabwe : hausse de 23% des envois de fonds de la diaspora

Le Zimbabwe a enregistré une augmentation de 23% des transferts de fonds de la diaspora au cours des six premiers mois de 2022 par rapport à la même période de l’année dernière, a annoncé jeudi le gouverneur de la banque centrale, John Mangudya.Dans une déclaration de politique monétaire à mi-parcours, le chef de la Reserve Bank of Zimbabwe (RBZ) a déclaré que le total des envois de fonds internationaux s’élevait à 1,372 milliard de dollars au 30 juin de cette année, ce qui représente une augmentation de 23% par rapport aux 1,113 milliard de dollars enregistrés au cours de la même période en 2021.

« Sur ce montant total, les envois de fonds de la diaspora se sont élevés à 797 millions de dollars, soit une augmentation de 23% par rapport aux 650 millions de dollars reçus au cours de la même période en 2021 », a déclaré M. Mangudya.

Le reste est constitué de transferts de fonds internationaux reçus par le biais du système bancaire normal pour le compte d’organisations internationales. Ceux-ci ont augmenté de 24%, passant de 463 millions de dollars US au cours du premier semestre de 2021 à 575 millions de dollars US, a précisé M. Mangudya.

Le Zimbabwe compte une importante diaspora, principalement en Australie, en Afrique du Sud, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.

Mangudya a également révélé que les recettes totales en devises étrangères pour les six premiers mois de 2022 s’élevaient à 5,45 milliards de dollars US, contre 4,07 milliards de dollars US pour la même période en 2021.

Sénégal : Macky Sall décroche Pape Diop et la majorité parlementaire

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le ralliement du député de l’opposition Pape Diop à la coalition présidentielle, permettant à cette dernière de décrocher une majorité absolue à l’Assemblée nationale avec 83 députés sur 165.« Macky tient sa majorité absolue » à la suite du ralliement de Pape Diop, ancien baron du régime de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000 – 2012), à la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir), indique L’AS. « Je le rejoins sans condition… pour le pays », a déclaré l’ancien président de l’Assemblée nationale et du Sénat, dont la coalition a obtenu un siège de député aux dernières élections législatives.

Avec ses 82 députés, BBY avait besoin d’une adhésion pour obtenir la majorité absolue et s’assurer une « soupape de sécurité » à l’Assemblée nationale, souligne Bés Bi. Et « une Assemblée nationale contrôlée par l’opposition est source d’instabilité », affirme Pape Diop, justifiant son choix de rejoindre la majorité présidentielle.

Selon Sud Quotidien, « l’ancien patron libéral du perchoir dit niet à la cohabitation et snobe l’opposition ». « Pape Diop brise le rêve de YAW-Wallu », l’inter-coalition de l’opposition qui a remporté 80 sièges de l’Assemblée et espérait le ralliement de trois députés du plus fort reste, dont Pape Diop, pour imposer la cohabitation au régime de Macky Sall, note Vox Populi.

« Vu la nature présidentialiste de notre système politique, une Assemblée nationale sous le contrôle de l’opposition débouchera inéluctablement sur une crise institutionnelle grosse de tous les dangers », a-t-il expliqué dans le journal, avant de lâcher « sa colère contre les leaders de l’inter-coalition » Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal).

« On ne leur appartient pas. Ça suffit ! Le pays est pris en otage par quelques personnes qui ont trompé une partie de la jeunesse. C’est inacceptable, il est temps d’arrêter », a-t-il protesté. « Quelques personnes qui sont derrière des claviers pour insulter les gens, je n’en ai pas peur. C’est le pays et son devenir qui m’importent », a-t-il ajouté.

Quoi qu’il en soit, Le Quotidien considère que le président Macky Sall a fait un « good Diop » en décrochant l’ex-maire de Dakar pour permettre à BBY d’être « majoritaire à l’Assemblée ». De son côté, L’Observateur dévoile « les détails d’un contrat de +Diop+ au sein du Macky ». Mais le concerné persiste qu’il a pris cette décision « sans discussion aucune avec la coalition au pouvoir, et donc sans condition ». N’empêche, EnQuête se demande si le ralliement de Pape Diop est suffisant pour « sauver le Macky ».

Gabon : les journées du 15, 16 et 17 août déclarées fériés

Le ministre de l’emploi, de la fonction publique, du travail et la formation professionnelle Madeleine Berre, a publié un communiqué dans lequel il annonce que les journées du 15, 16 et 17 août sont déclarées fériés chômées et payées sur toute l’étendue du territoire gabonais.

 

C’est en prélude aux célébrations de l’assomption et de la fête de l’indépendance du Gabon que, ces journées ont été déclarées fériées par le gouvernement.  En effet, lundi 15 août 2022, les chrétiens vont commémorer la fête de l’Assomption qui représente la montée de Marie au ciel.

Pour ce qui est du 17 août, tout le peuple gabonais va célébrer le 62ème anniversaire de l’indépendance du Gabon. A cet effet, tous les gabonais vont  commémorer dans la paix et l’harmonie cette grande fête de l’histoire du Gabon.

Rappelons que cette année, la fête de l’indépendance sera marquée par une grande parade et aura lieu au boulevard contrairement aux deux dernières années, où la cérémonie avait lieu au palais  suite à la pandémie du corona virus.

Le Maroc réitère son adhésion à la politique d’une seule Chine

L’ambassadeur du Maroc en Chine, Aziz Mekouar, a réitéré, jeudi, l’adhésion du Royaume du Maroc à la politique d’une seule Chine, en tant que fondement des relations entre les deux pays amis. Dans une déclaration parvenue à l’Agence de presse marocaine (MAP), le diplomate marocain a souligné que cette adhésion est fondée sur les positions de principe du Royaume, lesquelles positions sont caractérisées par la constance, la responsabilité, la crédibilité et la fiabilité concernant le respect de la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale et la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays membres de l’Organisation des Nations unies. 

« Le Maroc continue d’apporter son soutien à la République populaire de Chine sur cette question et renouvelle ses positions maintes fois exprimées, à différents niveaux, tant sur le plan bilatéral qu’au sein des organisations internationales », a-t-il ajouté.

S’agissant des relations entre le Royaume du Maroc et la République populaire de Chine, l’ambassadeur a rappelé que le Maroc attache une grande importance à ces relations, soulignant que les deux pays se sont engagés à renforcer leur coopération multidimensionnelle, à travers la mise en place d’un partenariat stratégique institutionnalisé afin d’intensifier les échanges commerciaux, favoriser les investissements et créer de nouvelles opportunités en matière de coopération bilatérale dans tous les domaines.

De son côté, l’ambassadeur de Chine au Maroc, Li Changlin a affirmé que « le principe d’une seule Chine est l’objet d’un consensus de la communauté internationale et constitue aussi une norme fondamentale régissant les relations entre la Chine et les pays étrangers », notant que « jusqu’à présent, nous avons compté 181 pays avec lesquels nous avons établi des relations diplomatiques en suivant le principe d’une seule Chine ». 

Le diplomate, qui s’exprimait à Rabat lors d’un point de presse, a précisé que la visite « controversée » de la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi, est un acte qui « trahit les engagements américains envers la Chine ». 

«Nous n’avons d’autre choix que de défendre notre souveraineté, notre intégrité, et nous disons que le principe de non-ingérence dans les affaires des États souverains ne peut pas être ignoré ou abandonné, sinon le monde sera ramené à la loi de la jungle », a-t-il dit.«Le principe d’une seule Chine est l’objet d’un consensus de la communauté internationale et constitue aussi une norme fondamentale régissant les relations entre la Chine et les pays étrangers», a-t-il expliqué, notant que « jusqu’à présent, nous avons compté 181 pays avec lesquels nous avons établi des relations diplomatiques en suivant le principe d’une seule Chine ».

Le diplomate chinois a saisi cette occasion pour se féliciter de « l’excellence » des relations entre Rabat et Pékin, remerciant le Maroc pour son « soutien constant à tous les dossiers d’intérêts vitaux pour la Chine ».

Pour rappel, la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi, est le premier haut responsable américain à se rendre à Taïwan depuis la visite effectuée à l’île, en 1997, par le président de la Chambre des représentants de l’époque, Newt Gingrich. 

Après la visite de Pelosi, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, avait réitéré, lors d’une conférence de presse, que «rien n’a changé par rapport à la politique américaine d’une seule Chine». «Nous ne soutenons pas l’indépendance de Taïwan», a tenu à préciser le chef de la diplomatie américaine.

Tchad : Mahamat Idriss Déby relance le Fact et Cie pour le dialogue

Le président de la transition a appelé les groupes « politico-militaires, encore sceptiques, à reconsidérer leur position » sur le dialogue national inclusif.Mahamat Idriss Déby Itno, président du Conseil militaire de transition, s’est adressé dans la soirée du mercredi 10 août aux Tchadiens, à la veille du 62e anniversaire de l’accession du pays à la souveraineté internationale. Un moment festif qui cache mal les dissensions politiques internes, sur fond de luttes armées, ayant conduit en avril 2021 au meurtre du président en exercice, Idriss Déby Itno, alors qu’il était parti combattre les rebelles au nord du pays.

Aujourd’hui, son fils, Mahamat Idriss Déby Itno, a repris le pouvoir et tente de ramener la paix. Lundi dernier, à Doha, au Qatar, où ont eu lieu des pourparlers avec les groupes rebelles, il a décroché la signature d’une quarantaine d’entre eux en vue de leur participation au « dialogue national inclusif », prévu le 20 août à N’Djamena, la capitale. Certaines factions, comme le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact), à l’origine de la mort de son père au front, ont refusé toutefois d’y participer. Mais Mahamat Idriss Déby ne désespère pas. Il leur a lancé un nouvel appel pour sortir le Tchad de ses décennies de luttes internes.

« Aujourd’hui, plus que jamais, nous serons face à notre responsabilité devant l’histoire. La responsabilité de parler de questions longtemps évitées ou considérées comme taboues. La responsabilité de prendre des décisions difficiles pour enfin écrire ensemble la plus belle page de l’histoire du Tchad. Je lance, une fois de plus, un sincère appel à l’endroit de nos frères politico-militaires, encore sceptiques, à reconsidérer leur position, en vue de saisir cette opportunité historique d’un nouveau départ pour notre cher et beau pays », a déclaré le dirigeant qui souhaite, à travers cette discussion, permettre le retour à l’ordre constitutionnel.

Il s’est voulu aussi rassurant par rapport à la souveraineté du dialogue national, promettant qu’aucun sujet ne sera laissé en rade. « Toutes les questions d’intérêt national seront mises sur la table du dialogue. À cet égard et conformément à mes précédentes déclarations, sur la souveraineté du dialogue national inclusif, nous allons, dans les jours qui suivent, prendre un acte qui consacrera officiellement la souveraineté du dialogue national inclusif dont les résolutions seront exécutables », a indiqué le jeune général dont le père a dirigé le Tchad pendant 30 ans.

Somalie : un million de personnes déplacées par la sécheresse

Les agences humanitaires estiment à 9,5 millions de dollars le budget nécessaire pour aider les populations déplacées.La sécheresse dévastatrice qui sévit en Somalie a atteint un niveau sans précédent, avec un million de personnes désormais enregistrées comme déplacées. Plus de 755.000 personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays en raison de la grave sécheresse qui sévit cette année. Cela porte le chiffre total à un million de personnes déplacées depuis janvier 2021, date du début de la sécheresse, selon les chiffres publiés jeudi 11 août 2022 par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC, sigle anglais).

« Ce cap d’un million de personnes doit servir de sonnette d’alarme pour la situation que connaît la Somalie », a déclaré Mohamed Abdi, Directeur national du NRC en Somalie.

« La famine menace désormais le pays tout entier. Nous voyons de plus en plus de familles obligées de tout abandonner car il n’y a littéralement plus d’eau ni de nourriture dans leurs villages. Il est urgent d’augmenter le financement de l’aide avant qu’il ne soit trop tard », a-t-il ajouté.

Ce pays de la Corne de l’Afrique connaît une période de sécheresse historique depuis deux ans, une situation inédite depuis plus de 40 ans. On s’attend à ce qu’une cinquième saison des pluies insuffisante entraîne le déplacement de nombreuses autres familles, alors que la famine se profile à l’horizon.

Le nombre de personnes confrontées à des niveaux de famine extrêmes en Somalie devrait passer de quelque 5 millions à plus de 7 millions dans les mois à venir. Cette situation est exacerbée par les effets du changement climatique et la hausse des prix des denrées alimentaires en raison du conflit en Ukraine.

« Les populations vulnérables sont les plus durement touchées par les effets de la crise climatique. Elle laisse de nombreuses familles sans protection et entraîne une augmentation des déplacements forcés », a souligné Magatte Guissé, la Représentante du HCR en Somalie.