Sylvia et Nouredin Bongo : « nous n’acceptons pas d’être condamnés pour des crimes que nous n’avons pas commis »

C’est ce qui ressort de la déclaration de l’ancienne première dame et son fils publiée le 03 juillet 2025.

 

A Paris où ils ont été entendus devant deux juges d’instruction Français dans le cadre d’une plainte contre les autorités gabonaises, Sylvia et Nouredin Bongo ont annoncé dans une déclaration  qu’ils ne peuvent accepter d’être condamnés pour des crimes qu’ils n’ont pas commis. Ils annoncent que « puisque la justice gabonaise est aux ordres, nous n’hésiterons pas à nous défendre sur la voie publique », peut-on lire dans cette déclaration de Sylvia et Nouredin Bongo qui  soupçonnent Libreville de se préparer à les condamner par contumace dans le but,  de «légaliser» la saisie de leurs biens dont-ils ont été contraints de signer.

Ils affirment avoir subi des « humiliations et mises en scènes mensongères », « soutenant le narratif construit de toutes pièces par les nouvelles autorités pour justifier la prise de pouvoir » Peut-on lire. Ces derniers ont annoncé avoir subi  des mauvais traitements au cours de leur détention pendant plus de 20 mois en prison, comme au  « Sous-sol du palais présidentiel ». «Nous avons été violemment torturés à répétition par les militaires les plus proches du président Brice Clotaire Oligui Nguema : fouettés, électrocutés, noyés, battus et bien pire […] », avouent-ils tout en annonçant qu’ils ne se tairont pas face à la « terreur et à l’injustice». Les deux indiquent avoir des preuves à l’appui. « Nous avons cumulés de nombreuses preuves audio et vidéos irréfutables que nous remettrons à la justice Française ». peut-on lire.

Bien que reconnaissant avoir signé, sous la contrainte, des documents les engageant à ne rien divulguer du sort qui leur était réservé en captivité, l’épouse et le fils aîné d’Ali Bongo préviennent qu’ils ne tairont pas. Pour finir, ils annoncent qu’ils « se battrons jusqu’au bout pour que vérité soit connue et que justice soit faite ».  Dans leur déclaration, ils n’ont pas manqué de remercier la communauté internationale et particulièrement l’Union africaine pour leur avoir sauvé la vie en participant à leur  libération.

Ali Bongo auditionné au Tribunal judiciaire de Paris

L’ancien président du Gabon a été entendu le 1er juillet 2025, devant deux juges d’instruction français, dans le cadre d’une plainte pour «séquestration arbitraire, tortures, actes de barbarie et enlèvement» déposée par Ali Bongo, son épouse et leurs enfants en mai 2024, contre les autorités gabonaises.

 

Le motif de la plainte parlant de « tortures et actes de barbaries », « enlèvement » et « séquestration », l’ancien président a été entendu en tant que partie civile au tribunal par deux juges d’instruction spécialisés du pôle crime contre l’humanité. Il a au cours de son audition raconté ce qu’il dit avoir subi pendant 21 mois après la prise de pouvoir par les militaires le 30 août 2023.

Selon les éléments transmis à la justice française, Ali Bongo aurait été maintenu en résidence surveillée dans sa villa de Libreville, avec ses fils, Jalil et Bilal. Tous les trois auraient entamé une grève de la faim. Car,  comme l’a évoqué ses avocats, Ali Bongo était dans l’angoisse de ne pas avoir auprès de lui sa femme et son fils,  les deux détenus dans le « sous-sol du palais présidentiel », subissant des traitements inhumains. A savoir « électrocutions, simulation de noyade, étranglements, privations de nourriture, bastonnades à coups de pied-de-biche… ».

Ces accusations qui ont été soutenus par Sylvia et Nouredin Bongo devant les magistrats à Paris et dans sa déclaration publiée ce 03 juillet 2025. Où ils avouent avoir été « fouettés, électrocutés », pendant plusieurs mois. Et ont été contraints de signer la cession de leurs biens », apprend-on.

Cependant, le procureur général de Libreville,  avait annoncé que Sylvia et Nourredin Bongo était en liberté provisoire et que leur remise en liberté n’interrompt « le cours normal de la procédure qui se poursuivra jusqu’à la tenue d’un procès juste, transparent, équitable et dans les délais raisonnables », avait-il assuré .

Rappelons qu’en mai dernier, Ali Bongo, son épouse et ses enfants se sont rendus en exil en Angola, avant de rejoindre Londres et Paris.

Gabon : la SETRAG suspend la vente des billets jusqu’au 5 juillet

La société d’exploitation du transgabonais du Gabon a annoncé la suspension de la vente des billets de trains en raison de l’affluence dans la gare en cette période de vacance.

 

Cette suspension découle directement du remplissage total des trains en circulation. La compagnie a indiqué que « Les trains Express et Omnibus sont complets », Car,  la demande, particulièrement forte durant cette période, excède la capacité logistique actuelle du réseau. En effet, cette mesure, valable jusqu’au samedi 5 juillet, concerne les lignes Express et Omnibus, qui sont désormais saturées.

La société prévoit de publier, dès le lundi 7 juillet, un nouveau programme de circulation des trains, censé permettre une meilleure organisation du trafic et une information en temps réel des usagers.

Pour finir, le communiqué de la Setrag recommande aux voyageurs d’acheter les billets à l’avance pour éviter tout  désagrément.

Coopération multisectorielle : Oligui Nguema reçoit une invitation du Président Donald Trump

Le Chef de l’Etat a reçu ce mercredi au cours d’une rencontre avec Vernelle Trim Fitzpatrick, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire des États-Unis d’Amérique, une invitation du président Donald Trump, pour participer à une rencontre multilatérale prévue à la Maison Blanche, du 9 au 11 juillet prochain.

 

Il s’agit d’une rencontre qui vise à redynamiser la coopération multisectorielle entre Washington et ses pays partenaires. Il est également question d’explorer de nouveaux axes de collaboration.

La rencontre est prévue du 9 au 11 juillet 2025, à la Maison Blanche aux Etats-Unis. Les autres  pays partenaires invités à cette rencontre en vue de renforcer la coopération multisectorielle avec Washington sont la Guinée-Bissau, le Liberia, la Mauritanie et le Sénégal.

L’invitation à ce sommet  illustre la qualité des relations bilatérales et l’engagement des deux pays à approfondir leur partenariat stratégique.

Diplomatie : Oligui Nguema reçoit les Ambassadeurs de France et du Liban

Le chef de l’Etat a reçu  mardi 1er juillet, Fabrice Mauries, ambassadeur de France, et Aline Younes, ambassadrice du Liban, tous deux accrédités au Gabon.

 

Selon la communication présidentielle, l’échange entre le chef de l’Etat et le diplomate français a porté sur plusieurs axes stratégiques de coopération, tels que les mines, les infrastructures (BTP), l’éducation, la gestion des déchets et l’innovation. À ce titre, l’Ambassadeur a mis en avant le projet de réhabilitation de la décharge de Mindoubé, financé par la France, qui représente une réponse concrète et durable aux enjeux environnementaux et sanitaires liés à ce site.  Saluant le soutien constant de la France dans les secteurs clés du développement, le Chef de l’État a exprimé le souhait de voir cette coopération se renforcer davantage au service des intérêts mutuels.

Concernant son audience avec l’Ambassadrice du Liban au Gabon, l’occasion a été donné pour la diplomate libanaise de remettre une lettre officielle de félicitations adressée par Son Excellence Joseph AOUN, Président de la République Libanaise, saluant l’accession du Président Oligui Nguema à la magistrature suprême.  Les échanges ont porté sur l’état actuel de la coopération bilatérale entre le Gabon et le Liban, ainsi que sur les perspectives de son renforcement.

Les deux parties ont évoqué la nécessité de dynamiser ce partenariat, notamment à travers l’implication de la communauté entrepreneuriale gabono-libanaise, de la diaspora libano-africaine et de la diaspora libanaise à l’échelle mondiale.  Cette audience a également permis d’aborder les opportunités de coopération dans les domaines de l’innovation et du numérique, secteurs dans lesquels le Gabon ambitionne de devenir un acteur majeur sur le continent.

Les compétences libanaises se sont dites prêtes à accompagner le Gabon dans cette dynamique, en apportant leur expertise et leur savoir-faire.  Un cadre institutionnel propice au développement de ces échanges devrait ainsi être mis en place, afin de favoriser des partenariats porteurs et soutenir la trajectoire de développement engagée par le Gabon.

Gabon : 26 499 candidats aux épreuves écrites du baccalauréat Général 2025

Les épreuves écrites du baccalauréat Général  session 2025, ont officiellement démarré sur l’ensemble du territoire gabonais ce mardi 1er juillet.

 

Au Gabon ils sont 26 499 candidats inscrits au  baccalauréat général.  Ce lundi les candidats au baccalauréat B ont entamé avec la première épreuve sur les sciences économies et sociales. Concernant le Baccalauréat technique et technologique, ils sont 2 000 candidats qui vont également entamer les épreuves. Ces derniers sont répartis dans les 51 centres d’examens prévus à cet effet dans tout le territoire gabonais.

Pour cette année, le plus jeune candidat n’a que 13 ans, et  le plus âgé est  né en 1968. Le ministère de l’Education a mis en œuvre un dispositif strict pour assurer le bon déroulement des épreuves, avec interdiction formelle pour les candidats d’entrer dans les centres d’examens avec des objets électroniques, qu’il s’agisse de téléphones, de montres connectées ou de lunettes intelligentes.

Notons que, les épreuves écrites qui ont débuté ce mardi 1er juillet vont se poursuivre jusqu’au 7 juillet 2025. Rappelons que le baccalauréat est l’examen qui donne accès à l’Enseignement supérieur.

Gabon : Oligui Nguema échange avec le président du Groupe Perenco

Le Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu en audience lundi 30 juin, François Perrodo, Président du Groupe Perenco. 

 

Selon la communication présidentielle, cette rencontre a permis de faire le point sur les activités du groupe au Gabon au cours de l’année écoulée, marquée par une intensification des opérations, notamment dans le domaine du forage.

À cet effet, Perenco s’est engagé à approfondir sa collaboration avec la Gabon Oil Company (GOC) en vue de garantir, à moyen et long termes, des ressources pérennes pour l’État gabonais.

Les échanges ont également porté sur le projet de développement du gaz naturel liquéfié (GNL), une initiative qui mobilisera d’importantes ressources humaines et financières. Le Président de la République s’est réjoui de cette ambition et a encouragé une approche intégrée, impliquant pleinement l’État gabonais.

En outre, le Chef de l’État a invité les responsables du groupe à inscrire cette initiative dans une vision industrielle nationale, tout en valorisant l’ensemble du potentiel gazier du Gabon.

Gabon-Assemblée Nationale : François Ndongou fait le bilan de la 1ère session

Les activités de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale de la Transition se sont achevées  lundi 30 juin 2025, au Palais Léon Mba, à Libreville.

 

Au cours de cette cérémonie de clôture qui a eu lieu en présence de plusieurs personnalités, le président de l’Assemblée nationale de la Transition a dressé un bilan des activités parlementaires menées depuis le 3 mars 2025. Dans son discours, Jean François Ndongou Président de l’Assemblée nationale de transition a indiqué que 49 textes de loi ont été examinés durant la session, dont 38 projets de loi venant du gouvernement et 11 propositions déposées par les députés. Au terme des travaux, trente-deux (32) projets de loi ont été adoptés et quatre (4) sont actuellement en examen en Commission.

Il indique que, parmi les textes les plus structurants, figure «le Code électoral ; une réforme majeure intégrant la participation des Gabonais de l’étranger, des binationaux, ainsi qu’un encadrement rigoureux des dépenses électorales».

Pour cette session qui selon lui a été «remarquable, tant par son intensité que par la qualité du travail accompli», Jean François Ndongou n’a pas manqué de saluer le travail acharné des élus, qu’il a comparé à une « ruche en pleine activité ».

Rappelons qu’une minute de silence a été observée en hommage au footballeur international Aaron Salem Boupendza et le député  Idriss Firmin Ngari pour ce qu’ils ont été pour leur nation et pour leur impact sur la société.

Les délégués spéciaux souhaitant se présenter aux élections appelés à démissionner

Le ministre de l’intérieur a rappelé ce lundi 30 juin 2025, aux Délégués spéciaux des collectivités locales leur obligation de neutralité, ainsi que le respect rigoureux des normes légales si ces derniers souhaitent se présenter en tant que candidats aux élections locales.

 

Le ministre Hermann Immongault a dans une lettre-circulaire référencé n°000576/MISD/SG/DGCL adressée aux responsables des communes et des départements, souligné que toute implication dans le processus électoral, « que ce soit en tant que candidat ou membre actif d’un parti politique, exige une démission préalable de la fonction occupée ».

En effet, cette communication s’appuie sur l’article 76 de la Loi organique n°001/2025 du 19 janvier 2025 portant Code électoral, qui interdit explicitement la candidature du ministre de l’Intérieur lors d’élections qu’il organise. Cette restriction s’étend, par extension, à tous les agents sous son autorité.

Dans sa lettre, le ministre rappelle également les obligations établies par l’article 88 de la loi organique n°001/2014 sur la décentralisation, qui stipule qu’un « rapport moral et financier sur la situation des collectivités doit être produit avant toute cessation de fonction ».

Notons que, cette initiative s’inscrit dans une démarche visant à garantir la transparence et l’équité du processus électoral, tout en assurant une séparation claire entre les fonctions administratives et les engagements politiques des Délégués spéciaux.

Gabon : vers la construction d’un nouveau bâtiment des archives nationales

Le vice-président du gouvernement Alexandre Barro Chambrier a annoncé le 27 juin dernier devant les députés de transition,  la construction d’un bâtiment des archives, sécurisé, adapté aux normes archivistiques internationales.

 

Sur instruction du chef de l’Etat, ce projet de construction d’un nouveau bâtiment des archives vise à offrir un environnement conforme aux standards mondiaux : conservation numérique, classement systématique, et espaces de travail adaptés.

Le Gabon pourra mieux sécuriser ses archives, qui sont les preuves, les témoins, les outils indispensables au bon fonctionnement de l’État. L’administration, la justice, la recherche historique ou même diplomatique s’appuient sur ces documents pour statuer, comprendre, décider.

Il faut rappeler que l’absence des archives devant la Cour internationale de justice, fait partie de la perte du procès concernant le différend frontalier Gabon-Guinée équatoriale sur les îles Mbanié, Conga et Cocotier. Le Gabon n’a pas pu fournir les preuves nécessaires pour faire valoir ses droits sur ces territoires disputés.