Une opération d’immatriculation de voiture de train lancée à Owendo

Cette opération vise à renforcer le contrôle du secteur ferroviaire, en vue de freiner la fréquence des accidents sur la voie ferrée enregistrés ces derniers mois.

L’initiative a été mise sur pieds le 22 août dernier par le ministère des Transports. , o, l’immatriculation des voitures de train. Lancée à Owendo, cette opération permettra d’avoir l’identité, la provenance, le concessionnaire dues wagons, ainsi que sa date de mise en circulation.

«L’immatriculation s’inscrit dans le cadre de la régularisation et de la réglementation des activités ferroviaires, la nécessité de ce processus nous permet d’identifier chaque véhicule ferroviaire», a expliqué le ministre des Transports. «Nous constatons que le parc de véhicules ferroviaires a évolué à près de 3000. Il était nécessaire pour nous de poser cette action afin de constituer très prochainement un registre national», a affirmé Justin Ndoundangoye.

Cette opération dotera chaque wagon d’une fiche de vie pour en suivre le niveau de maintenance. Ce qui, à terme, vise à limiter les accidents sur la voie ferrée.

Filière bois : Le nombre d’usines de transformation a doublé en dix ans

Selon les dernières statistiques du ministère de la Forêt, le nombre d’usines de transformation du bois au Gabon est passé de 80 à 155 entre 2009, année de l’interdiction d’exporter le bois en grumes, et 2018, soit quasiment le double.

En sept ans, le volume de bois transformé dans le pays a presque triplé : de 280 000 m3 en 2010 à 738 000 m3 en 2017.  La Zone économique spéciale de Nkok, qui comprend un cluster bois, fournit à elle seule 400 000 m3.La filière attend 80 autres unités de transformation d’ici la fin de l’année. La Zone économique spéciale (ZES) de Nkok en abrite autant.

En conséquence, le volume de bois transformé a presque triplé dans le même temps. En 2017, il était estimé à un peu plus de 738 000 m3 contre 280 000 m3 en 2010. La ZES fournit 400 000 m3.

Représentant 60 % du PIB (hors hydrocarbures), le secteur forestier est l’un des piliers historiques de l’économie du Gabon, un pays recouvert à près de 80 % par la forêt. Il est aujourd’hui le deuxième pourvoyeur d’emplois avec 10 000 postes, derrière la fonction publique.

 

La HAC frappe Yves-Laurent Goma, le correspondant de RFI au Gabon

La Haute Autorité de la Communication a jugé « tendancieux » un reportage diffusé le 17 août dernier à l’occasion de la fête nationale gabonais.

Le correspondant de RFI au Gabon ne pourra pas exercer avant les deux prochains. mois. Dans son reportage, il avait notamment soutenu que « le président de la République ne s’était à aucun moment levé comme autrefois pour saluer les troupes de l’armée ».

Ce jeudi 22 août, la Haute autorité a dénoncé « des informations inexactes avec une insinuation malveillante mettant en cause l’intégrité physique du président de la République Ali Bongo ».

RFI, tout en déplorant cette décision, a indiqué souhaiter que « son correspondant retrouve au plus vite son autorisation de travail afin qu’il continue de couvrir l’actualité gabonaise, comme il le fait sans discontinuer depuis 17 ans. »

 

Semaine internationale de la jeunesse : Vers la création du conseil national de la jeunesse du Gabon

Le souhait a été émis durant la cérémonie marquant la clôture de la semaine internationale de la jeunesse célébrée à Libreville ce 22 Août 2019.

La béninoise Esther Djossa, co-porte parole du Parlement Francophone des jeunes (PFJ) a insisté lors de son discours, sur la création du conseil national de la jeunesse du Gabon, un organe qui devra mieux représenter toutes les provinces et les préoccupations des jeunes gabonais. C’était lors de la cérémonie de clôture de la semaine internationale de la jeunesse, célébrée cette année au Gabon sous le thème « transformer l’éducation et rallumer la flamme de la jeunesse dans l’action, la concorde et la fraternité ».

Parrainée par le ministre de l’eau et de l’énergie Tony Ondo Mba, cette célébration a permis d’aborder des thèmes comme le rôle de la jeunesse dans la culture et la paix dans le monde, les grossesses précoces et les dangers de la drogue.

La journée internationale de la jeunesse qui se célèbre chaque 12 Août réunit les jeunes de plusieurs pays africains qui font le déplacement dans le pays hôte pour échanger sur des thématiques d’actualité les concernant.

Un nouveau siège pour la CEEAC au Gabon

Le ministre des affaires étrangères Alain-Claude Bilie-by-Nze a présidé cette cérémonie officielle où le bâtiment a été remis au secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi.

Ce sont les clés du bâtiment ayant abrité les services de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) qui ont été remis aux membres du bureau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) présent pour l’occasion. Un geste venant du Président Ali Bongo, président en exercice de cette structure sous régionale, qui souhaite ainsi doter cette institution d’un cadre de travail approprié.

Cette remise officielle du nouveau siège de la CEEAC permettra de lancer les travaux de réfection de ce bâtiment. La CEEAC devra donc encore patienter quelques mois dans ses locaux du deuxième arrondissement, avant d’occuper le nouveau siège situé à proximité de l’Assemblée nationale, du Sénat, de la Primature : « Cette proximité, mieux ce voisinage (avec de grandes institutions du pays) contribuera davantage à améliorer nos relations», a déclaré Ahmad Allam-Mi.

 

Ben Moubamba appelle les gabonais à se révolter : « La révolution sinon rien ! »

Le président du parti de l’opposition de l’Alliance pour le changement et le renouveau à publier hier une lettre à l’attention du peuple gabonais. Il y fait son décryptage de la scène politique actuelle ainsi qu’un appel à la révolution.

L’ex vice-premier ministre gabonais qui a longtemps soutenu le président Ali Bongo, a présenter en trois grands points la gestion du pays par le régime en place. Ainsi selon lui, tout laisse à croire que Nourredine Bongo a été désigné pour prendre la succession du pouvoir au Gabon. C’est sans compter sur l’actuel dirigeant qui aurait « vendu le pays à certains pays émergents ».

Le pays est donc pour Ben Moubamba, emprisonné dans le système actuel et fermé à tous les autres candidats à la gouvernance comme il l’explique : « Dès à présent « les anciens » savent que toutes les fenêtres politiques sont fermées à leur génération ». C’est fort de tous ces éléments qu’il présente que Ben Moubamba demande au peuple de se révolter : « Si les Gabonais veulent mettre fin à l’ordre établi, ils doivent arrêter de danser et se soulever pacifiquement par des manifestations quotidiennes pendant une semaine à dix jours pour réclamer comme les algériens la fin du Système Bongo. Tout le reste n’est qu’une pure « comédie politique » et une vente soldée de l’Etat gabonais. » conclu t-il.

Texte intégral de Ben Moubamba

Gabon : la révolution sinon rien, zéro, nada !

Si vous ignorez vraiment ce que tous les acteurs politiques de premier plan ne veulent pas vous dire, moi, je vais vous le dire maintenant car Brice Fargeon a déjà pris les contacts dans l’opposition et parmi mes proches pour mon élimination physique.

  1. La reine Sylvia veut mettre son fils Nourredine au pouvoir et s’est positionnée en « régente de la république » contre la Présidente de la Cour Constitutionnelle et la Présidente du Sénat sans oublier l’ex Première Dame Joséphine Bongo tout en maîtrisant Pascaline Bongo. Et chacun sait ce qu’est une « bagarre entre femmes ».
    Ali Bongo n’existe plus !
    Les ambitions d’Omar Denis le fils de l’ex Première Dame Edith Bongo, fille du Président Congolais Sassou Ngouesso sont une préoccupation majeure pour Sylvia.
    La présence régulière d’Omar Denis Bongo Sassou dans le Haut Ogooué ne laisse pas d’inquiéter et d’aucun soupçonne Pascaline Bongo d’être tombée sous l’influence de Brice Fargeon.
    Ali Bongo ayant vendu le Gabon à certains pays émergents, que va t-il se passer s’il n’est plus aux commandes ? Voilà la vraie préoccupation de ces gens !
  2. Une chose est certaine : de gros nuages lourds sont en train de s’accumuler sur nos têtes. Il n’y aura pas de réconciliation pour laisser passer le Prince Nouredine Bongo ou le Prince Omar Denis.
    Dès à présent « les anciens » savent que toutes les fenêtres politiques sont fermées à leur génération sinon le « grand Jean PING » ne se serait pas abaissé à s’adresser au « pape » des jeunes voleurs et barbares de l’AJEV : Brice Fargeon.
    Mais enfin, Brice Fargeon c’est qui pour que Jean PING lui donne de la valeur ? La chose est simple, Jean PING a compris tardivement que le pseudo Lacruche Alihanga travaille pour la régente pour imposer Nourredine qui n’est pas prêt à diriger sauf forcing et c’est bien pour cela que les choses traînent. Le financier de l’AJEV a toujours été Nourredine quand il était numéro 2 d’OLAM GABON.
    Ils ont principalement comme allié : le Maroc et certains pays arabo-persiques. La France semble laisser faire en raison d’intérêts géo-stratégiques malgré le précédent fâcheux qui a vu (selon le témoignage de Robert BOURGI) l’adoubement à contre-cœur, en 2008/2009 d’Ali Bongo par Nicolas Sarkozy sur demande d’Omar Bongo et malgré son discours de décembre 2007 : « Dieu ne nous a pas donné le droit… ».

III. La Reine Sylvia est en train d’utiliser abondamment les réseaux du Père Valentin (qu’il repose en paix), l’ancien chef des services secrets de la Francafrique au Gabon. Ce sont ces réseaux qui donnent de la force à Brice Fargeon indépendamment de l’argent roi. Ce sont ces mêmes réseaux qui intimident la classe politique gabonaise sauf moi. Je les connais depuis toujours car j’ai eu affaire à eux de 2009 à 2016 et bien au-delà.
Si les Gabonais veulent mettre fin à l’ordre établi, ils doivent arrêter de danser et se soulever pacifiquement par des manifestations quotidiennes pendant une semaine à dix jours pour réclamer comme les algériens la fin du Système Bongo.
Tout le reste n’est qu’une pure « comédie politique » et une vente soldée de l’Etat gabonais.

Bruno Ben Moubamba

Indépendance An 59 : Brice Laccruche s’exprime

Critiqué pour ses origines françaises, accusé de diverses manigances, Brice Laccruche, directeur de cabinet du président Ali Bongo s’est exprimé sur son compte Facebook à l’occasion de la 59ème édition de l’indépendance du Gabon. Une manière de réaffirmer son engagement auprès du président de la république.

Brice Laccruche n’a pas hésité dans sa publication a indexer les multiples opposants du président Ali Bongo qui tentent de destabiliser le peuple gabonais. Il rappelle alors les évènements marquants, notamment la victoire du parti démocratique gabonais au élections générales d’octobre dernier, la présence du président ce 17 août 2019, et son discours fort de la veille de cette célébration, dans le but de remettre les pendules à l’heure et montrer au monde entier que le « Président Ali Bongo est fermement aux commandes du pays ».

Intégralité de la publication de Brice Laccruche Alihanga:

« La 59ème édition de notre fête nationale, qui s’est déroulée ce samedi 17 août, aura été l’occasion de faire à nouveau la démonstration de ce que notre pays est à la fois fort et uni. Fort parce que, comme l’a rappelé hier SE le Président de la République, M. Ali bongo Ondimba, notre pays est plein de ressources. Il sait se réformer et relever les défis sur la scène nationale comme internationale. Le chef de l’État l’a souligné dans son discours du 16 août à la veille de la fête nationale, le Gabon est le 2ème pays en Afrique subsaharienne continentale en termes de développement humain. C’est le PNUD qui l’indique dans son dernier rapport. Irréfutable. Incontestable.

Uni parce que, contrairement à ce que des voix dissonantes mais ultra-minoritaires tentent de faire croire à une poignée de crédules, le peuple gabonais, dans son écrasante majorité, soutient fermement l’action du Président de la République. Une preuve parmi tant d’autres ? La victoire écrasante du Parti démocratique gabonais et de ses alliés lors des élections générales d’octobre dernier. Voilà un fait objectif.

Ce 17 août, à l’occasion de la fête de l’indépendance, une autre démonstration a été faite. Celle que SE le Président de la République, M. Ali Bongo Ondimba, est fermement aux commandes du pays.

Hommage rendu au père de la Nation, Léon Mba, discours inspirant, dense et concret, défilé militaire, etc. Le chef de l’Etat, omniprésent, a tenu son rang.

C’est important car pour être fort et uni, un pays doit avoir à sa tête un Grand Leader. Ceux qui, sans honte, ont prétendu que son entourage aurait tenté je-ne-sais-quoi qui aurait pu nuire à ses intérêts en sont aujourd’hui pour leurs frais.

Ne leur en déplaise, eux qui mettent leur énergie à tout autre chose qu’à bâtir leur pays, qui usent leur salive à médire et qui, ce faisant, se condamnent, tels des Don Quichotte, à se battre encore longtemps contre des moulins à vent, SE le chef de l’Etat, M. Ali Bongo Ondimba, est fermement aux commandes du pays.

Je conçois aisément qu’il s’agit d’une mauvaise nouvelle pour les contempteurs du Président qui ne savent s’illustrer que dans la critique. En revanche, c’est une excellente nouvelle pour le Gabon et le reste de l’Afrique, dont SE le chef de l’Etat, M Ali Bongo Ondimba, est l’un des plus puissants porte-voix.

Quant à nous, son entourage, pour protéger notre Président, nous sommes tous, sans exception, prêts à jouer le rôle de fusible, moi le premier ».

 

59 ans d’Indépendance du Gabon : Le discours intégral de Jean Ping

Le discours prononcé par Jean Ping à l’occasion de la 59ème célébration de l’indépendance du Gabon ce 17 Août 2019 n’a pas été bien reçu par les citoyens. Ces propos auraient été jugés racistes par plusieurs. Découvrez ce discours en intégralité ici.

Mes chers compatriotes,

Ce Samedi 17 août 2019, notre pays commémore le 59ème anniversaire de son accession à l’indépendance nationale.
A juste raison, la fête de l’indépendance nationale est un temps du souvenir, de joie, d’allégresse et de réjouissance collective légitime.

C’est aussi un moment privilégié qui invite chacun de nous à revisiter la dimension de son patriotisme et à donner le meilleur de lui-même en vue du renforcement de la cohésion nationale.
Il doit en être toujours ainsi.

En cette occasion historique, il me revient, en ma qualité de Président élu de la République, de m’adresser à la communauté nationale que nous constituons.
Je voudrais, d’emblée, redire avec force et conviction, que je demeure entièrement disposé, ainsi que j’en avais pris l’engagement solennel en 2016, à contribuer à mettre chaque Gabonais et chaque Gabonaise à l’abri de la peur et du besoin. Cette peur qui continue à nous habiter, ce besoin qui est plus que jamais d’actualité.
De cette profession de foi, croyez-moi bien, je ne me départirai jamais.
En ces temps particulièrement troublés de l’histoire de notre pays, au moment où le doute et l’incertitude se sont installés dans l’esprit d’un grand nombre de nos compatriotes, les devoirs de ma charge m’imposent à nouveau de mobiliser la communauté nationale autour de la précieuse idée que jamais le Gabon ne doit sombrer.

Son inéluctable destinée est d’avancer résolument vers le progrès et la prospérité qui lui tendent les bras.

Notre responsabilité majeure nous commande aujourd’hui plus qu’hier de travailler à l’unisson, quel que soit notre bord politique, pour conjurer le spectre de la déchéance qui guette notre pays.
C’est le sacrifice auquel le Gabon nous appelle tous aujourd’hui. C’est aussi le prix à payer pour conserver pleine et entière, la confiance que les pays amis et tous nos partenaires placent en nous.
Nous devons inlassablement avoir pour le Gabon, notre pays, le plus grand rêve, la plus grande ambition, la plus grande passion, afin que rien ne parvienne jamais à ébranler l’ardeur et la vigueur de notre amour pour lui.
Il nous faudra toujours, de génération en génération, poursuivre l’exaltante œuvre de consolidation de l’indépendance nationale de notre pays, et conjuguer nos efforts en ce sens avec la conscience d’une responsabilité historique accomplie.

Aujourd’hui, la constance, la persévérance et le courage dont nous avons fait preuve, au milieu de périls en tout genre, nous conduisent inexorablement vers l’issue favorable de notre lutte.
Je voudrais vous en féliciter chaleureusement.

Mes chers compatriotes,
Chacun de nous en a conscience : le pays est gravement abîmé, le moral des Gabonais est en berne, les valeurs fondatrices de la République ont été liquidées.
Le Gabon, hier si fièrement admiré à l’extérieur, devient aujourd’hui la risée du monde.

Jamais un pouvoir n’a été autiste à ce point, campant aussi allègrement dans l’absurdité, dans l’ambiguïté, dans l’inacceptable, dans la transgression.
Jamais auparavant dans notre pays le besoin de liberté ne s’était exprimé avec autant de force et d’intensité.

Jamais auparavant dans notre pays le besoin de paix et de sécurité ne s’était exprimé avec autant de force et de conviction.
Jamais auparavant dans notre pays le besoin de justice et de cohésion nationale n’a occupé autant de place dans les esprits des Gabonaises et des Gabonais.
Jamais auparavant dans notre pays la pauvreté, la précarité et l’incertitude du lendemain n’ont été à ce point le lot quotidien de nos compatriotes, qu’ils aient une activité professionnelle ou non, dans les villes comme dans les campagnes.
Jamais auparavant dans notre pays, le pillage et le détournement de l’argent et des biens publics ainsi que l’enrichissement illicite n’ont été autant décriés, sans que leurs auteurs n’encourent la moindre sanction.

Mes Chers compatriotes,
Un vent criminel s’est levé il y a trois ans, fauchant délibérément nos filles et nos garçons, nos frères et nos sœurs. Certains de nos compatriotes ont été brûlés vifs.
Une véritable rafle s’est déchaînée sur nos compatriotes provoquant l’arrestation de milliers de femmes, d’hommes, de jeunes et de vieux.

Les souffrances, les pleurs et les drames du peuple gabonais ont franchi le seuil du tolérable.

Il est devenu urgent de libérer notre pays et de le sortir de ce tableau macabre. C’est un impératif national.

Voilà pourquoi j’en appelle, ici et maintenant, comme l’ont déjà fait les leaders de la Coalition pour la Nouvelle République, à un véritable sursaut national, à l’Union Sacrée pour sauver la Patrie en danger.
C’est un devoir patriotique que nous avons l’obligation d’accomplir.
Nous devons le faire aussi pour nos prédécesseurs qui nous ont légué le Gabon en héritage, et qui, de là où ils sont pour l’éternité, nous observent.
Nous devons le faire ensuite pour le Peuple gabonais qui pleure et qui souffre.

Nous devons le faire enfin pour les générations futures qui ne nous pardonneront pas d’avoir laissé faire.

C’est cet impératif national et ce devoir patriotique qui m’ont amené, il y a quelques temps, à rassembler autour de moi les partis politiques de la Résistance au pouvoir imposteur ainsi que d’éminentes personnalités de la Société civile.
Je salue ici les vrais patriotes qui, au sein du Parti Démocratique Gabonais, après s’être rendus à l’évidence, n’hésitent plus à dire qu’on ne peut plus continuer ainsi, que notre pays se meurt, et qu’il faut absolument faire quelque chose.

Mes chers compatriotes,
Dans le système politique qui est le nôtre, c’est le Président de la République, clef de voûte des institutions, qui conduit les destinées de la Nation et lui prête, le temps d’un mandat, son visage.

L’institution « Président de la République » est centrale dans l’organisation constitutionnelle politique de notre pays. C’est ce qui justifie que les exigences de légitimité, de légalité et d’effectivité lui sont capitales.
Or, depuis la dernière élection présidentielle du 27 août 2016, l’absence de ces vertus cardinales a définitivement et irrémédiablement ruiné l’autorité et le prestige de la plus haute charge de l’Etat. La fonction présidentielle est plus que jamais banalisée.

En effet, de notoriété publique, en plus d’avoir été honteusement usurpé par des gens venus d’ailleurs, le pouvoir présidentiel est quasiment vacant depuis le mois d’Octobre 2018.
C’est une vérité que tous les jeux de scène qui nous sont présentés ici et là ne sauraient dissimuler. La vérité n’a pas de tombe !
Chacun de nous constate aujourd’hui que ce pouvoir présidentiel illégitime fait désormais l’objet d’une deuxième usurpation, toujours et encore par des gens venus d’ailleurs ; chacun de nous constate avec amertume comment le tragique le dispute au pathétique.

La gestion du pays est désormais entre les mains d’un groupuscule de repris de justice qui pillent sans vergogne les richesses nationales, sèment la discorde, répandent la peur et la haine dans ce Gabon, notre cher pays, réputé pour être un havre de paix et de concorde pour tous.

Et comme si cela ne suffisait pas, voilà qu’un Directeur de cabinet, habité par la folle ambition de devenir calife à la place du calife s’illustre, chaque jour au sommet de l’Etat, par des comportements qui frisent l’excès et la mégalomanie.
Rien n’est épargné à son passage. Il tente chaque jour de toujours contrôler et de maîtriser les centres stratégiques de l’Etat.

Les finances publiques et le Trésor de l’Etat sont à sa main. Les principales institutions de la Républiques sont désormais régentées par lui : à l’Assemblée Nationale, il devient le faiseur de députés et de groupes parlementaires ; au Gouvernement, il n’hésite plus à s’arroger la prérogative de nommer et de démettre les Ministres.
Ma préoccupation la plus profonde ainsi que celle des partenaires et des amis du Gabon, c’est cette réalité pitoyable qui discrédite nos institutions.

Le peuple gabonais n’attend pas de moi que je m’abaisse à des considérations sur des individus qui valent si peu par les actes qu’ils posent au sommet de l’Etat, devenu leur chose, leur objet de plaisir jouissif.
Le peuple gabonais adulte, est lui-même conscient de ce qui se déroule sous ses yeux. Il nous interpelle tous, il adresse ses récriminations à toute la classe politique, aux forces vives de ce pays, aux élites trop souvent en retrait du débat public.
Les pays amis du Gabon sont aussi questionnés par le peuple gabonais ces amis du Gabon, qui, comme l’UE ont tant apporté à notre combat depuis trois ans.

C’est le lieu ici d’interpeller la Communauté Internationale, notre partenaire historique, la France en particulier, pour qu’elle prenne ses responsabilités en raison de ses rapports particuliers avec le Gabon. Il est évident que ce pillage organisé constitue inévitablement une menace certaine pour les intérêts de tous nos partenaires au développement. Nous ne pouvons plus continuer ainsi. Nous ne devons plus continuer ainsi.

Il n’y a pas d’autre issue que d’engager le pays dans la voie que le suffrage universel librement exprimé lui a dessinée en 2016. L’usurpation consécutive au coup d’Etat militaro-électoral de 2016 et l’imposture actuelle, née de la débâcle et de l’impasse de cette même usurpation, doivent prendre fin.

J’en appelle donc solennellement au sens élevé des membres des institutions chargées de déclarer la vacance du pouvoir pour qu’elles le fassent avec courage et sans plus tarder.

Mes chers compatriotes,
Dans la perspective de la restitution du pouvoir à celui que vous avez élu, j’ai toujours considéré que la diplomatie est une arme. La détermination et la patience inébranlable, complètent le dispositif au sommet duquel je place la diplomatie.
J’en ai fait des Armes de Destruction de la Dictature et de l’Usurpation. J’en ai fait, comme le peuple Gabonais l’a bien compris au bout de trois ans, une force irrésistible sur laquelle ce peuple est adossé, sûr et certain de sa victoire.

De quelque côté que je me tourne, vers mes compatriotes à qui j’ai adressé mon Appel au Rassemblement de novembre 2018, ou en regardant vers les amis du Gabon, notamment vers le partenaire historique du Gabon… aux uns et aux autres, j’ai donné tous les gages et toutes les assurances.

J’ai passé tous les obstacles, levé tous les doutes mérités ou non.
J’ai renouvelé toutes les garanties pour que le Gabon ait droit à la passation pacifique du pouvoir que tout peuple souhaite après des élections, d’une part ; pour que le Gabon poursuive sa coopération au service de son développement, dans l’intérêt bien compris de nos partenaires, d’autre part.

C’est donc le lieu solennel de dire à l’unisson, forces vives de l’intérieur et partenaires fidèles du Gabon, que l’heure est venue de donner un signal au peuple gabonais.

Le peuple gabonais a mûri dans cette épreuve qui n’est pas la première depuis bientôt soixante ans d’existence de l’Etat gabonais. Le peuple gabonais est prêt et avec lui, les forces vives de la Nation à se rassembler à nouveau autour des idéaux de transparence, de justice, de réconciliation et de paix.

Pour ma part je suis prêt avec à mes côtés, les hommes et les femmes que j’ai préparés au sacerdoce qui les attend, au service du redressement du pays.
L’heure est venue pour le Gabon de retrouver la marche de sa destinée.

Cette destinée, j’en suis le dépositaire, par la volonté souveraine des Gabonaises et des Gabonais, depuis le 27 août 2016. Je suis prêt à servir le peuple gabonais.
C’est donc confiant en l’avenir glorieux de notre pays que je souhaite à vous tous, Gabonaises et Gabonais, mes chers compatriotes, en dépit des humiliations et des souffrances du moment, une bonne fête de l’indépendance nationale.

Vive le Gabon éternel, Vive la République,
Que Dieu bénisse notre pays !

 

Média : Ali Bongo vole au secours de Gabon Télévisons

Le Président Ali Bongo Ondimba, a instruit  mardi dans une audience le ministre de la communication et de l’économie numérique,  Rigobert Ikambouayat Ndeka, d’accélérer la réforme du groupe Gabon Télévisons, chaîne de services publics dont les programmes laissent à désirer, selon les téléspectateurs.

Au cours de cette audience, plusieurs sujets d’envergure ont été évoqués devant le Chef de l’Etat, notamment l’état d’avancement des projets majeurs pour la réforme du système audiovisuel, tels que le  dossier de migration de la Télévision Numérique Terrestre (TNT), la révision du dossier numérique avec la fibre optique, et les incubateurs.

Par ailleurs, le ministre  de la communication a émis le souhait d’établir une meilleure coordination entre la Présidence de la République et le Gouvernement, pour une meilleure lisibilité des actions gouvernementales, des instructions du Président de la République.

L’État met en vente 125 des 353 containers de Kévazingo saisis au port d’Owendo

125 des 353 containers de Kévazingo saisis au port d’Owendo à Libreville, fin février dernier, vont être vendus aux enchères, a annoncé le ministre de l’Environnement et des Forêts, Lee White.

Le ministre de la Forêt, de la Mer, de l’Environnement, chargé du plan climat, Prof. Lee White s’est rendu au Parc à bois des eaux et forêts situé dans la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok pour observer le déchargement de conteneurs de Kevazingo saisis au port d’Owendo. Selon le ministre, la cargaison de Kévazingo contenue dans les 125 containers placée à la vente aux enchères représente un volume de 1500 m3 pour une valeur approximative de 45 milliards de FCFA.

Actuellement stockée au parc à bois de la Zone économique spéciale de Nkok, elle fera l’objet, rapporte un communiqué du ministre des Forêts, d’une évaluation préalable permettant de « convertir ce bois illégal en bois légal autorisé à la vente ».

Par la suite, poursuit-il dans le communiqué, « ces containers seront examinés, mesurés et valorisés en cubage sous la supervision du procureur de la République et du juge d’instruction en charge du dossier avec pour objectif de convertir ce bois illégal en bois légal autorisé à la vente », a déclaré le Prof. Lee White. ».