Ali Bongo de retour définitivement ce samedi (officiel)

La présidence de la république gabonaise a annoncé le retour d’Ali Bongo à travers un communiqué.

« Son Excellence, Monsieur le Président de la République, chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, quittera le Maroc pour rentrer au Gabon ce samedi 23 mars », a annoncé dans un communiqué le porte-parole de la présidence, Ike Ngouoni ce jeudi

Il « se réjouit de retourner parmi ses compatriotes », a-t-il ajouté, et « tient à remercier très chaleureusement le Roi du Maroc, Mohammed VI, pour la qualité de son accueil et l’inestimable soutien apporté tout au long de son séjour ».

Absent depuis plusieurs mois, le chef de l’Etat, en convalescence au Maroc, n’est revenu que deux fois à Libreville, chaque fois moins de 48 heures.

Un retour qui devra donc dissiper les nombreuses rumeurs de sosie ou d’incapacité réelle d’Ali Bongo à demeurer au pouvoir malgré sa maladie et ses nombreuses séquelles visibles.

Brice Laccruche Alihanga lance à son tour un « Appel à agir »

Le Directeur de cabinet du Président de la République, a publié mercredi dans les réseaux sociaux, un appel à agir, une espèce de contre-offensive de l’appel à agir lancé par un groupe d’opposants et d’intellectuels gabonais en faveur du pays.

 Appel à agir… concrètement et pour le bien commun

« Comme il est apparemment de saison, à l’invitation de SEM le Président de la République, Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, nous aimerions nous aussi lancer un appel à agir. Non pas du même acabit que ceux lancés jusqu’à présent, qui s’adressent en réalité à une frange minoritaire de la classe politique et qui portent sur un sujet très éloigné des préoccupations des Gabonais.

Non, l’appel à agir que nous souhaitons lancer est, tel qu’il nous a été inspiré par le chef de l’État, ouvert à tous : il s’adresse aux Gabonais sans exclusive, notamment les plus jeunes. Ensuite, cet appel est positif, constructif : il ne s’agit pas de dénoncer de manière incantatoire je-ne-sais-quoi mais d’appeler nos concitoyens à s’engager. S’engager pour mener de manière concrète, sur le terrain, à leur échelle, des actions visant le bien commun, celui de la collectivité.

Concrètement, nous appelons, conformément au vœu de SE le Président de la République, M. Ali Bongo Ondimba, les Gabonais, dans les 9 provinces de notre pays, les 48 départements, les 52 communes à mettre en œuvre régulièrement, et pas seulement ponctuellement, des actions concrètes destinés à améliorer tangiblement et durablement leur cadre de vie. Des exemples ? Curer les canaux, nettoyer les rues, réparer les écoles, les bancs publics dégradés, s’occuper de nos aînés, des plus jeunes (via du soutien scolaire), etc.

Toutes ces actions, nous les médiatiserons via une plateforme « We Are Gabon » (https://www.facebook.com/WeAreGabon/) afin que ce qui est entrepris dans l’arrondissement de telle ville ou dans le quartier de tel village, puisse faire des émules et être répliqué ailleurs au Gabon.

Dans cette entreprise visant à faire participer les citoyens au bien commun, à œuvrer en faveur de l’intérêt général de manière concrète tout en inculquant l’esprit de civisme à notre jeunesse, les citoyens ne seront pas seuls. Ils pourront compter sur la mobilisation et l’encadrement d’associations et de nombreuses autres organisations.

Nous entendons déjà certains (les professionnels de la critique, toujours les mêmes) pousser, dans un réflexe pavlovien, des cris d’Orfraie. Nous leur répondons d’emblée : il ne s’agit là nullement de demander aux citoyens de se substituer à l’État mais, au contraire, de l’épauler dans l’accomplissement de certaines de ses missions de service public. Celles, précisément, qui permettent d’améliorer rapidement, concrètement et durablement leur cadre de vie. Telle est d’ailleurs la conception de l’État moderne de notre Président.

En 2016, dans mon livre L’Or Jeune, j’avais indiqué aux Gabonais, conformément à la perception de SE le Président de la République, M. Ali Bongo Ondimba, qu’il ne leur fallait pas tout attendre de l’État. Si les pouvoirs publics peuvent faire beaucoup, la société a également sa part de devoir à accomplir dans la réalisation du bien commun. L’implication des citoyens et l’action des pouvoirs publics ne s’opposent pas. Au contraire, elles se complètent.

Nous en appelons donc, à l’invitation du chef de l’État, à la responsabilité de chaque Gabonaise et Gabonais, partout dans le pays. Engagez-vous près de chez vous au service de l’intérêt général. Participez à des actions concrètes visant le bien de tous.

Aux vaines incantations, préférons l’action. Pas de chichis, que du concret ! »

Brice Laccruche Alihanga

Football : Pierre Emérick Aubameyang est enfin à Libreville

 Le capitaine des Panthères a enfin répondu favorable à l’appel lancé par le coach. Il est arrivé ce mercredi à Libreville pour le match contre le Burundi

« C’est un match important. C’est un match important » , a déclaré l’international gabonais à son arrivée à l’aéroport international Léon Mba de Libreville où il a été accueilli par ses fans chantant l’hymne national.

Après plusieurs jours d’attentes, le footballeur est arrivé à Libreville pour le match des panthères de ce samedi à Bujumbura contre le Burundi. Un match comptant pour la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2019.

A l’issue de la dernière journée le classement du groupe C : 1er  Mali : 11 pts ; 2e Burundi : 9 pts ; 3e Gabon : 7 pts et 4e Sud Soudan : 0 pt.

Le Gabon doit impérativement battre le Burundi pour espérer participer à la phase finale de la CAN 2019 en Égypte.

Victoire Lasseny Duboze quitte le Parti démocratique gabonais

La dame de fer du pouvoir a annoncé mardi sa démission du Parti démocratique gabonais (PDG), le parti  au pouvoir.

Quelques jours seulement après avoir célébré son 51e anniversaire, le Parti démocratique gabonais vient de perdre une des plus anciennes membres. Mme Victoire Lasseny Duboze a adressé une lettre de démission au Secrétaire général du Parti Eric Dodo Bounguendza ce mardi.

Celle que l’on surnommait la dame de fer du pouvoir sous la présidence de feu Omar Bongo Ondimba a évoqué dans sa lettre une incompatibilité avec ses nouvelles fonctions de présidente du Réseau panafricain des femmes pour la culture de la paix, une organisation placée sous l’égide de l’ONU. Sa démission du parti lui permettra, soutient-elle, de remplir ses nouvelles fonctions en toute indépendance.

Il faut dire que ce n’est pas la première fois qu’elle annonce son départ. En 2008 Mme Duboze elle avait décidé de se retirer de la vie politique gabonaise. Mais est revenue en 2014 suite à une sollicitude d’Ali Bongo Ondimba.

Gabon : La BAD finance 15 projets d’un coût de 536 milliards de FCFA

La Banque africaine de développement (BAD),  a indiqué à travers un communiqué qu’elle finançait progressivement 15 projets en cours de réalisation pour un montant global de 536 milliards de F CFA.

« Le total des engagements en cours s’élève à 670 millions d’UC, soit environ 536 milliards de F.CFA et comprend quinze (15) opérations réparties dans les secteurs suivants : Gouvernance (57 %), Agriculture (14 %), Eau/Assainissement (14 %), Social (10 %), et Transport (5 %) », a indiqué le communiqué de la BAD. » A indiqué le communiqué.

Selon l’institution financière , les activités financées par la BAD au Gabon sont en cohérence avec le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) et la stratégie Décennale 2013-2022 de la BAD et ses cinq grandes priorités, appelées «High 5», qui contribuent à transformer l’Afrique, à savoir: (i) Éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie ; (ii) Nourrir l’Afrique ; (iii) Industrialiser l’Afrique ; (iv) Intégrer l’Afrique et (v) Améliorer la qualité de vie des Africains.

 

 

 

 

BAD – Gabon : La revue conjointe de la coopération au cœur de Libreville

La revue à mi-parcours du document de stratégie pays (DSP 2016-2020) et de la performance du portefeuille (RPPP) de la Banque africaine de développement au Gabon  a débuté cette semaine pour s’achever lundi 25 mars.

La revue à mi-parcours du Document de Stratégie Pays (DSP 2016-2020) et de la performance du portefeuille de la Banque Africaine de Développement (BAD) au Gabon qui a commencé ce lundi s’achèvera le 25 mars 2019. L’atelier de lancement de cette revue s’est tenue hier mardi 19 mars 2019, au Radisson Blu, sous la présidence effective de son Excellence Jean-Marie OGANDAGA, Ministre de l’Economie, de la Prospective, et de la Programmation du Développement, Chargé de la Promotion des Investissements Publics et Privés et Gouverneur de la BAD.

Le DSP 2016-2020 de la République du Gabon, approuvé en avril 2016 par le Conseil d’administration de la Banque, a pour objectif principal de contribuer à une exploitation optimale du potentiel de développement économique et humain du climat des affaires et l’appui à la stratégie de développement humain, par une réponse ciblée eu égard à certaines des contraintes identifiées. Elle s’articule autour de deux piliers : l’appui à la diversification économique à travers le développement des infrastructures et l’amélioration du climat des affaires ; l’appui à la stratégie de développement humain.

La revue à mi-parcours du DSP quant à elle permettra de tirer les leçons de la mise en œuvre du programme pour la période restante 2019-2020. Elle permettra de relever les opportunités de financement de la Banque, tant pour son guichet souverain que non-souverain. Des concertations seront organisées avec différents départements techniques, les partenaires au développement, le secteur privé et les représentants de la société civile. Les discussions avec l’ensemble des parties prenantes permettront d’avoir une meilleure compréhension des défis et priorités de développement du pays pour les années à venir et d’initier le positionnement stratégique futur de la Banque, à la lumière des priorités nationales.

L’avocate française d’Ali Bongo n’exercera plus au Gabon

Claude Dumont-Beghi, avocate française qui représente les intérêts d’Ali Bongo Ondimba relatifs à l’héritage de son père, avait été convoquée par la Conseil de l’ordre, avant qu’un tribunal ne tranche.

Les mauvaises nouvelles se multiplient au sein de la sphère  présidentielle. Aux dernières nouvelles, Me Claude Dumont-Beghi, qui représente les intérêts du président gabonais dans le dossier relatif à l’héritage de son père, ne peut plus pour le moment exercer la profession d’avocat au Gabon.
Claude Dumont-Beghi, aurait été  suspendue à titre conservatoire du barreau du Gabon le 28 février dernier. Une décision prise contre l’avocate qui est soupçonnée d’avoir créée une entreprise commerciale en violation des règles qui régissent l’exercice de la profession d’avocat.

Convoquée à deux reprises par le Conseil de l’ordre, elle n’a pas daigné se présenter. Le bâtonnier a dès lors saisi le président du tribunal compétent qui a tranché. Elle ne devra plus exercer la profession d’avocate au sein du pays jusqu’à nouvel ordre

 

CAN 2019 : Aubameyang attendu ce mardi soir au Gabon

L’attaquant d’Arsenal doit rejoindre ce mardi soir la sélection gabonaise, qui jouera sa qualification pour la CAN 2019, vendredi face au Burundi (15 heures).

Après plusieurs jours d’attente et d’incertitude, la Gabon peut désormais se concentrer pleinement sur la préparation du match décisif face au Burundi, vendredi à Bujumbura (15 heures), en qualifications pour la CAN. Pierre-Emerick Aubameyang (29 ans), a décidé d’honorer la convocation de Daniel Cousin, le sélectionneur des Panthères. « Je n’ai reçu aucun document de son club (Arsenal), nous signalant son refus de prendre part à ce match. Il sait ce que je pense et attends de lui« , avait simplement précisé le technicien au moment de l’annonce de sa liste.

L’attaquant d’Arsenal est attendu ce mardi soir à Libreville, ou ses coéquipiers ont débuté leur préparation lundi. Le joueur, en froid avec sa Fédération, avait refusé de jouer les deux derniers matches qualificatifs pour la CAN 2019 face au Soudan du Sud (1-0) et au Mali (0-1). Aubameyang (58 sélections, 24 buts) sera l’atout offensif numéro 1 du Gabon à l’occasion de cette rencontre capitale contre les Hirondelles burundaises, qui comptent deux points d’avance au classement.

 

Il écope de la prison à vie pour avoir tenté d’empoisonner son voisin

Noël Moukambi a été condamné à vie pour avoir tenté d’empoisonner son voisin dans un bar à l’aide du foie de panthère, la Cour criminelle de Mouila (Ngounié, sud du Gabon).

La Cour criminelle de Mouila dans la province de la Ngounié a eu la main lourde contre Noël Moukambi. En rendant son verdict la semaine écoulée dans cette affaire de tentative d’empoisonnement, le juge Alain Georges Moukoko a condamné à la prison à perpétuité ce citadin de Mouila. Ce qui signifie que ce dernier, reconnu coupable d’avoir voulu donner la mort à l’aide d’un poison à son voisin Guy Moundzoumbi dans un bar de la localité, passera le reste de ses jours derrière les barreaux.

Ce jour-là dans un bar de la capitale provinciale de la Ngounié, la victime de l’empoisonneur de Mouila sirotait tranquillement sa bière quant elle devra se déplacer pour offrir un jus à une autre connaissance. C’est l’occasion idéale qu’attendait Moukambi, qui était à une table voisine de Guy Moundzoumbi, pour passer à l’acte et introduire la substance prétendument mortelle dans la boisson de sa victime.

Malheureusement pour lui,une autre personne avait assisté à la scène préméditée de Moukambi et l’avait averti de ce qui venait de se passer. En effet, Guy Moundzoumbi constata à son retour de table que sa bouteille de bière, qu’il avait pris soin de fermer, était ouverte sans son bouchon. C’est là que débuteront les ennuis judiciaires de l’empoisonneur Noël Moukambi. Il sera rapidement interpellé pour son geste et passera aux aveux.

Eliminatoires Can U23 : Les signes d’un futur échec des panthères

Sans plan de préparation, privée des joueurs en raison du refus des clubs de les libérer, confrontée aux difficultés financières, l’équipe des Panthères du Gabon aura du mal à se qualifier pour la coupe d’Afrique des nations de moins de 23 ans prévue en Égypte, en novembre 2019.

A JJ-10  avant de leur confrontation face au Ghana, comptant pour le deuxième tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de moins de 23 ans prévue en Égypte, le Gabon fait face à plusieurs difficultés.

L’équipe dirigée par Claude-Albert Mbouronho est désorganisée et manque presque de tout. Selon le sélectionneur, «quelques jours avant le déplacement de l’équipe pour une rencontre amicale au Congo, les clubs ont refusé de mettre à disposition de la sélection nationale les joueurs sélectionnés». De plus, l’équipe «n’a effectué aucune préparation en bonne et due forme». Plus grave, certains joueurs sélectionnés ne disposaient pas de passeports. Du coup, l’équipe a été constituée dans la précipitation avec des joueurs inexpérimentés. Conséquence, le Gabon a été battu 3-0 au Congo le 9 mars.

Au-delà de ces difficultés, l’équipe des Panthères est confrontée à d’autres maux. À ce jour, le Gabon n’a aucun plan concret de préparation. La Fédération gabonaise de football (Fegafoot) n’a à ce jour décaissé aucun sou pour la préparation de l’équipe, en dépit des appels incessants du sélectionneur. De plus, les clubs refusent de mettre les joueurs à disposition de la sélection. Tous ces signent n’augurent rien de bon pour le Gabon dans cette compétition prévue du 8 au 22 novembre en Égypte.

Exempté du premier tour des éliminatoires disputé du 12 au 20 novembre dernier, le Gabon sera opposé au Ghana le 23 mars pour le match aller à Accra. En cas de victoire, les poulains de Claude-Albert Mbouronho disputeront le dernier tour qualificatif du 3 au 11 juin prochain. Sous la direction de Claude-Albert Mbouronho, le Gabon avait remporté le trophée le 10 décembre 2011 au Maroc.