Médias publics: vers la mise en place de 500 postes budgétaires  

L’annonce a été faite par le porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le lieutenant-colonel Ulrich Mamfoumbi Mamfoumbi, le 11 décembre dernier.

 

«Afin de remédier à la situation de précarité sociale des personnels de médias publics, le président de la Transition, président de la République, Chef de l’État, le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema a instruit ce jour, 11 décembre 2023, les services compétents de l’État aux fins de l’ouverture de 500 postes budgétaires au profit des agents de ce secteur important pour la vie de la Nation», a annoncé le lieutenant-colonel Ulrich Mamfoumbi Mamfoumbi, lisant le communiqué 033 du CTRI.

En effet, cette démarche du CTRI va  aider à contrer le chômage persistant et pallier la précarité dans laquelle vivent les travailleurs des médias publics. Ce, d’autant plus que de nombreux agents, en service à la Télévision et à la Radio nationales, opèrent en tant que collaborateurs extérieurs. Toute chose ne leur permettant pas de bénéficier de tous les avantages liés au travail qu’ils effectuent au quotidien.

La décision du CTRI participe ainsi des engagements pris par le président de la Transition dans le sens de l’amélioration des conditions de vie de la population en général mais des acteurs du secteur médiatique en particulier.

Droits de l’Homme : Raymond Ndong Sima est à Genève

Le premier ministre s’est rendu à Genève pour prendre part à la commémoration du 75ᵉ anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

 

Le premier ministre Raymond Ndong prend part en compagnie de plusieurs représentants des États et des défenseurs des droits humains à Genève à la commémoration de la déclaration des droits de l’Homme. En effet, le premier ministre aura l’occasion sur la situation des droits de l’homme au Gabon. D’autant plus que, la charte de la transition du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) accorde une place importante sur les questions des droits de l’homme au Gabon.

D’ailleurs, cette célébration coïncide, en effet, avec l’adoption, le 8 décembre 2023, à l’Assemblée nationale, de la nouvelle loi portant réorganisation de la Commission nationale des droits de l’homme en République gabonaise. Le Haut-Commissaire aux Droits de l’homme Volker TÜRK, a indiqué au cours du lancement de cet évènement que : cette commémoration  est  « un appel à revenir à l’esprit qui a conduit chaque état membre à adopter la déclaration ».

Notons que les activités relatives à cet évènement, ont commencé depuis le 10 décembre dernier. Et  est placé sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies. Le Premier ministre est accompagné du ministre de la Justice, Paul Marie Gondjout.

Gabon : décès de Paulin Obame Nguema

L’ancien premier ministre sous Omar Bongo est décédé lundi 11 décembre 2023, des suites de maladie.

 

Né le 28 décembre 1934 à Libreville, l’ancien Premier ministre est décédé dans son domicile au quartier Batterie IV à Libreville. Il y a deux semaines il s’était fait évacué pour des raisons de santé en France.  Médecin de formation Paulin Obame Nguema a occupé les fonctions de premier ministre d’octobre 1994 à janvier 1999.

Obame Nguéma, a reçu sa formation médicale à Bordeaux dans les années 1950 et  est rentré au Gabon à la fin des années 1960, appelé par le président Omar Bongo pour contribuer au développement du pays. En 1994, suite aux «Accords de Paris» entre pouvoir et opposition, Bongo Ondimba l’avait nommé Premier ministre pour mener le dialogue politique, fonction qu’il assuma pendant 5 ans.

Discret malgré son rang, il refusa plusieurs marques d’honneur après 2006, ne demandant qu’à redevenir simple praticien. Homme de discrétion et de retrait, Il décède à l’âge de 88 ans.

Gabon: Oligui Nguema demande la libération des détenus du conflit Homme et faune

Le président de la transition a instruit aux ministres des Eaux et Forêts et celui de la Justice de  libérer, sans conditions, des détenus ayant fait l’objet d’une arrestation dans le cadre du conflit Homme et Faune au Gabon.

 

«A Port Gentil, j’ai demandé au ministre des Eaux et Forêts de voir avec son collègue de la Justice, de libérer tous ceux qui ont été arrêtés pour avoir abattu un éléphant. Je veux qu’ils sortent de prison sans conditions», a-t-il sommé. En effet, c’est après avoir écouté les populations lors de sa tournée républicaine à Ndendé, capitale départementale de la Dola dans la province de la Ngounié (sud), que le président de la transition a pris cette décision.

Par la même occasion, le président de la transition a également  invité les populations à abattre les éléphants il leur a exhorté à « se défendre et à protéger leurs biens ». Les populations pourrait même faire recours à l’armée en cas de difficultés pour abattre ces pachydermes, devenus un véritable danger en zone rurale.

Le président de la transition a également apporté du matériel agricole pour permettre à ces populations de cultiver davantage les plantations pour endiguer l’insécurité alimentaire dans la région.

Gabon : vers la construction d’une agence de la BEAC à Mouilla

Le président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema a procédé samedi dernier à la pose de la première pierre du bâtiment de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale qui sera construite dans la ville de Mouilla au Gabon.

 

En dehors de la ville de Port-Gentil, celle d’Oyem (Woleu Ntem) et celle de  Franceville, la  ville de Mouila sera la 4éme qui disposera d’une agence de la Beac au Gabon. La pose de la première pierre s’est faite samedi 9 décembre 2023, par le président de la transition le Général Oligui Nguema.

La durée des travaux n’étant pas communiquée, on sait tout de même que l’agence de la Beac qui sera construite à Mouila va comprendre  un rez-de-chaussée et 3 étages, des locaux annexes (infirmerie, local technique), des aires de stationnement et autres. Au cours de cette cérémonie, La BEAC a promis développer le secteur bancaire dans le sud du Gabon via sa future agence de Mouila.

Notons que la Beac a été créée le 22 novembre 1972, la BEAC est la banque centrale commune aux six Etats qui constituent la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC). Il s’agit respectivement du Cameroun, de la République Centrafricaine, du Congo, du Gabon, de la Guinée Equatoriale et du Tchad. Son siège est à Yaoundé au Cameroun d’où elle émet et gère le FCFA d’Afrique centrale ou FCFA XAF, la monnaie commune aux six Etats membres.

Gabon : Oligui Nguema inaugure l’usine de gaz de Batanga

Le président de la transition a  procédé à l’inauguration de l’usine de Batanga  dans la province de l’Ogooué-Maritime, vendredi 8 décembre dernier.

 

Ce nouveau projet mis en place par le groupe Perenco vient répondre aux besoins locaux en gaz domestique et exporte du gaz naturel liquéfié. En effet, elle va permettre de développer des réseaux de distribution, assurant l’approvisionnement en gaz dans plusieurs villes gabonaises. Au cours de son inauguration, le président de la transition a exhorté « les responsables à s’investir davantage en vue de satisfaire le plus grand nombre des populations».

En dehors du président de la transition, la cérémonie d’inauguration a vu la présence  du directeur général de Perenco François Perrodo et du ministre du Pétrole, Marcel Abéké et de l’homme politique Jean Ping. Le groupe Perenco  a développé une stratégie gazière qui passe par la valorisation des ressources gazières et la mise en place de projets innovants, notamment dans la recherche et le traitement du gaz afin de répondre aux besoins locaux tout en respectant les exigences environnementales.

Rappelons que, le groupe Perenco est présent au Gabon depuis plusieurs années à travers sa filiale Perenco Oil & Gas Gabon (POGG) qui s’étend sur une superficie de 2 hectares et génère plus de 750 emplois directs et 3000 emplois indirects.

Gabon : Raymond Ndong Sima dévoile son plan d’action

Le premier ministre a jeudi 7 décembre 2023,  devant les députés de transition à l’Assemblée Nationale présenté sa feuille de route.

 

Au cours de la présentation officielle de sa feuille de route, le premier ministre Raymond Ndong Sima a rappelé que l’objectif de cette feuille de route est de «restaurer la stabilité, la transparence et la responsabilité dans la gestion des affaires publiques après une période de gouvernance approximative et erratique.». Dans son chronogramme, le premier ministre a évoqué tous les secteurs économiques, société, politique et biens d’autres. Par exemple en ce qui concerne le point politique, Raymond Ndong Sima a indiqué que le «chronogramme de la feuille de route». Celle-ci table sur un dialogue national en avril 2024, suivi de l’adoption d’une nouvelle Constitution par référendum fin 2024. Il a dans la foulée détaillé les prochaines étapes pour le retour du pays à l’ordre constitutionnel après le coup d’État d’août 2023.

«J’ai lancé au début du mois d’octobre un appel à contributions destiné à inviter l’ensemble des Gabonais (…) en vue de recenser les diagnostics des uns et des autres et les propositions de solutions aux problèmes du pays», a déclaré Ndong Sima. Grâce au site participatif «Mbôva» mis en place par le gouvernement, plus de 13 000 contributions citoyennes ont été collectées. Elles seront regroupées par thème d’ici fin janvier 2024 pour identifier les convergences et divergences qui constitueront le fond documentaire du dialogue national prévu en avril 2024.

À l’issue de ces discussions, une commission technique rédigera un projet de nouvelle constitution qui sera soumis à un référendum fin 2024. S’en suivront l’adoption de nouvelles lois électorales et le redécoupage administratif du pays, avant la tenue des élections locales, législatives et présidentielle. «Certains voudraient [ce processus soit] ramené à douze mois. D’autres estiment qu’un tel délai serait trop court», a concédé Ndong Sima. «La durée moyenne la plus partagée est de l’ordre de vingt-quatre mois.» L’agenda vise notamment à éviter des sanctions économiques et financières contre le Gabon.

Résultats économiques et financiers

Raymond Ndong Sima a également défendu le bilan économique et financier de son équipe. Il a notamment cité «la relance des discussions avec le groupe de la banque mondiale, le FMI» et la levée de «la mesure de suspension des décaissements» de la BAD.

Il a aussi mis en avant les «premières expéditions du fer de Bélinga dont l’exploitation à l’échelle industrielle pourrait changer significativement les perspectives économiques».

Priorités sectorielles : justice, éducation, fonction publique

Outre le chronogramme politique dévoilé fin septembre, le Premier ministre a fait le point, à mi-parcours, sur les avancées du gouvernement de transition dans d’autres domaines clés. «La feuille de route a notamment listé le fonctionnement de la justice, la lutte contre la corruption, la transparence budgétaire, la diversification de l’économie, la protection de l’environnement, l’éducation civique et la formation des fonctionnaires», a-t-il rappelé.

Pour l’essentiel, on retiendra quelques secteurs et domaines ayant fait l’objet de projection :

Justice et lutte contre la corruption : «Il faut espérer que les conclusions de ce symposium contribueront à un renouveau des habitudes et des pratiques de notre justice», a déclaré M. Ndong Sima à propos du symposium organisé en octobre avec les magistrats pour débattre du fonctionnement de la justice et de la corruption.

Transparence budgétaire : Le gouvernement entend renforcer la transparence budgétaire, la collecte des recettes et la programmation des dépenses «pour en accroître la visibilité», a indiqué le Premier ministre.

Diversification de l’économie : M. Ndong Sima s’est félicité de la reprise du dialogue avec les bailleurs de fonds internationaux et les premiers résultats comme l’exploitation à grande échelle du fer de Bélinga.

Protection de l’environnement : «Le Gabon continuera à accorder une grande importance aux problèmes de l’environnement», a affirmé le dirigeant du gouvernement de transition.

Formation des fonctionnaires : Une «remise à niveau» est prévue, notamment sur les nouvelles technologies, pour renforcer les compétences des agents publics.

Communication et numérique : Raymond Ndong Sima a également détaillé les ambitions du gouvernement dans le secteur de la communication et du numérique. Il a d’abord listé 5 enjeux prioritaires : la valorisation des citoyens, l’amélioration des médias, la transformation numérique de l’économie, la souveraineté des données stratégiques et le développement aux normes internationales du numérique gabonais. Plusieurs grands projets ont ensuite été annoncés :

  • Révision du code de la communication et liquidation du dossier Africa N°1
  • Réfection des radios provinciales et installation de radios communautaires
  • Formation des journalistes
  • Construction d’un data center national
  • Atterrissage du câble sous-marin 2Africa au Gabon
  • Lancement de la digitalisation de l’administration
  • Identifiant unique pour les citoyens et raccordement de l’administration à la fibre

Ces chantiers ambitieux doivent permettre une «transformation numérique de l’économie gabonaise» et répondre à des «enjeux de souveraineté» sur les données stratégiques du pays, a insisté Raymond Ndong Sima devant les parlementaires.

Enfin, le gouvernement mettra l’accent sur des projets prioritaires dans l’agriculture, la santé, l’énergie, l’éducation, les transports pour répondre aux attentes des Gabonais, avec un effort sur la performance de la fonction publique.

Éducation et formation : Des assises de la formation professionnelle sont prévues, ainsi qu’un dialogue avec les entreprises pour leur implication accrue. Dans le supérieur, le superviseur du gouvernement a promis l’achèvement des travaux en cours pour offrir 15.000 places supplémentaires, ainsi qu’une réorganisation pour plus de productivité.

Santé : La réforme juridique se poursuivra, ainsi que le renforcement de la prévention. «Il s’agira (…) de continuer à progresser dans la couverture vaccinale du pays», a affirmé Ndong Sima. La carte sanitaire sera également actualisée et la formation des personnels de santé renforcée.

Energie et eau : Les projets d’adduction d’eau et d’électricité se poursuivront avec pour objectif d’étendre l’accès à ces services essentiels à travers le pays.

«Travailler ensemble»

«Nous n’avons pas d’autre choix que de travailler ensemble, en débattant librement, pour redresser notre pays au cours des semaines et mois à venir», a lancé Ndong Sima, en appelant à un «climat de confiance» avec la population.

«Même si je ne viens pas solliciter un vote de confiance (…), j’espère tout de même obtenir votre soutien. Non pas parce que nous avons le même avis sur tout, mais parce qu’en tout premier lieu, nous avons encore je l’espère, la perspective d’une conscience commune (…). Nous n’avons pas d’autre choix que de travailler ensemble, en débattant librement, pour redresser notre pays», a conclu Raymond Ndong Sima face aux députés de transition. Apprend-on sur Gabon Review.

Gabon : Oligui Nguema arrivé à Port-Gentil

Le Général Oligui Nguema est arrivée à Port-Gentil la capitale économique ce vendredi 8 décembre 2023, où il visitera le Lycée Joseph Ambouroue Avaro.

 

Arrivé à Port-Gentil situé dans la province de l’Ogouée Maritime, le président de la transition va visiter le Lycée Joseph Ambouroue Avaro, établissement où il a eu son baccalauréat.

En effet, au cours de sa visite, le chef de l’Etat participera à la descente des couleurs (vert, jaune et bleu) suivi de l’hymne national chanté en cœur par tous les présents. Il sera également question pour le président de la transition de remettre un don de matériel didactique à l’établissement.

Après cette visite dans cet établissement, Oligui Nguema va se rendre à Batanga où il visitera  durant son séjour, un gigantesque site industriel développé par Perenco destiné à la production du gaz liquéfié.

Gabon : Perenco souhaite construire une usine de conversion de gaz en électricité à Mayumba

C’est l’un des projets confiés par François Perrodo PDG de Perenco au cours de son entretien avec le président de transition Oligui Nguema jeudi dernier.

Au cours de cette rencontre, le Pdg de Perenco société  pétrolière installé au Gabon a  présenté au Président de la Transition les différentes activités de ladite structure ainsi que ses performances réalisées pour le compte de l’année 2023.

En effet, Elle ambitionne entre autres la construction d’une usine de conversion de gaz en électricité dans la ville de Mayumba d’une part, ainsi qu’une autre spécialisée dans la production de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) dans la zone du Cap Lopez d’autre part.

Avec une capacité de 700 000 tonnes par an, la future usine de production de GNL générera de nombreux emplois pour les gabonais et permettra au Gabon de rejoindre en 2026,  le groupe des pays africains exportateurs de GNL. Notons que, la société Perenco implantée  au Gabon depuis une trentaine d’années,

Gabon : le gouvernement évalue le budget 2024 à 4.162 milliards

Le gouvernement réuni en conseil des ministres mercredi 6 décembre 2023, a évalué le projet de finance de 2024.

 

Selon le Conseil des ministres du 6 décembre 2023, le projet de budget de l’État pour l’année 2024 est , à 4.162 milliards Fcfa contre 3.602,3 milliards Fcfa, soit une hausse de 559,7 milliards Fcfa. En effet, le conseil des ministres les recettes budgétaires nettes des affectations aux tiers, qui comprennent les recettes du budget général et celles des comptes spéciaux, sont évaluées à 2.729,7 milliards FCFA contre 2.345,2 milliards FCFA arrêtées dans la loi de finances 2023, soit une hausse de 384,5 milliards FCFA dont 233,4 milliards FCFA attribués aux recettes fiscales.

 Les recettes affectées aux tiers, constituées des prélèvements au profit des collectivités locales (29.336.735.333 FCFA), des organismes internationaux (13.708.717.389 FCFA) et des établissements publics (62.190.644.511 FCFA) s’établiraient à 105,2 milliards FCFA contre 104,2 milliards FCFA en 2023, soit une augmentation de 1,0 milliard FCFA. A indiqué le communiqué du conseil des ministres du 6 novembre. Quant aux ressources de trésorerie et de financement, elles se chiffreraient à 1.327,1 milliards FCFA contre 1.152,9 milliards FCFA arrêtées dans la loi de finances 2023, soit un accroissement de 174,2 milliards FCFA, imputable au recours à l’émission de titres publics pour un montant total de 1.048,1 milliards FCFA.

 Les dépenses budgétaires, nettes des prélèvements au profit des tiers (105,2 milliards FCFA), se chiffrent à 2.568,8 milliards FCFA ; elles sont en hausse de 444,3 milliards FCFA par rapport au budget 2023. Elles comprennent les dépenses du budget général évaluées à 2.331,2 milliards FCFA et celles des comptes spéciaux arrêtées à 237,7 milliards FCFA. Les charges de financement et de trésorerie, en hausse de 8,3%, se chiffreraient à 1.487,9 milliards FCFA contre 1.373,6 milliards FCFA dans la loi de finances 2023. L’essentiel de ces charges est consacré à l’amortissement de la dette, soit 1.464,1 milliards FCFA dont 836,5 milliards FCFA pour la dette extérieure.