Gabon-Coup d’État manqué du 7 janvier 2019 : la Cour spéciale militaire se déclare compétent à juger les putschistes

La Cour spéciale militaire  a rejeté jeudi 24 juin toutes les exceptions soulevées par les avocats de Kelly Ondo Obiang et ses co-accusés les putschistes du 7 janvier 2019 et s’est déclarée compétente à juger les prévenus.

Le lieutenant Kelly Ondo Obiang et ses 8 co-accusés étaient à la barre pour jeudi 24 juin 2021, c’était pour  la 3ème fois après les audiences du 18 et du 21 juin dernier.

Il sied de noter que, les avocats des putschistes ont  soulevé plusieurs exceptions. Ils contestent la compétence de la Cour. Selon le code pénal, lorsqu’une procédure militaire implique au moins un civil, la cour spéciale militaire n’est plus compétente. L’affaire est renvoyée vers la Cour criminelle.

Les avocats de la défense demandaient que toute la procédure soit transmise à la Cour constitutionnelle pour compétence. Ils  sollicitent par ailleurs la comparution forcée de Frédéric Bongo, frère du président Ali Bongo Ondimba et chef des renseignements à la présidence de la République gabonaise à l’époque des faits. Ils exigent également la comparution d’Etienne Massard Makaga Kabinda, ministre de la Défense au moment du coup d’État manqué.

Pour rappel, la Cour a rejeté toutes les exceptions et s’est déclarée compétente pour juger  le lieutenant Kelly Ondo Obiang et ses co-accusés. La prochaine audience est prévue pour  lundi 28 juin  dès 9 heures.

 

Gabon: voici l’intégralité du discours du chef de l’État Ali Bongo devant les parlementaires

Le président de la République Ali Bongo Ondimbe, s’est adressé à la nation ce vendredi 25 juin devant les députés et sénateurs réunis en congrès extraordinaire.

Mesdames et Messieurs les Députés, Mesdames et Messieurs les Sénateurs,

Conformément à la Constitution Gabonaise qui donne, en son article 24, le droit au Président de la République de s’exprimer devant la Représentation nationale, je voudrais, en ce jour, m’adresser à vous.

Issus du suffrage universel direct et indirect, vous êtes l’expression et l’incarnation de la volonté nationale. La voix légitime, reconnue et acceptée de l’ensemble des Gabonaises et des Gabonais, qui vous ont élus.

Aussi, est-ce avec gravité et responsabilité que j’exerce ce droit qui m’est accordé, tout en le considérant comme un devoir démocratique.

Chers Parlementaires,

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Comme vous le savez, ces dernières années, notre pays, a connu des moments difficiles, éprouvants. Toutefois, dans la tempête et la tourmente, que ce soit au niveau de l’Exécutif, du Législatif ou du Judiciaire, nos institutions n’ont jamais vacillé.

Elles ont démontré, aux yeux de tous, leur solidité, mais également leur capacité d’adaptation et de résilience.

En effet, pour exister, fonctionner, se projeter dans la durée, une démocratie ne doit pas s’enfermer dans un carcan rigide.

Mais accepter de considérer les nouvelles donnes qui surgissent dans un environnement en constante mutation, et apporter de véritables réponses aux questions sociétales qui se posent.

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C’est ainsi que, tirant les leçons des événements passés, et convaincus que « gouverner, c’est prévoir », vous avez procédé, au mois de décembre dernier, aux nécessaires ajustements, avec pour seul objectif de consolider notre édifice constitutionnel, de le rendre plus efficace et plus démocratique.

Certains points ont été précisés, circonscrits, clairement énoncés par le législateur afin qu’ils ne soient point l’objet de multiples interprétations ni de contestation.

Cela concerne notamment la réglementation en cas d’empêchement, temporaire ou définitif, du Président de la République, et de vacance du Pouvoir.

Ou encore, la responsabilité pénale du Chef de l’État qui, bien que protégé dans l’exercice de ses fonctions, ne bénéficie pas d’une impunité absolue.

D’autres points ont été intégrés.

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Ainsi la possibilité, désormais offerte au Président de la République, de nommer 15 sénateurs sur 52 afin de donner l’opportunité à des hommes et des femmes, aux compétences confirmées et reconnues, de contribuer valablement à l’édification et à l’affermissement de notre Démocratie.

Ces initiatives nécessitent, des dignes Représentants du Pouvoir législatif que vous êtes, du discernement, de la clairvoyance, de la sagesse. Aussi, voudrais-je vous exprimer mes vives félicitations.

Mesdames et Messieurs les Parlementaires,

Aujourd’hui, plus que jamais par le passé, nous devons nous rappeler la finalité de nos choix et de nos actes.

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Pourquoi cette quête d’une démocratie de plus en plus libérale ?

Pourquoi ces réformes audacieuses si ce n’est pour parvenir à la réalisation du bien commun, au service du plus grand nombre ?

Notre boussole doit être celle-là: garantir la Paix et la Sécurité, promouvoir la Liberté, l’Égalité et le bien-être de tous nos compatriotes.

La sécurité est la première des libertés. La sécurité, résulte de la paix. Cette paix, nous devons tout faire pour la préserver. La préserver jalousement.

Sur le plan extérieur, nous pouvons nous réjouir de la récente élection de notre pays au siège de membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU.

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Mais nous devons également tout faire pour préserver cette paix sur le plan intérieur. Une paix qui fait partie de notre histoire politique et qui manque parfois cruellement ailleurs en Afrique.

Cela s’appelle la concorde civile, le vivre-ensemble.

Elle est le fruit d’une démocratie apaisée où nos concitoyens se sentent légitimement représentés à travers leurs élus, Vous et Moi.

A cet égard, je salue la réouverture du Palais Léon Mba. Tel un phénix, il renait de ses cendres. C’est la preuve que si l’on peut s’en prendre à un bâtiment, on ne peut attenter à une idée, a fortiori à un idéal. Que chacun se le dise, la démocratie au Gabon est sacrée !

Pour garantir la Paix dans notre pays, il faut assurer la Justice sociale entre tous nos concitoyens. Cette

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Justice sociale porte un nom : l’Égalité. Le programme

  • Gabon Égalité », qui comprend une composante législative, en est une parfaite incarnation car il vise à rendre notre société plus juste, plus équitable, plus protectrice envers les personnes faibles et vulnérables.

C’est tout le sens des trois projets de loi adoptés en mars dernier par le Gouvernement, afin d’intensifier la lutte contre les violences faites aux femmes et garantir efficacement et durablement l’égalité en droit et dans les faits entre les femmes et les hommes.

Ces textes, qui modifient à la fois le Code pénal, et le Code civil, vous les avez, Mesdames et Messieurs les Parlementaires, récemment votés à une très large majorité.

Je vous en félicite. Vous vous en êtes appropriés l’esprit, et la lettre. Vous avez su saisir cette

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opportunité historique. Opportunité d’emmener la société gabonaise à faire un pas de géant.

A s’arrimer à la modernité, tout en préservant ses traditions et son socle culturel. Opportunité de soutenir, de préserver, de garantir, par des textes de loi, le rôle prépondérant que la femme gabonaise a toujours occupé au sein de nos familles et de nos communautés.

Vous avez fait du programme « Gabon Égalité », non pas un slogan, Mais une réalité. Vous pouvez en être fiers !

Mesdames et Messieurs,

Légiférer, tout comme gouverner, c’est prendre conscience non seulement de ses droits, mais aussi de ses responsabilités et de ses devoirs.

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Cela exige du courage, beaucoup de courage et de l’abnégation, pour ne pas emprunter la voie du populisme.

En ma qualité de Président de la République et donc de Premier Magistrat du pays, je suis amené, au quotidien, à faire des choix difficiles et procéder à des arbitrages qui ont une incidence sur la vie de près de 2 millions de nos compatriotes.

C’était notamment le cas ces derniers mois, avec la crise sanitaire mondiale sans précédent, qui n’a pas épargné notre pays, en déstructurant nos sociétés et en renversant le socle de nos vies.

Face à cette terrible pandémie de la covid 19, les décisions que j’ai prises, notamment l’instauration du

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couvre-feu ou le confinement, n’ont pas toujours été comprises par les populations.

Elles ont suscité des critiques, voire des contestations.

Néanmoins, je les ai prises. J’ai agi.

J’ai agi en mon âme et conscience, dans le souci permanent de protéger mes compatriotes. De sauver des vies, de sauver toutes les vies. Et s’il m’était donné de le refaire, je le referai, sans aucune hésitation.

En effet, c’est grâce à ces choix douloureux, à notre sens de responsabilité et de solidarité que notre pays a été mieux protégé que beaucoup d’autres.

Nous pouvons nous en féliciter: le Gabon est cité comme une référence sur le continent pour sa gestion rigoureuse de la crise sanitaire. Pour sa capacité à tester, à soigner, et maintenant, à vacciner.

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Mesdames et Messieurs les Parlementaires,

Le populisme est une voie large et facile d’accès. Toutefois il conduit toujours à une impasse. Il est, tout comme la démagogie, l’antidote de la Démocratie.

Aussi, voudrais-je vous rappeler, si besoin est, que dans ce temple de la Loi, seul l’intérêt supérieur de la Nation doit primer.

En votre qualité d’élus du peuple, vous avez l’honneur de légiférer, de façonner le cadre juridique qui permet la vie en société. Vous avez également un devoir de responsabilité. Ne le perdez jamais de vue.

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Par vos votes, vous pouvez impacter positivement ou non le cours d’une vie, la préserver ou non des abus de toutes sortes, la sauver ou la condamner.

Vous pouvez permettre à nos mères, nos épouses, nos filles, d’avoir des opportunités égales à celles des hommes. C’est l’essence même des propositions faites dans le cadre du programme « Gabon Egalité » et il en va de l’intérêt général dans notre pays.

Oui, vous avez devant vous une opportunité historique d’engager résolument notre pays dans une voie plus ambitieuse, plus prometteuse, plus équitable. Par les réformes législatives et sociétales, mais aussi par l’adoption des stratégies qui favorisent une croissance endogène et durable.

Ainsi, toutes les mesures que nous avons prises, toutes les actions que nous avons menées, participent à cette

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ferme et unique volonté de promouvoir le bien-être collectif et de favoriser l’émergence d’une société gabonaise plus humaniste, plus solidaire.

Il s’agit pour nous, aujourd’hui, d’intensifier et d’accélérer les mécanismes déjà amorcés, notamment grâce au « Plan d’Accélération de la Transformation » qui a été présenté en début d’année.

Il est primordial de diversifier notre économie, de créer davantage de valeur ajoutée localement, de réduire les importations et notre dépendance de l’extraction des matières premières.

Nous devons également revoir notre système de formation pour mieux l’adapter aux exigences actuelles et favoriser une meilleure répartition des richesses tout en alliant le respect de l’environnement et le développement socio-économique.

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Un autre défi est de renforcer, et d’améliorer, notre dispositif de santé sur l’ensemble de notre territoire, et de pérenniser la solidarité entre les générations.

Envers nos ainés, avec la consolidation du système de retraite. Envers les jeunes, avec les bourses étudiantes. Envers les personnes malades et les plus vulnérables, avec l’assurance-maladie.

Chers Députés, Chers Sénateurs,

Pour mener à son terme ce vaste mouvement que nous avons initié, j’ai résolument besoin de votre soutien et de votre confiance.

Je sais pouvoir compter sur chacune et chacun d’entre vous. Sur votre sens de l’intérêt général, des responsabilités, de la loyauté. Sur la volonté qui est la vôtre, de voir le nom « GABON » inscrit sur la scène

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continentale et internationale, comme un modèle à suivre.

Ne laissons pas de petits intérêts particuliers ni des agendas cachés désagréger notre unité, notre solidarité et notre vivre ensemble.

Que Dieu vous bénisse, et qu’il bénisse le Gabon !

 

Libreville: Congrès ordinaire du Groupe multipartite ITIE Gabon

Les membres du Groupe Multipartite de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) au Gabon se réunissent en session ordinaire du 23 au 25 juin 2021, à l’hôtel Orchidée à la Sablière, dans la commune d’Akanda, nord de Libreville.

Ce conclave doit, comme les précédents, permettre au Gabon de peaufiner sa candidature pour un retour à l’ITIE. Candidature qui sera soumise à Oslo pendant le quatrième trimestre de cette année, a laissé entendre la Présidente du Groupe Multipartite,  Léontine-Tania Oyouomi-Loumbou épse Bibey.

Il s’agit donc lors de cette session ordinaire de finaliser et valider par les différents collèges, les éléments du dossier de candidature du Gabon à l’ITIE.

« Le travail qui est attendu est important. Tous autant que vous êtes ici avez pris l’engagement auprès d’Oslo [siège de l’ITIE, NDLR] de produire des éléments de qualité de sorte que notre candidature soit complète et robuste », a lancé Mme Oyouomi-Loumbou épse Bibey, à l’endroit des participants, à l’ouverture des travaux.

Les différents collèges, Administration, Opérateurs publics et privés, Société civile… doivent, trois jours durant plancher sur, entre autres points, la validation de l’organigramme et du plan de travail définitif, le budget, les textes de structuration, la fiche de poste du Staff du Secrétaire Technique Permanent et le format de dépôt de candidature du Gabon à l’ITIE.

« On va travailler avec les autres organismes associés dans l’initiative pour communiquer des informations et apporter notre expertise afin de promouvoir la transparence dans ce secteur clé dans l’économie nationale », Gilles Térence Mba Ella, représentant Collège des opérateurs publics.

L’un des représentants de la société civile dans le collège, Guy René Lembomba, s’est dit « rassurant, nous travaillons tous dans le même esprit, avec une même vision pour passer cette étape qui nous permet d’entrer dans le fond du processus qui présente un certain nombre d’exigences. La société civile va continuer dans le cadre de la communication pour alerter et permettre l’appropriation des mécanismes de transparence par la population ».

« Avec l’aide de nos partenaires de l’ITIE, nous bénéficions d’un ensemble de formations pour nous améliorer dans la transparence et la bonne gouvernance », a indiqué pour sa part Michel Nzamba, représentant Collège de l’Administration.

Source : MPGM

Congo Terminal dit non aux plastiques !

Congo Terminal, filiale de Bolloré Ports a organisé le 19 juin 2021 une journée « nettoyage des plages ». Quarante-six employés ont ainsi procédé à la récolte et au tri de déchets échoués sur les 3 hectares de plage bordant le terminal à conteneurs.

Débutée par une sensibilisation sur le rôle que joue les océans dans la préservation des écosystèmes et le danger que présente les déchets non biodégradables pour la faune et la flore marines, les employés ont ensuite ratissé cette plage et séparé les déchets plastiques des autres déchets. Au total environ 2 tonnes de déchets plastiques ont été assemblés et remis à Cortell Engineering Environment (CEE), l’entreprise en charge de la gestion des déchets au Port Autonome de Pointe-Noire. Ces déchets plastiques seront ensuite orientés vers une entreprise de recyclage.

Cette action mise en place par Congo Terminal en 2016 à l’occasion de la journée mondiale des océans, mobilise le personnel dans la préservation des écosystèmes marins et fait partie de nombreuses autres initiales lancées par l’entreprise pour contribuer à une gestion plus durable et responsable des océans.

En effet, Congo Terminal est engagé dans le programme de labellisation « Green Terminal » conçu par Bolloré Ports.  Ce label couvre l’ensemble des préoccupations environnementales et a été validé par Bureau Veritas, l’un des principaux leaders mondiaux des essais, de l’inspection et de la certification.

À propos de Congo Terminal

Congo Terminal, concession de Bolloré Ports, est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe Noire. Certifiée ISO 9001/2015 ; ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE), l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe et mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de l’éducation et de la protection de l’environnement. Engagé dans le processus de labellisation « Green Terminal », Congo Terminal déploie des solutions de mobilité respectueuses de l’environnement à travers sa flotte de véhicules 100% électriques dédié au transport du personnel, la mise en place plusieurs fontaines d’eau réfrigérée ainsi d’autres actions liées à la préservation de la biodiversité.

 À propos de Bolloré Ports

Bolloré Ports intègre les enjeux ESG dans sa stratégie de développement. De l’impact direct de ses activités à l’impact indirect lié à l’exécution de ses prestations, l’entreprise innove pour réduire son empreinte carbone et préserver la biodiversité. En témoigne la mise en œuvre du programme de labellisation « Green Terminal » de ses terminaux portuaires, audités par Bureau Veritas. Ce nouveau label dont il est le pionnier, apporte une solution concrète au secteur de la transition énergétique. Bolloré Ports met ainsi en œuvre un système de management unique, ayant pour objectif de réduire considérablement son empreinte carbone. Le label Green Terminal repose sur huit piliers fondamentaux qui couvrent l’ensemble des préoccupations environnementales actuelles et des actions à mettre en place pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans ses terminaux portuaires.

Gabon : le chef de l’Erat Ali Bongo va s’adresser à la nation ce vendredi devant les députés et sénateurs

Selon le communiqué de Patrick Ndongo, secrétaire de l’Assemblée nationale, l’hémicycle du palais Léon Mba ne pourra pas recevoir toute personne non invitée à l’adresse du président de la République  Ali Bongo ce vendredi 25 juin devant les députés et sénateurs réunis en congrès extraordinaire.

Le secrétaire de la chambre basse du parlement gabonais, insiste sur les  respects des mesures barrières contre la propagation de la Covid-19. « Bien que cette séance soit publique, les mesures barrières dictées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la Covid 19 contraignent le parlement à ne recevoir que les personnes formellement conviées à cet effet », justifie l’Assemblée nationale dans son communiqué lu par l’honorable Patrick Ndongo.

Le communiqué de la chambre basse du parlement, précise que tous les députés et sénateurs présents à Libreville doivent participer à cet exercice républicain. L’article 24 de la constitution gabonaise dispose en effet que « le président de la République communique avec chaque chambre du Parlement par des messages qu’il fait lire par le président de chacune d’elles. A sa demande, il peut être entendu par l’une ou l’autre des chambres. Hors session, chacune des chambres est convoquée spécialement à cet effet. Ces communications ne donnent lieu à aucun débat ».

Les sujets à l’ordre du jour du message du président de la République n’ont pas été révélés. Il sied de signaler que depuis octobre 2009, le chef de l’Eat Ali Bongo n’a pratiquement pas fait usage de cette disposition dans les formes prévues ce vendredi à l’Assemblée nationale.

Pour rappel, l’actualité politique au pays d’Ali Bongo Ondimba, reste dominée par la visite à Libreville de madame Louis Mushikiwabo secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Cette dernière a, avec le président Ali Bongo ont évoqué le projet d’adhésion du Gabon au Commonwealth, l’organisation qui regroupe les anciennes colonies britanniques.

 

 

 

J.O Tokyo 2020 : les athlètes gabonais seront installés dans la ville de Ninohe

Selon le communique de l’organisation des  jeux olympiques Toyo 2020 consulté par le journadugabon.com, la ville de Ninhoe, a été désignée comme ville hôte pour accueillir les athlètes gabonais qui participeront aux J.O d’été de Tokyo.

Il sied de signaler que, cette annonce a été faite via un communiqué de l’ambassade du Japon au Gabon qui est arrivé ce jeudi 23 juin à notre rédaction.

Notons que, le peuple de la ville de Ninhoe située dans la préfecture d’Iwate sera la première famille de la délégation gabonaise et les premiers supporters de ses athlètes.

Pour rappel, les jeux olympiques initialement prévus du 24 juillet au 9 août 2020, est reportés du 23 juillet au 8 août 2021.

Adhésion du Gabon au Commonwealth : Mushikiwabo a échangé avec le Président Bongo

Louise Mushikiwabo Secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), s’est entretenue avec le président gabonais, Ali Bongo ce mercredi à Libreville  sur son projet d’adhésion au Commonwealth.

Il sied noter que le Commonwealth, est l’organisation qui regroupe les anciennes colonies britanniques.  Dans son compte tweeter, le président gabonais Ali Bongo qui a reçu mercredi  23 juin la patronne de l’OIF a parlé d’un « entretien chaleureux ».

« Le Gabon entend conjuguer sa pleine et entière appartenance à la grande famille de la francophonie à l’ouverture au monde anglophone, réuni au sein du Commonwealth », a dit  le chef de l’Etat Ali Bongo avant d’indiqué que, : « Ces deux initiatives sont complémentaires ».

Le 11 mai dernier, en séjour à Londres, le président de la République avait annoncé sur son compte Twitter qu’il a eu un entretien avec le Secrétaire général du Commonwealth, Patricia Scotland avec qui il a évoqué la volonté du Gabon d’adhérer à cette organisation qui regroupe les pays anglophones.

Pour rappel, le prochain sommet du Commonwealth est prévu à Kigali au Rwanda en fin juin.

 

Ecologie : la Norvège verse 17 millions $ au Gabon pour ses efforts de conservation de la forêt

Le  gouvernement gabonais, va recevoir de la Norvège 17 millions $ soit 9,3 milliards de FCFA pour les 3,4 millions de tonnes de CO2 supplémentaires séquestrées entre 2016 et 2017, a annoncé ce mercredi 23 juin Jessye Ella Ekogha porte-parole de la présidence de la République.

Selon le porte-parole de la présidence de la République,  « c’est le signe de la reconnaissance du rôle majeur joué par notre pays dans la lutte contre le réchauffement climatique », a-t-il écrit sur son compte Facebook.

Et d’ajoute : « il s’agit d’une étape importante. Mais il faut aller plus loin afin que les efforts réalisés, en particulier par les pays d’Afrique centrale, en faveur de la protection des forêts soient rémunérés à leur juste valeur », a-t-il suggéré.

Le chef de l’État Ali Bongo Ondimbe, s’est réjouit de cette reconnaissance internationale de la protection de l’environnement part son son gouvernement.

Il sied de signaler que, la Norvège est le premier État développé à poser en Afrique centrale un tel acte concret en matière de politique de promotion et de la protection des forêts.

Café littéraire : depuis les USA le Dr Blanchard Onanga publie un livre pour faire rêver les jeunes africains

Le gabonais Dr Blanchard Onanga Ndjila, Enseignant-Chercheur au département d’anglais de l’Université Omar Bong (UOB) et diplomate auprès de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour le compte du Gabon a, au cours d’un café littéraire à l’UOB présenté son nouvel ouvrage intitulé « Onkere » dans lequel il relate une histoire de la détermination d’un jeune africain.

Ce premier ouvrage du Dr Blanchard Onanga Ndjila publié aux Etats unis en 2019 est en partie une fiction basée sur une histoire vraie. Il compte plus de 200 pages, divisé en 10 chapitres.

L’auteur relate l’histoire d’un jeune africain francophone qui va parcourir le monde en partance de l’Afrique pour l’Europe puis de l’Europe pour les Etats-Unis dont l’objectif est d’acquérir la langue anglaise mais aussi la réalisation d’un rêve qu’est celui de s’exprimer en anglais.

La trame narrative de l’ouvrage se passe dans trois zones géographiques bien distinctes à savoir, l’Afrique, l’Europe et les États-Unis. La description des évènements y est faite selon les réalités culturelles bien spécifiques à chaque environnement, telles que vécues par le personnage principal

On y retrouve plusieurs thématiques : la famille, les parents, l’éducation, la langue anglaise, le combat social, la résilience, la détermination, la réussite sociale, la lutte, le dur labeur, la culture, l’apprentissage, le brassage de cultures, les voyages, la découverte de soi, l’identité, les valeurs morales.

 

 

 

 

La célébration de la journée internationale de la veuve ce mercredi 23 juin

C’est grâce à une initiative de la Première dame du Gabon Madame Sylvia Mbongo Ondimba, portée à l’ONU par la diplomatie gabonaise,  que les veuves  célèbrent depuis le 23 juin 2010, cette journée internationale les mettant à l’honneur tout le 23 juin de l’année.

Il sied de noter que, cette journée a été adoptée par l’Assemblée Générale des Nations-Unies le 21 décembre 2010. Elle est le résultat d’un plaidoyer entrepris par la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba. Dans le monde, on recense près de 250 millions de veuves.

Il faut le dire qu’au Gabon, comme dans beaucoup de pays africains, les veuves sont souvent confrontées à la solitude et au rejet de la belle-famille. A travers cette journée la veuve peut se souvenir de ce qu’elle est et être remarquée dans la société.