Gabon-Valorisation de pension retraite : l’État envisage de payer les pensions pour tous les retraités

Les militaires retraités gabonais et d’autres anciens fonctionnaires civils souffrent par le nom paiement de leurs pensions depuis des années.

A en croire Faustin Boukoubi, speaker de la chambre basse du parlement gabonais, les militaires retraités et d’autres anciens fonctionnaires civils  seront édifiés le 3 juin prochain par une décision du parlement qui sera réuni en congrès extraordinaire.

Il faut dire que la garantie a été donnée par le président de l’Assemblée nationale, durant le récent mouvement d’humeur de la Machette syndicale des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV), syndicat dans lequel les retraités civils et militaires sont membres. Un mouvement pacifique les ayant conduits à l’Assemblée nationale en passant par la Primature.

Signalons que ces retraités réclament l’arrimage des pensions retraite au nouveau système de rémunération, effectif depuis juillet 2019Ils veulent également le paiement de service rendu, des rappels soldes, et  des rappels résultant du non–arrimage des pensions.

D’après une source proche de la présidence de la République, l’État envisage de payer les pensions pour tous les retraités encore prépensions depuis un an, deux ans et plus. Il veut aussi valoriser les pensions pour ceux qui en perçoivent déjà, conformément à la nouvelle réforme.

 

 

Covid-19 : « le Gabon dispose 400.000 doses du vaccin Sinopharm » (Dr Guy Patrick Obiang)

Le Dr Guy Patrick Obang Ndong ministyre de la santé publique, a déclaré lors  du lancement de la campagne vaccinale contre le Covid-19 à Koula-Moutou, capitale province de l’Ogooué Lolo, que le Gabon dispose d’un potentiel suffisant des doses de vaccin pour pouvoir atteindre son objectif.

« Notre pays dispose aujourd’hui de 400 000 doses du vaccin Sinopharm, certifié par l’OMS », a déclaré le ministre gabonais de la santé publique, incitant la suite la population de la région Est du pays, à se faire vacciner massivement pour s’immuniser de la pandémie de la Covid-19.

Il sied noter qu’à ce jour, plus de 10 000 personnes sont vaccinées contre le Covid-19 au Gabon. La campagne lancée depuis le 23 mars dernier s’étend progressivement dans l’ensemble du pays qui compte 1,8 million d’habitants.

A en croire le patron de la santé publique, pour atteindre son objectif de l’immunité collective, le Gabon qui compte 23 909 cas positifs dont 20 556 guérisons et 145 décès, souhaite vacciner 50% de la population.

CAF-Affaire Guelord Kanga: le verdict renvoyé à une date ultérieure

Le verdict de l’affaire qui oppose la fédération congolaise de football association (Fecofa) à la fédération gabonaise de football (Fegafoot), concernant le dossier Guelord Kanga ou Kiaku Kiaku Kiangani, et qui était attendu  dimanche 16 mai, a été  renvoyé à une date ultérieure.

Ce renvoi a été décidé pour donner le temps aux Gabonais d’expliquer comment Guelord Kanga, dont la mère est décédée au début de l’année 1986, soit quatre ans après sa naissance, est apparue à Oyem pour donner naissance au même enfant en septembre 1990.

Contacté ce même dimanche 16 mai par MCP, un membre de la FECOFA, visiblement impatient de connaître le verdict, regrette ce report mais se dit confiant de l’aboutissement heureux de ce dossier, au regard des éléments mis à la disposition de la confédération africaine de football (Caf) par Constant Omari, président de la FECOFA, et toute son équipe. « Nous travaillons jours et nuits pour mettre fin à cette affaire. Dommage que le verdict soit,une fois de plus, reporté », a-t-il conclu.

 

Prix Marc-Vivien Foé : Gaël Kakuta a été élu Meilleur joueur africain évoluant en Ligue 1 française

L’international congolais Gaël KAKUTA, 29 ans, a remporté le Prix Marc-Vivien Foé du meilleur joueur africain évoluant dans le championnat de France de Ligue 1 durant la saison 2020-2021.

Le milieu offensif congolais du Racing Club de Lens devance au classement l’attaquant algérien Andy DELORT (Montpellier Hérault Sport Club) et l’attaquant zimbabwéen Tino KADEWERE (Olympique Lyonnais).

Gaël KAKUTA a été désigné par un jury composé de plus de 100 journalistes spécialistes du football français et africains qui  ont participé au jury. L’international congolais faisait partie d’une liste de  11 jours  préalablement établie par les services des sports de RFI et France 24.

« Cette édition permet également de célébrer le football, alors que les supporters en sont toujours privés, et de mettre à l’honneur le parcours des meilleurs joueurs africains cette année en Ligue 1, dont certains pourraient être amenés à changer de championnat à la fin de la saison », dit le communiqué des organisateurs du Prix.

Il sied de noter que, son nom vient s’ajouter à ceux de nombreux autres excellents joueurs africains vainqueurs précédemment de ce Prix: Marouane Chamakh (Maroc, 2009) ; Gervinho (Côte d’Ivoire, 2010) ; Gervinho (Côte d’Ivoire, 2011) ; Younès Belhanda (Maroc, 2012) ; Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon, 2013) ; Vincent Enyeama (Nigeria, 2014) ; André Ayew (Ghana, 2015) ; Sofiane Boufal (Maroc, 2016) ; Jean Michaël Seri (Côte d’Ivoire, 2017) ; Karl Toko-Ekambi (Cameroun, 2018) ; Nicolas Pépé (Côte d’Ivoire, 2019) ; Victor Osimhen (Nigeria, 2020).

 

Football : le Maroc désigné par la CAF pour accueillir la finale de la Ligue des champions le 17 juillet

Réuni samedi 16 mai à Kigali, le comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), a désigné les pays hôtes des finales des compétitions interclubs pour la saison en cours.

Pour cette saison, le Maroc aura l’honneur d’accueillir la finale de la Ligue des champions le 17 juillet prochain. Le Wydad Casablanca, auteur d’un match nul (1-1) vendredi sur le terrain du MC Alger en quart de finale aller, aura ainsi l’occasion d’évoluer à la maison s’il va au bout de la compétition.

Petite surprise en revanche en Coupe de la Confédération puisque c’est le Bénin, qui n’a plus de représentant en lice, qui a été choisi pour accueillir la finale le 10 juillet.

Il sied de noter que,  l’Egypte a été désignée pays-hôte de la première édition de la Ligue des champions féminine. Cette nouvelle compétition opposera 8 équipes au second semestre 2021.

CAF : le verdict de la dénonciation de l’affaire Guelor Kanga interviendra ce dimanche 16 mai

Le verdict de la dénonciation de l’affaire Guelor Kanga interviendra ce dimanche 16 mai, selon les sources de la Fédération Congolais de Football Association (FECOFA).

Parcours du joueur Guelor Kanga, pièces présentées, les arguments présentés par la Fédération Congolais de Football Association (FECOFA),  la décision finale de la Confédération Africaine de Football (CAF), mettra terme à ce dossier ce dimanche.

Initialement prévu pour le dimanche 9 mai dernier, ce report était dû à l’ajout, de deux côtés, d’autres pièces à conviction et la Confédération Africaine de Football (CAF), avait proposé que la décision finale soit rendue une semaine plus tard comme nous l’a confirmé l’administration de la FECOFA.

A faire à suivre

Mondial 2022 : ce que cachent les multiples reports des matches des éliminatoires zone Afrique

La Fifa et la Caf, sous prétexte de vouloir améliorer le protocole sanitaire lié au Covid-19 sur le continent, ont, pour une énième fois, reporté le début des qualifications du mondial qatari. La raison de ce report est cependant ailleurs : la Fifa, qui a acquis l’intégralité des droits Tv et marketing des fédérations africaines de football, n’a pas encore trouvé d’acheteur.

Les récents arrangements faits – sous l’égide de la Fifa – entre les différents candidats à la présidence de la Confédération africaine de football pour laisser passer la candidature unique du businessman sud-africain Patrice Motsepe ont laissé un arrière-goût d’ingérence et de subordination de la Caf à la Fifa ; avec au final l’impression que le continent africain est celui où tout le monde peut venir dicter sa volonté.

A peine sortie de la parodie de scrutin du 12 mars 2021 au Maroc, la Fifa vient une fois de plus de démontrer qu’elle a une mainmise totale sur le football africain. Selon les volontés de l’instance planétaire du football, la campagne africaine de qualification pour le Mondial 2022 ne débutera pas en juin, comme initialement prévue. « La Commission d’urgence de la Caf, en concertation avec la Fifa, a décidé de reporter les éliminatoires africaines de la Coupe du Monde », a en effet annoncé dans un communiqué l’organisation africaine la semaine dernière. Ajoutant au passage que les « éliminatoires se tiendront désormais durant les fenêtres internationales de septembre, octobre et novembre 2021, ainsi que de mars 2022 », sans plus de précisions sur le calendrier.

La décision prend en compte les « défis que représente la gestion de la pandémie du Covid-19, et le souci de garantir des conditions de jeu optimales », selon la Caf qui a dit « (réévaluer) ses protocoles (…) notamment les tests d’avant-match ». La pandémie du Covid-19 est désormais le paravent utilisé pour tout masquer.  Comment peut-on évoquer comme argument le protocole lié au Covid-19 pour justifier le report des matchs sur le continent le moins affecté ? L’Euro, la Copa América et les éliminatoires du Mondial 2022, zone Asie, vont se disputer courant juin 2021. Plusieurs sélections africaines vont profiter pour disputer les matchs amicaux sur le continent…

La réalité c’est que  la Fifa rétrocède à chaque fédération ses droits d’images et marketing  de ses matchs à domicile des éliminatoires de la Coupe du monde. A partir de l’édition de 2014 quand cette décision a été prise, la Caf a suggéré pour des raisons d’équité, parce qu’il y a des fédérations qui pourraient se faire largement de l’argent et d’autres pas du tout, qu’il y ait une centralisation des droits médias, notamment  les droits télé.

Les trois critères 

Le principe de la centralisation étant que chaque fédération abandonne ses droits médias à la Caf qui se chargerait de les commercialiser dans un package.  Une redistribution devant être faite par la suite suivant trois critères : d’abord, il y avait un minimum de base pour chaque fédération participant aux éliminatoires, puis une deuxième variable liée à la performance et une dernière variable était liée au marché de chaque fédération. C’est-à-dire qu’on avait attribué un coefficient à chaque pays en fonction de son niveau de développement économique, et surtout de l’état du marché des droits TV dans ce pays-là.

Ce sont ces trois paramètres-là qui étaient pris en compte. Cette centralisation a été faite lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, avec toutes les 54 fédérations membres de la Caf. Et l’expérience devait être renouvelée pour les éliminatoires du Mondial de 2018, à partir de 2015. Il y a des réticences qui se sont exprimées, notamment des grands pays qui considéraient que le montant qu’ils recevaient n’était pas suffisant et qu’ils auraient pu faire mieux en gérant eux-mêmes lesdits droits pour leurs matchs à domicile.

Ce fut le cas notamment de quatre pays qui ne souhaitaient pas la centralisation : l’Egypte, le Maroc, l’Algérie et l’Afrique du Sud. Cette dernière est finalement revenue sur sa décision.  Mais les trois autres sont restés campé sur leur position. Le minimum garanti c’était 24 millions de dollars globaux pour l’ensemble des 54 fédérations. Les droits télés étaient attribués à Befort-sport et Sport V (devenu entre-temps Lagardère) qui ont fait une soumission commune et ont atteint les objectifs, permettant d’ailleurs de faire quelques économies, puisqu’il y a une prime sur la performance. Mais deux pays qui étaient en dehors de la centralisation se sont qualifiés pour ce Mondial (Maroc et Egypte) et n’étaient pas éligibles à la clé des répartitions puisqu’ils ne sont pas entrés dans la centralisation dès l’entame.

A la suite de son élection en 2017, l’ancien président de la Caf Ahmad Ahmad avait indiqué que la centralisation n’était pas le rôle de la Confédération et qu’il fallait y mettre un terme. Or, ce système permettait aux petites nations de s’en tirer à bon compte. Il y avait en effet une sorte de péréquation mise en place pour satisfaire tout le monde. Lors de l’Assemblée extraordinaire de la Caf à Charm el-Cheikh en septembre  2018, et sur proposition du Comité exécutif, l’instance faitière du football continental confirme l’abandon de la centralisation. Les fédérations reprennent donc leurs droits médias et marketing et doivent les commercialiser eux-mêmes pour les matches à domicile des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

Injonction de la Fifa

Mais sans explication, au mois de novembre 2018, la Fifa, à travers une correspondance adressée à la Caf, fait son entrée en lice dans l’affaire. L’instance mondiale demande aux fédérations africaines de céder leurs droits à la Fifa afin qu’elle les centralise. Nombre d’entre elles cèdent et retournent à la case centralisation. D’autres émettent des réserves, parce que contrairement à ce qui se faisait avec la Caf, où chaque fois que la Caf ouvrait l’appel d’offres il y a un minimum garantie pour lesquelles il fallait s’engager, la Fifa n’a pas promis de minimum  garantie et elle ne s’est engagée sur rien du tout.

Elle a juste demandé à avoir le mandat pour aller négocier  les droits télés au nom des fédérations africaines. Ce qui est plus grave, c’est qu’avant, la Caf ne contrôlait que les droits télé, or la Fifa  a pris les droits  télé et marketing. Ce qui peut ouvrir des situations contentieuses pour beaucoup de fédérations. C’est-à-dire que les fédérations dans la plupart de leurs contrats de sponsoring garantissent à leurs sponsors qu’ils ont une certaine visibilité sur les matches de l’équipe à domicile.

Or, en cédant tous les droits  à la Fifa, on peut se retrouver dans des situations où les fédérations n’ont plus le droit d’afficher leur sponsor et donc de violer des contrats qui existent déjà ! La Fifa a récupéré ces droits-là en menaçant d’ailleurs certaines fédérations qui étaient réticentes à céder.

Des prétextes fallacieux

Ce qui n’est pas un engagement logique, parce qu’en 2018 avec moins de pays engagés dans la centralisation, on avait quand même réussi à avoir exactement le montant qui était prévu en minimum garanti avec tous les pays. C’est-à-dire que l’appel d’offres avait été passé pour 54 pays avec un minimum garanti de 24 millions de dollars, même quand trois pays se sont retirés, le minimum garanti a été maintenu et il a été atteint sans ces trois pays-là.

Pour 2022, la Fifa a décidé de faire la centralisation et depuis lors on n’a aucun communiqué de presse annonçant la signature du moindre contrat de retransmission des matches des éliminatoires de la Coupe du monde, zone Afrique. Les renvois successifs du début des qualifications, zone Afrique, sont essentiellement dus au fait que la Fifa n’a pas encore pu signer jusqu’ici des contrats de retransmission de droits télé. Dites-vous bien que ça fait plus d’un an que l’Afrique subit ces renvois sous des prétextes fallacieux, puisque dans le même temps, sous d’autres cieux, les matchs des éliminatoires du mondial qatari se jouent, bien que très souvent à huis clos.

Il faut peut-être préciser que lors de la phase préliminaire des éliminatoires, zone Afrique, pour laquelle la centralisation n’était pas prise en compte, les pays gardaient leurs droits et la Fifa qui détenait déjà les droits à choisi de faire les diffusions sur ses plateformes numériques.

Coopération : Ali Bongo promet de faire adhérer le Gabon au Commonwealth dès le mois prochain

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba en séjour à Londre, a annoncé sur son compte twitter qu’il a eu un entretien avec le Secrétaire général du Commonwealth, Patricia Scotland avec qui il a évoqué la volonté du Gabon d’adhérer à cette organisation qui regroupe les pays anglophones (Commonwealth).

« Échange très chaleureux et concluant avec l’Honorable Patricia Scotland QC, Commonwealth Secretary-General en vue de l’adhésion du #Gabon au The Commonwealth », a tweeté le président gabonais Ali Bongo qui parle parfaitement le français et l’anglais.

« Ce serait pour notre pays un tournant historique ! Cette volonté commune pourrait se concrétiser dès le prochain Sommet du Commonwealth à Kigali »,  indiqué le numéro 1 du Gabon.

Pour rappel, le prochain sommet du Commonwealth étant prévu à Kigali au Rwanda en juin prochain, le Gabon pourrait donc devenir membre de cette organisation dans un mois.

 

 

CAF- Affaire Guelor Kanga : la DGM apporte un coup de pouce à la FECOFA

La Direction Générale des Migrations (DGM) de Kinshasa, vient  appuie à la Fédération congolaise de football (FECOFA), avec de nouveaux éléments y compris le numéro de la carte d’électeur du joueur Guelor Kanga.

A en croire une source proche de la confédération Africaine de Football (CAF), le renvoi du traitement de la plainte de la FECOFA, à propos du joueur Guelor Kanga né Kiaku Kiaku Kiangani, serait dû à l’abondance des éléments à charge du joueur fournis par la FECOFA.

Il sied de noter que,  la FECOFA a présenté plusieurs éléments contre le joueur Kanga. La commission jury disciplinaire de la CAF a demandé le temps pour mieux examiner le dossier. Rendez-vous est donc pris pour le dimanche 16 mai prochain.

Une source  proche du président Constant Omari, affirme que parmi les documents ajoutés en appui avec les accusations de la FECOFA figure notamment le numéro de la carte d’électeur de Guelor Kanga obtenu en 2006 à Kinshasa. La Direction générale de migration (DGM), aurait ainsi apporté un coup de pouce à la FECOFA en apportant les documents prouvant des allers-retours effectués par le joueur inculpé.

Signalons tout de même que, des éléments susceptibles  fournis par la FECOFA,  contredit le joueur Guelor Kanga qui a toujours nié avoir mis les pieds sur le sol congolais et même ne disposant pas d’un document officiel délivré par la République Démocratique du Congo.

Gabon: un nouveau dispositif pour sauver les éléphants d’Afrique du braconnage

Une nouvelle méthode permettant de recenser les populations d’éléphants de forêt d’Afrique en vue d’informer des stratégies et des actions pour leur préservation a récemment été développée.

Cette dernière, réalisée au Gabon par une équipe de scientifiques de la Wildlife Conservation Society (WCS) et en étroite collaboration avec des experts de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), vise à mettre en évidence le déclin du nombre d’éléphants de forêt d’Afrique (Loxodonta cyclotis) qui ont récemment été classés comme « en danger critique d’extinction » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Cette méthode est axée essentiellement sur des techniques de capture – recapture spatiale (CRS). Elle utilise à la fois des pièges photographiques et l’analyse de l’ADN des excréments.

Par conséquent, elle permet aux chercheurs de mieux comprendre combien il reste d’éléphants de forêt et leur localisation.

La détection des éléphants de forêt d’Afrique par ADN a été rendue possible grâce au développement récent de techniques génétiques innovantes développées par l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN) et à la création d’un nouveau laboratoire permettant ainsi de réaliser toutes les analyses ADN au Gabon.

Cette étude, dont les résultats seront publiés en fin d’année, fait partie d’une initiative plus vaste menée par le Gabon en partenariat avec Vulcan Inc. et qui a pour objectif d’établir le premier recensement national des populations d’éléphants depuis 30 ans.

Elle permettra d’améliorer la protection des éléphants. Abritant plus de 50% de la population mondiale restante des éléphants, la forêt gabonaise est une ressource vitale à la fois pour la conservation des éléphants, la réduction d’émissions et l’absorption de carbone.

Pour le ministre Lee White, « tant que le trafic d’ivoire sera une activité lucrative, les éléphants seront en danger. En Afrique, il existe un lien évident entre l’environnement, la paix et la sécurité. Grâce aux résultats de cette étude, nous espérons obtenir des données plus précises sur les populations d’éléphants et le braconnage à travers le Gabon»

Source: Directinfosgabon