Libreville : « nous exprimons notre solidarité au peuple frère du Burkina Faso » (parlementaires francophones)

Les parlementaires francophones, ont adressé un message de soutien aux peuples de l’espace francophonie, soumis à des régimes militaires. C’était à l’ouverture de leur 1ère réunion annuelle à Libreville.

 

 

Le président de l’Assemblée nationale gabonaise, Faustin Boukoubi, a dans un discours d’ouverture de la 1ère réunion annuelle du bureau de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) en adressant un message de soutien aux peuples de l’espace francophonie soumis à des régimes militaires.

« Nous exprimons notre solidarité au peuple frère du Burkina Faso, de même qu’à ceux de Guinée, du Mali et du Tchad », a déclaré Faustin Boukoubi le président de l’Assemblée nationale gabonaise.

Tous ces pays cités sont actuellement dirigés par des militaires suite à l’interruption de l’ordre constitutionnel.

Le président de la réunion de Libreville a dans son discours extrêmement prudent, n’a pas  condamné son renversement ni exiger sa libération, il ajuste  rappelé la « détention de Monsieur e Président Roch Marc Christian Kaboré, ancien président de l’APF ». Déposé le 24 janvier dernier par des militaires qui se sont emparés du pouvoir, le président du Burkina Faso est détenu par ces mêmes militaires.

Au sujet de la recrudescence des coups d’Etat dans l’espace francophone d’Afrique, Faustin Boukoubi a suggéré à ses collègues parlementaires de l’APF « d’engager une réflexion sur les racines profondes de ces maux qui nous affectent et nous affligent ».

La rencontre de Libreville qui prend fin ce vendredi regroupe une centaine de parlementaires venus des 5 continents ayant le français en partage. C’est l’une des toutes premières qui regroupe plus de personnes en présentiel depuis 2020.

Signalons que, la rencontre de Libreville a pour mission de préparer les déclarations et autres rapports en vue de la prochaine réunion d’été.

 

Gabon-Valorisation de pension retraite : l’État envisage de payer les pensions pour tous les retraités

Les militaires retraités gabonais et d’autres anciens fonctionnaires civils souffrent par le nom paiement de leurs pensions depuis des années.

A en croire Faustin Boukoubi, speaker de la chambre basse du parlement gabonais, les militaires retraités et d’autres anciens fonctionnaires civils  seront édifiés le 3 juin prochain par une décision du parlement qui sera réuni en congrès extraordinaire.

Il faut dire que la garantie a été donnée par le président de l’Assemblée nationale, durant le récent mouvement d’humeur de la Machette syndicale des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV), syndicat dans lequel les retraités civils et militaires sont membres. Un mouvement pacifique les ayant conduits à l’Assemblée nationale en passant par la Primature.

Signalons que ces retraités réclament l’arrimage des pensions retraite au nouveau système de rémunération, effectif depuis juillet 2019Ils veulent également le paiement de service rendu, des rappels soldes, et  des rappels résultant du non–arrimage des pensions.

D’après une source proche de la présidence de la République, l’État envisage de payer les pensions pour tous les retraités encore prépensions depuis un an, deux ans et plus. Il veut aussi valoriser les pensions pour ceux qui en perçoivent déjà, conformément à la nouvelle réforme.

 

 

Gabon-Révision de la constitution : les députés de l’opposition disent non

Les  députés de l’opposition gabonaise à l’Assemblée nationale ont observé ce mercredi 23 décembre, un mouvement d’humeur à l’entrée du siège de l’Assemblée nationale pour dire non à la modification de la constitution.

« Nous avons choisi de nous exprimer dans la rue pour faire entendre notre désapprobation au peuple gabonais », a expliqué Serge Maurice Mabiala, porte-parole des protestataires. « Nous disons non à la modification de la constitution. Nous n’accepterons pas cette énième modification », a-t-il indiqué.

Dans une brève déclaration, les députés qui se réclament être l’opposition parlementaire « s’étonne et regrette que ledit projet n’ait pas été soumis à l’approbation du peuple gabonais par la procédure référendaire ».Le référendum, argumentent-ils, donnerait « une incontestable assise démocratique ».

La bouderie de ces députés intervient la matinée même où le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda est arrivée dans les locaux de l’Assemblée nationale pour être auditionné par la commission des lois.

Le speaker de la chambre basse du parlement gabonais, Faustin Boukoubi est descendu de son bureau pour venir inviter ses collègues à entrer dans la concession pour des raisons de sécurité.

Dossier à suivre

Rose Christiane Ossouka attendue à l’Assemblée nationale pour la déclaration de sa politique générale

Faustin  Boukoubi président de l’Assemblée nationale a ouvert, ce 1er septembre, la 2e session ordinaire de la chambre basse du Parlement gabonais, dite session budgétaire, le Premier ministre présentera son programme de politique générale le vendredi 4 septembre prochain à 14h.

A demi-mots, le speaker  de la chambre basse Faustin Boukoubi a d’ailleurs donné son quitus à Rose Christiane Ossouka Raponda qui n’a pourtant pas encore présenté sa feuille de route.

Nommée le 16 juillet 2020 au poste de Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda aurait dû, selon l’opinion, présenter sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale le 30 août au plus tard, conformément à l’article 28 a de la Constitution gabonaise qui stipule : «dans un délai de 45 jours au plus, après sa nomination et après délibération du Conseil des ministres, le Premier ministre présente devant l’Assemblée nationale son programme de politique générale qui donne lieu à un débat, suivi d’un vote de confiance». Faux ! A semblé rétorquer, ce 1er septembre, le président de l’Assemblée national ouvrant la 2e session ordinaire 2020 de l’institution qu’il dirige.

Le président de la Cour Constitutionnelle a fixé un nouveau délai

Faustin Boukoubi qui a assuré qu’il n’y a aucun préjudice de l’article 28 a, a indiqué que sur saisine du gouvernement, la Cour constitutionnelle a pris un avis fixant le dernier délai de cette étape obligatoire. Ainsi, si l’article 28 de la Constitution parle bien de 45 jours à compter de la «nomination», l’avis n°0048/CC du 4 août 2020 de la Cour, lui, penche plutôt pour la date de «prestation de serment du gouvernement». Dans cette optique, a fait savoir le speaker  au Premier ministre qui prenait part à la cérémonie, la Cour constitutionnelle «en a fixé le dernier délai au 6 septembre 2020, indiquant que la date de prestation de serment par votre gouvernement constituait le point de départ du délai de 45 jours dans lequel vous avez l’obligation constitutionnelle de passer devant la représentation nationale». «De ce fait, sous réserve de l’approbation par la Conférence des présidents, les députés vous recevraient vendredi 4 septembre 2020 à 14h», a poursuivi Faustin Boukoubi.

Infrastructures routières et ferroviaires au centre du discours d’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2020

Les infrastructures routières et ferroviaires, au centre du discours du président de l’Assemblée nationale (Pan), Faustin Boukoubi, le 2 mars, lors de l’ouverture de la première session ordinaire de cette institution pour 2020.

Sous réserve d’une alternative crédible, il a fait trois suggestions afférentes à l’amélioration des infrastructures routières et urbaines en demandant une action urgente pour éviter la catastrophe sur le chemin de fer.

Les élus nationaux ont repris lundi 2 mars dernier, le chemin de l’hémicycle.  A l’occasion de l’ouverture de cette première session ordinaire de l’année 2020.  Faustin Boukoubi à dans son discours, a abordé un certain nombre de sujets parmi lesquels l’amélioration des infrastructures routières et urbaines, ainsi que le transport ferroviaire. Le speaker de la chambre basse a proposé des pistes pour l’amélioration des acquis.

Faustin Boukoubi a voulu faire différent et bien. Ils se sont ainsi félicités de la réhabilitation progressive «tant attendue» du bourbier des PK et des travaux initiés sur quelques axes de la voirie de Libreville.

Gabon : l’Assemblée nationale exige la libération immédiate du député Tony Ondo Mba

L’interpellation de Tony Ondo Mba, ex-ministre de l’Eau et l’Énergie, député élu de Bitam, n’a pas été du goût de l’Assemblée nationale.

À travers une déclaration lue le 3 décembre dernier, le 5e secrétaire de l’Assemblée nationale a annoncé à l’opinion que la chambre basse du Parlement saisira les autorités compétentes pour être fixée sur la conduite à tenir après l’interpellation par la Direction générale des recherches (DGR), ce mardi dernier, du député élu Tony Ondo Mba.

La chambre basse du Parlement gabonais avoue ne pas savoir quelle position adoptée après cet acte de la DGR. C’est, en tout cas, l’aveu fait sur le plateau du JT de Gabon 1ère par le 5e secrétaire de l’institution, qui a annoncé des démarches auprès des “autorités compétentes” pour comprendre.

Selon le témoignage de Guy-François Mouguengui Koumba, c’est au lendemain de leur limogeage que les anciens ministres Jean-Fidèle Otandault et Tony Ondo Mba, respectivement député du Parti démocratique gabonais (PDG) à Port-Gentil et député Rassemblement pour la restauration des valeurs (RV) à Bitam, sont allés présenter leurs civilités au président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi. À en croire Guy-François Mouguengui Koumba, les deux députés élus de la majorité présidentielle sont également, en leur qualité de futurs parlementaires, allés s’enquérir des formalités à remplir quant à leur réintégration au sein de l’institution.

Voici qui pourrait relancer le débat sur l’immunité parlementaire et permettre à l’Assemblée nationale d’éclairer l’opinion sur cette question qui délie bien des langues.