Gabon-Présidentielle 2023 : 46 bureaux de vote pour la diaspora

Le Centre gabonais des élections (CGE) a mis à la disposition des 16 093 électeurs étrangers 46 bureaux de votes.

 

L’élection présidentielle se tiendra samedi 26 août 2023, au Gabon. Pour permettre à la diaspora de ne pas rester en marge, le CGE à ouverts 46 bureaux de vote pour 16 093 électeurs. Dans une note circulaire à l’attention des présidents des commissions consulaires électorales, l’institution électorale dit avoir supprimé plusieurs commissions consulaires électorales dans de nombreux pays tel que l’Afrique du Sud, le Ghana et la Côte d’Ivoire.

Sur les 14 commissions consulaires élections mises en place, l’on dénombre en tout 46 bureaux de vote, dont 21 pour la zone Afrique : Sénégal (5 bureaux à Dakar), Guinée équatoriale (2 à Malabo, avec juridiction sur Bata), Congo Brazzaville (2 à Brazzaville avec juridiction sur Pointe Noire), Cameroun (2 à Yaoundé avec juridiction sur Douala), Bénin (1 à Cotonou) et Togo (1 à Lomé).

Pour ceux vivant en Chine, 3 bureaux sont mis à disposition à Pékin avec juridiction sur Hu-Han et Shanghai. Aux États-Unis, 3 bureaux seront ouverts à Washington avec juridiction sur Los Angeles et Texas ; ainsi que 2 autres à New York avec juridiction sur la ville de New Jersey.

Pour la zone Europe, on compte 17 bureaux de vote, dont 16 en France (11 à Paris avec juridiction sur Rennes, Lille, Nantes et Strasbourg ; 5 à Bordeauxavec juridiction sur Lyon, Marseille, Toulouse et Montpellier). Les Gabonais vivant au Royaume-Uni ont un bureau de vote unique à Londres.

Gabon : le gouvernement interdit la circulation des poids lourds du 25 au 27 août

Le but de cette interdiction est d’assurer la sécurité des usages de la route et de réduire les risques d’accident avant et après les scrutins du 26 août 2023.

 

Le Gabon vient d’interdire la circulation de tous les véhicules poids lourds sur l’ensemble du territoire du 25 au 27 août 2023. Le but est d’assurer la sécurité des usagers de la route et de réduire les risques d’accident avant et après les scrutins du 26 août prochain.

L’information a été donnée par le ministre des Transports, Auguste Roger Bibaye Itandas. Selon le membre du gouvernement «les élections générales du 26 août 2023 vont entrainer des déplacements massifs de population vers leurs lieux de vote et en provenance de ceux-ci après le scrutin. Les opérateurs économiques, qui assurent le transport urbain des produits de première nécessité, sont invités à prendre toutes les dispositions utiles avant la période indiquée pour éviter toute pénurie».

D’après le ministre des Transports, conformément aux dispositions de l’article 2 du décret du 20 novembre 2011, la direction de la sécurité routière est chargée de l’application de la présente décision, en collaboration avec les forces de défense et de sécurité.

Gabon : l’ambassadeur de Côte d’Ivoire sommé de s’expliquer

Ceci fait suite à la diffusion d’un enregistrement audio d’une conversation attribuée à Alexandre Barro Chambrier et Albert Ondo Ossa.

 

Un enregistrement audio d’une conversation attribué à Alexandre Barro Chambrier et Albert Ondo Ossa, a été diffusé sur la chaîne de télévision publique Gabon 1ère. Dans cet audio, le premier cité assure le second, candidat à la présidentielle au Gabon, de l’appui d’Alassane Ouattara pour la prise du pouvoir à la suite du scrutin du 26 août prochain. Une enquête judiciaire a été ouverte par le procureur de Libreville

Le général de division de gendarmerie Nicolas Kouakou, ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Gabon, a été sommé de s’expliqué. La mise en demeure qui a été fait mardi 22 août, par Hermann Immongault, ministre des Affaires étrangères.

Selon Africa Intelligence, mardi 22 août dernier à Libreville s’est tenue une rencontre entre Hermann Immongault et Nicolas Kouakou. Rien n’a filtré de son échange avec l’ambassadeur

Selon certaines sources, à la suite du général Kouakou, ses collègues de la Guinée équatoriale et de la France ont également été convoqués par le ministre gabonais des Affaires étrangères. Leurs différents présidents ont été cités dans l’enregistrement comme de potentiels soutiens à la plateforme Alternance 2023.

Nos confrères rapportent en effet que si le palais présidentiel à Libreville évoque «une simple discussion» entre les deux personnalités, Abidjan n’a pas du tout apprécié.

CEMAC : le gouverneur de la BEAC à Bangui pour rendre compte des activités

Le gouverneur de la BEAC Abbas Mahamat Tolli s’est rendu dans la capitale centrafricaine le 16 août 2023, pour rendre compte des activités de son institution, au président centrafricain, par ailleurs président en exercice de de la CEMAC.

 

Entre le président Faustin Archange Touadéra et le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC), plusieurs sujets ont été évoqués, rapporte la presse centrafricaine. D’après la même source, le président de l’institution bancaire sous-régional est allé rendre compte des activités que mène la BEAC.

A l’issue de la rencontre, Abbas Mahamat Tolli, déclare qu’en dépit des conséquences de la guerre en Ukraine et les inflations face auxquelles aucune économie de la planète n’a été épargnée, la zone monétaire de la BEAC reste néanmoins solide. Cette situation est marquée par une croissance et une stabilité monétaire positives.

Laquelle stabilité concerne également le système bancaire des pays de la BEAC qui, restent solides et qui ont une évolution significative avec la mise en place du cadre légal et juridique des activités financières islamiques.

Les deux personnalités ont aussi passé en revue les perspectives et les réformes qui sont en train d’être menées au sein de la Banque Centrale.

Gabon : la campagne électorale lancée

« C’est un moment d’échange et de confrontation des idées entre les candidats », a déclaré le président du Centre gabonais des élections, Michel Stéphane Bonda.

 

Dans 15 jours, le 26 août 2023 de façon précise, les Gabonais iront choisir le nouveau président de la République, les nouveaux membres du Parlement, et leurs représentants locaux. Pour la première fois de son histoire, le pays qui célèbre son 63è anniversaire d’accession à l’indépendance le 17 août prochain, va organiser en même temps l’élection présidentielle, les élections législatives et les élections municipales et départementales.

Pour le compte de l’élection présidentielle, 19 candidats sont à la quête de suffrages pour les 5 prochaines années, dont Ali Bongo Ondimba en course pour le troisième mandat. A compter de ce vendredi, tous entament une opération de charme auprès des électeurs inscrits sur les listes électorales, aussi bien sur le territoire national qu’à l’étranger.

Aussi, le fichier électoral toiletté du 09 mai au 11 juin 2023 est disponible. Le président du Centre gabonais des élections Michel Stéphane Bonda l’a reçu des mains du ministre d’Etat, ministre de l’intérieur Lambert-Noël Matha le 30 juillet dernier. Selon les données portées dans le document toiletté, celui-ci contient 846 822 électeurs inscrits dont 830 729 inscrits à l’intérieur des frontières de l’Etat et 16 993 hors des frontières.

Pour leur permettre d’exercer leur droit de vote, 2 918 bureaux de votes seront ouverts. Les électeurs choisiront leurs candidats sur un bulletin unique aux élections législatives et à la présidentielle. La campagne qui s’ouvre aujourd’hui concerne l’élection présidentielle. En vue des électives législatives, municipales et départementales, la campagne électorale débutera le mardi 15 août 2023.

Cependant, sur place au Gabon, certains candidats de l’opposition disent être inquiets. Le 08 août dernier, cinq d’entre eux ont rendu visite au représentant du secrétaire général de l’ONU en Afrique centrale et dont les bureaux se trouvent à Libreville au Gabon. Les candidats à la présidentielle Paulette Missambo, Alexandre Barro Chambrier, Terrance Gnembou, Raymond Ndong et Mike Joktane ont exprimé à Abdou Abarry leur contrariété à la suite de la modification répétée du code électorale à quelques semaines des élections. Ils ont appelé l’ONU à veiller à ce que le scrutin soit équitable.

Gabon : élection présidentielle, les candidats valident les « bons à tirer » des bulletins de vote

Ce lundi 7 août 2023, les candidats retenus pour l’élection présidentielle du 26 août 2023, procède à la vérification et la validation « bon à tirer » des bulletins de vote.

 

Le 26 août prochain, les populations se rendront aux urnes pour élire le prochain président de la république. 846 822 sont attendus aux urnes. Le Centre gabonais des élections (CGE) a annoncé ce 24 juillet avoir validé 19 dossiers de candidatures, dont celui du président actuel Ali Bongo, candidat à sa succession.

Les premières étapes franchies, un autre pallier a débuté ce 7 août, celui de la vérification du « bon à tirer » des différents bulletins de vote.

Les candidats ont répondu à l’appel émis par le président du Centre gabonais des élections (CGE), Michel Stephane Bonda. Invitant : « tous les candidats à l’élection présidentielle du 26 août 2023, ou leurs représentants à se présenter à son siège à la cité de la démocratie sous 48 heures, à compter de ce lundi 7 août 2023, afin de procéder à la validation de leurs « bons à tirer.»

Ce jour, sur ses plateformes numériques, le centre assure les candidats ont répondu à l’appel.  L’opération est prévue pour 48 heures.

Gabon : Ali Bongo reçoit un émissaire américain

Le chef de l’Etat a reçu Jon Finer le conseiller principal adjoint à la sécurité nationale des États-Unis le 2 août dernier à Libreville.

 

Dépêché par le président américain Joe Biden, le conseiller principal adjoint à la sécurité nationale des Etats-Unis a échangé avec le chef de l’Etat sur des sujets de coopérations entre leur deux pays. Au cours de leur rencontre, le conseiller principal adjoint à la sécurité nationale des États-Unis «a souligné l’engagement de l’administration Biden à renforcer les relations bilatérales avec les nations africaines pour résoudre les défis mondiaux et faire progresser les intérêts communs».

Il a également  souligné l’importance du Gabon « en tant que partenaire des États-Unis, y compris notre coopération en matière de sécurité dans le golfe de Guinée et la région de l’Afrique centrale. Ils ont également discuté d’engagements communs, tels que les efforts de lutte contre le changement climatique», apprend-on. La rencontre s’est faite en présence du ministre des Affaires étrangères Hermann Immongault et le ministre de l’Environnement Lee White.

Notons que l’entretien entre le chef de l’Etat et le conseiller principal adjoint à la sécurité nationale des Etats-Unis s’est fait à quelques semaines de l’organisation des élections générales au Gabon, à savoir le 26 août 2023.

Présidentielle 2023 : Pierre Claver Maganga se retire de la coalition Alternance 2023

Il a annoncé mardi 1er août dernier qu’il ne fait plus partie de la coalition Alternance 2023, plateforme de l’opposition créée en janvier 2023 en vue des élections générales du 26 août au Gabon.

 

Dans un entretien accordé au quotidien public  L’Union, Pierre Claver Maganga candidat à l’élection présidentielle pour la cinquième fois a indiqué qu’il sera candidat de son côté. Il a décidé de se retirer de la plateforme Alternance 2023, afin de se présenter de son côté et est convaincu de remporter le scrutin à un tour. « Je demande aux autres de s’unir et de trouver leur candidat consensuel, mais moi je solliciterai les suffrages de mes compatriotes. Leur démarche ne me concerne pas », a déclaré le leader du Parti Social-Démocrate, qui avait récemment appelé à l’organisation des élections sur deux jours.

En donnant  les raisons de son retrait de cette plateforme, le leader du PSD a expliqué que : « Les membres de ce regroupement défendent l’idée d’un État jacobin, centralisé. Ce qui est à l’opposé de la “Provincialisation” (concept qu’il défend, NDLR) qui, elle se fonde sur un État décentralisé et déconcentré. Du coup, nos idées ne peuvent correspondre. Partant de là, nous sommes obligés, chacun en ce qui le concerne, d’aller soumettre aux Gabonais et Gabonaises sa visionLa Provincialisation n’est pas un programme commun de gouvernement, mais un véritable projet de société, une vision que les autres ne partagent pas ».

Rappelons que, Alternance 2023, est une plateforme de l’opposition créée en janvier 2023,  en vue des élections générales du 26 août au Gabon, dont est fédérer une candidature consensuelle pour l’élection présidentielle.  Pour l’heure, Les discussions sont toujours en cours pour dégager le candidat unique et éviter à l’opposition d’aller en rangs dispersés face au président sortant Ali Bongo Ondimba, candidat pour un troisième mandat à la tête du pays.

Gabon : un candidat aux législatives meurt suite à un accident de circulation

Ulrich Bongo Maganga, candidat suppléant aux législatives 2023, vient de perdre la vie suite à un accident de circulation à Mongo à 23 kilomètres de Tchibanga.

 

Candidat du parti les Démocrates aux législatives 2023 pour le siège unique de Mongo, province de la Nyanga, Ulrich Bongo Maganga ne fait plus parti des candidats. Selon le journal L’Union, il a été victime d’un accident de circulation et serait mort sur le coup. Le site raconte qu’ : « il était 18h30 quand le chauffeur du taxi pris en location par le Rock Ulrich Bongo Maganga et 4 autres compatriotes, perd le contrôle de son véhicule qui fera au total 5 tonneaux. Le candidat rentrait d’une causerie politique à Mongo et ralliait Tchibanga ».la scène s’est déroulée le vendredi 30 juillet dernier.

Selon plusieurs témoins, l’accident serait lié à la vitesse excessive à laquelle conduisait le chauffeur. En effet, l’atmosphère festive que suscite la période électorale semble avoir pris ce jour-là le dessus sur la lucidité de ce dernier. Pour le parti du président Guy Nzouba Ndama, cette disparition à moins de deux semaines des législatives exige un remplacement numérique. Il gagnerait d’ores et déjà à saisir le Centre national des élections (CGE) afin de faire état de la situation.

Rappelons que les élections auront lieu le 26 août 2023. La campagne électorale se déroulera du 11 au 25 août 2023.

 

Gabon : Mays Mouissi présente les risques de l’utilisation du bulletin unique

L’analyste gabonais a démontré comment l’utilisation du bulletin unique peut conduire à des doubles ou triples votes.

 

Selon une démonstration de Mays Mouissi, « les bulletins de vote communs par parti, liant le choix du candidat à la présidentielle et du candidat aux législatives, même si les indépendants auront des bulletins individuels, amènent des inquiétudes sur le fonctionnement, la pertinence et la fécondité du nouveau système de vote », relève-ton sur le site Gabon Review. En effet, Mays Mouissi prend l’exemple d’un électeur voulant voter, en première option, un candidat indépendant à la présidentielle et, autre choix, un candidat PDG aux législatives. Le bulletin du PDG liant les deux élections, cet électeur finira par voter également pour Ali Bongo, candidat PDG qui n’était pas son choix pour la présidentielle, soit 3 votes au total.

Premier cas :

Plus explicite, Mays Mouisi prend pour hypothèse un électeur de Libreville voulant voter pour le candidat indépendant Raymond Ndong Sima à élection présidentielle, et pour Alex Bernard Bongo Ondimba du PDG aux législatives. «Le jour du vote, cet électeur va prendre le bulletin où seul figure la photo de Raymond Ndong Sima. A cet instant-là, il n’aura pas encore voté pour le scrutin législatif. Pour voter aux législatives, il devra prendre un autre bulletin où figure la photo d’un candidat aux législatives. Or, les bulletins de plusieurs candidats aux législatives font apparaitre la photo du candidat de leur parti à la présidentielle et le vote de l’un entraine le vote de l’autre. Ainsi, si cet électeur devait choisir comme député le candidat Alex Bernard Bongo Ondimba, le candidat du PDG aux législatives dans sa circonscription, cela reviendrait aussi à choisir Ali Bongo Ondimba comme Président de la République puisque le vote est lié. Or, cet électeur aura déjà voté pour Raymond Ndong Sima à la Présidentielle. Dans ce contexte, cet électeur aura voté 3 fois. 2 fois à la Présidentielle (pour Raymond Ndong Sima et Ali Bongo Ondimba) et une fois aux législatives (pour Alex Bernard Bongo Ondimba)», démontre Mays Mouisi.

Deuxième cas :

Un autre électeur votant Geoffroy Foumboula Libeka Makosso (indépendant) aux législatives puis Ali Bongo à la présidentielle votera aussi, de fait, pour le candidat PDG aux législatives. Soit 3 votes encore. L’exemple démonstratif de Mays Mouissi : «Admettons, qu’un électeur du 3e arrondissement – 2e siège de Libreville, décide de voter pour le candidat indépendant Raymond Ndong Sima à l’élection Présidentielle. Le jour du vote, cet électeur va prendre le bulletin où seul figure la photo de Raymond Ndong Sima. A cet instant-là, il n’aura pas encore voté pour le scrutin législatif. Pour voter aux législatives, il devra prendre un autre bulletin où figure la photo d’un candidat aux législatives. Or, les bulletins de plusieurs candidats aux législatives font apparaitre la photo du candidat de leur parti à la présidentielle et le vote de l’un entraine le vote de l’autre.

Ainsi, si cet électeur devait choisir comme député le candidat Alex Bernard Bongo Ondimba, le candidat du PDG aux législatives dans sa circonscription, cela reviendrait aussi à choisir Ali Bongo Ondimba comme Président de la République puisque le vote est lié. Or, cet électeur aura déjà voté pour Raymond Ndong Sima à la Présidentielle. Dans ce contexte, cet électeur aura voté 3 fois. 2 fois à la Présidentielle (pour Raymond Ndong Sima et Ali Bongo Ondimba) et une fois aux législatives (pour Alex Bernard Bongo Ondimba). »

Mays Mouissi juge ces situations problématiques. De ce fait, une demande de clarification urgente, au CGE, est résolument nécessaire sur ces changements de règles du jeu électoral à quelques semaines du scrutin, qui ouvrent selon lui la porte à des fraudes. À Michel Stéphane Bonda, président du CGE, de procéder à des travaux pratiques (TP) de clarification et de démonstration de la pertinence et de l’opérationnalité des nouvelles modalités de vote, annoncées, le 31 juillet dernier, au terme d’une assemblée plénière de la structure qu’il supervise.