Gabon-loi de finance 2024 : les 4 mesures du gouvernement pour lutter contre la vie chère

Le ministre de l’Economie et des participations Mays Mouissi a annoncé les mesures prises par le gouvernement pour le budget 2024, afin de stabiliser le prix du carburant à la pompe mais aussi de stabiliser les prix sur le marché et surtout de lutter contre la vie chère.

 

Dans le cadre de son engagement continu à combattre la vie chère, le Gouvernement a intégré dans la Loi de Finances de 2024 des mesures ciblées visant à répondre aux préoccupations économiques des citoyens. Parmi ces mesures on note comme première mesure, que le gouvernement va dépenser  75 milliards de FCFA en 2024 pour subventionner le prix du carburant à la pompe, une hausse de 29,9milliards soit 66%.

Le ministre ajoute comme autre mesure la subvention du prix de la farine de 2 milliards de Fcfa afin de stabiliser le prix de la baguette de pain et protéger le pouvoir d’achat de la ménagère. Ensuite, le gouvernement a décidé de subventionner le transport de 3,5 milliards de Fcfa pour soutenir la gratuité des transports public au Gabon.

Et pour finir, le ministre de l’Economie a annoncé comme quatrième mesure, Mays Mouissi la subvention des inscriptions de 10,9 milliards de Fcfa pour les frais d’écolages et la gratuité des inscriptions au sein des établissements publics.  Notons que, cette initiative illustre la détermination du Gouvernement à promouvoir le bien-être des Gabonais.

Gabon : un atelier pour booster la filière cacao café

Le premier ministre a procédé mardi 13 février 2024, à l’ouverture d’un atelier national pour redynamiser les filières café et cacao  au Gabon.

 

Organisé par la Direction générale de la Caistab, cet atelier vise à impulser une nouvelle dynamique dans ce secteur. Il est question de relever les défis qui s’imposent dans un monde rural en mutation rapide, à capitaliser un ensemble d’actions déjà entreprises et à mutualiser les moyens des acteurs publics et privés pour la relance durable desdites filières. A indiqué le premier ministre Raymond Ndong Sima.

En effet, le Gabon souhaite relancer la filière cacao café. Ainsi, au cours de cet atelier national, auquel prend part les  experts les cultivateurs et les hommes des filières il sera question pour ces derniers d’échanger tout en trouvant des solutions. Les participants vont donner des propositions qui permettront de prendre les bonnes décisions car les attentes des producteurs et cultivateurs sont grandes.

Notons que, l’atelier qui a commencé mardi 13 février 2024 à Akanda, en présence du ministre de l’Économie et des participations, Mays Mouissi, le directeur général de la Caistab et les acteurs provinciaux desdites filières,  va s’achever le 16 février.

 

Vie chère au Gabon : le gouvernement met sur pied des groupes de travail pour atténuer l’inflation

Le ministre de l’économie et des participations a au cours d’une réunion le 5 février 2024, avec le groupe de travail constitué des membres du gouvernement et des représentants des opérateurs économiques et des associations de consommateurs.

 

L’objectif est de proposer des solutions concrètes visant à atténuer l’inflation et à soutenir le pouvoir d’achat des populations. Ces groupes constitués vont présenter leurs propositions dans un délai de 15 jours. En effet, au Gabon, l’urgence est signalée afin de lutter contre la vie chère.

Il était donc question pour le ministre de l’Economie Mays Mouissi a au cours des discussions souligné l’importance accordée par le gouvernement de la Transition à la lutte contre la vie chère. Il a appelé tous les acteurs à s’engager activement pour relever ce défi complexe, tout en reconnaissant que toutes les solutions ne sont pas immédiatement accessibles.

Notons cette rencontre a vu la participation du ministre du Commerce, des PME/PMI et des Activités Génératrices de Revenus, Parfaite Amouyeme Ollame,  des représentants des opérateurs économiques et des associations de consommateurs.

Gabon : Hugues Modeste Ondjanguoue à la direction des Douanes

Il a été nommé à l’issu d’un processus de sélection transparent au cours duquel plusieurs candidats, à égalité, ont pu défendre leur candidature devant un jury présidé par le ministre de l’Économie Mays Mouissi.

 

Hugues Modeste Ondjangou, est le nouveau directeur général des Douanes et des Droits Indirects (DGDDI) au Gabon. Ancien chef du bureau central de douanes d’Owendo port, il a également occupé le poste de directeur régional adjoint Libreville et plus récemment de directeur des services de surveillance.

Il remplace à la direction des douanes, Landry Mbondo. Nommé Chef d’État-Major adjoint chargé des opérations au sein des forces armées gabonaises.

Notons que c’est pour la première fois qu’un directeur de douane est désigné au cours d’une sélection transparente devant un jury au Gabon.

Gabon : construction d’un siège de la Cobac à Libreville

La pose de la première pierre du futur siège de la Commission bancaire de l’Afrique Centrale (Cobac), a été posée mardi 12 décembre 2023, à Libreville au Gabon par le président de la transition le Général Oligui Nguema.

 

Après leur logement temporaire dans les locaux de la Direction nationale de la Beac pour le Gabon, les experts du contrôle bancaire de la sous-région auront bientôt un immeuble leur offrant les moyens de continuer sereinement à garantir la stabilité du système financier régional. Il s’agit d’un  bâtiment  de 50 mètres de haut qui sera  érigé sur une superficie de 16098 m² offerte par l’État gabonais. Il se compose de sept étages, en plus du rez-de-chaussée, et comprend 150 bureaux, 10 salles de réunion de 20 à 150 places, un restaurant, une salle polyvalente, une salle de sport, un amphithéâtre de dernière génération, une infirmerie et un espace de stationnement.

Au cours de la pose de la première pierre, le président de la transition a reçu les explications sur les méthodes techniques qui seront adoptées dans la construction de ce siège de la Cobac. Notamment ses caractéristiques, la capacité d’accueil et l’impact qu’il aura sur le fonctionnement de l’institution et le rayonnement de la capitale gabonaise. Pour le ministre de l’Économie et des Participations, «En plus d’augmenter les capacités techniques des auditeurs, le nouvel édifice devrait permettre d’accroître la main-d’œuvre locale dans sa construction et plus tard dans l’exploitation de ce bâtiment, à l’instar de ce qui se fait dans les institutions comparables dans les autres pays de notre sous-région», a indiqué Mays Mouissi lors de la pose de la première pierre.

Un coût global, construction et ameublement, évalué à près de 35 milliards de francs CFA, ce projet constitue pour le vice-gouverneur de la BEAC, Michel Dzombala, l’aboutissement d’un long processus qui a démarré au terme de la conférence des chefs d’Etat de la Cemac, organisé, le 25 juin 1999 à Malabo, quand le Gabon fut choisi pour accueillir le siège de la Cobac.

Gabon : une mission du FMI annoncée en janvier 2024

L’annonce a été faite au cours d’une rencontre entre le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi avec le Représentant résident du Fond monétaire international au Gabon, Gomez Agou lundi 27 novembre 2023 à Libreville.

 

Arrivée au Gabon pour apporter un démenti sur la prétendue suspension de la 3ème revue du programme triennal du Gabon, par le Fond monétaire International Gomez Agou,  le Représentant résident de cette institution de Breton Woods au Gabon a annoncé la tenue d’une mission, en 2024 par le Fond monétaire internationale. En effet, contrairement à ce qui était annoncé par plusieurs médias y compris notre Journal,  la troisième revue de l’accord triennal (2021-2024) du Fonds monétaire international (FMI) avec le Gabon n’a pas été suspendue.

Pour le représentant du FMI,  les médias ont visiblement mal interprété un précédent rapport. «Je pense que c’était une question d’interprétation. L’essentiel aujourd’hui est de faire un état précis de la situation du pays; économiquement et financièrement», a déclaré le Représentant résident du FMI au Gabon. Apprend-on sur Gabon Review.  «L’information n’est pas avérée relativement à la 3e revue. Les retards relatifs à cette troisième revue datent de depuis la fin de l’année 2022. Ces retards ont été rendus excessifs avec la période électorale que nous avons connue», a-t-il ajouté, expliquant par ailleurs qu’«aujourd’hui la priorité pour les autorités et le FMI est de faire un état précis de la situation économique, sociale et financière du pays. Et c’est dans ce cadre que le ministre et moi avons discuté de la venue de la mission d’article 4 qui se tiendra à la fin de janvier 2024». Poursuit-il.

Rappelons que, c’est en  juillet 2021 que le conseil d’administration du FMI a approuvé un accord élargi au titre du Mécanisme élargi de crédit (MEDC), d’un montant de 388,8 millions de DTS (environ 553.2 millions de dollars).

Coup d’Etat au Gabon : la Bad lève ses sanctions

La banque africaine de développement a décidé de lever toutes les sanctions affligées au Gabon suite au coup d’Etat du 30 aout 2023.

 

La nouvelle a été donnée par le ministre de l’Economie Mays Mouissi jeudi 9 novembre 2023. En effet, effet, cette décision intervient à l’issue des discussions engagées début octobre, à Marrakech,  au Maroc où la BAD organise l’édition 2023 de l’Africa Investment Forum. Les discussions ont lieu entre des hauts responsables exécutifs de la Bad et une délégation du gouvernement gabonais de Transition, comprenant le Premier ministre, Raymond Ndond Sima, le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi et le ministre des Comptes publics, Charles M’ba.

En levant ses sanctions contre le Gabon, la BAD devient la première institution internationale à lever ses sanctions contre le Gabon. Selon une source au sein de l’institution financière, citée par Gabonreview  qui indique qu’un mémorandum interne, le Gabon n’est plus soumis aux restrictions financières décidées en octobre 2023 après le non-remboursement de prêts.

Rappelons qu’au Gabon, la BAD finance à hauteur de 75 milliards de FCFA un gigantesque projet d’adduction d’eau potable dans les principales villes du pays dont Libreville la capitale.

Gabon : le ministre de l’économie offre 12 véhicules aux patrons des impôts

Mays Mouissi a remis mardi aux patrons des Impôts et de la Douanes 12 véhicules 4X4 pour booster les recettes fiscales nécessaires pour la relance de l’économie du pays.

 

« J’ai procédé à la remise de 12 véhicules à la Douane et aux Impôts afin d’équiper leurs brigades de recouvrement pour améliorer la collecte », a écrit le ministre sur son compte twitter. En effet, parmi ces véhicules huit appartenaient à son ministère mais ce dernier à choisir de les offrir aux patrons des impôts et douanes du Gabon.

Ce don offert aux patrons des services opérationnels de la DGI (Direction générale des impôts, ndlr) et la DGDDI (Direction générale des douanes et des droits indirects,a pour but de booster les recettes fiscales nécessaires pour la relance de l’économie du Gabon.

Notons que, Mays Mouissi fait pression sur ces directions pour augmenter les recettes publiques, ce qui était moins le cas avec l’administration déchue qui a laissé prospérer les grèves longue durée dans ce secteur clef de l’économie du pays. Apprend-on.

Gabon : les agents non fonctionnaires de l’ARMP régularisés

Les agents non fonctionnaires exerçant au sein de l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP), ont été régularisés jeudi 02 novembre 2023, par le ministre de l’économie Mays Mouissi.

 

Le ministre de l’Economie et des Participations, Mays Mouissi a tenu à régulariser la deuxième catégorie d’agents que compte l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP). De même au cours de cette cérémonie, le membre du gouvernement transitoire a promis de régulariser, dans la limite du réalisable,les autres situations administratives pendantes au sein du ministère dont il a la charge.

En effet, l’ARMP compte  en son sein deux catégories d’agents à savoir : les fonctionnaires et les employés régis par le code du travail qui exercent sans contrat professionnel. Ces derniers ont vu leur situation changé et n’ont pas manqué de remercier pour les efforts entrepris qui ont conduit à la signature de ces contrats.

Notons que l’ARMP a pour mission assurer la régulation du système de passation des marchés publics et des conventions de délégation de services publics.

Gabon : Mays Mouissi présente les risques de l’utilisation du bulletin unique

L’analyste gabonais a démontré comment l’utilisation du bulletin unique peut conduire à des doubles ou triples votes.

 

Selon une démonstration de Mays Mouissi, « les bulletins de vote communs par parti, liant le choix du candidat à la présidentielle et du candidat aux législatives, même si les indépendants auront des bulletins individuels, amènent des inquiétudes sur le fonctionnement, la pertinence et la fécondité du nouveau système de vote », relève-ton sur le site Gabon Review. En effet, Mays Mouissi prend l’exemple d’un électeur voulant voter, en première option, un candidat indépendant à la présidentielle et, autre choix, un candidat PDG aux législatives. Le bulletin du PDG liant les deux élections, cet électeur finira par voter également pour Ali Bongo, candidat PDG qui n’était pas son choix pour la présidentielle, soit 3 votes au total.

Premier cas :

Plus explicite, Mays Mouisi prend pour hypothèse un électeur de Libreville voulant voter pour le candidat indépendant Raymond Ndong Sima à élection présidentielle, et pour Alex Bernard Bongo Ondimba du PDG aux législatives. «Le jour du vote, cet électeur va prendre le bulletin où seul figure la photo de Raymond Ndong Sima. A cet instant-là, il n’aura pas encore voté pour le scrutin législatif. Pour voter aux législatives, il devra prendre un autre bulletin où figure la photo d’un candidat aux législatives. Or, les bulletins de plusieurs candidats aux législatives font apparaitre la photo du candidat de leur parti à la présidentielle et le vote de l’un entraine le vote de l’autre. Ainsi, si cet électeur devait choisir comme député le candidat Alex Bernard Bongo Ondimba, le candidat du PDG aux législatives dans sa circonscription, cela reviendrait aussi à choisir Ali Bongo Ondimba comme Président de la République puisque le vote est lié. Or, cet électeur aura déjà voté pour Raymond Ndong Sima à la Présidentielle. Dans ce contexte, cet électeur aura voté 3 fois. 2 fois à la Présidentielle (pour Raymond Ndong Sima et Ali Bongo Ondimba) et une fois aux législatives (pour Alex Bernard Bongo Ondimba)», démontre Mays Mouisi.

Deuxième cas :

Un autre électeur votant Geoffroy Foumboula Libeka Makosso (indépendant) aux législatives puis Ali Bongo à la présidentielle votera aussi, de fait, pour le candidat PDG aux législatives. Soit 3 votes encore. L’exemple démonstratif de Mays Mouissi : «Admettons, qu’un électeur du 3e arrondissement – 2e siège de Libreville, décide de voter pour le candidat indépendant Raymond Ndong Sima à l’élection Présidentielle. Le jour du vote, cet électeur va prendre le bulletin où seul figure la photo de Raymond Ndong Sima. A cet instant-là, il n’aura pas encore voté pour le scrutin législatif. Pour voter aux législatives, il devra prendre un autre bulletin où figure la photo d’un candidat aux législatives. Or, les bulletins de plusieurs candidats aux législatives font apparaitre la photo du candidat de leur parti à la présidentielle et le vote de l’un entraine le vote de l’autre.

Ainsi, si cet électeur devait choisir comme député le candidat Alex Bernard Bongo Ondimba, le candidat du PDG aux législatives dans sa circonscription, cela reviendrait aussi à choisir Ali Bongo Ondimba comme Président de la République puisque le vote est lié. Or, cet électeur aura déjà voté pour Raymond Ndong Sima à la Présidentielle. Dans ce contexte, cet électeur aura voté 3 fois. 2 fois à la Présidentielle (pour Raymond Ndong Sima et Ali Bongo Ondimba) et une fois aux législatives (pour Alex Bernard Bongo Ondimba). »

Mays Mouissi juge ces situations problématiques. De ce fait, une demande de clarification urgente, au CGE, est résolument nécessaire sur ces changements de règles du jeu électoral à quelques semaines du scrutin, qui ouvrent selon lui la porte à des fraudes. À Michel Stéphane Bonda, président du CGE, de procéder à des travaux pratiques (TP) de clarification et de démonstration de la pertinence et de l’opérationnalité des nouvelles modalités de vote, annoncées, le 31 juillet dernier, au terme d’une assemblée plénière de la structure qu’il supervise.

La dette publique du Gabon est passée de 1300 à 5320 milliards de FCFA entre 2009 et 2019

En 10 ans, la dette publique a été multipliée par quatre, passant de 1300 à 5320 milliards de francs CFA entre 2009 et 2019. Selon l’analyste économique Mays Mouissi, les 4000 milliards empruntés n’ont malheureusement pas été bénéfiques pour le pays.

La dette publique du Gabon a été multipliée par quatre en dix ans, celle-ci est passée de 1300 à 5320 milliards de francs CFA entre 2009 et 2019, selon Mays Mouissi. «En 2009, la dette du Gabon représentait 18% du PIB, soit à peu près 1300 milliards de francs CFA. Ce qui était un niveau extrêmement faible. Et puis je ne sais ce qu’il s’est passé, la dette a quasiment été multipliée par quatre entre 2009 et 2019», a-t-il affirmé. L’analyste économiste s’exprimait lors d’une récente présentation sur la structure de la dette du Gabon.

Ce dernier a reconnu cependant que la dette n’est pas une mauvaise chose en soi. Par contre, a-t-il nuancé, «l’utilisation qu’on fait de l’argent qu’on emprunte peut être excessivement mauvaise. Une dette bien utilisée peut devenir un élément moteur pour le pays au sens où ça peut rapporter de l’argent, dans le cas par exemple de la construction d’une route avec péage. Mais cela n’a pas toujours été le cas (…) Entre 2009 et 2019, on a emprunté plus de 4000 milliards de francs CFA. Qu’est-ce qu’on a en fait ?».

Selon l’analyste économique, la dette publique du Gabon est composée par la dette bilatérale (lorsque le pays s’endette auprès d’un autre pays) et la dette multilatérale (lorsque le pays s’endette auprès d’institutions telles que le Fonds monétaire international) qui n’existait quasiment pas en 2009. A cette occasion, Mays Mouissi a apporté quelques précisions sur les fonds donnés au Gabon par cette institution.

«Le FMI donne de l’argent au gouvernement et souvent les populations s’attendent à ce que ces fonds améliorent leurs conditions de vie. Elles se trompent car le FMI n’investit pas pour améliorer les conditions de vie. Lorsque les comptes de l’Etat sont dans le rouge, le FMI finance son découvert pour ramener le niveau à zéro en espérant que l’Etat se comporte de façon vertueuse pour que l’économie reparte, c’est tout. Certes le FMI exige des réformes en contrepartie de ses fonds, mais les programmes du FMI n’ont pour objectif d’améliorer les conditions de vie des populations», a expliqué l’analyste économique.

 

Source : gabonreview