Gabon : Steeve Nzegho Dieko auditionné par la CNLCEI

L’ex Secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), a été entendu ce vendredi 16 février 2024, par la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite pour soupçon de corruption et de détournements des deniers publics.

 

Placé  à résidence surveillée, après le coup d’Etat du 30 août 2023, par le comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), Steeve Nzegho Dieko, ex Secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), a été auditionné ce jour avec Abdul Oceni Ossa, poursuivit lui aussi pour   détournements massifs de fonds publics, de corruption active, de trafic des stupéfiants, d’association de malfaiteurs.

En effet, la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, dans sa mission d’investigations, mène des enquêtes afin de rassembler les preuves sur lesquelles pourrait s’appuyer le Ministère public (parquet) pour entreprendre d’éventuelles poursuites judiciaires.

Notons que, Cyriaque Mvourandjiami, ex Directeur de cabinet politique d’Ali Bongo, et Gisèle Mombo, belle-mère de Ian Ghislain Ngoulou, ancien Directeur de Cabinet de Noureddin Bongo Valentin, ont été auditionné le 13 février dernier. Ces derniers sont en prison pour détournements de fonds publics et de corruption avec Ian Ghislain Ngoulou,  Noureddin Bongo Valentin,  Jessye Ella Ekogha (porte-parole de la présidence) et l’ex premiere dame Sylvia Bongo Ondimba.

 

Coup d’Etat : l’Union africaine « suspend » le Gabon avec effet immédiat

C’est dans un communiqué publié jeudi 31 août 2023, que l’organisation continentale a annoncé la suspension de ce pays d’Afrique centrale.

 

L’Union africaine (UA) a annoncé jeudi 31 août la suspension avec effet immédiat du Gabon, de toutes activités de ses organes et institutions. Une décision qui fait suite à l’annonce mercredi des militaires putschistes d’avoir mis « fin au régime en place » au Gabon et avoir placé en résidence surveillée le président Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 14 ans, juste après l’annonce officielle de sa victoire à la présidentielle.

L’organisation continentale « condamne fermement la prise de pouvoir par les militaires en République du Gabon ».

Notons que mercredi déjà, le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, avait condamné « fermement » ce qu’il a décrit comme « la tentative de coup d’État » au Gabon.

Gabon-Coup d’Etat : Brice Oligui Nguema désigné chef de la transition

Le général a été nommé « président de la transition » par les militaires putschistes dans un communiqué lu à l’antenne de la télévision Gabon 24.

 

Brice Oligui Nguema est le chef de la transition au Gabon. Le général a été désigné par les militaires à travers un communiqué de presse lu à l’antenne de la télévision Gabon 24.

« Le général Oligui Nguema Brice a été désigné à l’unanimité président du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions, président de la transition », a déclaré un officier en présence de dizaines d’officiers supérieurs et généraux, qui représentent tous les corps de l’armée gabonaise, selon le communiqué.

Notons que la durée de la transition des militaires au pouvoir n’a pas été précisée.
Autre annonce faite, c’est le couvre-feu qui reste maintenu jusqu’à nouvel ordre. « Dès demain (jeudi), les Gabonais pourront à nouveau librement vaquer à leurs occupations entre 06h00 et 18h00. La restriction de circulation reste en vigueur de 18h00 à 06h00 du matin ».

Coup d’Etat au Gabon : réactions de quelques chancelleries

Quelques heures après la destitution d’Ali Bongo, et la prise de pouvoir par un groupe de militaires, quelques chancelleries réagissentvdiverssements.

 

Suite à la prise de pouvoir au Gabon par des hommes armés, les réactions et prises de positions des chancelleries varient en fonction de la proximité et des relations du Gabon avec chacun des pays et institutions qui se sont prononcés.

Où la France condamne un : « coup d’État militaire qui est en cours au Gabon», à travers le porte-parole du gouvernement, Olivier Veran. la Chine, premier partenaire économique du  appelle « les parties concernées » au Gabon à « garantir la sécurité » du président Ali Bongo Ondimba. Le pays de Xi Jinping, par la voix du porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin, a indiqué que son pays suit de près l’évolution de la situation. Il exhorte les : « les parties concernées à agir dans l’intérêt fondamental du peuple gabonais.»

La Russie actuellement considéré comme le gendarme du monde par certains observateurs prend plutôt se prononce également. « Nous surveillons de près ce qui s’y passe », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Le Commonwealth invite quant à lui, les différentes parties à respecter son engagement vis-à-vis de l’organisation. Dans un communiqué, le secrétaire générale, Patricia Scotland invite « les membres du Commonwealth, organisation composée surtout d’anciennes colonies britanniques que le pays d’Afrique centrale a rejoint l’année dernière, devaient respecter l’Etat de droit et les principes de démocratie. »

Il est à préciser que le président déchu, Ali Bongo est en résidence surveillée.

Coup d’Etat au Gabon : Ali Bongo appelle à « faire du bruit »

Le président gabonais Ali Bongo, actuellement assigné à résidence, appelle la population à « faire du bruit » après le putsch qui l’a renversé.

Les suites directes des événements de ce mercredi matin. Quelques heures après le coup d’État survenu après l’annonce des résultats du scrutin présidentiel au Gabon  et la réélection d’Ali Bongo, celui-ci a été placé en résidence surveillée, ont annoncé les militaires putschistes à la télévision d’État. En parallèle, ceux-ci ont également annoncé l’arrestation de l’un des fils du président pour « haute trahison. »

Dans un message vidéo en anglais, M. Bongo dit être « à la résidence », alors que son épouse et son fils se trouvent dans des lieux séparés. C’est sa première manifestation publique après le coup d’Etat. En effet, un putsch a eu lieu au Gabon dans la nuit de mardi à mercredi 30 août. Juste après l’annonce de la réélection du président Ali Bongo, des putschistes militaires ont annoncé l’annulation du scrutin et la dissolution des institutions.

Pour la première fois depuis le coup d’État, le président élu, Ali Bongo, a donc donné de ses nouvelles. Le président de 64 ans s’est exprimé depuis sa « résidence surveillée »: il a appelé « tous les amis » du « monde entier » à « faire du bruit, encore et encore ». Ali Bongo explique que les militaires l’ont arrêté ainsi que sa famille. « Mon fils est quelque part, ma femme est ailleurs et je suis à la résidence en ce moment. »