Discours à la nation: Ali Bongo a décidé de lever toutes les mesures contre le Covid 19 au Gabon

Le président de la République Ali Bongo Ondomba, a décidé de lever toutes les mesures contre la pandémie de coronavirus  au Gabon. ci-dessous l’intégralité de son discours à la nation.

Le 31 décembre dernier, dans mon discours des vœux à la Nation, je vous ai fait cette promesse : les mesures restrictives, mises en œuvre pour freiner la propagation de l’épidémie de la Covid-19, seront levées, avais-je précisé, entre le mois d’avril et le mois de juin.

A condition, tout naturellement, que l’épidémie soit sous contrôle. Car mon premier devoir, en tant que Président de la République, en tant que Chef de l’Etat, est de vous protéger. De prendre mes responsabilités, toutes mes responsabilités, quand bien même les décisions prises ne sont pas toujours populaires. C’est

cela avoir le sens de l’Etat. C’est -à -dire, la protection avant tout de l’ensemble du corps social.

Au moment où je vous parle, l’épidémie de la Covid- 19 a nettement reflué et diminué dans notre pays. Nous sommes passés d’environ huit cents contaminations détectées quotidiennement au plus fort de la troisième vague, à un taux de contamination de moins d’une dizaine par jour.

Ce résultat, je tiens à le souligner, nous le devons à votre civisme et à votre sens des responsabilités.

Les mesures mises en place pour lutter contre l’épidémie ont, globalement, été respectées. Je tenais à vous féliciter encore une fois.

Mais surtout, si l’épidémie de la Covid-19 ralentit autant, c’est en raison de la progression constante du taux de vaccination au sein de la population. Le vaccin est la meilleure arme dont nous disposons pour lutter contre la Covid-19. Il permet non seulement de se protéger efficacement contre les formes graves ou sévères du virus qui peut entrainer la mort, mais il permet également, de protéger ses proches et ses compatriotes en réduisant la probabilité de les contaminer.

Aujourd’hui, au Gabon, le taux de vaccination contre la Covid-19 au sein de la population cible est d’environ 25%. Il s’agit de l’un des taux les plus élevés sur le continent. C’est certes satisfaisant, mais nous devons, comme je l’ai régulièrement souligné, apprendre à vivre avec le virus.

Et pour maintenir l’épidémie sous contrôle, le seul moyen efficace réside dans la vaccination.

C’est pourquoi, mes chers compatriotes, j’appelle toutes celles et tous ceux qui ne l’ont pas encore fait à se faire vacciner dans l’un des nombreux centres de vaccination. C’est notre seule garantie d’un retour irréversible à la vie normale. Vous devez dès lors, respecter le schéma vaccinal prescrit par les autorités sanitaires.

Je compte donc sur vous. Sur chacun d’entre vous.

En attendant, conformément à mon engagement pris le 31 décembre dernier, et même avec un peu d’avance, je vous annonce la levée de la majorité des mesures restrictives en vigueur pour freiner l’épidémie de la Covid-19. Compte tenu de la situation sanitaire, celles-ci ne sont plus justifiées.

Aussi, j’ai instruit le Gouvernement de faire diligence pour que la levée de ces mesures et restrictions soit effective dans les meilleurs délais. Une communication gouvernementale aura lieu rapidement en ce sens. Elle contiendra l’ensemble des précisions nécessaires.

Cette levée est le fruit de notre engagement commun, collectif, de notre capacité tous ensemble, à nous transcender pour le bien collectif et d’efforts inédits de l’État au bénéfice des populations.

Je tiens à réitérer à nouveau ma profonde gratitude et celle de l’ensemble de la Nation à l’attention du Personnel soignant , des Forces de Défense et de Sécurité pour leur engagement constant dans cette crise sanitaire.

Cette victoire conforte cette maxime que je ne cesserai de vous répéter « ensemble, on est plus fort ».

L’union, première composante de notre devise nationale, est une valeur cardinale de notre pays que nous nous devons de chérir, de protéger et de pérenniser.

Elle est le socle de toute vie en société et une condition sine qua non au bon développement de notre pays.

Gabonaises, Gabonais,

Vous le savez, la Covid-19 n’est pas un virus banal ni anodin. C’est un virus extrêmement virulent, qui se propage à grande vitesse, et il peut être particulièrement meurtrier. Depuis mars 2020, l’épidémie de la Covid-19 a fait au Gabon plus de trois cents victimes. Elle a endeuillé des centaines de familles. Je ne l’oublierai jamais, vous ne devez jamais l’oublier et vous devez toujours avoir de l’empathie pour celles et ceux qui ont été victimes de cette pandémie.

Je tiens d’ailleurs à réitérer aux familles éplorées mes

condoléances les plus attristées.

Enfin, pour que la levée des mesures restrictives soit définitive et irréversible, ce qui est notre souhait à tous, la solution, j’insiste, réside dans la vaccination. Elle offre une protection fiable pour être immunisé contre la Covid-19.

Je le répète donc à celles et ceux qui ne l’ont pas encore fait: faites-vous vacciner !Pour vous-même ; pour vos proches ; pour votre pays.

Se faire vacciner, c’est faire preuve de responsabilité et de patriotisme.

Et surtout, la vaccination nous permettra à toutes et tous, de revivre sur les plans économique et social.

Je vous remercie.

Le président de la République Ali Bongo Ondimba

Adhésion du Gabon au Commonwealth : une mission technique d’évaluation du Commonwealth chez Ali Bongo

Le Président de la République, Ali Bongo Ondimba s’est entretenu ce jour au Palais Rénovation avec une délégation de Représentants du Commonwealth conduite par Linford Andrews, Conseiller et Chef de Département Section Appui Electoral à ladite institution.

 

Cette mission technique multisectorielle d’évaluation du Secrétariat du Commonwealth, la deuxième au Gabon, s’inscrit dans le cadre de la candidature d’adhésion du Gabon à cette structure.

Pour rappel, elle fait suite, à la rencontre entre le Président de la République Gabonaise et le Secrétaire Général du Commonwealth, la Baronne Patricia Scotland, au cours de la visite de travail effectuée en mai dernier au Royaume Uni de Grande Bretagne et d’Irlande par le Chef de l’Etat Gabonais.

Notons que cette rencontre entre les deux personnalités a permis de poser les bases d’une collaboration entre le Gabon et le Commonwealth.

Au cours de son séjour au Gabon, la délégation du Commonwealth s’est d’ores et déjà entretenue avec Madame la Première Dame du Gabon, Madame le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, divers membres du Gouvernement ainsi que des Parlementaires.

Elle rencontrera également dans les prochains jours, les Représentants de la Presse nationale et internationale.

L’agenda des représentants du Commonwealth a porté sur :

–              l’évaluation de notre système électoral ;

–              Les questions des droits humains en général ;

–              Les questions de bonne gouvernance.

Ces dossiers sont ceux qui régissent les valeurs propres à ladite Organisation.

A l’issue de l’entretien avec le Président de la République Gabonaise, le Chef de la délégation du Commonwealth s’est réjoui de la qualité des discussions et de la vision du avec le Chef de l’Etat Gabonais sur ces dossiers d’importance.

Source : com présidentielle

 

 

Gabon : « 75% de la population n’a pas confiance aux policiers et gendarmes » (Afrobarometer)

L’Afrobarometer en collaboration avec le Centre d’études et de recherche en géosciences politiques et prospective (CERGEP), ont réalisé une enquête sur les tracasseries, ces investigations, révèlent que 75% de la population n’a pas confiance aux policiers et gendarmes gabonais.

 

Il sied de noter que, l’étude indépendante a été réalisée sur la base d’un échantillonnage de 1200 personnes adultes. Les postures pour le moins blâmables incarnées par certains éléments de forces de l’ordre serait l’élément essentiel qui érige un mur entre la population et les hommes en tenues.

«75% des Gabonais disent qu’ils n’ont pas du tout confiance ou ont juste un peu confiance envers la police et la gendarmerie », relève l’enquête de l’Afrobarometer.

Signalons que, la population souvent agacée  par les agents de l’ordre, reproche aux policiers et gendarmes de verser dans le trafic d’influence, le racket, la concussion, les invectives, les agressions et autres bavures policières.

La même enquête révèle que, « l’écrasante majorité (98%) des Gabonais pensent qu’au moins certains des policiers et des gendarmes sont impliqués dans les affaires de corruption ».

 

Gabon : Sani Abi élève de terminale a jeté son nouveau-né dans les toilettes à Makokou

Des cris provenant des profondeurs des toilettes ont alerté le voisinage qui a rapidement repêché le nouveau-né. Celui-ci se porte très bien, selon  notre consœur Cecilia Akouma Mendome,  correspondante  de Radio Gabon à Makokou.

Une élève âgée de 25 ans a jeté mardi 13 juillet dernier, son bébé de sexe féminin dans les toilettes juste après l’avoir accouchée dans la solitude.

Madame Sani Abi-Angoué, la maman du nouveau-né a été interpellée. Mère de deux premiers enfants, Abi-Angoué a affirmé être partie aux toilettes pour faire les scelles mais à la place c’est le bébé qui est tombé. « Je n’avais même pas des douleurs », a-t-elle témoigné. Elle est cependant moins éloquente lorsqu’on lui demande pourquoi n’avoir pas alerté le voisinage ?

Il sied de signaler que, cette pratique est récurrente à Makokou,  le 17 août 2020, une autre élève de terminale avait abandonné  son nouveau-né dans une poubelle derrière une maison.

Le phénomène de l’abandon des bébés est récurant au pays d’Ali Bongo. La pauvreté, l’inefficacité des services sociaux, l’insouciance de l’État Gabonais  seraient les principales causes de ces actes déplorables.

 

 

Vaccin contre la Covid-19 : les gabonais redoutent d’un vaccin aux effets secondaires

Dans son discours à la nation le 31 décembre, le président Ali Bongo a annoncé qu’il fera tout son possible pour que les gabonais soient parmi les premiers africains à bénéficier du vaccin contre la pandémie de la Covid-19.

Il sied de noter que, les gabonais sont partagés entre le souci de se protéger contre cette pandémie via la vaccination et la peur des effets secondaires d’un vaccin élaboré à la va-vite.

Plusieurs gabonais soutiennent qu’ils attendent de pied ferme ce vaccin pour vaincre rapidement cette pandémie à l’origine des conséquences dramatiques pour le pays : confinement partiel, couvre-feu, destruction des emplois, paupérisation, difficultés de transport….

D’autres par contre sont sceptiques. Ils redoutent un vaccin aux effets secondaires qui pourraient se révéler catastrophiques quelques années plus tard. Stérilité, maladie cardiaque…

Cette frange de la population serait influencée par les nombreux messages négatifs contre la vaccination relayés sur les réseaux sociaux.

Source: gabonactus.com

JO Tokyo 2020 : le gabonais Jean-Claude Djimbi sollicite l’appui du gouvernement

L’arbitre international de judo, Me Jean-Claude Djimbi a désormais besoin du soutien de son pays par l’entremise du ministère des Sports.

Désormais à trois places de la qualification devant lui permettre d’officier en tant qu’arbitre aux jeux olympiques de Tokyo 2020. « Le ministre des Sports était à Paris pour encourager les judokas gabonais présents au Grand Slam de Paris. Il a eu le privilège de voir officier. Pour ma part, je pense qu’il a bien compris que seul un accompagnement des sportifs et aussi de l’arbitre que je suis, peut nous permettre de valablement représenter notre pays à Tokyo », a déclaré Mr Djimbi.

L’arbitre international gabonais  sollicite la mobilisation des siens pour lui permettre de gravir les trois dernières marches qui lui permettront de passer de la 19e place au Top 16 des arbitres habiletés à officier à Tokyo.

Un chalenge de taille pour Jean-Claude Djimbi qui a déjà fait ses preuves, lors du dernier Grand Slam de Paris en France où il a été le seul arbitre africain.

Pour rappel, les jeux olympiques d’été 2020 auront lieu à Tokyo 2020 du 24 juillet au 9 aout. Cette année, ce sont 33 disciplines sportives qui vont être représentées.