Gabon-éboulement à PK8 : vers le relogement des familles

Le gouvernement a identifié 6 logements, parmi les cités construites par la Société nationale immobilière (SNI) à Bikélé dans la commune de Ntoum, pour reloger les familles victimes de l’éboulement à Pk8.

 

Une délégation du gouvernement, conduite par le vice-Premier ministre en charge des Ressources hydrauliques, Alain-Claude-By-Nze, s’est rendue le 6 novembre 2022 sur le site pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux. Vu l’état d’avancement des travaux, les familles vont bientôt se loger dans les cités construites par la Société nationale immobilière (SNI) à Bikélé dans la commune de Ntoum.

Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme a expliqué à cet effet que : «  « Des dispositions ont été prises pour que six premiers logements soient mis en état au niveau de la cité de Bikélé. Nous sommes venus voir l’état d’avancement de ces logements-là pour que dans les tout prochains jours, ces familles qui ont été recensées puissent prendre possession de ces logements-là », a indiqué Olivier Nang Ekomi. lundi 07 novembre, lors d’une conference de presse le porte-parole du gouvernement Alain Claude Bilie-By-Nze a révélé que, «  outre le relogement des 6 familles recensées, l’exécutif réfléchit à la mise en œuvre d’un plan de relogement plus global des populations de ladite zone et même d’autres zones à risque ».

Par la même occasion, le gouvernement a instruit la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) ainsi que le Conseil national de l’eau et de l’électricité (CNEE) de trouver des solutions rapides pour connecter les ménages et installer l’éclairage public. Pour rappel des faits, le mois d’octobre dernier des  familles ont été touchées par un glissement de terrain qui a fait 7 morts au quartier PK8 à Libreville.

Manifestations du 20 octobre au Tchad : vers une enquête internationale

Des enquêteurs internationaux arriveront bientôt au Tchad pour faire la lumière sur la répression meurtrière des manifestations du 20 octobre dernier.Les autorités de N’Djamena ont donné leur aval. Une mission d’enquête internationale sera déployée dans les prochains jours au Tchad pour tenter d’établir la vérité sur la violente répression de manifestants opposés au maintien au pouvoir de Mahamat Idriss Déby Itno, président de la transition et fils du défunt président Idriss Déby. Ces événements qui se sont passés, il y a trois semaines, ont occasionné la mort d’une cinquantaine de personnes et 300 blessés.

Sous le feu des critiques depuis lors, le gouvernement tchadien était pressé par la communauté internationale et des organisations de défense des droits humains à ouvrir une enquête internationale. Ces dernières estiment que rien ne peut justifier le recours abusif à la force sur des citoyens qui expriment leur opinion sur le fonctionnement démocratique de leur pays.

Déjà, une mission de facilitation de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) est en cours depuis le 25 octobre. Elle sera renforcée dans les prochains jours par des enquêteurs de l’Union africaine (UA) et de l’Organisation des Nations unies (ONU). Le projet consiste ainsi en une mission d’enquête conjointe CEEAC-UA-ONU. Si N’Djamena l’a acceptée sur le principe, les détails ne sont pas encore précisés, faisant surgir des doutes sur l’indépendance des enquêteurs.

En réaction aux manifestations violemment réprimées, le général Mahamat Idriss Déby, président de la transition du Tchad, a pris la parole le 25 octobre pour les qualifier d’« insurrection minutieusement préparée » par l’opposition dirigée par le leader du parti Les Transformateurs, Succès Masra, avec le « soutien de puissances étrangères » qu’il n’a pas nommées. Selon des sources médiatiques, l’opposant a fui le territoire tchadien pour se réfugier au Cameroun voisin après le bain de sang du 20 octobre.

Ce jour en effet, l’opposition avait appelé à manifester contre le régime du fils du défunt Idriss Déby. Il venait de prolonger de deux ans la transition, sur proposition d’un dialogue national boycotté par une grande partie de l’opposition, de la société civile et de la rébellion armée. Proclamé président après la mort de son père tué au front par des rebelles, le jeune général venait de boucler 18 mois au pouvoir.

Cop27: Discours intégral du chef de l’Etat Ali Bongo

Intervention de S.E. Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, lors de l’ouverture de la 27ème conférence des Parties sur les changements climatiques, à Charm el-Cheikh, en Egypte  le 07 novembre 2022.

 

 

Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,

Mesdames et Messieurs,

Je tiens tout d’abord à adresser tous mes remerciements à mon très cher frère, son Excellence Monsieur Abdel Fattah el-Sisi, le Président de la République d’Égypte, pour l’organisation réussie de la 27eme Conférence des Parties sur les changements climatiques. Un an après Glasgow et à quelques semaines avant la COP sur la biodiversité, la COP 27 se tient à un moment crucial pour l’avenir de notre planète.

Excellence, Mesdames et Messieurs,

A Glasgow, nous avons constaté le gap considérable entre énos actions et nos engagements et c’est ici que nous devons rectifier cela. Sur la question cruciale du financement de l’action climatique, 13 ans après Copenhague, il est désormais temps de voir respecter la promesse de soutien des politiques climatiques des pays en développement, à hauteur de 100 milliards de dollars par an.

A titre d’exemple, la République Gabonaise comme les autres pays en développement, devrait pouvoir recevoir plusieurs centaines de millions de dollars par an issus de cette promesse. Ceci pour financer notre adaptation aux changements climatiques, notre juste transition énergétique et économique et pour récompenser nos efforts de séquestration nette de carbone.

Ce financement doit être transparent, effectif et surtout opérationnel. Malheureusement, la réalité sur le terrain en est très éloignée et l’Afrique consacre jusqu’à 9% de son PIB à la lutte contre le changement climatique. Cette question a été débattue au Gabon dans le cadre de la semaine africaine sur le climat, qui a réuni près de 2500 participants et dont je me fais aujourd’hui le porte-parole.

Excellence, Mesdames et Messieurs,

La République Gabonaise est située sur l’Equateur, sur la côte Ouest de l’Afrique. Les forêts tropicales humides du Bassin de l’Ogooué couvrent quatre-vingt-huit pour cent de notre pays. Grâce à cinq décennies de gouvernance solide sur les questions forestières, notre taux de déforestation s’est maintenu bien en dessous de zéro virgule cinq pour cent et nous sommes probablement le pays le plus positif en termes de carbone sur terre. Depuis mon engagement ferme pour la lutte contre le changement climatique à Copenhague, nous avons absorbé près de 1,5 milliard de tonnes de dioxyde de carbone de l’atmosphère. Comme indiqué dans notre deuxième CDN, le Gabon s’est engagé à rester neutre en carbone au-delà de 2050.

Par ailleurs, et sous réserve d’investissements dans nos forêts et de paiements carbone appropriés, nous espérons continuer à absorber plus de 100 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an. Nous faisons partie du Bassin Ogooué Congo, souvent appelé le deuxième poumon de la planète.

Le Bassin Ogooué Congo stocke près de dix ans d’émissions mondiales de carbone. Nos forêts s’avèrent plus résistantes au changement climatique que les autres grands bassins forestiers, ce qui fait de nous le poumon le plus sain de la planète. Malgré le statut de « Haut Couvert Forestier et Faible Déforestation » du Gabon, au cours de la dernière décennie, nous avons réduit les émissions de carbone de nos forêts de 90 millions de tonnes, ce qui nous a valu la validation récente par la @CCC, de nos crédits REDD+.

Cela fait du Gabon l’un des pionniers de la REDD+ en Afrique et il était évident, lors de la Semaine Africaine du Climat, que les yeux du continent, voire du monde en développement, soient braqués sur les efforts de commercialisation de ces crédits. Si nous réussissons, cela encouragera d’autres nations à émettre des crédits REDD+ souverains, créant ainsi les conditions favorables pour que nous puissions nous appuyer sur les modestes marchés volontaires du carbone forestier et capitaliser sur le potentiel de la nature pour nous rejoindre dans la lutte contre le changement climatique. Ce sera l’un des thèmes principaux du ‘’One Forest Summit’’ que je prévois de co-organiser avec le Président Macron à Libreville en mars prochain.

Si chaque nation se concentre sur sa capacité à lutter contre le changement climatique, en réduisant ses émissions industrielles, en optimisant son agriculture, en innovant technologiquement ou en exploitant le potentiel de nos écosystèmes à absorber le carbone bleu et vert, comme nous l’avons fait avec la COVID-19, ensemble nous pourrons nous unir et trouver des solutions plutôt que des différences.

 

Les engins explosifs improvisés : l’autre arme des jihadistes au Sahel

Dans la guerre non conventionnelle que mènent les mouvements jihadistes au Sahel, leurs munitions explosives hantent les forces qui les combattent sans relâche.Il ne se passe pas un mois sans que les engins explosifs improvisés (EEI) ne fassent tristement parler d’eux au Sahel central couvrant le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Les convois des différentes forces qui y combattent les groupes jihadistes risquent à tout moment de rouler sur ces minutions dissimulées sur les routes ou encore les pistes.

Prohibées à l’échelle internationale, après l’entrée en vigueur de la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel, le 1er  mars 1999, ces armes sont à classifier en trois grandes catégories : les EEI déclenchés par la victime selon le mécanisme d’une mine terrestre, les engins à temporisation programmés pour exploser à un moment précis et les engins télécommandés dont la charge explosive est déclenchée par la pression délibérée ou non du commutateur.

« L’usage d’un type ou un autre dépend de la cible. Quand c’est par exemple pour frapper la force Barkhane, dont les patrouilles sont plus protégées contre cette menace avec le blindage des véhicules ou le brouillage électronique, les jihadistes ont recours à des techniques différentes de celles utilisées contre les Forces armées maliennes », explique Wassim Nasr, spécialiste des mouvements jihadistes.

Depuis le début de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) en 2013, les engins explosifs improvisés ont tué au moins 93 Casques bleus (chiffre de juin 2022).

Un rapport de la Minusma, arrêté au 31 août dernier, a recensé 245 attaques aux EEI en 2021 et 134 en 2022 pour 103 morts en 2021 contre 72 en 2022. « Presque les trois quarts des victimes se trouvent dans les rangs de l’armée malienne et des forces internationales, plus du quart parmi les civils », souligne le document.

« Le recours aux engins explosifs improvisés n’est pas un phénomène nouveau dans le Sahel. Cette pratique remonte à longtemps. Il y a de plus en plus d’EEI car ils sont désormais faciles à fabriquer », indique M. Nasr, journaliste à France 24.

En fait, le savoir-faire pour ce type d’armes s’est propagé comme une traînée de poudre. « Il y a une dizaine d’années, les groupes terroristes actifs dans le Sahel ne disposaient que de manière marginale de l’expertise technique nécessaire à la mise au point d’EEI. C’est avec l’émergence du conflit libyen et la chute de l’État islamique en Syrie et au Levant (qui a provoqué un exil de combattants vers le continent africain) que cette compétence s’est diffusée au Sahel », avance Solène Jomier, chargée de recherche au Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (Grip).

« Il faudra un jour aussi pointer les responsabilités de certains grands commerçants de toutes ethnies et de députés ou élus locaux dans la constitution des filières d’importation d’engrais et de matériels explosifs miniers dont une grande partie a été volée et vendue en connaissance de cause
aux groupes armés terroristes. Il est inconcevable de voir que les pays sahéliens sont négligents dans le suivi de ces matières alors que les gens meurent dans leurs usages », fustige une source à Amanar-Advisor, cabinet de conseil en intelligence stratégique installé à Strasbourg, en France.

« L’arme du pauvre »

Les groupes jihadistes opérant au Sahel s’adaptent à leurs moyens logistiques pour poursuivre leurs desseins. Dans cette partie de l’Afrique aride, couvrant une superficie de  5,4 millions km2, il y a « une relative facilité d’accès aux matières premières pour la confection d’engins explosifs improvisés, un transfert de compétences via d’abord des forums et messageries cryptées puis grâce à l’avènement des messageries comme WhatsApp », note notre interlocuteur à Amanar-Advisor.

Ce dernier assure que « le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (Gsim ou Jnim en arabe) a démocratisé la pratique en l’adaptant aux réalités sahéliennes, montrant une forme d’ingénierie sur le sujet grâce à des artificiers de talent. Le Gsim a importé au Sahel les savoir-faire des talibans (Afghanistan) ».

Le moindre coût des éléments qui entrent dans la préparation des engins explosifs improvisés en fait « l’arme du pauvre », soutient Wassim Nasr, avant d’ajouter que les jihadistes utilisent aussi « les explosifs de militaires capturés » au combat.

Toutes choses qui font que « les EEI sont une façon simple et abordable pour les groupes terroristes de causer des pertes à leurs ennemis sans pour autant risquer la vie de leurs propres hommes. On est clairement dans un schéma de conflit asymétrique. Ces engins, par leur discrétion et leur relative imprédictibilité, participent à nourrir la stratégie de peur de ces groupes, qui cherchent à instiller un sentiment profond d’insécurité parmi les populations civiles et les forces de sécurité de l’État », remarque la chercheure du Grip.

Les engins explosifs improvisés produisent donc un effet psychologique en ce sens qu’ils installent une crainte permanente chez les cibles potentielles en les maintenant sous pression. « Il suffit d’avoir un EEI sur une route pour la bloquer pendant un moment. Le soupçon seulement ralentit la progression de l’ennemi. S’il y a une attaque jihadiste dans un endroit, l’évolution du convoi des militaires sera beaucoup plus lente
avec la prise en compte du risque de rouler sur des EEI », analyse Wassim Nasr.

Quels moyens de lutte ?

Par la force des choses, « les engins explosifs improvisés sont devenus le mode opératoire privilégié des groupes jihadistes au Sahel. Moins coûteux en hommes et en matériels que des attaques armées coordonnées, les EEI permettent à ces groupes de poursuivre leur stratégie de terreur à moindre frais », constate Solène Jomier.

Face à la récurrence des incidents liés aux EEI, précise-t-elle, la Minusma met en œuvre « une série d’actions afin de minimiser les risques et de limiter le nombre de victimes. Elle s’est notamment dotée d’équipes spécialisées dans la détection d’EEI. On citera notamment les contingents cambodgiens, au sein de la mission, qui ont une renommée internationale en la matière ».

Pour cette chargée de recherche au Grip, « l’introduction d’équipes formées a amélioré la détection et la neutralisation de ce type d’engins. En 2014, à l’orée de l’émergence de l’utilisation des EEI, la mission ne trouvait en moyenne que 11 % d’engins avant leur explosion. Ce chiffre est monté à 50 % en 2020, alors même que les attaques de ce genre étaient beaucoup plus fréquentes ».

Toutefois, soutient-elle, « ce travail de fourmi, très fastidieux et difficile, complique la tâche de la mission au quotidien, en particulier ses patrouilles, dont la fréquence régulière aide à prévenir les attaques contre les civils ».

À l’évidence, les pays sahéliens en proie au jihadisme ont tous des capacités limitées pour atténuer la menace des engins explosifs improvisés. Pour autant, on ne peut pas encore qualifier cet espace de champ de mines. « Pour le dire, il faut avoir un territoire complètement inaccessible. Ce n’est pas actuellement le cas au Sahel. Il faudrait aussi avoir des engins qui résistent au temps », estime M. Nasr, auteur du livre État islamique, le fait accompli.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les financements innovants, le stress hydrique et la généralisation de la couverture sociale.Maroc-Presse

+L’Economiste+ rapporte que le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaâ, multiplie les initiatives pour mobiliser les fonds en vue de financer les besoins de l’Etat.

La dernière opération en date porte sur les financements innovants. Au titre du Projet de Loi de Finances 2023, Lekjaâ table sur la collecte de près de 25 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH). Depuis le lancement de ces mécanismes, à la fin d’octobre 2019, cette fenêtre a permis de générer 44,8 milliards de DH. La première opération qui avait bénéficié de ce mécanisme a permis la réalisation du nouveau port de Safi la même année, à hauteur de 2,4 milliards de DH.

+Aujourd’hui Le Maroc+ se fait l’écho du rapport sur le climat et le développement de la Banque mondiale qui tire la sonnette d’alarme sur la pénurie d’eau au Maroc.

La BM souligne que le Maroc est l’un des pays les plus pauvres en eau au monde et se rapproche rapidement du seuil de pénurie absolue en eau fixé à 500 m 3 par personne et par an. Ce seuil pourrait être atteint avant même la fin de la décennie.

Entre 1960 et 2020, la disponibilité par habitant des ressources en eau renouvelables est passée de 2.560 m 3 à environ 620 m 3 par personne et par an, plaçant le Maroc en situation de stress hydrique structurel (moins de 1.000 m 3 ). La Banque mondiale estime que la pression sur les eaux souterraines a considérablement augmenté, jusqu’à atteindre un niveau de surexploitation estimé à près de 30%, surtout pendant les années sèches.

+Les Inspirations Eco+ s’intéresse à la généralisation de la couverture sociale, soulignant que BAD apporte son soutien à ce projet gigantesque.

A cet effet, deux accords de prêts pour le financement de deux programmes portant sur le développement de la céréaliculture et la généralisation de la couverture sociale, ont été signés. Il s’agit du Programme d’Appui au Développement Compétitif et Résilient de la Céréaliculture (PADCRC), d’un montant de 199 millions d’euros (soit environ 2,16 milliards de dirhams) et du Programme d’Appui à la Généralisation de la Couverture Sociale (PAGCS), d’un montant de 87 millions d’euros (soit environ 944 millions de dirhams).

+L’Economiste+ indique que les groupes de la majorité au parlement viennent de déposer leurs propositions d’amendement du projet de loi de finances qui sera soumis demain au vote de la commission des Finances à la première Chambre.

Parmi les propositions figurent l’exclusion des batteries pour véhicules produites à partir du recyclage de la TIC, la baisse du droit d’importation de 40 à 2,5% sur les tenues de surf et la mise en place d’un décret qui fixera les modalités de mise en consommation sur le territoire des marchandises sortant des zones d’accélération industrielle qui ne peuvent être exportées ou réexportées pour des raisons commerciales justifiées, informe la publication.

 

Macky Sall défend l’Afrique, la presse en bouclier d’un journaliste

L’appel de Macky Sall au Sommet mondial sur le climat en Égypte, l’application des mesures présidentielles pour la baisse de la cherté de la vie et le bouclier de la presse autour de Pape Alé Niang sont les principaux sujets traités par les quotidiens sénégalais reçus mardi à APA.Présent à Sharm el Sheikh, en Égypte, pour la 27e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Cop 27), le président Macky Sall a évoqué « les cinq priorités de l’Afrique », invitant « les pays qui polluent le plus à respecter leurs engagements », rapporte Le Soleil.

« Faire l’histoire, en tenant nos engagements, tous nos engagements, dont celui convenu de 100 millions de dollars par an pour soutenir les efforts d’adaptation des pays en développement, et qui peine à être réalisé », a déploré le non moins président en exercice de l’Union Africaine (UA) devant une centaine de chefs d’État et de gouvernement.

« Il faut agir pour sauver la planète », a poursuivi Macky Sall dans L’AS, prononçant un discours au nom de l’Afrique à la Cop 27 qui se tient du 6 au 18 novembre dans la ville côtière égyptienne de Sharm el Sheikh, en vue de renouveler la solidarité entre les pays et à matérialiser les engagements historiques pour les personnes et pour la planète pris dans le cadre de l’Accord de Paris.

Cette manifestation s’appuiera surtout sur les résultats de la Cop 26 pour agir sur un éventail de questions essentielles pour faire face à l’urgence climatique. Celle-ci comprend la réduction urgente des émissions de gaz à effet de serre, le renforcement de la résilience, l’adaptation aux conséquences inévitables des changements climatiques et le respect des engagements à financer l’action climatique dans les pays en développement.

En plus de l’urgence climatique, L’Observateur note que « le Sénégal (se trouve) dans la zone rouge » en matière de dette publique. En effet, le pays a dépassé le seuil de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) avec un stock global de 12.696 milliards F CFA, soit 75 % du Produit Intérieur Brut (PIB), explique ce journal dans lequel un économiste conseille au gouvernement de Macky Sall de « privilégier la hausse du déficit et la rationalisation des dépenses courantes » pour sortir de cette situation.

Au même moment, WalfQuotidien semble craindre des « obstacles » dans l’application des nouvelles mesures présidentielles pour baisser les prix des denrées de première nécessité et du loyer. Pour ce journal, la décision prise par Macky Sall le week-end dernier pour réduire le coût de la vie « risque de se heurter à des problèmes de contrôle ».

Sud Quotidien abonde dans le même sens, se faisant l’écho du « oui… mais des locataires ». « Quoiqu’ils saluent à sa juste valeur la mesure » prise samedi dernier par le chef de l’État pour baisser le loyer de 5 à 20%, ces derniers « restent sur le qui-vive », redoutant une difficile application de la mesure pouvant engendrer une nouvelle augmentation comme ce fut le cas après la promulgation de la loi sur le loyer en 2014.

Sur l’arrestation de Pape Alé Niang, Le Quotidien souligne que « le parquet enfonce » le journaliste. Selon ce journal, le procureur de la République « parle d’attaques non fondées et inacceptables qui sapent le moral des troupes » alors que la Coordination des associations de presse (Cap) « demande la libération » du confrère.

« La presse fait bloc » sur l’affaire Pape Alé Niang, remarque EnQuête, soulignant que des organisations réunies autour de la Cap « rappellent à l’État le respect de la Constitution, notamment en ses articles 8 et 10 qui garantissant le droit à une information plurielle et la liberté d’expression ». Par conséquent, la Cap appelle les défenseurs des libertés à « se mobiliser et à faire face aux tentatives d’intimidation et de musellement de la presse ».

Journaliste critique du pouvoir et promoteur du site Dakarmatin, Pape Alé Niang a été arrêté dimanche dernier par la police, deux jours après avoir donné sur sa page YouTube les détails d’un présumé rapport d’enquête de la gendarmerie étayant la thèse du « complot » dans l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr.

Principal opposant de Macky Sall, le candidat arrivé troisième avec plus de 15 % des suffrages à la dernière élection présidentielle est poursuivi depuis 2021 pour viols et menaces de mort sur la jeune plaignante, ancienne employée du salon de massage Sweet beauty.

L’arrestation du maire de Ziguinchor (Sud) en mars 2021 avait secoué le pays avec des violences ayant coûté la vie à quatorze personnes. Sa récente audition du 3 novembre par le nouveau doyen des juges, Oumar Maham Diallo, a poussé l’État à déployer un impressionnant dispositif de policiers et de gendarmes dans toutes les grandes artères de la ville dakaroise.

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Write in third person

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La Corée du Sud souhaite partager d’expérience avec le Gabon en matière d’environnement

C’est l’une des propositions au menu des échanges entre l’envoyé spécial du président de la Corée du Sud Na Kyung-Won et  le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba en Egypte, hier lundi 7 novembre 2022,  en marge de  la Cop 27.

 

Le chef de l’Etat Ali Bongo a reçu l’envoyé spécial du président de la Corée du Sud Na Kyung-Won. Au cours de leur entretien, les deux personnalités ont parlé de plusieurs sujets. Notamment  « des possibilités pour son pays d’investir au Gabon dans plusieurs domaines et d’échanges d’expériences au niveau de la préservation de l’environnement », indique le communiqué de la présidence du Gabon.

De même, les deux personnalités ont évoqué  le renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays. « concernant les différentes possibilités d’investissements de la Corée au Gabon dans le domaine des infrastructures entre autres, secteurs et le partage d’expérience en matière de gestion de forêts et plus précisément la séquestration des crédits carbone », poursuit le communiqué.

L’envoyé spécial de la Corée du sud a également évoqué la participation du Gabon au Sommet de Séoul qui se tiendra en décembre 2022. Rappelons que le chef de l’Etat à reçu Na Kyung-Won, alors qu’il se trouve en Egypte où il prend part au  27ème sommet des chefs d’Etat sur l’environnement.

Gabon : deux morts dans un accident de circulation à Port-Gentil

Le drame est survenu aux environs de 6 heures, au quartier trois métis hier lundi 7 novembre 2022 dans la ville de Port-Gentil.

 

Deux morts et des blessés, c’est le bilan de cet accident de circulation qui a eu lieu au quartier trois Métis à Port-Gentil.  En effet, l’accident a ete provoqué par un chauffeur de taxi qui roulait à vive allure. Le site Gabon Actu rapporte qu’il transportait quatre passagers à son bord et « a percuté frontalement un poteau électrique aux alentours de 6 h 30. Projeté en arrière suite à ce choc, il aurait percuté également un homme à bord de sa bicyclette. L’impact du choc était tel que le jeune homme a rendu l’âme sur-le-champ ».

Et d’ajouter : « le conducteur a été hospitalisé en urgence absolue dans une structure sanitaire de la capitale économique. Ses passagères, dont le pronostic vital n’a pas été engagé, ont été également prises en charge ».

Selon les témoignages, le conducteur du véhicule était en état d’ivresse. Pour l’heure, une enquête pour homicide involontaire a été ouverte.

 

Côte d’Ivoire : plaidoyer de la société civile sur la migration

La société civile a diligenté une étude sur les enjeux de la migration dévoilée lors d’un Forum des organisations de solidarités internationales issues des migrations (Forim), à Abidjan.Les résultats de cette étude ont été présentés lundi par Mme Mariam Doukouré, consultante et représentante de la Convention de la société civile de la Côte d’Ivoire (Csci). L’organisation, au regard des enjeux, veut collaborer avec l’Etat dans l’élaboration de sa politique sur l’immigration.  

La Convention de la société civile ivoirienne (Csci), dans l’optique de constituer une référence dans la politique d’élaboration du cadre migratoire en Côte d’Ivoire, a initié avec ses partenaires une cartographie des Organisations de la société civile ivoirienne (Osc) exerçant sur le territoire.

Il ressort de cette étude que 29 OSC ont été identifiés avec leurs différents besoins et difficultés qui se matérialisent par le manque de financement, l’accompagnement dans la rédaction et la gestion de projets ainsi qu’à leur mode restreint de gouvernance.

« En Côte d’Ivoire, malgré l’importance de l’enjeu migratoire, il n’existe pas de politique nationale de migration », a déclaré Mme Mariam Doukouré comme un enjeu de l’étude, saluant l’initiative de l’Etat ivoirien qui a lancé depuis quelques temps l’élaboration d’une politique dans ce sens.

Cette démarche est « accompagnée par l’Organisation internationale des migrations (OIM) et l’idée c’est de voir dans quelle mesure les OSC peuvent graviter dans cet écosystème des acteurs et puissent aussi jouer leur part en matière de migration », a-t-elle ajouté.

Pour Mme Doukouré, il est impérieux pour une meilleure politique intégrée de la migration en Côte d’Ivoire, de promouvoir un dialogue soutenu entre l’Etat et les OSC, mais également un suivi dans l’élaboration des différents programmes et un appui qualitatif des bailleurs de fonds.

Le coordonnateur de la Csci, M Mahamadou Kouma, a indiqué que cette cartographie des Osc devrait permettre d’outiller les acteurs en termes de données, afin d’être plus efficaces dans les actions à mener et conformément à la politique de suivi de l’action gouvernementale et des politiques publiques.

« Pour nous, c’est important les questions de gouvernance qu’elles soient d’ordre politique, économique et singulièrement celles relatives à la migration demeurent centrales », a dit le coordonnateur du Csci.

Pour lui, à travers cette restitution de l’étude sur la cartographie des OSC intervenant sur les questions migratoires la société civile elle-même est interpellée afin d’exercer ses fonctions clés liées à la représentation et à la défense des intérêts des migrants.

L’OSC recommande davantage d’intégration sociale, en augmentant les capacités et la volonté des pouvoirs publics à prendre en compte leurs intérêts dans le cadre de la fourniture du service public, et en mettant à leur disposition des informations utiles.

Le partenariat entre la Csci et le Forim porte notamment sur le projet de Coopération régionale des politiques migratoires mis en œuvre dans 7 pays africains et dont la composante 2 est consacrée aux organisations de la société civile.