Coopération : Oligui Nguema invité en Turquie

Le président de la République a reçu au cours de sa rencontre avec l’Ambassadeur de Turquie au Gabon son invitation pour une visite officielle en Turquie.

 

Le diplomate Turc, Can Incesu, était lors de son échange avec Oligui Nguema porteur d’un message du président turc, Recep Tayyip Erdogan, invitant son homologue gabonais à effectuer une visite officielle à Ankara. Durant leur entretien, le président de la République a exploré les voies et moyens de consolider la coopération bilatérale tout en abordant des questions régionales et internationales d’intérêt commun.

En effet, cette invitation témoigne de l’excellence des relations entre les deux pays, portées par une volonté commune de bâtir un partenariat stratégique, pragmatique et équilibré.

Il faut rappeler qu’au cours de cette journée, Oligui Nguema a également accordé des audiences aux Ambassadeurs de la Corée du Shin Song Bum et celui de l’Espagne Ramon Molina Llado, qui est venu faire ses adieux au chef de l’Etat après plusieurs années de travail.

Gabon-Bac général 2025 : le taux de réussite de 76,99%

Les résultats du second tour ont été publiés samedi 19 juillet 2025, par la ministre de l’Education Nationale.

 

Au Gabon, le second tour du baccalauréat a affiché un fort taux de réussite. En effet, tous les candidats qui sont passés au second tour au baccalauréat général ont réussi. Sur 26 449 inscrits, 26 004 candidats ont effectivement composé. À l’issue du premier tour, 7 864 avaient été admis d’office, 12 154 déclarés admissibles et 5 987 ajournés.

Concernant le baccalauréat technique le premier tour a affiché un bon taux de réussite. Sur 3 748 inscrits, 3 679 se sont présentés aux épreuves, et 3 285 ont été déclarés admis après le second tour, soit un taux de réussite de 89,29 %.

Rappelons que, le second tour affiche les résultats définitifs. Ces nouveaux lauréats sont admis pour l’enseignement supérieur en attendant les différentes orientations.

Eramet s’engage à accompagner le Gabon dans la transformation locale du Manganèse

Le Directeur général du groupe Français Eramet Paolo Castellari a au cours de son échange avec le président Oligui Nguema jeudi 17 juillet annoncé son soutien en ce qui concerne la transformation locale du manganèse au Gabon.

 

Les échanges ont porté sur la vision du Chef de l’État en matière d’industrialisation et de transformation locale des ressources naturelles, pilier central de la politique économique du Gouvernement. A cet effet, le DG a réaffirmé l’engagement d’Eramet à soutenir activement cette ambition, dans le respect des priorités fixées par les  autorités gabonaises. À l’issue de l’audience, plusieurs engagements majeurs ont été actés à savoir : La transformation locale de plus de deux millions de tonnes de manganèse, avec des retombées significatives en matière d’emplois, estimées à plus de 16 000 postes directs et indirects.

Il y a également la Gabonisation progressive des postes de direction au sein des filiales COMILOG et SETRAG, le rapatriement des flux financiers issus de l’exploitation minière et renforcement de la transparence dans leur gestion, le lancement confirmé d’un projet de construction d’une centrale électrique et d’un siège social d’Eramet sur le territoire gabonais. Le Président de la République a salué la qualité du dialogue engagé avec le partenaire industriel, et a réitéré la volonté du Gabon de bâtir un modèle économique fondé sur la souveraineté, la valeur ajoutée locale et le développement inclusif.

Cette audience marque une étape décisive dans la concrétisation d’un nouveau pacte minier, plus équitable et plus bénéfique pour les populations, dans le respect des intérêts stratégiques du pays. Rappelons que le Gabon a interdit   l’exportation du Maganèse brut à partir de 2029.

Gabon : un concours pour le recrutement de 200 magistrats et 100 greffiers est  lancé

Le ministère de la justice organise les concours externes pour le recrutement de 200 magistrats et 100 greffiers  les 23 et 24 août 2025 au Gabon.

 

Le concours concerne les personnes âgées de 33 ans au plus de nationalité gabonaise. Les conditions à remplir sont : être titulaire d’un master (ou diplôme équivalent) dans les disciplines juridiques économiques ou financières pour les  magistrats.

Pour les greffiers, il faut être titulaire d’un master (ou diplôme équivalent), dans le secteur juridique pour les conseillers de greffes. Il faut être titulaire d’une licence ou diplôme équivalent pour les adjoints de greffe.

Et pour les greffiers principaux il faut être titulaire d’un baccalauréat ou diplôme équivalent dans le secteur juridique.

Gabon-Cour d’appel judiciaire: plus de cent dossiers criminels à examiner

Ouvert mardi, la session criminelle au Palais de Justice enregistre plusieurs  affaires qui seront examinées, impliquant 148 accusés, dont certains sont en détention préventive depuis plusieurs années.

 

Les dossiers enrôlés, tous jugés prioritaires, concernent des affaires anciennes, datant de 2012 à 2019.  Parmi les infractions examinées : on enregistre 9 cas d’assassinat, 10 meurtres, 11 coups mortels, 35 vols qualifiés, 21 viols sur mineures de moins de 15 ans, 9 viols avec violence, 2 viols en réunion, 6 cas d’inceste.

L’ensemble des accusés seront assistés d’un avocat, y compris ceux dont les moyens ne permettent pas d’en financer les honoraires. L’État prévoit un dispositif d’avocat commis d’office. Certaines des affaires examinées remontent à plus de dix ans. Ce retard d’audience témoigne à la fois de l’engorgement du système judiciaire et des attentes sociales autour de cette session.

Rappelons que, la session criminelle est prévue jusqu’au 15 août 2025, cette session se distingue par son intensité exceptionnelle : les audiences auront lieu six jours sur sept, y compris les jours fériés, en parallèle du fonctionnement habituel de la juridiction.

Législatives et locales 2025 : les candidats appelés à déclarer leurs biens

La Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI) a dans un communiqué parvenu ce mardi 15 juillet, invité les candidats  à se conformer à l’obligation légale de déclaration de patrimoine.

 

Il s’agit d’une exigence de transparence inscrite dans le cadre électoral. S’appuyant sur l’article 8 nouveau de la loi n°041/2020 du 22 mars 2021 modifiant la loi n°002/2003 relative à la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, ainsi que sur l’article 77 du Code électoral promulgué en janvier dernier, la CNLCEI rappelle que tout candidat à une élection législative doit déclarer ses biens avant de pouvoir valider sa candidature.

Selon la commission, cette mesure vise à renforcer la transparence de la vie publique et prévenir les conflits d’intérêts. Le communiqué précise à cet effet que : « Les formulaires de Déclaration des Biens sont disponibles au siège de l’Institution », et les candidats sont invités à se présenter auprès du Secrétariat général du lundi au vendredi entre 8h et 15h30.

Il faut rappeler que le premier tour des élections législatives  est prévue pour le 27 septembre 2025 au Gabon.

Protection de l’environnement : les communautés locales seront désormais récompensées

Le ministre de l’Environnement, Mays Mouissi, a annoncé ce mardi la mise en place d’un programme pilote de Paiements pour services environnementaux (PSE), destiné à récompenser les efforts des communautés locales dans la préservation de l’environnement.

 

Au Gabon, un financement de 259 millions de fcfa par l’Initiative pour la Forêt de l’Afrique Centrale (CAFI), a été mis en place pour le financement des communautés locales. La signature d’un protocole d’accord avec le Conseil national climat marque le lancement officiel de cette initiative, qui vise à soutenir financièrement les individus, groupes communautaires et organisations locales engagés dans la protection de l’environnement et la gestion durable des ressources naturelles.

Ce projet pilote a pour objectif l’expérimentation de l’efficacité des mécanismes de Paiements pour Services Environnementaux (PSE) par l’évaluation de la faisabilité de différents modèles d’incitation adaptés au contexte gabonais.  Le mécanisme de PSE repose sur un principe simple : récompenser financièrement les individus, communautés ou organisations qui adoptent des actions concrètes en faveur de la protection et de la gestion durable de l’environnement.

Notons que ce programme s’inscrit dans une stratégie plus large de transition écologique du Gabon, visant à concilier développement économique et protection de l’environnement, tout en valorisant les savoirs et pratiques traditionnels.

 

 

 

Le Gabon invité à la 20e édition du « India Africa Business Conclave »

Le Haut-Commissaire de la République de l’Inde au Gabon, VSDL Surendra, a remis mardi 15 juillet 2025, au vice-président du gouvernement une invitation afin de, prendre part à cette édition qui aura lieu du 27 au 29 août à New Delhi.

 

Le « India Africa Business Conclave » permet de débattre des grands enjeux de coopération bilatérale et de promouvoir des partenariats concrets. Il est question pour le Gabon  de renforcer ses relations bilatérales avec l’Inde et d’explorer de nouvelles pistes de coopération économique. Le Gabon va également saisir cette occasion pour attirer des investissements et tisser de nouveaux partenariats avec les entreprises indiennes dans ces domaines.

A la sortie de son audience avec le vice-président du gouvernement, le diplomate indien a annoncé que : « Plusieurs secteurs prioritaires seront abordés, notamment l’agriculture, la santé, l’énergie et les infrastructures digitales. Nous pensons que l’Inde et le Gabon peuvent bâtir une collaboration pertinente et efficace», et d’ajouter «Nous avons déjà collaboré dans les domaines de l’industrie, de l’énergie, des télécommunications, des mines et de l’agriculture. Mais il reste encore de nombreux secteurs à explorer, notamment les infrastructures. Avec le nouveau gouvernement, nous espérons renforcer davantage ces liens», a poursuivi le Haut-Commissaire indien.

Il faut rappeler que le « India Africa Business Conclave » est organisé par la Confédération de l’Industrie Indienne (CII).

Le Gabon réintègre le Commonwealth

Le pays a retrouvé ce mardi 15 juillet son statut de membre au sein de cette organisation, après sa suspension il y a deux ans en raison des événements  du 30 août 2023, avec l’arrivée des militaires au pouvoir.

 

Après la levée des sanctions de la CEEAC, de l’Union africaine, des États-Unis, C’est au tour du Commonwealth de lever ses sanctions. En effet, la décision a été actée au cours de la session extraordinaire par visioconférence, des États membres du Groupe d’Action Ministériel du Commonwealth (CMAG) où les efforts déployés par les autorités de transition, ont été salué.

Notamment le respect du chronogramme initialement établi. L’organisation de l’élection présidentielle du 12 avril 2025, la promulgation d’une nouvelle Constitution consacrant la Vème République, ainsi que l’annonce des prochaines élections législatives et locales en septembre 2025, ont été des éléments déterminants dans cette décision.

Le retour du Gabon au sein du Commonwealth, qui comprend actuellement  56 pays, ouvre de nouvelles perspectives de coopération politique, économique et culturelle. Il faut rappeler que le Gabon a intégré le Commonwealth le 22 juin 2022.

 

Bourses d’études : le Gabon va désormais privilégier les destinations moins couteuses

C’est au cours d’un échange entre le président Oligui Nguema et la diaspora aux Etats-Unis que le chef de l’Etat a décidé de suspendre les bourses vers certains pays comme la France, le Canada et les Etats-Unis.

 

En répondant aux interpellations sur les possibilités de financements des études supérieures hors du pays, le président de la république Oligui Nguema a été clair en annonçant que d’ici 2026, les bourses seront suspendus dans les pays tels que la France, le Canada et les Etats-Unis, car selon lui, les études dans ces pays coutent cher. Aussi, du fait que les étudiants après avoir obtenu leur diplôme préfèrent travailler dans ces pays au lieu de rentrer.

Le chef de l’Etat a donc décidé que les bourses se feront désormais vers les pays plus accessibles financièrement et que dans ces pays les ressortissants reviennent majoritairement au Gabon pour travailler. Il a cité à cet effet, les pays comme le Maroc, le Sénégal et le Ghana.

Cette mesure, selon le chef de l’État, vise à rationaliser les dépenses publiques et à lutter contre la fuite des cerveaux.