Bernard Gervais de Souza prend les règnes de la SEEG

Il a été nommé mardi nouveau Directeur général de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) au terme de la première réunion du conseil d’administration de cette entreprise publique. Il remplace Pierre Lasseni Duboze, nommé en Conseil des ministres du 15 octobre 2018.

 

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a désormais un nouveau directeur. Bernard Gervais de Souza a été élu à ce poste  lors du premier conseil d’administration post Veolia de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) s’est tenu le 2 avril à Libreville.

«Je suis profondément heureux de la confiance qui m’a été témoignée en me portant à la tête de la Société d’électricité et d’eau du Gabon. C’est une société que je connais bien. Aujourd’hui, je sens bien le poids des responsabilités qui sont les miennes. Donc je me suis engagé auprès du conseil d’administration pour aller au bout de la mission qu’ils m’ont confiée», a déclaré le nouveau directeur général de la SEEG.

Précédemment Directeur général adjoint de ladite société,  il devra donc redoubler d’efforts car il arrive à ces prestigieuses fonctions au moment où Libreville, la principale vitrine du Gabon est soumise à des délestages d’électricité suite à un déficit de l’offre.

 

Jean Ping parle pour la première fois de l’état de santé d’Ali Bongo

Comme annoncé , l’opposant gabonais Jean Ping s’est adressé ce samedi soir  à la nation.  En plus de l’annonce de la fin de « l’illégitimité », l’évocation de la vacance de pouvoir par l’ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA).

Jean Ping s’est adressé aux Gabonais pour une énième fois ce vendredi 30 mars. Dans son discours, il a exhorté le peuple gabonais à garder à l’esprit que la « lutte pour la libération du Gabon a été menée avec détermination et engagement ». Fort de cette conviction, l’ancien président de la commission de l’UA croit dur comme fer que les efforts consentis par la CNR et ses alliés portent leurs fruits.

 » Ce régime nous a montré ses pires facettes ». Il tient pour preuve «  la volonté délibérée de la Cour constitutionnelle de ne pas faire reprendre, conformément aux exigences de la loi, l’élection dans les 21 bureaux de vote qu’elle a annulée à dessein au 2ème arrondissement de Libreville » et « son refus systématique et volontaire de procéder à la confrontation des procès verbaux, bureau de vote par bureau de vote de la province du Haut-Ogooué ».

Poursuivant sur cette lancée, Jean Ping ajoute qu’Ali Bongo « s’est rendu coupable du massacre des populations civiles non armées dont le seul tort a été de croire à la vertu du bulletin de vote et de célébrer la victoire de l’alternance et du changement ». Avant d’évoquer la question des prisonniers politiques détenus « dans des conditions inhumaines » à la prison centrale. Des prisonniers « dont le seul tort est de croire qu’il n’y a point de démocratie sans garantie des libertés fondamentales des citoyens ».

Abordant la santé d’Ali Bongo, Jean Ping dit avoir jusque-là « observé la réserve qui s’impose lorsqu’il s’agit d’aborder certains sujets graves ». Pour lui, « cela saute aux yeux, que les facultés de celui qui nous a été présenté comme étant Ali Bongo semblent considérablement affectées ». Et de rappeler « que dans l’esprit du peuple gabonais, est que Monsieur Ali Bongo reste l’incarnation de l’usurpation du pouvoir et des malheurs du pays ».

Le gouvernement s’exprime sur l’interpellation de Jean Rémy Yama

Le ministère gabonais de l’Intérieur a décliné jeudi au cours d’un communiqué officiel sa responsabilité, suite à l’interpellation du leader du groupement syndical «Dynamique unitaire», Jean Rémy Yama, le mercredi 27 mars à Libreville par la Police judiciaire.

Alors que les uns et les autres tenaient le gouvernement pour responsable de l’arrestation de l’activiste Jean Rémy Yama, le ministre de l’Intérieur  a fait une sortie à cet effet.  «Le sieur Jean Rémy Yama, fait l’objet d’une plainte pour abus de confiance aggravé au préjudice d’un compatriote et que c’est en cela qu’il a été convoqué. Jean Rémy Yama étant justiciable comme tout citoyen, il répondra de ses actes devant la Justice sans que le ministère de l’Intérieur n’intervienne à quelque niveau que ce soit», indique t-il dans le communiqué.

Dans le même communiqué, Lambert-Noël Matha, met en garde, tous les relais des fausses informations. «Toutes personnes relayant des informations erronées, de nature à porter de fausses accusations s’exposent à des éventuelles poursuites», a-t-il dit.

Pour rappel, Jean Remy Yama, a reçu le mercredi 27 mars dernier une convocation de la Police judiciaire (PJ) l’invitant à se présenter dès 8 heures, le jeudi 28 mars, dans les locaux abritant cette unité de la Police nationale

 

Les activistes et opposants interdit d’accéder à la chambre de commerce

La police gabonaise a interdit dimanche l’accès à la Chambre de commerce aux opposants et activistes qui devait y rendre publique un message exigeant la déclaration de la vacance du pouvoir au Gabon suite aux ennuis de santé du président de la république Ali Bongo Ondimba

Selon un lieutenant de police qui dirigerait les éléments déployés devant la Chambre de commerce de Libreville, « L’ordre serait venu d’en haut ». Le collectif citoyen qui avait prévu d’y tenir une conférence de presse en vue d’exiger la vacance du pouvoir suite aux nombreux ennuis de santé d’Ali Bongo n’a donc pas pu y accéder.

La déclaration qui devait être lue à la chambre de commerce a finalement  été lue en plein air par le député Edgard Owono Nguema, membre du mouvement « Appel à agir », une coalition qui regroupe des hommes politiques, des universitaires et des membres de la société civile.

Dans leur texte, les membres de l’Appel à agir qui ont reçu le renfort de la Centrale syndicale Dynamique unitaire ont réitéré leur appel à la déclaration de la vacance du pouvoir parce que le président Ali Bongo Ondimba n’est plus, selon eux, capable de diriger le Gabon.

 

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Le Rassemblement héritage et modernité (RHM) veut mettre fin au bicéphalisme

Le président du Rassemblement héritage et modernité (RHM, opposition radicale), Alexandre Barro Chambrier, a dans un communiqué, convoqué le 1er congrès de son parti créé en 2016 pour mettre fin au bicéphalisme.

« Ce congrès a pour objet, entre autres, de procéder à une analyse approfondie de la situation politique du Gabon, de tirer les enseignements des élections législatives et locales jumelées des 6 et 27 octobre 2018 auxquelles le RHM a pris part, d’en tirer les enseignements sur le cadre juridique et politique afin de préparer à relever les défis présents et futurs, ainsi que de renouveler les organes dirigeants appelés à conduire les destinées du parti au cours des années avenirs », a annoncé M. Barro Chambrier dans un communiqué

Le congrès se tiendra les 5,6 et 7 avril.

Délestages intempestifs : la SEEG annonce une amélioration dès le 4 avril prochain

Le directeur général de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG), Jean Pierre Lasseni Duboze a annoncé le retour d’une production d’électricité plus fiable d’ici le 4 avril  à Libreville.

Libreville et ses environs sont sujets à des coupures d’électricité à répétition ces derniers temps. Il faut agir. Le directeur général délégué de la société d’Energie et d’Eau du Gabon lors de sa dernière visite sur le site de production thermique d’Owendo a tenu à rassurer l’opinion sur les efforts fournis par ses équipes afin de réduire considérablement la problématique des délestages dans la capitale et sa périphérie.

 « Le remplacement de cette turbine, devrait permettre le retour en production constante d’électricité. Ce qui mettra un terme aux délestages dans les foyers. La mise en fonction de la nouvelle turbine est programmée entre le 3 et le 4 avril prochain », a indiqué Jean Pierre Lasseni Duboze.

Une assurance qui devrait ramener la sérénité dans les rapports entre cette entreprise passée récemment sous pavillon gabonais et les usagers. D’ailleurs depuis sa prise de fonction, le nouveau directeur général délégué de la SEEG ne cesse de multiplier des initiatives en vue d’améliorer la qualité des services de l’entreprise.

Ali Bongo tient son premier conseil des ministres ce vendredi depuis son retour « définitif »

Une semaine après son retour « définitif » au pays, le président gabonais Ali Bongo Ondimba préside ce vendredi son premier Conseil des ministres.

L’annonce a été faite jeudi soir par la présidence. « Conseil des ministres ce vendredi 29 mars à la présidence de la République, présidé par S.E Ali Bongo Ondimba », peut-on lire dans un tweet du service de communication du Palais du bord de mer.

C’est le premier  conseil des ministre après son retour définitif au pays suite à 4 mois de convalescence à Rabat au Maroc. Les points à l’ordre du jour n’ont pas été énumérés, l’on sait toutefois toutefois que, mardi dernier, le numéro un gabonais a rencontré les représentants des institutions constitutionnelles ou encore les responsables des différentes confessions religieuses. L’on sait aussi que le chef de l’État a multiplié les rendez-vous de travail avec son cabinet.

 

Jean Rémy Yama convoqué à la PJ

Le syndicaliste Jean Rémy Yama a été entendu ce jeudi matin. Le patron de la confédération syndicale Dynamique Unitaire était convoqué à la direction des affaires économiques et financières de la Police judiciaire.

Déjà victime de trois tentatives d’incarcération dont une fructueuse qui lui aura valu un séjour de trois mois à la prison centrale de Libreville, Jean Remy Yama est plus que jamais sous la menace d’une quatrième. Le Syndicaliste a été convoqué ce jeudi 28 mars 2018 à la PJ.

Le motif exact de la convocation n’est pas encore connu. Mais selon certaines sources, une plainte aurait été déposée contre lui par un certain Thierry Blanchard Ekogho, enseignant-chercheur comme lui au département de physique de l’USTM. Ce dernier l’accuserait d’escroquerie et d’abus de confiance. Des accusations que bat en brèche Jean Remy Yama qui y voit une machination des autorités contre ses positions syndicales.

Football : Daniel Cousin n’entrainera plus les Panthères

Il a été écarté de son poste de sélectionneur du Gabon après l’élimination des Panthères lors de la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2019 après un match nul à Bujumbura (1-1).

Le mauvais vent souffle au sein de la sphère footballistique gabonaise.Le ministre des Sports, Alain Claude Bilie By Nze a décidé de dissoudre l’équipe nationale et par la même occasion limoger le sélectionneur.

« Nous allons rebâtir l’équipe nationale sur de nouvelles bases en mettant de côté tous ceux qui se sont caractérisés par un manque d’envie, de patriotisme, et qui ont plus mis en avant les ressources financières en oubliant la Nation et l’esprit d’équipe », a déclaré le ministre gabonais des Sports, Alain Bilie By Nze, lors d’un point de presse.

Le contrat de Daniel Cousin stipulait que l’engagement prendrait fin en cas de non-qualification pour la CAN 2019. Un appel à candidatures va être lancé. « Le nouveau sélectionneur devra être connu dans les 60 jours maximum », a indiqué le ministre.

Les occupants illégaux de l’axe PK5-PK12 sommés de libérer les trottoirs

Dans le cadre du projet de réaménagement de l’axe PK5-PK105, le Ministère de l’Equipement des Infrastructures et des Travaux Publics a annoncé ce mercredi 27 mars 2019 du lancement d’une opération de déguerpissement des occupants anarchique du patrimoine routier de l’État. Nous publions in extenso l’intégralité du communiqué dudit département.

« COMMUNIQUE

Objet : Opération de libération du patrimoine routier de l’Etat.

Dans le cadre du projet de réaménagement de l’axe routier PK5-PK105, notamment sur le tronçon PK5-PK12, le Ministère de l’Equipement, des Infrastructures et des Travaux Publics, constate pour le déplorer, l’occupation illégale et anarchique, par endroits, des alentours de cette voie, y compris des trottoirs.

Ce phénomène engendre le rétrécissement de la chaussée et l’encombrement des trottoirs, perturbant ainsi la circulation des biens et des personnes.

En conséquence, le Ministère en charge des Travaux Publics invite, à nouveau, toutes les personnes concernées de bien vouloir prendre les dispositions nécessaires pour libérer l’emprise de cette section routière, au plus tard le 1er Avril 2019.

D’autre part, les mesures de déguerpissement citées ci-dessus s’appliquent également aux occupants situés sur l’axe Owendo-Aéroport National Léon MBA, notamment dans les zones IAI-FOPI-AWENDJÉ.

Passé ce délai, force demeurera à la loi, par l’organisation, avec le concours des forces de l’ordre d’une opération de libération du patrimoine routier de l’Etat, conformément aux textes en vigueur en République Gabonaise, notamment la loi n°13/2003 du 17 février 2003.

Fait à Libreville, le 26 Mars 2019
Ministère de l’Equipement, des Infrastructures et des Travaux Publics
Arnauld Calixte Engandji-Alandji »