Croissance économique : le Gabon table sur un taux de croissance réel en moyenne de 3,3 % entre 2022 et 2024

Nicole Janine Lydie Roboty  Mbou , Ministre de l’Économie et de la Relance, a annoncé lundi 26 juillet  dernier durant la 2ème  session ordinaire du Comité national économique et financier qu’elle a présidé par visioconférence, que le pays d’Ali Bongo tablait sur une croissance de 3,3 % entre 2022 et 2024.

 

« S’agissant des perspectives à moyen terme, le ministère de l’Économie et de la Relance, table sur un taux de croissance réel en moyenne de +3,3% sur la période 2022-2024 », a annoncé Roboty  Mbou Ministre  gabonais de l’Économie et de la Relance.

Il faut dire que, c’est un objectif qui pourrait être atteint, au regard des performances économiques déjà affichées par le pays. Le Gabon a réalisé un taux de croissance de 1,3% en 7 mois. Il était négatif au 31 décembre 2020.

Cette relance de croissance serait consécutive à l’apport  des secteurs hors pétrole, notamment les mines, l’industrie forestière et l’agriculture. La production de manganèse est en hausse de 9,8%, tout comme l’industrie forestière (2,5%) et l’huile de palme (+20%).

 

 

Gabon-successeur de Zacharie Myboto : la guerre des tranchées est engagée entre Gondjout et Missambo

Les deux candidats, Paul Marie Gondjout et Paulette Missambo au poste de président de l’Union Nationale (UN), se livrent à une guerre sans merci, caractérisée par des pratiques rétrogrades et intrigues.

 

Il sied de noter que, depuis quelques semaines, les deux candidats en lice pour la présidence de l’UN, sont en campagne de charme à travers le pays. Objectif visé, rencontrer et convaincre chacun pour son compte, les militants des différentes coordinations provinciales. Ces coordinations vont jouer un rôle important durant le congrès consacré à la désignation du futur président devant remplacer Zacharie Myboto (83 ans).

Le dinosaure de Mounana Zacharie Myboto devrait prendre sa retraite politique au terme du congrès ordinaire de ladite formation politique organisé du 5 au 7 décembre 2020. Mais cette messe politique avait échoué pour un problème de clivage au sein du même parti.

Une importante frange des congressistes avait boudé la candidature de Paul Marie Gondjout, pourtant seul prétendant en lice, créant ainsi un climat de crise qui frise la déchirure. Une déchirure qui semble se manifester au grand jour durant cette campagne électorale.

Récemment, l’équipe de campagne de la candidate Paulette Missambo était à Lambaréné pour communier avec les militants du parti. Selon certaines indiscrétions, ceux-ci auraient été interdits d’assister à la causerie politique qu’organisait les lieutenants de Mme Missambo.  Certains militants réfractaires avaient, dit-on, bravé l’interdiction et assisté à la rencontre.

 

 

Gabon-Conflit Homme/faune : les attaques des éléphants ont occasionné 8 décès entre 2020 et 2021

Un chiffre qui serait largement au-dessus en 2021. Ces plaintes font état de la destruction des cultures vivrières et des agressions corporelles par les éléphants.

 

Au cours des concertations nationales sur la problématique de conflit Homme/faune initiées par le gouvernement, il ressort que le Ministère des Eaux et Forêts a enregistré 8374 plaintes des victimes rien qu’en 2015.

Il sied de rapper que, les attaques des pachydermes ont occasionné 8 décès entre 2020 et 2021 à travers le pays, indique-t-on.

Pour mettre fin au phénomène du conflit Homme/faune, le président de la République Ali Bongo,  a mis en place à titre expérimentale le projet d’érection des barrières électriques dans la province de l’Ogooué Ivindo. Un projet qui devra s’étendra dans les huit autres régions du pays.

Les populations victimes de dévastation de plantations par des éléphants veulent que le gouvernement indemnise et organise les battues de ces animaux durant une période de l’année pour diminuer la surpopulation d’éléphants au Gabon.

Le SYNAPEF dénonce la suspension illégale des salaires de 300 fonctionnaires grévistes des Eaux et forêts

Le Syndicat national des professionnels des eaux et forêts (SYNAPEF), a  fustigé lundi dans une conférence de presse la mise sous bons de caisse des soldes  de 297 agents du Ministères des Eaux et Forêts avec pour  risque imminent la suspension des salaires à cause,  de leur participation à la grève pourtant légale.

« La mise sous bons de caisse illégale des salaires des agents en grève, au moyen d’une procédure viciée conduite par le Directeur de Cabinet, après avis du Conseiller juridique dont l’expertise académique contraste avec l’interprétation stalinienne et sélective des dispositions du Statut Général de la Fonction Publique en ses articles 71 et 78 », a dénoncé M. Mve Akue.

Selon le SYNAPEF, ces bons de caisse sont entre les mains du Directeur de cabinet du Ministre des Eaux forêts, Pr Lee White, en violation flagrante de la loi. Chaque fonctionnaire lésé devra faire des pieds et mains pour toucher son salaire de fin du mois de juillet. Ceci en allant « se courber auprès du Directeur de cabinet du Ministre ».

Les grévistes ont par ailleurs dénoncé les intrigues et pratiques rétrogrades concoctés par leur tutelle. Ils ont entre autres fustigé l’arrogance de leur Ministre, la descente répétée des gendarmes à l’esplanade du Ministère pour dissuader le piquet de grève sous ordre du Ministre et des propos diffamatoires de leur patron ministériel.

« Les propos graves tenus par le Ministre sur un plateau télévisé le 11 juin 2021, affirmant que la grève en cours est soutenue par des exploitants forestiers véreux. Des propos diffamatoires et dignes des techniques de désinformation qui pourraient laisser croire que les Syndicats sont instrumentalisés alors qu’il n’en est absolument rien », a-t-il fustigé.

Les grévistes réclament du gouvernement la réhabilitation de leur « prime sectorielle et à enclencher les mécanismes d’épuration des 27 trimestres dus de 2014 à 2020, soit une enveloppe de 27,7 milliards FCFA comme arrêté dans le rapport de la Commission ministérielle d’examen de la dette, déposé depuis le 06 avril 2021 sur la table du Ministre de Tutelle ».

 

Le général Serge Hervé Ngoma suspend 4 policiers hauts gradés pour complicité d’une invasion à la prison centrale de Tchibanga

Le Général de brigade, Serge Hervé Ngoma  Commandant en chef des Forces de police nationale, a dans une décision suspendu 4 policiers  hauts gradés, soupçonnés d’être des véritables instigateurs de l’invasion de la prison centrale de Tchibanga.

 

« Par l’effet des dispositions de la présente décision, prise en application de l’ordonnance N°013/PR/2020 du 25 février 2010 susvisée, les officiers ci-dessous nommés, sont suspendus de leurs fonctions, par mesure conservatoire, en attendant les conclusions du conseil d’enquête », souligne l’article 1er de la décision signée par le Général Serge Hervé Ngoma le 25 juillet 2021.

Les officiers supérieurs suspendus sont notamment, le colonel Abraham Elenga,  les commandants Jean Martin Litouki, Hugues Noël Ekang Ekomie et le capitaine Leryl-Gaêl Moussavou Mbongo, respectivement Directeur régional des polices urbaines sud, Commissaire central de Tchibanga, Chef d’Antre PJ de Tchibanga et Chef d’Antenne  de l’Office central de la lutte anti-drogue (OCLAD) de la Nyanga.

Rappelons tout de même que, pendant l’assaut de la prison centrale de Tchibanga par l’intrusion d’un contingent d’une cinquantaine des commados venus de Mouila (Ngoinié) pour délivrer de force le commandant Patrick Moubogha, chef d’antenne des services de la Documentation et de l’immigration (DGDI),  de la province de la Nyanga qui était placé en détention prévention  le 23 juillet pour « complicité de violences et voies de faits » sur un gendarme nommé, Wilfried Mba Moure.  Une dizaine des détenus se seraient évadés. Il faut dire que  les policiers pour le moins « zélés » contestaient la procédure d’incarcération de leur chef par le procureur de la république de Tchibanga, III Ndjeme Benga.

 

Coopération-économique : la dette du Gabon envers la Chine s’élève à 1,681 milliard de dollars US

La dette du Gabon envers la Chine s’élève à 1000 milliards de francs CFA, soit près de  1,681 milliard de dollars US, selon le rapport « Chinese Loan to African Governments » publié en avril 2021 par le gouvernement chinois.

 

Il sied de noter que, cette importante dette place le Gabon en 7ème position des pays les plus endettés de la zone CFA vis-à-vis de l’empire du milieu.

Signalons que, dans la zone CEMAC, le pays d’Ali Bongo Ondimba, reste toutefois loin derrière le Cameroun (6,202 milliards de dollars), le Congo (5,390 milliards de dollars) et la Guinée Equatoriale (3,020 milliards de dollars).

Rappelons de que la Chine est le 1er partenaire économique du Gabon devant respectivement la France, la Belgique, la Corée du sud et Les Pays Bas.

Centre médical de Moabi : l’honorable Sidonie Moussirou a offert un important don de matériel sanitaire

L’honorable Sénatrice, Sidonie Moussirou a offert un important don de matériel sanitaire dédié à cette structure  en cours de réhabilitation.

En réponse aux doléances du personnel soignant du centre médical de Moabi,  la sénatrice Sidonie Moussirou a offert un important don de matériel pour cette structure sanitaire.

Il s’agit notamment des fournitures bureautiques, thermomètre, tensiomètre, matériel de ménage, brasseurs d’air et Split. La parlementaire a également financé les travaux de réhabilitation de la maternité et du réseau électrique de l’hôpital qui était devenu vétuste.

« C’est une contrainte pour moi de toujours vous venir en aide quand c’est possible car sans vous, je ne suis rien », a rassuré l’honorable Moussirou.

Il faut dire que, la satisfaction du personnel et patients du centre médical de Moabi est grande. A l’image d’autres centres de santé de l’arrière-pays, celui de Moabi n’échappe aux difficultés .

Gabon-Ntoum : Camélia Ntoutoume lance les travaux de réhabilitation de l’axe Tchad – Matoto

Madame Camélia Ntoutoume Leclercq Ministre Déléguée à l’Éducation nationale, a lancé, sous les instructions du président Ali Bongo Ondimba, les travaux de réhabilitation de l’axe Tchad-Matoto en état de délabrement très avancé.

Il sied de noter que, l’aménagement  de ce linéaire long de plus de 10 km, se fait par la latérite. Il est question de recharger la route qui connaissait un délabrement prononcé surtout en période de pluies.

Cette dégradation donnait du fil à retord aux automobilistes et accentuait la douleur des familles durant le transport des dépouilles vers le cimetière municipal de ‘’Matoto’’ pour inhumation.

« Aujourd’hui nous sommes très contents que le Chef de l’Etat ait pensé à nous réhabiliter cette route. Nous remercions et soutenons également le membre du bureau politique PDG, Camélia Ntoutoume, grâce à qui ces travaux ont pu voir le jour », s’est réjoui Iranga Cécile Massala, habitante du quartier Tchad.

A en croire la ministre  Camélia Ntoutoume lesdits travaux vont durer 10 jours. Ils ont été confiés à la subdivision des travaux publics de Ntoum. Conformément à la volonté du président de la République ZAli Bongo, ces travaux d’aménagement routier s’étendront dans tous les quartiers de la ville de Ntoum et même au-delà.

SETRAG : nouveau déraillement d’un train marchandises n°2101 entre les gares de Mbel et Oyane

Le directeur général de la Société d’exploitation de transgabonais (SETRAG), a indiqué dans un communiqué parvenu à notre rédaction,   la survenu d’un énième déraillement ferroviaire qui s’est produit jeudi 23 juillet dernier en matinée, entre les gares de Mbel et Oyane, situées à plus de 120 km de la capitale gabonaise.

« SETRAG informe l’ensemble des usagers de la voie ferrée du déraillement de train marchandises n°2101, ce jeudi 22 juillet 2021 aux environs de 11h34 entre les gares de Mbel et Oyane », a indiqué le communiqué.

L’entreprise présente les excuses aux usagers pour le désagrément causé en cette période estivale, a affirmé avoir déployé une « équipe pluridisciplinaire » pour remédier urgemment à la situation.

Le Transgabonais serait surexploité. L’instabilité du sol et la vétusté de l’ouvrage sans oublier les défaillances humaines sont parmi les principales causes des accidents récurrents  sur cette voie ferrée construite il y a plus de 30 ans. Celle-ci est en cours de rénovation depuis plusieurs années.

Primature : Christine Mba reçu par la cheffe du gouvernement Rose Christiane Raponda

Le nouveau maire de Libreville, Christine Mba a, une semaine après sa prise de fonction,  réservé sa première visite officielle au Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.

« Echange très chaleureux ce jeudi à la Primature avec le nouveau maire de #Libreville, Mme Marie Christine Mba Ndutume. Je l’ai félicitée pour son élection, lui ai témoigné mon entier soutien et lui ai dispensé quelques conseils tirés de mon expérience à ce poste de 2014 à 2019 », a tweeté le Premier mistre cheffe du gouvernement gabonais.

S’agissant de l’élection de Mme Mba Ndutume épouse Mihindou à la direction de la mairie de Libreville, plusieurs analystes ont soupçonné la formation politique d’Ali bongo, d’avoir favorisé cette dame inexpérimentée pour préparer le retour d’Ossouka Raponda à la mairie de Libreville dans la perspective de son limogeage « envisagé » de la primature.

Bien que contrôlé par les élus PDG, le conseil municipal de Libreville connait un grand tourment d’instabilité.

En une année,  seulement Mme Marie Christine Mba Ndutume est le 3ème maire de Libreville après la destitution de Léandre Nzue et la démission en cascade  d’Eugène Mba dans un intervalle de 6 mois seulement.