La cour d’appel de France a annulé l’affaire Santullo-Gabon

C’est une bonne nouvelle pour le Gabon, qui vient de remporté  l’affaire qui l’oppose au groupe Santullo, à paris hier mardi 5 avril 2022.

 

La nouvelle a été répandue par le porte-parole du gouvernement  Alain Claude Bilié-By-Nzé, dans son compte tweeter. Selon les faits qu’il rapporte sur son tweet, la Cour d’appel de France,  a considéré que l’ensemble des éléments présentés par l’Etat gabonais reposait sur « des indices suffisamment graves, précis et concordants, pour entacher la conclusion et l’exécution desdits marchés ».

La cour d’appel a aussi relevé que, «  la reconnaissance et l’exécution de la sentence étaient susceptibles de faire bénéficier le Groupement Santullo du produit d’activités frauduleuses et de violer de manière caractérisée l’ordre public international ».

Pour revenir sur les faits, la sentence arbitrale avait exigée du Gabon, de payer un total de 101 milliards de Fcfa soit (90 milliards de francs CFA +11 milliards de francs CFA d’intérêt de retard), au groupe Santullo, rendue le 19 novembre 2019.

Ainsi, le Groupe Santullo a été condamné à verser plus de 52 millions de francs CFA (80 000 euros) de dommages et intérêts à l’Etat gabonais. Notons que le Gabon  a également remporté plusieurs victoires. Notamment l’affaire contre  Navodaya, Eurofinsa et Webcor.

 

Gabon : un orage fait plusieurs ravages à Makongonio

Les populations de Makongonio ont été victimes de nombreux dégâts matériels,  survenus après la pluie du vendredi  1er  avril 2022.

 

Plusieurs familles sont sans abris depuis le weekend dernier.  Des habitants ont subi d’énormes dégâts matériels,  dans leurs domiciles, pendant la grande pluie tombée dans la nuit du vendredi 1er avril 2022, dans cette localité.

Toiture, fenêtres et portes emportées par l’orage, maison renversées et biens d’autres dégâts matériels ont été enregistrés. En effet, la forte pluie qui a déclenchée dans cette localité a tout ravagé. Face à cette situation, les habitants implorent le soutien des âmes de bonne volonté afin de leur venir en aide.

Notamment, les élites de cette localité. Les autorités locales, administratives et politiques dudit département ne sont pas en marge pour apporter leur pierre à l’édifice.

Notons que Makongonio est situé dans la commune de Mbigou, dans le département de la Boumi Louetsi, province de la Ngounie.

Gabon-lutte contre l’inflation : le gouvernement maintient les prix des denrées de premières nécessités

Le chef de l’Etat s’est entretenu  avec le premier ministre et le ministre des Affaires Étrangères, Michaël Moussa Adamo, au cours d’une réunion le 4 avril 2022, au palais Rénovation,  pour aborder de la situation diplomatique et économique du Gabon et à l’internationale.

 

Maintenir les différents prix des produits de premières nécessités reste une grande préoccupation pour le gouvernement gabonais.  Hier lundi 4 avril 2022, le premier ministre Rose Raponda a fait un point au  président Ali Bongo. Elle a évoqué́ la hausse du taux d’inflation sur le territoire national due à la guerre en Ukraine. Et a également parlé des possibilités d’investissements de différents pays partenaires dans les secteurs prioritaires tels que la transformation du bois, les nouvelles technologies et les infrastructures.

Après l’avoir écouté,  le  président de la république a  instruit le gouvernement d’assurer le suivi des mécanismes mis en place pour maintenir un taux fixe des produits de premières nécessités. Notamment, le  prix du carburant à la pompe, du pain et d’autres denrées de consommation.

Il a également évoqué la poursuite de la réalisation des projets prioritaires contenus dans le Plan d’Accélération de la Transformation.

 

 

Gabon-élections présidentielle 2023 : L’Ogooué-Lolo soutient Ali Bongo

Les militants du parti démocratique du Gabon (PDG),  de la province de L’Ogooué-Lolo se sont rassemblées samedi 2 avril 2022 pour appeler le président Ali Bongo à déposer sa candidature pour le compte des élections présidentielles de 2023. 

 

Ils sont venus nombreux des différents coins de la province de l’Ogooué-Lolo, notamment de la commune de Koula-Moutou, Fougamou, Lastourville, Pana et Iboundji, pour montrer leur fidélité et  apporter leur soutien au chef de l’Etat.

Ces militants se sont mobilisés autour des personnalités tels que, le président de l’Assemblée nationale Faustin Boukoubi et plusieurs autres élus dont le député du 1er arrondissement de Koula-Moutou, Blaise Louembé et des militants à Koula-Moutou, le doyen Martin Fidel Magnaga, ou encore Huguette Tsono, la secrétaire nationale chargée de l’animation politique dans la province.

Lors de leur  activité, ils ont demandé au président Ali Bongo Ondimba à se porter candidat à sa propre succession lors de la prochaine élection présidentielle prévue en 2023. Notons que le parti démocratique du Gabon a célébré son 54ème anniversaire le 12 mars dernier et plusieurs militants dans les différentes villes du Gabon se mobilisent pour soutenir le président.

Le Kremlin insiste sur le paiement du gaz russe en roubles, après des critiques du G7

Le Kremlin a insisté,  mardi 29 mars 2022, sur le paiement en roubles du gaz russe livré à l’Europe, rejetant les critiques du G7, alors que les Occidentaux et les Russes multiplient les sanctions et contre-sanctions depuis l’offensive russe en Ukraine.

 

« Personne ne va livrer de gaz gratuitement. C’est tout simplement impossible. Et on ne peut le payer qu’en roubles », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Et d’ajoute, « la situation a changé dans le contexte d’une guerre économique menée contre la Russie », a-t-il souligné, « les entreprises (commandant du gaz russe) doivent (le) comprendre ».

En représailles de sanctions européennes adoptées à cause de l’offensive russe en Ukraine, le président Vladimir Poutine a annoncé la semaine dernière que la Russie n’accepterait plus que des roubles en paiement des livraisons de gaz à l’UE, donnant une semaine aux autorités russes pour élaborer un nouveau système de règlement en roubles.

Lundi dernier, les pays du G7 ont estimé qu’exiger un paiement en roubles du gaz russe n’est « pas acceptable », selon une annonce faite par le ministre allemand de l’Économie Robert Habeck, qui a appelé les entreprises concernées à « ne pas répondre à la demande de Poutine » et qualifié la Russie de « fournisseur pas fiable. »La Russie a toujours été, reste et va rester un fournisseur fiable d’hydrocarbures », a encore rétorqué mardi M. Peskov.

Ce Jeudi, le gouvernement russe, la Banque centrale et le géant gazier russe Gazprom doivent présenter à Vladimir Poutine un rapport sur la mise en place du système de paiements en rouble.

Le gaz russe est crucial pour l’UE, qui cherche depuis le début de l’offensive russe en Ukraine à trouver les moyens de se défaire de cette dépendance.

La décision de passer à une facturation en roubles permet à la Russie de soutenir sa monnaie nationale, chahutée par les sanctions, mais la privera d’une source très importante de devises. Celle-ci implique cependant une révision de contrats d’approvisionnement existants.

Le groupe GSEZ d’Ikolo promet d’exporter 300 à 400 conteneurs de bois transformé par mois d’ici fin 2023

La zone économique spéciale d’Ikolo à Lambaréné  a dans un communiqué parvenu à notre rédaction,  indique qu’elle a exporté la semaine dernière son 1er container de feuilles de placage d’Okoumé et promet d’atteindre un rythme soutenu de production de 300 à 400 conteneurs de bois transformé par mois d’ici fin 2023.

 

 

« La zone prévoit de créer 750 à 1250 emplois pour les Gabonais d’ici fin 2023, et exportera entre 300 et 400 conteneurs de bois transformé par mois, générant ainsi de la valeur ajoutée pour le pays », indique le communiqué.

La GSEZ d’Ikolo à Lambaréné pourrait ainsi concurrencer celle de Nkok dans la banlieue de Libreville, la première au Gabon spécialisée dans la transformation du bois au pays.

Située dans le centre du Gabon, la zone de Lambaréné est toute jeune. Ses travaux de construction ont démarré en fin novembre 2021 suite à la signature d’un accord entre la GSEZ et le Gouvernement Gabonais.

Notons que, Greenply est la 1ère industrie de la GSEZ Ikolo. Elle est spécialisée dans la production de feuilles de placage d’Okoumé pour l’exportation vers l’Europe et d’autres marchés.

Signalons que d’ici fin avril 2022, deux autres usines seront opérationnelles dans la zone. Il s’agit de Kengi timber Manufacturing (KTM) et ACEWOOD.

A en croire le communique qu’a consulté journal du Gabon.com, l’inauguration de la GSEZ Ikolo est prévue pour juin prochain.

 

Dr Iloko appelle à une majorité présidentielle écrasante pour faire réélire Ali Bongo en 2023

Dr Stéphane Germain Iloko Boussengui, ancien conseiller et porte-parole du Parti démocratique gabonais (PDG), appelle  à une « majorité présidentielle arc-en-ciel » pour, réélire, sans contestation en 2023, Ali Bongo Ondimba candidat à sa propre succession.

 

« La nouvelle majorité présidentielle arc-en-ciel, que j’appelle de tous mes vœux, doit tirer les leçons des élections présidentielles de 2009 et 2016 pour offrir à notre camp politique les possibilités d’un succès éclatant et retentissant », a suggéré M. Iloko Boussengui.

Pour cet ancien porte-parole du PDG, cette majorité doit être constituée  des différents secteurs socio-professionnels qui composent le  corpus électoral gabonais, pour faire le « plein des voix, même dans les zones hostiles au PDG et/ou à la majorité républicaine et sociale pour l’émergence, afin d’assurer à Ali Bongo Ondimba une large victoire lors de ce scrutin majeur ».

Les élections de 2023 constituent un tournant décisif pour notre pays, chaque camp affûte ses armes afin d’être prêt le moment venu ; ce que nous observons depuis un certain temps sur le terrain politique révèle au grand jour la détermination de chaque camp à prendre le dessus sur l’autre.

FEGAFOOT-pédophilie dans le football gabonais : une honteuse arme électorale

Ce qui est un fléau à condamner avec la plus grande énergie du fait des vies brisées de certains jeunes « prisonniers » de leur passion pour le football, prend chaque jour au Gabon les allures d’un sujet de chantage et d’intimidation à quelques jours de l’élection du prochain président de la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT).

 

 

Un prétexte finalement fantaisiste de ceux qui s’en servent comme arme électorale. Quel crédit finalement accorder à l’opportunité de la sortie de FIFPRO. Quand on sait que la première phrase de son plaidoyer ignore volontairement la décision gouvernementale qui interdisait la pratique du sport collectif sur le territoire gabonais au point d’engager la responsabilité fédérale. Quelle mauvaise foi !

L’aide COVID était-elle suffisante pour relancer le football au Gabon ?

Il y avait-il un plan d’utilisation standard en provenance de la FIFA ?

Les autres fédérations africaines avaient elles utilisé cette aide pour les dettes des footballeurs ?

Bref, autant des questions qui trouveront difficilement des réponses chez les partisans de la médisance et de la mauvaise foi.

Les sorties orientées voire intéressées de la FIFPRO qui n’attend que les grands moments pour réactualiser ce dossier commence à agacer l’opinion comme si la justice gabonaise était soumise à son agenda ainsi que ceux qui fuient la vérité des urnes le 16 avril pour disqualifier une candidature pourtant « rejetée » par eux du fait d’un bilan jugé « chaotique« . On peut à juste titre se demander comment peut-on craindre quelqu’un qui n’a aucun argument pour rempiler ?

Curieusement, on évoque des arrestations la veille du scrutin du 16 avril. Le Gabon est un pays des verres ceux qui en parlent sont dans les listes pour cette échéance.

Arrêter des gabonais pour des pratiques qui datent de plus de deux décennies suppose, à défaut des preuves formelles des victimes, jeter un regard rétrospectif en interpellant tous les anciens présidents des fédérations et dirigeants des clubs des auteurs de ces basses besognes. Dieu seul sait qu’on est dans le domaine de la vie privée dont l’employeur n’a pas forcément une grosse marge de manœuvre.

Arrêter les gabonais sans jeter un regard inquisiteur sur le témoignage de Stéphane NGUEMA, l’ancien secrétaire général de l’ANFPG qui dit détenir les preuves de la théorie du complot, c’est faire injure à notre justice qui n’a pas des ordres à recevoir d’une association fut-elle internationale. On le sait, une pétition des footballeurs étaient en gestation pour le « Tout sauf MOUNGUENGUI » initiée par les mêmes acteurs en direction de la FIFA. La justice gabonaise a tout le temps d’interroger les différents acteurs pour la manifestation de la vérité.

Stéphane NGUEMA a démissionné avant cette fièvre électorale, il n’est dans aucune liste des prétendants au fauteuil de président de la fédération.

Ses déclarations sont d’une gravité inqualifiable et l’opinion attend toujours le jeu de contradiction évoqué par le président de l’association des footballeurs.

Si cette méthode moyenâgeuse fait plaisir aux compétiteurs pour la plupart des  » produits » de Pierre Alain Mounguéngui (PAM), dans ce cas, le milieu du football est devenu trop inhumain.

Il faut sans doute percer l’abcès sans aucun préjugé. Car, aucun technicien du football jusqu’à la publication de cette enquête n’a eu le courage de démissionner pour dénoncer ou condamner ce phénomène. Le reste n’est que chantage et manipulation de l’opinion. On est d’accord que personne n’a dit que le phénomène était une vue de l’esprit. Mais, il ne suffit pas d’être cité dans un article de presse pour être coupable.

Si cette affaire n’est pas réglée en toute lucidité et neutralité, elle va forcément laisser les traces quelque soit le président qui sera élu le 16 avril. Si la justice dispose de tous les éléments, il est temps de condamner les coupables pour ramener la sérénité dans un milieu où les jeunes ont perdu la confiance des formateurs.

                                                                                                                    Pablo Moussodji Ngoma

Gabon : Barro Chambrier n’acceptera pas la tricherie du Parti démocratique gabonais en 2023

L’opposition Alexandre Barro Chambrier, président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), a au cours d’une matinée politique avec ses militants, indique qu’il n’acceptera pas la tricherie du régime d’Ali Bongo Ondimba dans l’organisation des élections générales prévues en 2023.

 

 

A en croire le leader du PPM,  « ll reste 15 mois pour nous libérer de ces gens-là, on ne va plus les laisser tricher », a promis l’opposant Barro Chambrier, dénonçant par la suite la « mauvaise foi d’Ali Bongo qui ne veut pas respecter les résultats des urnes ».

Pour cet ancien lieutenant de la formation politique d’Ali Bongo le PDG, il faut constituer une force d’inertie « qui tire le Gabon maintenant vers le bas ».  Et d’ajoute, « on ne peut pas amener toute une nation à la perdition pour des intérêts personnels ».

Au coure de  ses rencontres dites citoyennes, Alexandre Barro Chambrier a appelé ses partisans à s’organiser pour préparer sereinement les prochaines joutes électorales, une année selon lui, du changement et d’alternance irréversibles au sommet de l’Etat.

Le président national du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), estime que l’incompétence du régime d’Ali Bongo, dans la mise en place des politiques publiques pour atténuer entre autres  les effets néfastes de la vie chère au Gabon, du chômage des jeunes, de l’insécurité grandissante au pays, va favoriser la chute du PDG.

Signalons que, Alexandre Barro Chambrier  a déjà déclaré sa candidature à l’élection présidentielle prévue en 2023.

 

Coopération : le Japon veut relancer le projet PROCOBHA à Doussala

L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), a organisé jeudi 24 mars 2022 à Libreville, un atelier d’évaluation visant à relancer le Projet de conservation de la biodiversité en forêt tropicale à travers la coexistence durable entre l’homme et l’animal (PROCOBHA).

 

Ce programme de développement durable de conservation de la biodiversité, était tombé en sommeil 5 ans après sa réalisation à Doussala, près du parc national Moukalaba Doudou dans la province de la Nyanga (sud-ouest).

Notons que, ce projet visant la promotion d’écotourisme est tombé en désuétude par le manque d’implication de tous les acteurs du secteur. « Ecologic », un autre projet de courte durée a été mis en place toujours par la coopération nipponne pour entretenir l’immense potentiel touristique existant.

« En tant JICA nous voulons continuer à accompagner les autorités gabonaises dans la promotion de l’écotourisme pour que nous puissions contribuer à conservation et à la gestion de la biodiversité, c’est notre prochain challenge », a indiqué Shinji  Umemoto, représentant résident du bureau de la JICA au Gabon.

Pour lui, un autre projet « Ecologic »  de 4 ans sera lancé au mois de mai prochain pour pérenniser les acquis déjà engrangés par le PROCOBHA, lequel mobilisait à Doussala plus de 500 touristes par an, provenant du monde entier, avant la survenue de la  pandémie de Covid-19.