Libreville : Jorcelyn Zermath tué à la gare routière pour une histoire de téléphone portable

Le gabonais Jorcelyn Zermath Kingha Mihindou, la quarantaine révolue, a rendu l’âme  jeudi dernier après 4 jours dans le coma suite à une agression à  gare routière de Libreville pour une  histoire de téléphone portable.

 

 

 

Peintre et ouvrier du bâtiment, Jorcelyn Zermath Kingha Mihindou, alias Pitota ne savait pas que le lundi 21 février dernier il sortait de sa maison au quartier Kinguélé pour ne plus jamais retourné.

Alors qu’il attendait un taxi à la gare routière pour se rendre au centre-ville, un vendeur ambulant lui propose un téléphone portable androïde à un très bon prix. Une négociation s’engage. Le marché est conclu. L’acheteur donne l’argent. En retour le vendeur lui donne le téléphone après l’avoir mis dans un sachet plastique.

Aussitôt le sachet reçu, Jorcelyn Zermath Kingha Mihindou jette un coup d’œil. Il réalise qu’il a été « enfariné ». A la place d’un téléphone, il lui a été remis la pochette d’un téléphone emballé dans du scotch. Son sang fait un tour dans la tête, il engage une course poursuite contre son vendeur qui faufile dans une galerie située à l’endroit où il y avait l’ancienne pharmacie de la gare routière.

Il tente de le rattrapé mais aidé par ses complices, le vendeur s’arrête et dame un coup de patte contre Pitota qui tombe à l’envers alors qu’il gravissait des marches d’escalier de la galerie. Sa tête est fracassée.

Les agresseurs échappent. La police est alertée par des témoins. Pitota avait encore à la main le sachet contenant le faux téléphone et son porte-monnaie. Il est conduit d’abord à la polyclinique Chambrier où un scanner de la tête révèle des graves saignements. Le patient est orienté à l’hôpital militaire qui refuse de le prendre en charge. C’est finalement au CHU d’Owendo qu’il est admis dans un état très grave. Il a rendu l’âme jeudi après 4 jours dans le coma.

 

Libreville : les commerçantes menacent de se déshabiller en public pour dénoncer le harcèlement dont elles sont victimes

Plusieurs commerçantes du marché Mont Bouët menacent de se déshabiller et montrer leur nudité en public, comme l’avaient fait leurs consœurs de la gare routière en octobre 2015. A l’origine de ce projet dégradant, un harcèlement quotidien et humiliant qu’infligent les policiers et les agents municipaux à ces commerçants.

 

 

Les femmes commerçentes  du marché Mont Bouet, ont menacé des se déshabiller.  « Chaque jour chacun dicte sa loi. On ne sait plus quoi faire », a déploré une des cheffes des commerçantes de Mont Bouët.  Il sied de noter que, ce mouvement pourrait se propager dans tous les marchés de la capitale où faire le commerce n’est plus une partie de plaisir ou une contribution à la relance de l’économie.

Au marché Mont Bouët à Libreville, par exemple, la mairie a récemment délimité certains espaces devant les boutiques pour permettre aux commerçantes d’exercer dans la légalité leurs activités. Chaque vendeur a déboursé la  somme de 70 000 FCFA en contrepartie.

Moins d’une semaine plus tard, la police est intervenue pour démolir les étales et détruire les marchandises étalées prétextant que la police n’a pas été associée dans cet arrangement.

Le racket, les saisies des marchandises, les bagarres, les injures publiques sont le lot quotidien des violences subies par les vendeurs de Libreville.

Les policiers et agents municipaux couvrent leurs exactions sous le prétexte de l’opération libérez les trottoirs initiée par le gouvernement.

 

Setrag : « un chiffre d’affaires en hausse de 5% en 2021 » (Christian Magn)

La Société d’exploitation de transgabonais (Setrag) a, grâce une stratégie dynamique engagée en 2021,  réalisé des résultats alléchants, avec à la clé, un chiffre d’affaire en hausse de 5%.

 

 

Ci-dessous l’intégralité du communique de presse : Le nombre de passagers et le fret minier transportés par la Setrag ont encore progressé en 2021 permettant un chiffre d’affaires de 86,5 milliards de FCFA, en hausse de 5% par rapport à 2020. Avec l’entrée de Meridiam à son capital, la Setrag a intégré un expert du chemin de fer qui permet d’apporter de nouveaux moyens dans la modernisation et la sécurisation du Transgabonais.

Au cours de l’année écoulée, la Setrag a transporté 226 976 passagers contre 163 113 voyageurs en 2020, soit une croissance de 39%, contre une baisse de 49% en comparaison à 2019. Cela s’est traduit par une croissance du chiffre d’affaires (+28%) qui affiche 6,1 milliards de FCFA en 2021, contre 4,7 milliards de FCFA en 2020 (année fortement perturbée par la pandémie du COVID-19 et l’arrêt du service voyageurs d’avril à juin 2020).

Côté fret, le Transgabonais a une fois de plus joué son rôle de vecteur économique des provinces gabonaises traversées. La croissance de l’activité a progressé de 10% en tonnage (9 790 905 tonnes en 2021), soit +7% en chiffre d’affaires hors taxes (86, 5 milliards FCFA).

Dans le détail, la part des hydrocarbures transportées en 2021 a augmenté de +15% tandis que le reste du fret divers (marchandises, grumes …) a baissé de 7% avec un volume transporté de 709 000t contre 766 000t en 2020.

Le volume du trafic minier est resté la principale activité avec 9,08 MT. Il a progressé de 11% par rapport à 2020. Il est porté par les croissances de Comilog (+8%) et NGM Franceville (+6%), qui affichent respectivement 6,48 MT et 1,38 MT en 2021. Le minier de CICMHZ réalise une hausse de 53% pour un volume transporté de 0,86 MT en 2021 contre 0,56 MT en 2020, celui d’Okondja réalise une croissance de 34% en 2021 pour un volume transporté de 0,29 MT en 2021 contre 0,21 MT en 2020.

La Setrag confirme son rôle clé dans la transformation de l’économie du Gabon en transportant plus de 50% des exportations du pays (minerai de manganèse et bois essentiellement), en dehors du pétrole.

Les résultats en matière de sécurité au travail des collaborateurs et des sous-traitants se sont nettement améliorés grâce à la mise en œuvre d’un plan d’actions ambitieux et à la mobilisation des équipes. Ainsi, le Taux de Fréquence 2 (TF2) de l’entreprise est passé de 4,8 à 1,0, soit l’un des meilleurs taux du groupe Eramet. Les efforts vont se poursuivre pour maintenir ce niveau.

La Setrag a renforcé la modernisation et la sécurisation du chemin de fer selon le programme de remise à niveau (PRN) bâti avec les autorités gabonaises. Courant

2021, l’entrée de Meridiam au capital de Setrag (40%), aux côtés de Comilog (51%) et de l’Etat gabonais (9%), permet d’apporter sa grande expérience en matière d’investissement et de gestion d’infrastructures, ainsi que son expertise ferroviaire pour mener à bien l’important programme de modernisation, de rénovation et de mise à niveau de l’infrastructure ferroviaire. Cette contribution permettra d’améliorer la compétitivité économique régionale et mondiale du Gabon en soutenant sa croissance.

Parmi les projets du PRN réalisés en 2021, on peut citer : les 174 km de voie réhabilitée à fin 2021 : Renouvellement de la Voie Ballastée (RVB), la construction de murs de protection (10 km à fin 2021), de passerelles le long du réseau ferroviaire (3 et 2 très prochainement), la poursuite du traitement des plateformes des zones instables du réseau permettant d’anticiper le doublement de la voie dans ces zones, la poursuite de la production des traverses en béton Bi-blocs à Booué (427 000 traverses produites à ce jour).

L’intégration d’outils numériques dans la remise à niveau et la conduite des opérations ferroviaires a permis de poursuivre le déploiement du système de pilotage automatique des trains (Train Control System) et du système de communication dédié (TETRA) avec la pose des pylônes au niveau de l’ensemble des gares du réseau, permettant de garantir une communication en tout point du réseau.

Cette digitalisation du Transgabonais est sous-tendue par un vaste plan de formation des équipes. Un  relevé  topographique  de  l’ensemble  du  domaine  ferroviaire  entre  Owendo  et Franceville a également été réalisé avec la technologie Lidar embarquée sur un hélicoptère, permettant de réaliser des relevés de haute précision et ainsi disposer d’une analyse très pointue de l’environnement du chemin de fer.

Si 2021 a permis à la Setrag de se concentrer sur les axes prioritaires tels que la sécurisation et la modernisation du chemin de fer, le volet Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) a lui aussi fait l’objet d’une forte attention.

Plusieurs projets issus du PRN ont été engagés, comme la finalisation de la réhabilitation du centre de formation et de perfectionnement de Franceville, la poursuite de la construction des logements des salariés à Lastourville, Franceville, Owendo et dans les quatre coordinations du réseau Setrag, la poursuite de la réhabilitation des gares de voyageurs du réseau (Virié, Lastourville, Moanda…) mais aussi les études pour la construction de marchés communautaires.

Parmi les réalisations du Plan d’Action Environnemental et Social du PRN : l’évaluation des risques basés sur le genre, la surveillance de l’eau, la gestion des déchets, la gestion de la pollution, l’étude pour l’évacuation des TBHS, les campagnes de sensibilisation à la sécurité ferroviaire.

En ligne avec la vision du groupe Eramet en matière de dialogue et de relation avec les communautés locales, la Setrag s’est également dotée en 2021 d’une Stratégie d’Investissement Communautaire qui se déclinera sur 3 ans et autour de trois grands axes : l’éducation, la santé et l’appui aux communautés (activités génératrices de revenus). Plusieurs programmes ont été lancés dès 2021 et vont se poursuivre en 2022.

« Les résultats particulièrement prometteurs de la Setrag en 2021, se placent au service d’une stratégie qui tend à faire du Transgabonais un chemin de fer de classe mondiale, répondant aux défis du développement économique national ».

 

Directeur Général Setrag

Gabon : le PRD mobilise sa base pour conquérir le terrain en 2023

Comme d’autres états-majors des partis politiques, le Parti républicain et démocratique (PRD), a tenu une réunion du conseil du secrétariat exécutif pour peaufiner une stratégie devant permettre à cette jeune formation politique de conquérir le terrain lors des élections générales  (présidentielle, législatives et locales) de 2023.

 

 

« Le Président, a une fois de plus, appelé les uns et les autres à se mobiliser et à multiplier les stratégies de conquête du terrain pour renflouer les rangs du Parti en procédant au recrutement des  militants », a lancé Ariel Eloi Iwangou, président du PRD.

Pour atteindre ses objectifs, le PRD a entamé depuis peu, une tournée d’implantation du parti dans l’ensemble du pays. Récemment il a installé des cellules des bases à Mouila.

Gabon-Procès Ali Bongo contre Appel à agir : la Cour de cassation a tout rejeté

La Cour de cassation saisit pour statuer dans l’affaire qui oppose le président Ali Bongo Ondimba au mouvement «Appel à agir», un collectif des citoyens ayant saisi la justice pour demander une expertise médicale devant statuer si l’actuel chef de l’Etat est capable ou pas de diriger le Gabon après son Accident vasculaire cérébral (AVC) survenu le 24 octobre 2018 lors d’un séjour à Riyad en Arabie saoudite a été  rejeté.

 

 

 

« Il n’y aura pas de rabat d’appel donc Ali Bongo a gagné, Appel à agir a donc perdu », a expliqué un avocat du président de la République. Lors de l’audience du 21 janvier dernier Appel à agir était défendu par Me Irénée Mezui Mba. Dans sa plaidoirie, l’avocat a dénoncé un mauvais usage par le président de la République de son « privilège des juridictions » qui lui autorise de ne pas être ne pas être poursuivi dans n’importe quelle juridiction.

« Le privilège des juridictions c’est que l’on ne peut vous traduire en justice devant les tribunaux de droit commun. En même temps, vous aussi vous ne pouvez pas traduire en justice devant les tribunaux de droit commun », a-t-il expliqué avant de conclure : « Monsieur Ali Bongo ne peut pas dire on ne peut pas me traduire devant les juridictions de droit commun. Donc lui aussi ne peut pas traduire quelqu’un devant les juridictions de droit commun ».

« Lorsque la Cour de cassation a admis le pourvoi d’Ali Bongo, il a violé ce principe », a expliqué Me Mezui Mba à la sortie de l’audience.

Pour rappel, le 28 mars 2019 le mouvement Appel à agir avait déposé une plainte en référée devant le président du tribunal de Libreville « afin que soit ordonnée une expertise médicale sur la personne d’Ali Bongo ».En filigrane, les requérants envisageaient créer les conditions de la « constatation de la vacance du pouvoir ».

Le dossier a connu plusieurs rebondissements. Le tribunal de première instance s’était déclaré non compétente. Saisie par la dizaine de membres du mouvement, la Cour d’Appel de Libreville avait jugé recevable la plainte. Elle avait même fixé la tenue de l’audience de plaidoirie au 26 août 2019.

Cependant, le 20 août, Paulette Ayo Mba Akolly, Premier président de la Cour d’Appel de Libreville a été suspendue « temporairement » de ses fonctions.

Le micmac judiciaire a duré plusieurs mois jusqu’à l’audience de ce vendredi au cours de laquelle, les avocats d’Ali Bongo ont simplement plaidé pour le rejet du pourvoi des avocats d’Appel à agir.

L’on ne sait pas si le mouvement Appel à agir fera à nouveau appel à cette nouvelle décision.

Source: gabonactu.com

Denise Ndembi a procédé au lancement de l’étude sur la digitalisation de la Marine Marchande

Madame Denise Landria Ndembi Nziengui, Secrétaire général du Ministère des transports, a procédé mercredi 23 février au lancement de l’étude sur la digitalisation des Actes délivrés par la Direction général de la Marine Marchande (DGMM).

 

 

A en croire Madame Denise Landria Ndembi Nziengui, cette étude  s’étalera sur quatre mois à travers les 15 services, 7 stations des affaires maritimes, 4 délégations maritimes et les  deux services  de santé des gens de mer disséminés dans les 5 provins du pays (Estuaire, Ogooué Maritime, Moyen Ogooué et la Nyanga).

Signalons qu’il sera question pour la DGMM de capitaliser en quantité et en qualité des prestations offertes aux usagers. « Cette digitalisation est une forme de modernisation du travail administratif », a fait savoir Mme Ndembi Nziengui lançant l’étude visant à simplifier les procédures de la délivrance des documents maritimes.

La numérisation des actes  de la Direction générale  de la Marine Marchande vise ine fine, non seulement  à dématérialiser les documents délivrés par la DGMM et à simplifier les procédures administratives, mais aussi à contrôler et sécuriser la délivrance des actes administratifs délivrés aux usagers.

 

Gabon-Élections générales de 2023 : la HAC appelle les médias à plus de professionnalisme

La Haute autorité de la communication (HAC), organe régulateur de la communication au Gabon qui a entamé une tournée de sensibilisation dans les rédactions, a invité les médias à plus de professionnalisme en prélude aux élections générales législatives, locales et présidentielles prévues  en 2023.  

 

 

Jean François Mouwaka Ngonga, porte-parole de la HAC, a indiqué v que, « la mission a pour objet la sensibilisation des communicateurs à plus de responsabilité ».

D’après la HAC, les médias publics et privés qui seront choisis devront  faire preuve de professionnalisme pour éviter les dérapages souvent constatés.

 

VIH/SIDA : une nouvelle rupture des médicaments antirétroviraux au Gabon

Au Gabon, plusieurs personnes vivant avec le virus du SIDA confirment une nouvelle rupture des médicaments dits antirétroviraux depuis plusieurs jours.

 

 

 

Une première rupture plus longue est intervenue en fin décembre 2021. La rupture aurait duré 3 mois. Les malades ont été réapprovisionnés durant une semaine début février avant la nouvelle rupture actuelle.

Aucune association des personnes vivant avec le VIH/SIDA n’a souhaité s’exprimer sur le sujet. Selon eux, le gouvernement exigerait des preuves écrites pour prouver l’existence d’une rupture d’antirétroviraux ou pas.

En septembre 2021, la présidente du Réseau des associations des personnes vivant avec le VIH/SIDA (REGAP+), Mariame Fatou Moussounda Nzamba lors de l’émission, avait révélé le scandale des antirétroviraux périmés. Ce scandale avait secoué la République.

Selon un leader de la lutte anti-SIDA, la prochaine livraison d’antirétroviraux est prévue dans deux semaines. « Avec ces ruptures à répétition, nous craignons le développement des résistances du virus dans l’organisme », s’est inquiété ce leader.

Selon l’ONUSIDA, le Gabon comptait en fin 2019 quelques 51 000 personnes vivant avec le VIH/SIDA pour une prévalence nationale de 4,1%.  26 000 personnes seulement, soit 51 % ayant eu accès au traitement antirétroviral.

En 2020, le gouvernement gabonais a dépensé la coquette somme de 2 milliards de FCFA pour l’achat des antirétroviraux malgré des graves tensions budgétaires engendrées par la pandémie du coronavirus, a annoncé en décembre 2020 le ministre gabonais de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

Signalons tout de même que, le Gabon s’est par ailleurs doté d’une puissante usine de fabrication des médicaments dont les antirétroviraux.

 

 

Gabon : Jessye Ella Ekogha s’adressera à la nation ce mercredi 22 février 2022

Jessye Ella Ekogha,  porte-parole du président de la République, Ali Bongo Ondimba, a annoncé lundi sur son compte Facebook qu’il s’adressera ce mercredi à la population à travers une conférence de presse.

 

 

 

Il sied de noter que, la conférence d’Ella Ekogha conseillé à la présidence de la République, intervient dans un contexte marqué par la participation du président gabonais Ali Bongo Ondimba, au dernier sommet UE/UA tenu à Bruxelles du 17 au 18 février dernier.

Outre le voyage du chef de l’Etat Ali Bongo, l’actualité politique du pays est marquée par le « réveil » de l’opposition. Notons qu’au sein de l’opposition gabonaise au régime d’Ali Bongo, il y a des créations  de coalitions qui se forme, pour barrer la route au candidat du parti au pourvoir à  élection  présidentielle prévue en 2023.

Samedi dernier, un groupe d’anciens collaborateurs de l’ex président Omar Bongo Ondimba ont créé une plateforme politique dénommée « Gabon d’abord ». Le même samedi, l’opposant Jean Ping de son côté a fait un discours dans lequel il demandant  la cour constitutionnelle de déclarer la vacance de pouvoir.

 

 

 

Le collège des fondateurs du BDC interdit à la veuve Mavioga de s’exprimer au nom du parti

Au terme d’un conseil politique organisé le 15 février 2022, les membres fondateurs du Bloc démocratique chrétien (BDC), ont interdit formellement à Anna Claudine Mavioga de s’exprimer ni de se présenter au nom du parti.

 

 

Madame Anna Claudine Mavioga interdite de s’exprimer au nom de la formation politique BDC, dans une quelconque réunion politique  sous prétexte  que parce qu’elle est veuve de l’ancien président  fondateur du parti, Guy Christian Mavioga, décédé le 4 septembre 2021 à Libreville.

«  Il ne sera jamais  question que le BDC devienne un parti familial successoral, encore moins un héritage conjugal car le qualificatif  veuve n’est pas  une fonction au sein du BDC », ont dénoncé les anciens compagnons de lutte de feu Guy Christian Mavioga .

Dieudonné Lebongo, Fortuné Mfoubou Mbaki et Biyambou Pendy, respectivement  co-fondateur et secrétaire national à la justice, secrétaire national à la  jeunesse et au sport, porte-parole du BDC et le secrétaire national des relations extérieures ont été choqué d’apprendre que la veuve Mavioga a récemment représenté leur parti dans une réunion politique de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, alors qu’elle n’a pas qualité.

Selon les dispositions statutaires du BDC notamment l’article 11 alinéa 4 dispose que « lorsque le secrétaire général démissionne  ou se trouve, pour toutes raisons empêché d’exercer définitivement ses fonctions, le premier des secrétaires nationaux du bureau exécutif national assure son intérim jusqu’à l’élection d’un nouveau secrétaire national exécutif dans un délai maximum de 3 mois ».

Le Directoire du BDC, n’a pas manqué de condamner avec véhémence cette « forfaiture » commise par la veuve   de  Guy Christian Mavioga. Une tension qui pourrait déboucher à terme à une scission du parti.