Le collège des fondateurs du BDC interdit à la veuve Mavioga de s’exprimer au nom du parti

Au terme d’un conseil politique organisé le 15 février 2022, les membres fondateurs du Bloc démocratique chrétien (BDC), ont interdit formellement à Anna Claudine Mavioga de s’exprimer ni de se présenter au nom du parti.

 

 

Madame Anna Claudine Mavioga interdite de s’exprimer au nom de la formation politique BDC, dans une quelconque réunion politique  sous prétexte  que parce qu’elle est veuve de l’ancien président  fondateur du parti, Guy Christian Mavioga, décédé le 4 septembre 2021 à Libreville.

«  Il ne sera jamais  question que le BDC devienne un parti familial successoral, encore moins un héritage conjugal car le qualificatif  veuve n’est pas  une fonction au sein du BDC », ont dénoncé les anciens compagnons de lutte de feu Guy Christian Mavioga .

Dieudonné Lebongo, Fortuné Mfoubou Mbaki et Biyambou Pendy, respectivement  co-fondateur et secrétaire national à la justice, secrétaire national à la  jeunesse et au sport, porte-parole du BDC et le secrétaire national des relations extérieures ont été choqué d’apprendre que la veuve Mavioga a récemment représenté leur parti dans une réunion politique de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, alors qu’elle n’a pas qualité.

Selon les dispositions statutaires du BDC notamment l’article 11 alinéa 4 dispose que « lorsque le secrétaire général démissionne  ou se trouve, pour toutes raisons empêché d’exercer définitivement ses fonctions, le premier des secrétaires nationaux du bureau exécutif national assure son intérim jusqu’à l’élection d’un nouveau secrétaire national exécutif dans un délai maximum de 3 mois ».

Le Directoire du BDC, n’a pas manqué de condamner avec véhémence cette « forfaiture » commise par la veuve   de  Guy Christian Mavioga. Une tension qui pourrait déboucher à terme à une scission du parti.

 

Gabon : le BDC de Guy Christian Mavioga annonce une coalition avec le PDG du président Ali Bongo

Le Directoire du Bloc démocratique chrétien (BDC), a au terme d’une réunion tenue le 14 juin dernier à Libreville, indiqué dans son compte rendu que le parti envisageait la possibilité de son éventuelle fusion-absorption au sein  de la formation politique du président Ali Bongo, le Parti démocratique gabonais (PDG).

« A propos de la fusion-absorption, le BDC estime que cette question n’est pas à l’ordre du jour avant le Congrès qui se prépare. Néanmoins tout est possible en politique », a indiqué le BDC dans son compte rendu aux allures d’un communiqué.

Pour le BDC de Guy Christian Mavioga, « le parti encourage les formations à la fusion-absorption avec le PDG » pour, dit-il, préparer sereinement l’élection présidentielle de 2023  du candidat naturel de la majorité Ali Bongo Ondimba.

Pour rappel, le PDG a déjà absorbé Démocratie nouvelle (DN) de René Ndemezo’o Obang et le groupe Massavala de l’opposant Frederic Massavala Maboumba. Il a également avalé le Rassemblement pour la restauration des valeurs (RV, majorité) et des Sociaux-démocrates-gabonais (SDG, majorité), deux formations politiques créées par les lieutenants de Brice Laccruche Alihanga, ancien Direction de Cabinet du Président de la République en détention préventive à la prison centrale de Libreville pour des faits supposés de détournement de deniers publics.

Gabon-crise politique : Rose Christiane Ossouka Raponda a échangé avec les acteurs politiques du pays

Le chef du gouvernement  Rose Christiane Ossouka Raponda a entamé mardi 01 juin dernier, une série des consultations des acteurs politiques de la Majorité comme ceux de l’opposition pour décrisper la crise politique au pays.

Les premiers acteurs politiques reçus par le premier ministre  sont notamment Guy Christian Mavioga, Maître Louis Gaston Mayila et Pierre Clavier Maganga Moussavou, respectivement Secrétaire général exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC), membre de la majorité présidentielle, président de l’Union pour la nouvelle république (UPNR), ici de l’opposition et leader Parti Social-Démocrate (PSD) aussi de l’opposition.

D’après le premier ministre, « nous avons échangé sur de nombreux sujets relatifs au quotidien de nos compatriotes et sur la vitalité de la démocratie dans notre pays ».

I sied de noter que, la démarche du gouvernement vise à prendre en compte les avis de la classe politique sur certaines questions de gouvernance pour renforcer la cohésion sociale dans le pays.

 

 

 

Gabon : les mamboudouistes restent pessimistes à l’appel à la paix des Braves

Le courant politique les Mambouduistes, très critique envers le gouvernement, ont dans un communiqué, manifesté leur pessimisme quant à l’application des éventuelles conclusions qui découleraient du dialogue politique relatif à « la paix des Braves ».

Il sied de noter que, plus de soixantaine des partis politiques de la majorité comme de l’opposition, appelle de tous ses vœux pour décrisper le climat politique, et socioéconomique très morose au Gabon.

« Les MAMBOUNDOUISTES restent dubitatifs quant à l’application intégrale des résolutions qui sortiraient de cet énième Dialogue qui pourtant, devrait permettre à raffermir d’avantage notre vivre ensemble, au regard des effets socio-économiques négatifs liés à la COVID-19 sur notre quotidien et de la non concrétisation intégrale de l’offre politique proposée par le Chef de l’Exécutif aux populations gabonaises depuis son accession à la magistrature suprême en 2009 », a estimé le courant politique  de Guy Constant Titus Koumba.

Pour rappel, Guy Christian Mavioga Secrétaire général exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC), avait initié  le 22 février 2021, l’appel à la paix des Braves qui avait  été approuvée par le Conseil national de la Démocratie (CND), instance médiatrice et régulatrice de la Démocratique dans le pays.

 

Gabon : Guy Christian Mavioga félicite le président Ali Bongo pour la réforme constitutionnelle

Guy Christian Mavioga président du Bloc démocratique chrétien (BDC), a, dans une déclaration félicité le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba pour la révision de la constitution du pays adoptée à la majorité absolue par le parlement réuni en congrès.

« Le BDP félicite le Président de la République, son excellence Ali Bongo Ondimba et son gouvernement qui ont eu le courage d’initier cette révision constitutionnelle qui vient d’aboutir par un vote confortable par le congrès du parlement », a  déclaré le président du BDC Guy Christian Mavioga.

Le BDC estime que la révision « vient régler une fois pour toute la question de l’indisponibilité temporaire du Président de la République qui depuis 2018 est au cœur des débats ».

Il faut rappeler qu’en octobre 2018, la Cour constitutionnelle a évoqué le concept « d’indisponibilité temporaire » lorsque le président Ali Bongo a été victime d’un AVC à Ryad en Arabie Saoudite. L’opposition avait dénoncé une révision subtile de la constitution. Le concept est désormais intégré dans la constitution.

Il sied de noter que, la nouvelle constitution prévoit par ailleurs un triumvirat composé du président de l’Assemblée nationale, de son collègue du Sénat et du ministre de la Défense pour assurer l’intérim du président de la République en cas de vacance du pouvoir.