Gabon : ouverture des plateformes pour les inscriptions aux examens officiels

Les plateformes www.examensgabon.com et www.bactechgabon.com sont ouvertes depuis ce mercredi 5 novembre 2025 pour permettre aux candidats officiels, candidats libres et parents d’élèves d’enregistrer les inscriptions aux différents examens de l’Enseignement général, technique et professionnel, session 2026.

 

Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Instruction civique et de la Formation professionnelle, a annoncé, l’ouverture des inscriptions en ligne aux examens et concours de l’année scolaire 2025-2026.

Selon la décision N°000049 du 31 octobre 2025, Le ministère précise que cette opération, est placée sous la supervision des directeurs d’académies provinciales et des chefs d’établissements, prendra fin le 9 janvier 2026.

Passé ce délai, aucune inscription ne sera possible, a-t-il rappelé, invitant les acteurs du secteur à prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir le bon déroulement du processus.

Gabon : recensement des établissements annoncés du 05 au 30 novembre 2025

Le Secrétaire Général annonce qu’une seconde phase d’identification des établissements sera ouverte du 5 au 30 novembre 2025, pour les établissements dont les Responsables  ne s’étaient pas enregistrer.

 

Il s’agit de la deuxième phase de recensement des établissements publics et privées du primaire et du secondaire lancé par le Sosup (Secrétariat d’Orientation Scolaire, Universitaire et Professionnelle) pour le compte de l’année 2025-2026. A cet effet, les Chefs d’établissements sont invités à renseigner les informations portées sur le  lien suivant: https://forms.gle/LMizsxs%20KDMT2A7yP7.

Notons que, cette procédure est obligatoire et conditionne la participation des candidats présentés par leurs établissements aux différents examens nationaux.   De plus, il me parait nécessaire d’indiquer que tous les élèves scolarisés dans les établissements non identifiés lors de ces deux (02) phases ne pourront faire la procédure d’identification des apprenants.

Une mission de contrôle sera effectuée par les services compétents à l’effet de s’assurer du respect de cette exigence administrative. Peut-on lire dans la note du Sosup.

Gabon-Education : 756 agents invités à justifier leurs absences

Le ministère de l’Éducation nationale a lancé une vaste opération de contrôle visant 756 agents absents de leur poste depuis plusieurs mois.

 

Chaque agent concerné est invité à se présenter pour fournir des justificatifs détaillés. « Il ne suffit pas d’un certificat médical. Nous attendons un dossier médical complet ainsi que les documents justifiant le séjour à l’étranger», a précisé M. Ngomo Mouketou.

En effet, pour le directeur des ressources humaines, de nombreux agents du ministère de l’Education sont absents de leurs postes depuis plusieurs mois pour divers problèmes. A savoir des problèmes de santés, familiaux, d’autres sont pour la plupart en Europe et reçoivent toujours leurs salaires.

Il demande à cet effet à ces agents de se présenter pour apporter leurs justificatifs.  Selon le site de l’AGP, cette opération vise à assainir le fichier du ministère et pourrait ouvrir la voie à de nouveaux recrutements, alors que plus de 2 000 dossiers d’enseignants attendent une intégration dans la fonction publique.

Gabon : formation de 200 enseignants à la digitalisation du système éducatif 

Les enseignants du primaire ont débuté lundi 06 octobre 2025, une formation  en « enseignement-apprentissage numérique».

 

Organisée en partenariat avec l’UNICEF et l’opérateur de téléphonie mobile Airtel, cette initiative s’inscrit dans le cadre du processus de transformation numérique de l’enseignement primaire, qui constitue une composante de la digitalisation du système éducatif national. L’objectif est de renforcer les compétences numériques et techno-pédagogiques des enseignants gabonais afin de favoriser une intégration efficace des technologies dans les pratiques éducatives.

Les enseignants seront formés sur  la littérature numérique de base, la protection de l’enfant en ligne, l’accompagnement au changement comportemental dans les écoles, l’apprentissage mixte, ainsi que le tutorat de cours via la plateforme numérique Learning Passport Gabon, qui propose des contenus interactifs alignés sur le curriculum national.

Il faut rappeler que le mois de juillet dernier, les autorités gabonaises ont rencontré les dirigeants du projet Giga, porté par l’UIT et l’UNICEF, qui vise à connecter toutes les écoles du monde à Internet.

Gabon-Bac général 2025 : le taux de réussite de 76,99%

Les résultats du second tour ont été publiés samedi 19 juillet 2025, par la ministre de l’Education Nationale.

 

Au Gabon, le second tour du baccalauréat a affiché un fort taux de réussite. En effet, tous les candidats qui sont passés au second tour au baccalauréat général ont réussi. Sur 26 449 inscrits, 26 004 candidats ont effectivement composé. À l’issue du premier tour, 7 864 avaient été admis d’office, 12 154 déclarés admissibles et 5 987 ajournés.

Concernant le baccalauréat technique le premier tour a affiché un bon taux de réussite. Sur 3 748 inscrits, 3 679 se sont présentés aux épreuves, et 3 285 ont été déclarés admis après le second tour, soit un taux de réussite de 89,29 %.

Rappelons que, le second tour affiche les résultats définitifs. Ces nouveaux lauréats sont admis pour l’enseignement supérieur en attendant les différentes orientations.

Gabon-élection présidentielle : le calendrier scolaire modifié

 

Le calendrier scolaire a été modifié jusqu’au 19 juillet en raison de la tenue de l’élection présidentielle qui aura lieu le 12 avril 2025 au Gabon.

 

La ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq a annoncé dans un entretien que la fin des cours, initialement prévue pour le 30 juin, sera repoussée au 19 juillet 2025. Les vacances scolaires du 2ème trimestre sont également réaménagées.

Initialement prévues du 8 au 16 mars 2025, elles auront désormais lieu du 29 mars au 21 avril inclus, offrant ainsi trois semaines de repos aux élèves et aux enseignants.  Durant ces 3 semaines, le pays organisation la campagne électorale durant 14 jours et le scrutin présidentiel le 12 avril.

Notons que ce réaménagement du calendrier scolaire fait suite aux hautes instructions du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, visant à concilier le bon déroulement du scrutin présidentiel du 12 avril 2025 avec la stabilité du système éducatif.

Identification des établissements scolaires : l’opération prorogée jusqu’au 20 décembre

Le secrétaire permanent du Secrétariat d’orientation scolaire, universitaire et professionnelle (SOSUP), Jérémie Mikombo, a annoncé, le 18 novembre 2024, la prorogation de l’opération d’identification des établissements scolaires jusqu’au 20 décembre 2024.

 

Prévue se terminer le 9 septembre 2024, l’opération a été prolongée pour permettre à tous les établissements, notamment ceux des zones plus reculées, de finaliser leur inscription et de soumettre les informations demandées. Cette extension offre aux chefs d’établissements un délai supplémentaire pour remplir et soumettre la fiche d’identification détaillée, accessible via les canaux de communication du SOSUP.

Les établissements sont tenus de joindre les documents obligatoires à la fiche de renseignement, qui comprend des informations sur l’infrastructure scolaire, le nombre d’élèves, ainsi que d’autres données pertinentes. Les dossiers doivent être déposés auprès des Directions d’Académies Provinciales (DAP), des directions des Zones Académiques, ou directement au siège du SOSUP pour les établissements de l’Estuaire.

 Lancé par  le ministère de l’Éducation nationale via le SOSUP, cette opération constitue donc une étape clé pour l’amélioration continue du système éducatif gabonais, avec des perspectives d’optimisation des infrastructures scolaires et de meilleure orientation des étudiants vers des formations adaptées à leurs besoins et aux réalités du marché du travail.

Rentrée scolaire 2024-2025 : le gouvernement annonce l’arrivée des nouveaux manuels

Des nouveaux manuels scolaires seront mis sur le marché du livre,  pour cette année scolaire 2024-2025.

 

Au Gabon, le gouvernement compte rendre effective l’utilisation des nouvelles réformes dans l’Education pour cette rentrée scolaire 2024-2025. A cet effet, les  ancien livres seront remplacés par les nouveaux, qui selon la ministre de l’Education sont jugés plus adaptés aux attentes du moment et conformes aux réformes pédagogiques initiées par les autorités gabonaises.

C’est pourquoi au  cours de sa réunion avec les agents de l’éducation, elle a invité les parents à ne pas se précipiter dans l’achat des manuels scolaires et d’attendre la nouvelle liste des livres qui sera publié d’ici la semaine prochaine. Notamment ceux des classes de 6ème et 5ème, et le manuel d’espagnol de la classe de 4ème secondaire.

Rappelons qu’au Gabon, la rentrée scolaire 2024-2025 débute le 02 septembre. La rentrée administrative quant à elle est annoncée pour le 26 août 2024.

Rentrée scolaire 2024-2025 : les inscriptions dans les établissements publics et confessionnels restent gratuites

Comme l’année dernière, l’Etat va prendre en charge les frais d’inscriptions des élèves dans les établissements publics et confessionnels.

 

C’est au cours d’une réunion avec les acteurs du système éducatif que, la ministre de l’éducation Nationale Camélia Ntoutoume Leclerc a voulu rappeler cette mesure de la gratuité des inscriptions dans les établissements au Gabon pour cette année scolaire 2024-2025. En effet, cette mesure avait été prise l’année dernière par le président de la transition le Général Oligui Nguema dans le but d’alléger la charge financière des familles.

La ministre de l’Education a également au cours de sa rencontre, invité les parents à ne pas se précipiter pour l’achat des manuels scolaires actuellement disponibles sur le marché. Car, ceux-ci devront être remplacés par de nouveaux jugés plus adaptés aux attentes du moment et surtout conformes aux réformes pédagogiques initiées par les autorités gabonaises qui entendent rendre effective leur utilisation dès l’année scolaire 2024-2025.

Rappelons que, la rentrée scolaire au Gabon pour le compte de l’année 2024-2025 va débuter le 02 septembre 2024 sur tout le territoire gabonais.

Gabon : le gouvernement recrute 900 enseignants de sciences et mathématiques

Ces enseignants vont combler le déficit de professeurs de sciences dans les établissements secondaires du pays.

 

Parmi ces 900 enseignants recrutés au Gabon, il y a précisément 400 enseignants de mathématiques, 224 pour les SVT et 275 pour les sciences physiques. Ces derniers vont bénéficier d’une formation qui vise à garantir l’efficacité de l’enseignement par l’amélioration des pratiques professionnelles, à capitaliser l’emploi des agents concernés, mais également à combler le déficit de professeurs de sciences dans les établissements secondaires du pays.

Les formations se feront pendant 18 mois  en alternance, ainsi que, pendant les vacances et en situation de classe, conduiront les bénéficiaires à la validation de crédits, en vue de l’obtention d’un certificat qui leur permettra d’enseigner au secondaire comme l’a indiqué Camelia Ntoutoume, ministre de l’Education nationale.

Notons ces 900 enseignants,  au cours de leur formation auront droit à des cours théoriques et pratiques dispensés par des professionnels dans plusieurs domaines, afin de respecter l’éthique et la déontologie de l’enseignement.

Baccalauréat Général 2024 : 11059 candidats  attendus au second tour

Les résultats du premier tour au baccalauréat général 2024 au Gabon ont été rendus publics avec un taux de réussite de 45,25% pour l’enseignement général.

 

Ils sont 11059 jeunes qui vont effectuer le second tour du Baccalauréat session 2024. En effet, avec un taux d’admissibilité de  45,25%, la session de cette année est en baisse contrairement à l’année précédente qui affichait un taux de réussite de 46,25% au premier tour. En effet, sur 24 784 inscrits, 344 étaient absents et 24 440 candidats étaient présents. Parmi eux, 8 521 candidats ont été déclarés admis d’office. Soit un taux de réussite de 34,86%.

Concernant le baccalauréat de l’enseignement technique et professionnel, le taux de réussite est de 38,26%. La ministre de l’éducation nationale a fait savoir qu’ils étaient au départ 3 444 candidats étaient inscrits parmi lesquels 83 candidats absents et 3 361 candidats présents. 1 508 ont été déclarés admis au premier tour, soit un taux de réussite de 44,87% ; 1 286 candidats déclarés admissibles, soit un taux d’admissibilité de 38,28%.

La ministre de l’Education nationale a lors de la publication de ces résultats annoncé que, « ces résultats sont prévisionnels puisque les résultats finaux dépendront des résultats qui seront obtenus par les candidats au second tour et des réclamations qui seront faites», a-t-elle indiqué avant de féliciter tous les admis tout en encourageant les élèves qui n’ont pas réussi.

Gabon : le gouvernement lance un appel à candidature de 900 enseignants scientifiques

 La ministre  de l’Éducation nationale a lancé ce mois de janvier, un appel pour le recrutement de 900 enseignants scientifiques sur deux.

 

En collaboration avec les ministères de la Fonction publique, des Comptes publics et avec l’appui technique et financier de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), ce recrutement va répondre aux attentes du département sectoriel de l’Éducation nationale consistant à réduire considérablement le déficit en personnels enseignants dans les matières scientifiques.

Les modalités indiquent que, toute personne de nationalité gabonaise jouissant de ses droits civils et politiques, âgé de 30 ans au plus à la date de dépôt du dossier est autorisé à participer à l’appel à candidatures. Les postes à pourvoir pour les enseignements directs du secondaire sont : 400 places pour les mathématiques, 200 places pour les sciences de la vie et de la terre, et 300 places pour les sciences physiques et chimiques.

Le dossier de candidature doit être déposé au plus tard le 29 février 2024. Le candidat doit être titulaire d’une Licence, d’un Master ou d’un diplôme équivalent dans l’une des trois spécialités citées.

Bourse scolaire au Gabon : le gouvernement va privilégier les meilleurs

La ministre de l’Education nationale annoncé les nouveaux critères d’attributions des bourses au Gabon pour les élèves du premier et second cycle.

 

Le gouvernement a décidé de primer les plus méritants au Gabon. Contrairement aux années antérieures lorsque la bourse scolaire se méritait à partir d’une moyenne de 10/20. Le gouvernement de la transition a désormais décidé de mettre la moyenne à 11/20  pour les élèves du premier cycle à savoir les élèves de la 6ème en 3ème  et à 12/20 pour les élèves du second cycle à savoir les élèves de la seconde  en Terminale.

Selon le ministre de l’Education Nationale Camélia Ntoutoume, les premiers paiements se feront à la fin du mois de janvier 2024. Ces paiements s’élèvent à 24000 Fcfa pour chaque bénéficiaire.  Pour bénéficier de cette bourse, il faut être inscrit dans les établissements publics, laïc confessionnels reconnus par l’Etat. Ou être un élève orienté dans un établissement privé par le ministère de l’Éducation nationale.

Notons que, 12 milliards de francs ont été consacrés dans la Loi de finance 2024 pour cette allocation exceptionnelle. Rappelons qu’après sa suspension par l’ex président Ali Bongo,  cette bourse a été rétablie grâce à une décision prise en septembre 2023 par le président de la Transition,  le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema.

Gabon : le CTRI annonce la gratuité des frais d’inscriptions

  • Le président de la transition Brice Clotaire Olingui Nguema a annoncé le 8 septembre dernier,  la gratuité des frais d’inscription dans les établissements publics et confessionnels dès le 18 septembre au Gabon.

 

Les frais d’inscriptions sont désormais gratuits au Gabon. Cette décision prise par le comité de transition et la restitution des institutions au Gabon sera effective dès le 18 septembre 2023 date de la prochaine rentrée solaire au Gabon.

Dans son communiqué, le président de la transition a souligné que cette mesure concerne les établissements publics et confessionnels du Gabon. La ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, devrait prochainement préciser les modalités pratiques de cette mesure qui concerne également les établissements privés qui accueillent les élèves orientés par l’État. Il faut également noter que  la situation administrative de 1000 enseignants sera régularisée au sein de la fonction publique comme l’a annoncé le président.

Le gouvernement a ordonné de régulariser la situation administrative de ces enseignants au sein de la fonction publique gabonaise.

Gabon : vers une réduction de 25% des frais d’inscriptions dans les établissements publics

La ministre de l’éducation Camélia Ntoutoume Leclerc a fait cette proposition lors du conseil interministériel qui a eu lieu le 19 juillet  dernier au Gabon.

 

La mesure qui pourrait  s’appliquer lors de la prochaine rentrée scolaire session 2023-2024 n’a pas encore été approuvée. En effet, lors du conseil interministériel, la ministre a expliqué que cette réduction de 25% des frais d’inscription dans les établissements publics à partir du pré primaire jusqu’au secondaire, va permettre de lutter contre la vie chère au Gabon.

Cette mesure concerne l’enseignement général, technique et professionnel, et est susceptible de s’appliquer dès la rentrée scolaire de septembre 2023. Camélia Ntoutoume entend également imposer, dès la rentrée prochaine, un plafonnement du prix de l’uniforme scolaire dans les établissements publics, privés et confessionnels.

Notons que ces  projets devront être présentés lors  du prochain Conseil des ministres, qui sera présidé  par Ali Bongo.

Bepc 2023 : le Gabon affiche un taux de réussite de 81,96%

L’examen du brevet d’études du premier cycle (Bepc), est en hausse contrairement à l’année 2022 où le pourcentage était de 68,96%.

 

Ils sont 37 344 candidats ayant composé le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) cette année au Gabon. Mais seuls  30 607 ont été déclarés admis selon les résultats rendus publics le 17 juin 2023. Soit un taux de réussite de 81,96 %.  Les résultats disponibles depuis le 17 juin montrent un grand progrès de 13%  au Gabon.

Ces résultats montrent également la réussite des personnes handicapées avec un taux de 100%. Ils étaient 8 à avoir présenté cet examen. Les personnes détenus ont quant à elles enregistrées un taux de 50%. On a compté 18 admis sur les 36 détenus ayant présentés l’examen cette année.

Rappelons que cette session 2023 a eu de nombreuses innovations avec la mise en place de 118 centres d’examen et 24 centre de correction, comme l’a annoncé la Direction générale des examens et concours (DGEC).

Cep 2023 : le Gabon enregistre un taux de réussite de 82,24%

Le ministère de l’Education nationale a publié les résultats du certificat d’étude primaire avec un taux de réussite supérieur à l’année précédente.

 

Ils sont 47764 candidats à avoir pris part à cet examen national de cep au Gabon et seuls 39283 ont été déclarés admis, soit 82,24% de réussite contrairement à l’année 2022 où le pourcentage était de 80,89%. En effet, le nombre d’inscrits au CEP cette année était de 48422, mais seuls 47764 ont composé.

Parmi les admis, on note le taux de réussite à 100% des personnes vivants avec un handicap, comme  lors de l’année dernière. Les candidats détenus à la prison centrale de Libreville, ont également brillé par la réussite car sur 11 candidats, 9 ont été admis, soit un pourcentage de 81,81.

Le taux de réussite en hausse au Gabon prouve les efforts des enseignants dans les établissements afin de se démarquer avec des meilleurs résultats. Rappelons que, la ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq a adressé ses encouragements aux lauréats. « Félicitations à tous les admis, aux parents, enseignants ! Mes encouragements à l’endroit des ajournés qui, je l’espère, feront mieux l’année prochaine. Avec humilité, infiniment merci à toute la communauté éducative » a conclu le membre du gouvernement.

Gabon : Camélia Ntoutoume met en garde les enseignants

Le ministre de l’Education menace de suspendre les salaires des enseignants qui ne veulent pas rejoindre leurs postes de travail.

 

Après avoir constaté que de nombreux enseignants sont absents dans les établissements, depuis leurs affectations,  Camélia Ntoutoume menace de suspendre leurs salaires. En effet, elle a sommé les enseignants se trouvant à Libreville à regagner leurs postes d’affectation.

Selon le site Gabon media Time, Camélia Ntoutoume Leclercq a d’ailleurs évoqué les articles 11 et 64 de la loi 8/91 portant statut général des fonctionnaires qui font obligation à tout fonctionnaire de rejoindre, dès sa nomination, son poste d’affectation.

Tout ceci afin d’assurer personnellement de façon permanente son service en prévenant clairement que «le fonctionnaire contrevenant à ces dispositions s’expose à la privation de son traitement».

Afrique subsaharienne : les universités bénéficient d’un important soutien de l’UE

L’Union européenne va débloquer une enveloppe de 800 millions d’euros pour financer le programme Erasmus+ dédié à la collaboration entre les universités africaines et européennes.De 2021 à 2027, les universités de l’Afrique subsaharienne vont bénéficier d’un accompagnement financier de plus de 520 milliards de FCFA de l’Union européenne dans le cadre de l’initiative Erasmus+ pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport.

Ouvert à tous les domaines de l’éducation et de la formation sans exception, Erasmus+ offre aux étudiants, enseignants, chercheurs et personnels administratifs des possibilités d’étudier ou d’effectuer un stage en Europe et dans le monde.

« Cette initiative permet à nos apprenants de s’ouvrir davantage au monde et de se faire former ailleurs. Elle leur donne également l’opportunité de renforcer leurs compétences, de voyager et de nouer des collaborations de recherche », s’est réjoui le vice-recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), professeur Mame Samba Mbaye.

S’exprimant mardi à l’occasion d’une journée d’information sur les programmes Erasmus+, professeur Mbaye a souligné l’importance d’un tel projet et indiqué qu’« il n’y a pas mieux que la mobilité, les voyages et les échanges de crédit pour permettre aux étudiants d’avoir de meilleures compétences pour pouvoir exercer dans leur fonction future ».

Selon le point focal Erasmus Sénégal, le professeur Moustapha Sall, une part importante de ces fonds, soit 160 millions d’euros, sera allouée au renforcement des capacités des établissements.

« A l’UCAD, nous avons souvent des problèmes d’insertion dus aux formations classiques. Si certaines facultés ou établissements désirent renforcer leur capacité dans le cadre de programmes de compétence professionnelles, c’est l’occasion, avec un partenaire européen, de s’inscrire et avoir un projet financé pour professionnaliser nos formations. Cela est une demande aussi bien des étudiants que de l’Etat du Sénégal », a-t-il déclaré.  

Tout établissement public ayant un partenaire européen peut candidater. Les privés respectant également les normes du pays sont éligibles. « Cette opportunité peut offrir une passerelle que les établissements privés n’ont pas souvent ici : la connexion avec les écoles publiques. Avec ce programme, vous avez un bel exemple qui peut aller dans ce sens », a-t-il indiqué.

Au Sénégal, Erasmus+ ne concerne actuellement que l’Université de Dakar. Il devrait cependant s’élargir aux autres universités publiques du pays dans les années à venir.

Côte d’Ivoire : don d’une salle multimédia à un lycée

Ce don d’une fondation, d’une valeur d’environ 20 millions de F Cfa, vise à fournir aux élèves une éducation numérique, un levier capital pour bâtir des compétences face aux défis futurs de développement.La Fondation MTN Côte d’Ivoire a offert ce mardi 31 janvier 2023 une salle multimédia équipée d’outils informatiques au Lycée Moderne de Nambonkaha, une localité dans le nord ivoirien, située à environ 590 Km d’Abidjan. 

Cette salle multimédia a été équipée de 30 ordinateurs complets de bureau, 30 offices 2019 Professional plus, un vidéoprojecteur, 30 Kaspersky Internet Security, un écran de projection mobile et 30 Microsoft Windows 10 Pro.

A travers cette action, la Fondation de cette entreprise de téléphonie affiche sa volonté d’œuvrer davantage à rendre plus accessibles les nouvelles technologies informatiques à toutes et à tous, mais également à permettre aux communautés de profiter des avantages d’un monde numérique.

Cette cérémonie de remise s’est déroulée en présence de M. Djibril Ouattara, directeur général de MTN Côte d’Ivoire et de plusieurs autres personnalités et cadres de la localité de Nambonkaha. Il a indiqué que ce don vise à améliorer les compétences des jeunes dans le domaine du numérique.

Il a relevé que l’entreprise met à disposition cette salle multimédia pour « aider les jeunes de Nambonkaha à se frotter et à maîtriser l’outil numérique afin de contribuer significativement à leur autonomisation ».

Pour lui, « chacun mérite les avantages d’une vie connectée dans ce monde moderne ». Dans cette optique, depuis 2007, la société, en tant qu’entreprise citoyenne, a offert plus de 160 salles multimédia aux établissements scolaires en Côte d’Ivoire à travers les actions sociales de sa Fondation.

Cette structure, un géant du secteur de la téléphonie, est un opérateur innovant qui contribue significativement au développement de l’économie numérique, devenue un levier majeur de la croissance de la Côte d’Ivoire. C’est l’un des plus gros investisseurs privés du pays.

Depuis 2005, la société a créé des dizaines de milliers d’emplois directs et le dynamisme de son activité fournit au quotidien des revenus à plus de 200.000 familles à travers des emplois indirects. Avec sa stratégie « Ambition 2025 », elle veut fournir des solutions numériques de premier plan pour le progrès de l’Afrique.

Côte d’Ivoire : des bandes dessinées pour lutter contre le mariage précoce

Zonta International, un club service interprofessionnel, lance le 8 février 2023 au Lycée moderne de Treichville, une cité cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, un concours de bandes dessinées dans les établissements scolaires.Selon Mme Cécile Boga, chargée du projet, ce concours mettra en compétition 15 établissements scolaires à Abidjan. Les élèves produiront une bande dessinée de 12 à 20 pages, dans laquelle ils raconteront une histoire et choisiront leurs propres mots pour fustiger le mariage forcé.

Ils bâtiront leur synopsis autour du thème « Je suis encore une enfant, je ne veux pas me marier, je veux aller à l’école ». Sur les 15 établissements retenus, cinq ont déjà travaillé sur le projet lors du précédent programme biennal de l’organisation.

Les enfants, renchérira-t-elle, vont « réaliser leurs dialogues » avec l’appui de leurs encadreurs. L’organisation recommande un professeur de français pour une meilleure formulation de leurs idées et un professeur d’arts plastiques pour calibrer leurs dessins.

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, qui a reçu les membres de ce club service, à son Cabinet ce mercredi 1er février 2023, s’est réjouie de cette initiative et du canal choisi, la bande dessinée, parce que « peu d’Ivoiriens lisent et cela va aider les enfants à lire ».

Avec ce concours de bandes dessinées, les enfants seront amenés à « écrire et à conceptualiser la question du mariage précoce et appréhender l’importance de l’école », s’est félicité le professeur Mariatou Koné, tout en soutenant le projet à visée éducative. 

« La question est tellement cruciale et surtout en milieu rural, or les établissements choisis sont seulement à Abidjan. J’espère que le projet va s’étendre en milieu rural aussi bien sur les questions de mariage précoce que d’excisions faites aux femmes au nom de la tradition », a dit la ministre.

Mme Cécile Boga a fait remarquer que Zonta International a choisi Abidjan comme ville pilote. Mais, avec le soutien nécessaire et l’appui de partenaires, l’organisation pourra étendre le projet à l’intérieur du pays, où des activités sont déjà menées. 

L’éducation est un excellent moyen de lutte contre le mariage précoce et l’excision. Elle permet aux filles de discerner les dangers et de ne pas se retrouver excisées, mariées ou mère très jeune, surtout lorsqu’elles obtiennent des opportunités économiques qui favorisent leur indépendance.

Système éducatif ivoirien : débat autour du quantum horaire

La ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, assure discuter avec les centrales syndicales en vue d’établir un volume horaire qui garantit la qualité et l’efficacité du niveau d’instruction des élèves.Recevant, ce mercredi 1er février 2023, les vœux de ESEF-CI (Entente syndicale du secteur éducation formation) et la COSEF-CI (Coalition secteur éducation-formation de Côte d’Ivoire), elle a indiqué que la question des « cours de mercredi » sera débattue dans les revendications sectorielles.

La ministre a fait savoir que les revendications sectorielles sont estimées à 62, affichant sa bonne disposition à « régler les revendications syndicales » à sa portée, voire « larguer » les préoccupations les moins complexes soulevées par les syndicats.

« Si on veut donner de la valeur à nos diplômes, on doit tous s’engager dans la lutte contre la fraude et la tricherie » et assurer un quantum horaire efficient, a-t-elle insisté, notant que « sur la question des cours de mercredi, l’Unesco nous demande un minimum de 850 heures au primaire et 1280 heures au secondaire ».

Elle a félicité les syndicats pour leurs engagements dans la lutte contre les congés anticipés, les grossesses en milieu scolaire, ainsi que l’élaboration des Etats généraux de l’éducation et de l’alphabétisation visant à rendre performant le système éducatif ivoirien.

Le porte-parole de la COSEF-CI, Ernest Kanga Kouassi, a dit « qu’en ce qui concerne les cours de mercredi, nous souhaitons purement et simplement (leur) suppression » parce que « les enfants travaillent le lundi et le mardi et ils ont ce jour de mercredi pour se reposer et se recharger en énergie pour reprendre le jeudi et le vendredi ».

M. Kanga a fait savoir, en outre, que des salaires d’enseignants ont été suspendus en mai 2019 puis janvier et février 2020 pour cause de grève, demandant que cela soit payé. Toutes ces questions devraient trouver un point d’accord dans les négociations sectorielles en cours.

« J’attends sans faux fuyant les conclusions des négociations sectorielles et ce qu’on peut régler, on pourra régler. Mais, si je suis dépassée par certaines mesures, je m’en référerai à ma hiérarchie », a souligné Mme Mariatou Koné.

Le porte-parole de l’ESEF-CI, Arnaud Boka, a salué les efforts consentis par la ministre pour améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants, tout en l’assurant du « soutien et de l’engagement » de son organisation syndicale à accompagner l’approche « zéro congé anticipé ».

Don d’outils digitaux de l’UNFPA au profit de l’école ivoirienne

Ces dons, remis par l’institution onusienne, visent à accompagner l’apprentissage des élèves à travers la plateforme en ligne dénommée « Mon école à la maison ».Le représentant résident du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), en Côte d’Ivoire, Mme Cécile Compaoré Zoungrana, a remis 360 ordinateurs et 1.000 smartphones à la communauté éducative, ce mardi 31 janvier 2023. 

La ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a réceptionné ce lot de matériels informatiques, à son Cabinet, lors d’une cérémonie, en présence de ses collaborateurs.  

Selon Mme Cécile Compaoré Zoungrana, ce lot de matériels informatiques a également pour objectif de renforcer les capacités des enseignants et de toutes les personnes impliquées dans cette œuvre gigantesque qui consiste à rendre l’école accessible à travers la plateforme Mon école à la maison.

« Dans les ordinateurs et dans les smartphones, il y a 11.000 outils pédagogiques qui ont déjà été numérisés et téléchargés pour faciliter l’enseignement et l’apprentissage des enfants, mais également renforcer le service et la pédagogie », a-t-elle ajouté.  

Elle a félicité la Côte d’Ivoire pour les Etats généraux de l’éducation et de l’alphabétisation tenus récemment, faisant du pays « l’un des champions du Sommet mondial de l’éducation ». Toute chose qui améliore l’engagement communautaire par rapport à l’éducation.

L’UNFPA et le gouvernement ivoirien ont mené plusieurs projets, ensemble, sur des projets portant entre autres sur l’éducation des filles, leur accès et maintien à l’école, ainsi que la réussite des filles à l’école et l’épineuse question des grossesses en milieu scolaire.

La ministre a dit que son département ministériel est « très heureux » de cette action visant à accompagner le système éducatif ivoirien, tout en rappelant qu’en tenant les Etats généraux de l’éducation, l’Etat voulait faire un « diagnostic sans complaisance avec pour objectif d’offrir une école de qualité à tous les enfants de Côte d’Ivoire ».

La digitalisation a « permis la continuité éducative et la résilience de l’école face à la crise mondiale de la pandémie à Coronavirus, apparaît comme l’une des grandes solutions pour un système éducatif performant et inclusif », a-t-il fait observer.

Cette éducation numérique figure au nombre des recommandations des Etats généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, a-t-elle poursuivi, soulignant qu’à l’issue des états généraux quatre priorités ont été dégagées.

Il s’agit de l’amélioration de l’apprentissage fondamental avec la pertinence des programmes, la qualité de l’enseignement ; la réforme de la profession des enseignants ; l’élargissement et l’encadrement de l’offre d’éducation et l’éducation non formelle, ainsi que le développement du numérique pour améliorer la gouvernance et la résilience pour une offre éducative inclusive.

Aujourd’hui, dira-t-elle, l’opérationnalisation des recommandations de ces assises nationales pour la transformation de l’école va se traduire à des mesures à court, à moyen et à long terme. Et la plateforme du programme d’enseignement et de formation à distance « Mon école à la maison », lancée il y  a quelques semaines, en est une illustration.

Côte d’Ivoire : don d’une bibliothèque du Rotary à une école

Cette bibliothèque, offerte au Groupe scolaire Notre Dame de l’Apôtre de Grand-Bassam, a été inaugurée ce vendredi 27 janvier 2023, en présence de plusieurs autorités coutumières et administratives.L’inauguration de cette bibliothèque de cet établissement scolaire, sis à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan, est le « résultat de la collaboration » entre le Rotary Club Abidjan Biétry et la Fondation l’univers des livres, de la lecture et de la dictée.

La présidente de la Fondation l’univers des livres, de la lecture et de la dictée, Mme Sonia Boguifo, une Rotarienne, s’est félicitée de cet instrument qui va assurer aux élèves des conditions propices à l’apprentissage.

La Fondation, dira-t-elle, s’est donnée pour mission d’accompagner les jeunes à la bonne maîtrise et pratique de la lecture de la langue française, notamment en milieu scolaire ; l’objectif étant de contribuer au développement d’un système éducatif performant par l’installation et l’équipement de bibliothèques dans les établissements primaires et secondaires, publics et privés du pays.

Cet événement a, par ailleurs, servi au lancement des activités relatives au Championnat national pour la dictée, la lecture et la littérature. Cette compétition connaîtra son apothéose en mai prochain à Yamoussoukro.

Fondée au milieu du 11e siècle par les Nzima, Grand-Bassam est une ville historique et est la première capitale de la Côte d’Ivoire, à l’époque coloniale. Le quartier France, considéré comme le cœur historique de la ville, est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Les élèves du primaire et du secondaire, déclarés lauréats à l’issue du concours de la dictée à Grand-Bassam, ont été récompensés par la sénatrice ivoirienne Marie-Irène Richmond Ahoua, dont le nom a été donné à la bibliothèque.

Mme Marie-Irène Richmond Ahoua, ancienne gouverneure et coordonnatrice du Rotary Club pour l’Afrique Francophone, a invité les élèves à « fréquenter avec bonheur la bibliothèque », une source d’informations stable qui permettra de développer leurs compétences et un esprit critique.

Le sous-préfet, Mme Chantale Kouakou, a salué cette initiative, tout en faisant observer que « l’école souffre aujourd’hui et ouvrir une bibliothèque dans une école est une œuvre noble ». Elle a relevé que l’encadrement d’un enfant se fait depuis la maison, où les parents doivent les motiver.

« A travers cette action, nous voulons donner le goût de la lecture à nos enfants et aux plus jeunes », a déclaré M. Xavier Effoué, le président du Rotary Club Abidjan Biétry. L’organisation veut davantage contribuer à la transformation de l’éducation en Côte d’Ivoire.

Cette année, renseignera-t-il, le plan d’action du Rotary Club Abidjan Biétry porte essentiellement sur l’éducation et l’alphabétisation. Dans cette optique, deux cantines scolaires ont été construites et une troisième est en cours de réalisation.

Ce club service a déjà procédé à l’équipement de plusieurs établissements en tables-bancs et à la distribution de kits scolaires à plus de 10.000 enfants. Selon M. Effoué, le plan d’actions qui se chiffre à plus de 300 millions Fcfa bénéficie du soutien de plusieurs personnes morales et physiques.

En termes de perspectives, Rotary Club Abidjan Biétry, envisage d’intensifier ses actions. Et, après Grand-Bassam, elle compte poursuivre la mise en œuvre de son plan d’actions, avec l’ouverture de quatre autres bibliothèques qui seront installées.

« Nous rendrons visite à l’école des sourds et nous passerons à la mise en œuvre du programme 10.000 lumières qui consiste à donner la lumière à des femmes en milieu rural, en leur apprenant à lire et à écrire » via un programme d’alphabétisation, a-t-il relevé.

Maroc : PACTE Esri 2030, un nouveau modèle universitaire axé sur l’excellence académique

Les grandes lignes du nouveau modèle universitaire marocain, ses priorités et ses enjeux, mais aussi la coopération universitaire avec les pays africains, le ministre marocain de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, nous livre sa vision sur le Plan d’accélération de la transformation de l’écosystème d’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (PACTE ESRI 2030), un projet ambitieux qui le tient à cœur dans la perspective de propulser le Maroc au rang des nations pionnières à forte capacité d’innovation et à haute valeur ajoutée sur les plans académique et scientifique. Par Hicham Alaoui

 Dans cet entretien accordé à l’Agence de Presse Africaine (APA), M. Miraoui évoque également la coopération avec les pays africains dans le domaine universitaire et ses perspectives d’avenir. Entretien.

– Vous avez élaboré durant la première année de votre entrée au gouvernement le Pacte Esri 2030, qui constituera une révolution dans l’enseignement universitaire au Maroc, Qu’en est-il de son lancement et des axes qui le composent ?

Comme vous le savez, le Maroc est résolument engagé dans une dynamique de progrès prometteuse qui requiert, pour son déploiement réussi, une action forte en termes de capacitation du capital humain et le renforcement de sa qualité et de sa résilience. La mise en œuvre du PACTE ESRI s’inscrit pleinement dans cet objectif prioritaire.  

A titre de rappel, ce PACTE s’aligne sur les priorités du programme gouvernemental et intègre les objectifs de la vision 2015-2030, portée par la Loi Cadre 51.17, et se nourrit des recommandations du nouveau modèle de développement.  

La finalité première de ce PACTE est d’aligner l’écosystème universitaire marocain sur le modèle international de l’université, qui, faut-il le souligner, consacre le primat à la capacitation et à l’apprentissage tout au long de la vie. Pour la conception de ce PACTE, nous avons adopté une approche participative, mobilisatrice de l’intelligence collective et impliquant l’ensemble des parties prenantes à l’échelle nationale et territoriale ainsi que la diaspora scientifique, compte tenu de son apport potentiel précieux à ce chantier d’envergure. 

Grâce à cette démarche de co-construction, nous avons élaboré l’architecture globale du nouveau modèle pédagogique porté par le PACTE, axé sur le numérique et les innovations pédagogiques. Ce modèle accorde une importance particulière au développement des Power Skills (compétences linguistiques, transversales et digitales), au même titre que les compétences disciplinaires. 

Il est assorti de dispositifs à même de garantir la réussite du parcours académique de l’étudiant et de favoriser son épanouissement (mobilité nationale et internationale, activités para-universitaires diversifiées…). Nous avons aussi défini les axes prioritaires d’une feuille de route pour impulser la recherche scientifique et l’innovation, à travers la préparation d’une nouvelle génération de doctorants-moniteurs, la création d’instituts nationaux de recherche thématiques couvrant les domaines de souveraineté (santé, eau, énergie, technologies numériques…) et la mise en place de programmes favorisant l’éclosion des initiatives créatives et entrepreneuriales et leur ancrage territorial. 

La même importance a été attribuée à la mise à niveau du cadre juridique et réglementaire de l’ESRI et la transition vers un système de gouvernance qui consacre l’autonomie de l’université, moyennant un cadre contractuel rénové, favorisant l’ancrage à la culture de la performance et des résultats.    

La mise en œuvre des différents chantiers et projets du PACTE interviendra dès la nouvelle rentrée universitaire 2023-2024. 

 

– Vous avez eu des rencontres régionales pour entendre toutes les parties concernées par ledit Pacte. Les recommandations issues de ces rencontres sont-elles prises en considération ? 

Effectivement, comme je viens de le mentionner au début, nous avons tenu plusieurs séances d’écoute et de consultations avec l’ensemble des parties prenantes. Les conclusions de ces rencontres ont été débattues lors des 12 assises organisées au niveau régional et lors de la 13ème assise consacrée aux compétences marocaines à l’étranger. C’est une démarche qui émane de la conviction selon laquelle seule une co-construction avec les différentes parties prenantes est à même de garantir la réussite du PACTE et l’appropriation collective des enjeux et des défis qu’il soulève quant à son déploiement opérationnel. 

Je voudrais souligner de passage que c’est pour la première fois dans l’histoire de notre pays qu’on a réuni autour de la même table les acteurs de l’écosystème universitaire, les acteurs institutionnels régionaux, les opérateurs économiques à l’échelle territoriale et les acteurs de la société civile. Vous pouvez imaginer les effets positifs que cela génère en termes de mobilisation de l’intelligence collective pour prospecter ensemble les meilleures voies possibles de nature à réhabiliter le rôle et la mission fondamentale de l’université en tant que levier de développement et vecteur de consolidation du lien social.      

Les recommandations pertinentes recueillies lors de ces 13 assises ont permis, de toute évidence, d’enrichir les axes stratégiques du PACTE et les priorités y afférentes notamment pour ce qui est de l’alignement de l’offre de l’ESRI aux besoins des territoires en capital humain et en R&D, et l’émergence de nouvelles approches de coopération entre acteurs en vue de mutualiser les moyens, mobiliser les synergies et maximiser l’impact des actions communes sur le développement d’ensemble de notre pays.     

 

– Vous avez annoncé la tenue avant la fin de l’année d’un colloque national pour le lancement du Pacte ? Ce colloque est-il toujours maintenu ?

L’assise nationale du PACTE ESRI est toujours à l’ordre du jour. C’est une étape essentielle pour la consolidation de tout le travail de co-construction que nous avons mené à l’échelle des régions et avec la diaspora scientifique. 

 A l‘heure actuelle, le Ministère se penche sur la mise en place des prérequis nécessaires pour le déploiement opérationnel du PACTE, se rapportant à certains chantiers prioritaires dont notamment la refonte globale des systèmes d’information, la mise en place des plateformes d’enseignement en ligne, la scénarisation des cours, la révision du cadre juridique et réglementaire et son alignement avec le PACTE ESRI…

 Par ailleurs, nous avons estimé opportun d’envisager la tenue de cette assise nationale en étroite coordination avec le département de l’éducation nationale. Cela permettrait de mobiliser les synergies pour couvrir toute la chaîne de valeur de l’écosystème de formation. 

 – Le Maroc entretient d’excellentes relations avec de nombreux pays africains. Qu’en est-il de la coopération universitaire ?

 Sous le leadership visionnaire du Roi Mohammed VI, la coopération avec l’Afrique a connu une percée significative dans plusieurs domaines. Jamais les relations avec les partenaires de notre continent n’ont été aussi fortes et prometteuses. 

 Ce contexte favorable est propice pour renforcer et élargir les perspectives de coopération avec nos partenaires d’Afrique dans le domaine universitaire, qui compte d’ailleurs à son actif plusieurs réalisations dont l’accueil des étudiants africains dans les établissements de l’enseignement supérieur marocain et l’octroi de bourses d’études en fonction des quotas convenus avec leurs pays d’origine, ainsi que les collaborations établies entre structures de recherche marocaines avec leurs homologues africaines. 

Notre ambition est de faire encore plus et mieux. La dynamique qui se profile avec le PACTE ESRI peut constituer une opportunité de taille pour insuffler un nouvel élan à la coopération interafricaine dans le domaine universitaire. Des actions partenariales pourraient être promues à l’échelle bilatérale ou plurilatérale, notamment pour ce qui est du montage de projets de recherche scientifique couvrant des thématiques prioritaires communes, comme le changement climatique et ses problématiques connexes, la transition digitale, les énergies renouvelables sans omettre le domaine de la sécurité sanitaire qui revêt une importance clé pour l’ensemble des pays africains. 

L’impulsion des programmes de mobilité étudiante et celle des enseignants-chercheurs et des cadres administratifs pourrait être aussi un créneau important à investir, pourvu que les moyens soient mobilisés dans le cadre d’un programme africain similaire à ERASMUS. 

Par ailleurs, de par son statut de pays avant-gardiste en matière de conduite des réformes et son engagement indéfectible pour le développement de l’Afrique, le Maroc pourrait mettre à contribution son expertise et expérience acquise à travers l’élaboration du PACTE au profit des partenaires du Continent.

Côte d’Ivoire : une Task force pour booster le système éducatif

Les départements ministériels chargés du secteur éducation-formation veulent renforcer cette force opérationnelle afin d’accélérer la transformation du système éducatif ivoirien.L’engagement est clair et il a été réitéré ce vendredi 20 janvier 2023 à la Maison de l’entreprise, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, à l’occasion de la clôture de la revue sectorielle du secteur éducation-formation pour l’exercice budgétaire 2021-2022.

Le ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, M. N’Guessan Koffi qui a porté la voix de ses pairs, a marqué leur volonté d’aboutir à une synergie d’actions afin d’adresser efficacement les problèmes du secteur éducation-formation.

Au nombre des résolutions prises, figurent l’activation du Comité interministériel de coordination du secteur éducation-formation (Cicsef) et le renforcement des capacités de la Task force, une force opérationnelle.

« Nous avons décidé d’inscrire la revue sectorielle comme une priorité et par la suite de prendre toutes les dispositions idoines en vue d’activer le Comité interministériel de coordination du Secteur éducation-formation (Cicsef) et renforcer les capacités opérationnelles de la Task Force », dira Dr N’Guessan Koffi.

Il ajoutera que ces dispositions comprennent « à la fois la disponibilité des données statistiques en temps utile pour alimenter le rapport de performance du secteur, la mutualisation des ressources y afférentes, et la mise en cohérence des documents sous-sectoriels de programmation pluriannuelle des dépenses et Projets annuels de performance en vue des conférences budgétaires ministérielles ».

Conscients du rôle qu’ils ont à jouer pour l’atteinte des objectifs assignés, les ministres du secteur éducation-formation n’ont pas ménagé d’efforts pour être tous présents à cette revue sectorielle. La rencontre a enregistré également la présence de la cheffe de file du groupe local des partenaires de l’éducation, Sabina Vigani.

« La présence conjointe à cette revue sectorielle éducation/formation des trois Ministres traduit aussi notre volonté commune de conduire dans un cadre concerté, la gestion du système éducatif dont nous avons la responsabilité, en prenant appui sur des décisions stratégiques, adossées à des évidences et une planification commune, axée sur les résultats », a relevé M. N’Guessan Koffi.

Il a souhaité également que les résultats de ces travaux inspirent, chez tous les acteurs et partenaires du système éducatif présents, un changement de paradigme dans l’accomplissement de leurs missions respectives ; celui d’appréhender la conception et la mise en œuvre des projets et programmes dans une approche sectorielle.

« Les statistiques présentées indiquent que nous devons faire preuve d’imagination et d’audace pour opérer une nécessaire transition éducative en vue de rendre notre système de formation résilient à la croissance démographique dont les conséquences pourraient compromettre les efforts », a-t-il noté.

Les échanges autour du rapport de performance du secteur ont relevé la nécessité de doter le système éducatif d’une politique sectorielle de gestion des flux. Parmi les neuf recommandations de la revue sectorielle, l’une adresse la question de la dynamisation de l’offre de formation dans les domaines des Sciences humaines et sociales, des Lettres, Langues et Arts en vue de les adapter aux besoins et aux réalités du marché de l’emploi.

Les ministres se sont en outre engagés à veiller à ce que le processus de révision du plan sectoriel en cours, adresse la problématique de l’insertion professionnelle, conformément à la vision du chef de l’Etat, qui est d’améliorer l’employabilité du système de formation professionnelle et universitaire.

Af’Sud : un taux remarquable aux examens de fin d’année

La promotion sud-africaine de 2022 a obtenu un taux exceptionnel de 80,1% de « réussites et de mentions » aux examens de fin d’année des lycées, a annoncé à Johannesburg la ministre de l’Education, Angie Motshekga.

Ces résultats prometteurs ont été obtenus malgré les défis posés par la pandémie de Covid-19, les délestages et les protestations sporadiques contre la prestation de services, a-t-elle déclaré.

Le taux de réussite au National Senior Certificate (NSC) est légèrement supérieur aux 76,4% enregistrés en 2021, soit une augmentation de 3,7% par rapport à l’année précédente, a précisé Mme Motshekga.

La ministre de l’Education note que cette promotion, qui compte plus de 900.000 élèves, a été exposée à la pandémie pendant deux années consécutives lorsqu’elle était en 10ème et 11ème années, en 2020 et 2021, respectivement.

« La classe de 2022 est la première cohorte à passer les examens du NSC pendant la pandémie post-Covid-19. Cette classe a également été soumise aux défis des délestages intempestifs et des protestations sporadiques de prestation de services », a ajouté la ministre.

Motshekga a déclaré que sur les 922.034 candidats qui se sont inscrits aux examens finaux de 2022 (dont 725.146 candidats à temps plein) dans tout le pays, quelque 278.814 étudiants ont obtenu la réussite au baccalauréat, soit une amélioration de 8,9% par rapport à 2021.

En outre, 193.357 apprenants se sont qualifiés pour étudier en vue de l’obtention d’un diplôme, 108.159 ont obtenu un certificat supérieur et 117 ont obtenu un NSC simple, a-t-elle précisé.

Parmi les régions, l’Etat libre a obtenu le plus grand nombre d’apprenants ayant réussi leurs examens NSC pour la quatrième année consécutive, avec un taux de réussite de 88,5%, soit une augmentation de 2,8% par rapport à 2021, a-t-elle ajouté.

Cette province est suivie par Gauteng, qui a atteint 84,4%, soit une augmentation de 1,6% par rapport à 2021, tandis que le KwaZulu-Natal, la province qui a le plus progressé, a atteint 83%, soit une augmentation de 6,2% par rapport à 2021, selon la ministre.

Côte d’Ivoire : évaluation du secteur éducation-formation

Les ministres en charge du secteur éducation-formation s’engagent à jouer leur partition de façon « pleine et entière » en créant les conditions nécessaires pour une formation de qualité en vue d’assurer à la jeunesse une insertion socio-professionnelle décente.Une revue sectorielle éducation-formation pour l’exercice budgétaire 2021-2022, organisée par le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation a été ouverte ce jeudi 19 janvier 2023 à Abidjan-Plateau, à la Maison de l’entreprise.

Durant deux jours, les acteurs du secteur éducation-formation évalueront le système éducatif et de la formation. Cela, en vue de permettre une adéquation entre la formation et les enjeux du développement socio-économique du pays.

La session a enregistré la présence de la ministre l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, celle de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara et du ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, N’Guessan Koffi.

Elle a vu également la participation des acteurs et partenaires du secteur éducation-formation. Mme Mariatou Koné qui a présidé l’ouverture des travaux, a rappelé l’intérêt porté par le chef de l’Etat et le gouvernement à la question de l’éducation.

Selon elle, cela témoigne de la volonté politique des dirigeants à améliorer les leviers de l’éducation et de la formation. Cette initiative s’inscrit par ailleurs dans la vision du chef de l’Etat ivoirien qui, dans son message de nouvel an, a déclaré 2023 l’année de la jeunesse.

Les réflexions qui sortiront de cette revue sectorielle permettront au gouvernement de faire les investissements nécessaires en vue d’améliorer l’accès à l’éducation, la qualité de l’enseignement ainsi que la gouvernance des sous-secteurs du système éducatif.

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a rappelé que le secteur éducation-formation est un axe majeur du gouvernement qui ambitionne de faire de l’école le « socle du développement durable de la Côte d’Ivoire ».

La cheffe de file du groupe local des partenaires de l’éducation, Sadina Vigani a salué cette rencontre, souhaitant qu’elle soit institutionnalisée à une date précise en raison de son caractère important. Elle s’est félicitée des acquis, mais relevé que des efforts restent à faire pour garantir une plus grande efficience dans les résultats.

« Le rapport de performance qui a été préparé par la Task force indique un bilan globalement mitigé. Le nombre d’indicateurs qui évoluent dans la bonne direction a certes progressivement augmenté au fil des ans, mais pour bon nombre d’entre eux, les résultats attendus ne sont toujours pas à l’ordre du jour », a-t-elle souligné.

Elle demeure toutefois optimiste au regard des nouvelles avancées, tout en notant que la première phase du plan sectoriel réalisé entre 2017 et 2022 a permis d’asseoir des projets innovants, mais il reste sa mise à l’échelle nationale pour le bénéfice de tous les apprenants.

Pour cela, fera-t-elle observer, les partenaires techniques et financiers mobilisent des ressources pour l’atteinte des résultats.

« Dans la deuxième phase de mise en œuvre du plan sectoriel, un leadership éclairé des premiers responsables, un pilotage renforcé, une bonne gouvernance, ainsi que l’engagement de toutes les parties prenantes jouera un rôle essentiel dans l’accélération des projets », a déclaré Sadina Vigani.

Pour le coordonnateur de la Task Force du secteur éducation-formation, Mamadou Binaté, il s’agira au cours de ces deux jours de travaux de faire le bilan des activités réalisées et envisager les perspectives pour l’amélioration du système éducatif ivoirien.

Concernant les acquis enregistrés, il mentionne la relève du taux d’accès à l’éducation, grâce aux nombreuses infrastructures éducatives construites à travers le pays. La problématique de la qualité de la formation et de l’insertion socio-professionnelle, quant à elle, fait l’objet d’études.

« Ma grande peur, c’est de trahir le peuple » (Capitaine Traoré)

Le Président de la Transition, Ibrahim Traoré, a fait le tour d’horizon de la situation sécuritaire et partagé sa vision du pays, avec des étudiants de l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, mardi 17 janvier 2023.Si ce n’est la tenue militaire, l’on aurait confondu Ibrahim Traoré à un enseignant d’université devant des étudiants au sein du campus de Ouagadougou. Avec un ton, tantôt rigoureux, tantôt pédagogue. Il a d’abord exprimé sa joie de revenir sur ce campus où il a étudié la géologie, il y a quelques années. C’est pourquoi il a dit être conscient de la situation des universités publiques du pays. Mais le président Traoré s’est voulu prudent. « Nous ne pouvons pas vous dire qu’on va résoudre tous les problèmes du campus. Si je vous dis cela, c’est que j’ai menti. Mais nous allons faire le nécessaire. Nous allons apporter notre réponse à la situation…», a indiqué le capitaine de 34 ans.

Ensuite, Ibrahim Traoré s’est étalé sur la situation sécuritaire qu’il a attribuée à la mauvaise gouvernance du pays, ces dernières décennies. « Cette guerre nous ne l’avons pas choisie. Le Burkina n’a attaqué personne. Le fond du problème du Burkina c’est la gouvernance. C’est ce qu’il faut changer », a soutenu le Chef de l’Etat.

Le capitaine Ibrahim Traoré a reconnu que les attaques terroristes se sont multipliées depuis son avènement au pouvoir en octobre 2022. Il a souligné que les groupes jihadistes n’ont pas laissé de répit aux nouvelles autorités et s’en prennent de plus en plus aux populations civiles. « Ce qui se passe, c’est que nous nous sommes résolus à résoudre cette situation (…). Mais sachez que nous les combattons. Les attaques se sont multipliées mais nous apportons notre réponse. Ils essaient de nous décourager », a-t-il admis.

Le président en a voulu pour preuve les actions offensives de l’armée et le recrutement de plus de 90.000 volontaires pour la défense de la patrie, dont la formation militaire s’achève en fin janvier et qui seront déployés sur le théâtre des opérations courant février 2023.

Dès lors, le capitaine Ibrahim Traoré a promis que la lutte contre le terrorisme va s’intensifier en vue de libérer le pays de l’hydre terroriste qui a fini par étendre ses tentacules dans toutes les régions du pays. « L’objectif de cette lutte, pour nous, c’est de montrer une certaine force parce que l’utilisation de la force dépendra de l’adversaire (…) S’il comprend, nous n’utiliserons pas cette force, mais s’il continue de tuer nos populations, nous nous verrons dans l’obligation…», a averti le président du Faso.

L’autre point qui a fait l’objet d’échanges entre le président Traoré et les étudiants, c’est la quête de souveraineté du pays. Ibrahim Traoré a annoncé la relecture de certains textes régissant la coopération entre le Burkina et des partenaires. « Mes préoccupations majeures sont que la jeunesse reste en veille. Le combat pour la souveraineté est un combat de longue haleine. Nous révisons un certain nombre de textes. Nous avons déjà commencé hier (lundi 16 janvier). Notre souveraineté, nous allons la prendre (…). Ma grande peur, c’est de trahir le peuple Burkinabè », a-t-il affirmé.

Selon nos informations, le gouvernement de transition a commencé la relecture de certaines conventions avec la France, la Russie, et les pays investisseurs miniers au Burkina Faso.

La Côte d’Ivoire se dote d’une plateforme éducative numérique

Cette plateforme digitale dénommée « Mon école à la maison », a été officiellement lancée dans les locaux de la Direction des examens et concours, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan.Le lancement de cette plateforme électronique a eu lieu ce mardi 17 janvier 2023, en présence de la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mme Mariatou Koné, et du représentant résident de l’Unicef en Côte d’Ivoire, M. Marc Vincent.

La ministre Mariatou Koné s’est réjouie de cet instrument qui viendra contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement, lequel répond aussi aux besoins et priorités indexés lors des Etats généraux de l’éducation nationale, tenus l’année dernière.

« Ce travail est le résultat de plusieurs ateliers et renforcements des capacités afin d’outiller nos agents techno-pédagogues, enseignants et encadreurs pédagogiques, y compris ceux des directions régionales pour l’implémentation progressive de l’usage du numérique sur le territoire national », a-t-elle dit.

Elle a par la suite salué l’ensemble des acteurs du système éducatif qui se sont impliqués à la réalisation de ce projet, soutenu par l’Unicef en termes d’appui matériel et logistique. Ce lancement montre l’engagement de l’Etat ivoirien à développer l’offre éducative numérique.

La ministre a exhorté les apprenants à consulter la plateforme afin de s’exercer, seuls, à plusieurs, ou avec les enseignants, les parents, tuteurs, en temps libre ou pendant les congés. L’interface est accessible via l’adresse : www.monecole-ci.online.

Le représentant résident de l’Unicef, Marc Vincent, a pour sa part salué le partenariat avec la Côte d’Ivoire qui a permis d’aboutir à la mise en œuvre de cette plateforme digitale aux fins de toucher tous les élèves du pays.

« Avoir la possibilité de garantir et de renforcer l’éducation de qualité pour chaque enfant et adolescent de ce pays est une grande fierté pour nous », a déclaré M. Marc Vincent qui a réitéré la disponibilité de son institution à accompagner les programmes du gouvernement en matière d’éducation.

La plateforme « Mon école à la maison » a été présentée par l’inspecteur général Lazare Golly. Elle se veut un répertoire de l’ensemble des ressources de l’éducation nationale ; en ce sens qu’elle dispose de près de 4.000 fiches de leçons, 5.000 exercices, 624 capsules pédagogiques, 150 fiches de travaux pratiques.  

Elle est adaptée de l’enseignement préscolaire jusqu’au secondaire.  Ce projet est, par ailleurs, le fruit du programme Mon école à la maison, initié lors de la survenue de la pandémie à Coronavirus et diffusé sur les chaînes de télévision et radios.