Revendications des enseignants: Raymond Ndong Sima rencontre le délégué de la conasysed

Le premier ministre a discuté ce mercredi 13 septembre 2024, avec le délégué général de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) Alain Mouagouadi, afin de trouver des solutions suite à leurs différentes revendications.

 

Accompagné du ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq et sa collègue de la Fonction publique, Louise Boukandou. Les discussions entre le premier ministre et le bureau de la Conasysed  ont porté sur les situations administratives, le paiement des rappels, les postes budgétaires et les concours. Il était question pour Alain Mouagouadi de présenter  les préoccupations contenues dans le préavis de grève déposé une semaine plus tôt dans ce ministère.

Au cours de leurs échanges, le premier ministre a profité pour répondre à l’ensemble des préoccupations. Notamment sur, les régularisations des situations administratives, où il  a précisé qu’il procédait actuellement à la signature de plusieurs dossiers de l’ensemble des agents publics transmis par la Fonction publique.  Pour les rappels des soldes des fonctionnaires en activité, le gouvernement, a annoncé qu’il  verra en fonction des marges de manœuvre des ressources financières pour procéder au paiement.

D’où l’invite à un peu de patience faite aux agents publics. L’ambition du gouvernement étant de mettre un cadre de travail favorable, non seulement à l’épanouissement de l’enseignant, mais aussi aux conditions de réussite de l’apprenant. Apprend-on sur Gabon Review. Pour finir le syndicat a demandé qu’il soit créé un  cadre de travail qui comprendra l’ensemble des partenaires sociaux du secteur éducation.  Rappelons que, le 04 mars dernier après leur assemblée générale du 02 mars, les enseignants avaient effectuer un sit-in devant le ministère de l’Education Nationale.

 

Gabon : le gouvernement lance un appel à candidature de 900 enseignants scientifiques

 La ministre  de l’Éducation nationale a lancé ce mois de janvier, un appel pour le recrutement de 900 enseignants scientifiques sur deux.

 

En collaboration avec les ministères de la Fonction publique, des Comptes publics et avec l’appui technique et financier de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), ce recrutement va répondre aux attentes du département sectoriel de l’Éducation nationale consistant à réduire considérablement le déficit en personnels enseignants dans les matières scientifiques.

Les modalités indiquent que, toute personne de nationalité gabonaise jouissant de ses droits civils et politiques, âgé de 30 ans au plus à la date de dépôt du dossier est autorisé à participer à l’appel à candidatures. Les postes à pourvoir pour les enseignements directs du secondaire sont : 400 places pour les mathématiques, 200 places pour les sciences de la vie et de la terre, et 300 places pour les sciences physiques et chimiques.

Le dossier de candidature doit être déposé au plus tard le 29 février 2024. Le candidat doit être titulaire d’une Licence, d’un Master ou d’un diplôme équivalent dans l’une des trois spécialités citées.

Gabon : la promotion 2012 de l’ENS demande au gouvernement la régulation de leur situation

Les enseignants stagiaires de la promotion 2012 de l’École normale supérieure (ENS) se sont réunis à Libreville mercredi 10 janvier 2024,  pour interpeller les nouvelles autorités afin de résoudre leur situation administrative.

 

Après avoir entrepris plusieurs démarches sans suite, le collectif des enseignants de la 17e promotion baptisée : promotion Séraphin Moundounga, a décidé d’interpeller une fois de plus le gouvernement sur leur situation administrative. Ces derniers sont diplômés de l’Ecole normale supérieure depuis 11 ans. Ils ont été recrutés depuis 2013, mais attendent jusqu’à présent leur titularisation. Selon le représentant de ce collectif, Davy Ndene Obame leur titularisation devait intervenir depuis l’année 2015.

Mais ils estiment que la situation n’a pas changé sûrement à cause du  gel des recrutements lancé par l’ancien régime. C’est pourquoi ils sollicitent à nouveau les nouvelles autorités afin que ces derniers revoient leur situation administrative. Les enseignants stagiaires s’appuient donc sur le discours du premier ministre Raymond Ndong Sima, lors de son passage au Parlement, qui avait annoncé que la loi de finances 2024 prenait en compte la régularisation des situations administratives.

Rappelons qu’ils sont plus de 400 enseignants stagiaires, toutes filières confondus qui souhaitent voir leur situation administrative changer. Notons que, la réaction des autorités face à cette requête donnera la suite de leur mouvement.

Gabon : les enseignants du Cimfep de Nkok entre en  grève

Ils ont manifesté mercredi 29 juin 2022,  pour dénoncer l’absence de décision d’affectation, et la suspension non justifiée de leurs soldes.

 

 

 

Un an après son ouverture, le personnel du Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnel (CIMFEP) de Nkok s’insurgent aussi  contre la suspension non justifiée de leurs soldes. En effet, ces derniers réclament la régulation de leur situation administrative caractérisée par la suspension sans raison des soldes depuis deux mois.

Le délégué national à la revendication du Syndicat national de la formation et de l’enseignement professionnel (SNFEP),  Wolfgang  Ossavou Koumba,a réagi à travers le journal  Gabon Actu que, « L’Etat a débauché des enseignants dans les lycées techniques afin qu’ils viennent servir dans ce nouveau centre de formation. Ces enseignants ont été victimes de suspension de solde parce que leur situation administrative n’est pas claire. Ils ne sont plus ni du lycée technique, ils ne sont pas  du CIMFEP. Après 2 mois de suspension de solde, ces enseignants attendent la régularisation de leur situation administrative », a dénoncé Wolfgang  Ossavou Koumba, délégué national à la revendication du Syndicat national de la formation et de l’enseignement professionnel (SNFEP).

Les enseignants grévistes  qui ont suspendu les cours et fermés  les ateliers, dénoncent également l’absence des décisions d’affectation et  de textes de détachement.  Ils réclament par ailleurs  un traitement social qui reste aussi inexistant.

«  Nous entendons la prime de l’éloignement, la prime de présence et le transport qui est quasi inexistant. On nous a dotés  d’un minibus qui ne peut transporter  qu’à plusieurs tours la centaine d’agents affectée à cet établissement », a-t-il revendiqué.

Le SNFEP dit avoir enclenché ladite grève  suite à un mutisme méprisant  de la hiérarchie dont l’attention a été attirée par le dépôt du préavis et d’une  grève d’avertissement de quelques jours.

Au nombre de dysfonctionnement du CIMFEP,  l’inexistence  d’une assurance des ateliers, laquelle pourrait couvrir  des apprenants et  des formateurs en cas d’accidents lors des formations pratiques. Selon Wolfgang  Ossavou, « nous avons déjà enregistré plusieurs cas d’accidents graves dans nos ateliers ».

Rappelons que le CIMFEP a été inauguré le 9 avril 2021 par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Cet établissement offre dans les métiers de  l’ingénierie du froid et climatisation ; de Dessin industriel ; de Génie mécanique ; d’ingénierie du soudage ; d’Ingénierie de la mécanique automobile et bien d’autres.

Gabon-coronavirus : les enseignants édifiés sur le protocole sanitaire à adopter

Dans l’optique d’éviter que les établissements scolaires deviennent de nouveaux foyers de contaminations, le Copil-coronavirus explique le protocole sanitaire aux enseignants et chefs d’établissements

Le comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon (Copil-coronavirus) a entamé le processus d’édification des enseignants et chefs d’établissements sur le protocole sanitaire à adopter dès le 09 novembre, date de reprises des activités. La session de formation s’est déroulée au Lycée national Léon Mba de Libreville.

Les consignes prescrites par le Copil doivent être appliquées avant, pendant et après les cours. Le comité  souligne que si un cas suspect est détecté, il doit être mis à l’écart avant d’alerter de façon urgente le Copil au 1410. « Votre rôle en tant qu’enseignant c’est de donner l’alerte pour que l’équipe de la riposte vienne faire l’investigation, il ne faut pas créer la psychose pour faire fuir les enfants », a conseillé, Dr Simpamio membre de la délégation.

Le Copil a également rappelé au respect des mesures barrières. Notamment les règles d’hygiène usuelles, le port de masque obligatoire pout tout élève et la prise de température devant les salles de classe.