Pêche : les hommes d’affaires turcs souhaitent investir au Gabon

Les investisseurs turcs ont présenté leur projet au  ministre  de la Pêche et de l’Économie maritime, Oswald Sévérin Mayounou  le 12 décembre 2022.

 

Avec pour objectif de développer le secteur de la pêche et des produits halieutiques au Gabon, ces hommes d’affaires ont présenté ministre, l’entreprise qu’ils comptent implanter dans le pays, dénommée « Bon Gabon », spécialisée dans les produits halieutiques. « Notre vision correspond à celle du président de la République et celle du ministre, c’est-à-dire de développer les produits halieutiques du Gabon au nom du Gabon. Je crois que nous pouvons le faire ensemble », a déclaré Hakan Kiran, président-directeur général de Bon Gabon.

En effet, cette initiative entre en droite ligne dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT), le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime, Oswald Sévérin Mayounou  a d’ailleurs souligné qu’une mission a été donnée à travers la task force générale de redynamiser et relancer l’industrialisation de la filière thonière au Gabon. « Avec ce partenaire, nous espérons très rapidement pouvoir mettre quelque chose en place qui arrange les deux parties et qui relance cette activité », a indiqué le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime à travers le site du Nouveau Gabon.

A noter qu’au Gabon, le secteur de la pêche ne contribue que « marginalement » au développement économique du pays, soit 1,5 % du produit intérieur brut (PIB) depuis plusieurs années. Ainsi, le poisson et les autres produits de pêche n’ont rapporté qu’un (1) milliard de F CFA en 2021 contre 1,4 milliard en 2020, selon les statistiques de la Direction générale des douanes et des droits indirects (DGDI).

La pêche reprend dans la Ngounié et le Moyen-Ogooué

L’annonce a été faite par le ministre gabonais en charge de la Pêche, Biendi Maganga Moussavou, via communiqué daté du mardi 27 août.

Après plus d’un mois de suspension,c’est le retour à l’œuvre du côté du Moyen-Ogooué et de la Ngouni. Le ministre de la Pêche vient de lever  la suspension sur l’activité de pêche et de commercialisation de la carpe .

En effet, après l’analyse des échantillons de carpes retrouvées mortes dans l’Ogooué, il en ressort, selon l’équipe technique mise en place, que non seulement cette mortalité n’est pas due à une pollution aux hydrocarbures et aux métaux, mais aussi que seule la carpe est touchée par cette épidémie d’origine bactérienne.

«Les nouvelles analyses biologiques du CIRMF (Centre international de recherches médicales de Franceville, Ndlr) confirment que cette épidémie est d’origine bactérienne et la carpe est la seule espèce de poisson infectée par cette bactérie (Aearomonas veronii et Plesionmonas shigelloides)», indique ledit communiqué.

Pour éviter toute contamination il faut respecter les populations à toujours respecter les mesures de précautions qui consistent à s’abstenir de consommer et de manipuler les poissons retrouvés morts ; d’éviter de consommer les carpes fumées, salées, braisées ou cuites à l’étouffée, au grand dam des bouillons sans oublier de bien faire bouillir de l’eau destinée à la consommation.

Source : AGP

Le Gabon intensifie la lutte contre la pêche illicite du thon

L’opération a été lancée ce 30 juillet par le ministre de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et de l’alimentation, Biendi Maganga Moussavou.

C’est la 4e du genre lancée par le gouvernement gabonais. Lancée pour la première fois en 2016, l’opération Albacore a permis aux dizaines de marins gabonais et gardes de côte de se former aux nouvelles techniques de la piraterie maritime. Plusieurs chalutiers ont ont été arraisonnés dans ses eaux territoriales, en particulier dans la « zone économique exclusive ». Située à 12 000 marins, celle-ci regorge des riches ressources halieutiques.

« Le Gabon est situé en plein cœur du Golf de Guinée et il fait l’objet  de convoitises de plusieurs pécheurs, il est menacé par la pêche illégale, non déclarée et non réglementée. La piraterie maritime est un  fléau dans ces eaux et il est encore temps que nous fassions en sorte que toutes ces attaques contre la souveraineté soient contenues », a estimé  le ministre Maganga  Moussavou.

L’opération nommé Albacore a été lancé par les autorités du pays (ANPA et marine nationale).C’es  une opération de contrôle et de surveillance du vaste espace maritime gabonais (213 000 km2), en collaboration avec l’ONG américaine SEA Shepherd, spécialisée dans la lutte contre la pêche illégale thonière et la préservation de l’environnement.