Corruption : Steeve Nzegho reconnu non coupable par la Cour Criminelle

La cour criminelle a levée l’assignation à résidence de Steeve Nzegho Dieko, ancien secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), accusé de corruption et détournements de fonds.

 

Assigné pour corruption active, détournements et biens d’autres il y a plusieurs mois, l’ancien secrétaire a été relaxé par la Cour criminelle ce mardi 18 novembre 2025. Il a été reconnu non coupable par la Cour Criminelle qui a levé la suspension de sa résidence et le dégel de ses comptes bancaires.

La Cour a également levée des mandats de dépôt visant Jordan Camuset, Cyriaque Mvourandjiami et Gisèle Yolande Mombo, détenus préventivement depuis près de 25 mois à la prison centrale de Libreville.

Elle a exigé le remboursement du préjudice moral subi par l’État, estimé à plusieurs milliards de francs CFA à  Oceni Ossa Mohamed, Ali Abdul Saliou, Ian Ngoulou, Jessye Ella Ekogha, Kim Oun , Cyriaque Mvourandjami et  Jordan Camuset.

Pour finir, la Cour a ordonnée  la confiscation de biens appartenant aux frères Oceni, à Jessye Ella Ekogha et à Ian Ngoulou, en réparation des dommages causés à la collectivité.

Gabon- Affaire Sylvia et Nouredine Bongo : le gouvernement promet un procès juste et équitable

Le porte-parole de la présidence Théophane Nzame-Nze Biyoghe, a au cours d’une conférence de presse vendredi dernier annoncé que, toutes les conditions au sujet du procès de Sylvia et Nourredine Bongo sont réunies.

 

Ce lundi 10 novembre 2025, aura lieu le procès de l’ex première dame du Gabon Sylvia Bongo et son fils Nourredine tous deux à Londres depuis le mois de mai 2025, après leur mise en liberté provisoire. Lors de sa conférence de presse, le porte-parole a indiqué que «la Présidence de la République observe la situation avec sérénité et froideur ».

En effet, cette déclaration ferme intervient dans un contexte tendu, les avocats de la défense ayant annoncé leur boycott de la procédure, qu’ils qualifient de mise en scène judiciaire. Et a annoncé que malgré leur absence, le procès aura lieu.

Au cours de sa conférence, le porte-parole a parlé de la diffusion sur les réseaux sociaux de vidéos enregistrées par Nourredin Bongo Valentin. Selon lui, le gouvernement y voit une « manœuvre délibérée ». Il ajoute que, ces séquences relèvent d’une « tentative de déstabilisation » et d’une « campagne d’influence ». A-t-il indiqué. Tout en invitant toutes les personnes qui apparaissent dans cette vidéo filmée sans autorisation à porter plainte.

Pour finir, le porte-parole est revenu sur des interventions des hommes de loi au domicile des accusés, le porte-parole a défendu la parfaite légalité de ces opérations. En annonçant que : « le déplacement de ces hommes de lois au domicile des accusés est encadré par les textes. Ils se sont déplacés dans le cadre d’une procédure. C’est tout à fait légal », a-t-il justifié.

Gabon : le procès de Sylvia et Nourredin Bongo fixé du 10 au 14  novembre

L’annonce a été faite par le Procureur général près la Cour d’appel judiciaire de Libreville, Dr Eddy Minang.

 

Le procès de Sylvie Marie Valentine Bongo et Nourredine Bongo Valentin et bien d’autres co-accusés, se tiendra bel et bien du 10 au 14 novembre prochain, dans le cadre de la session criminelle spéciale. Selon le procureur, ces derniers seront jugés même en leur absence.

En effet, Sylvia et Nourredin Bongo ont été interpelés puis incarcérés près de deux ans, au lendemain du Coup d’état du 30 août 2023. Ces derniers ont été accusés de détournement de fonds publics, complicité de détournement, corruption active, blanchiment de capitaux, concussion, association de malfaiteurs, faux et usage de faux etc.

Cependant les deux ont été libérés provisoirement pour des raisons de santé en mai 2025 et sont actuellement à Londres. Pour cette affaire, le Procureur général a rappelé que la Cour criminelle spéciale sera composée de cinq magistrats professionnels et de quatre assesseurs tirés au sort, représentant le peuple gabonais.

Gabon : le procès de Sylvia et Nouredin Bongo reporté en novembre

Le procureur général près la cour d’appel judiciaire de Libreville, Eddy Minang, a annoncé dans un communiqué le report du procès des Bongo pour le 10 et 14 novembre 2025 au Gabon.

 

Initialement prévue du 21 au 25 juillet, le procureur a décidé de reporter en raison de « l’impossibilité », pour certains avocats de la défense résidant à l’étranger de se déplacer dans les délais prévus à cet effet.

Par cette décision, le procureur général près de la cour d’appel judiciaire souhaite que le procès se déroule dans le strict respect des principes du procès équitable. Dans son communiqué, le procureur tient à informer « l’opinion publique ». Et de « veiller au respect des droits de toutes les parties », peut-on lire du communiqué.

Rappelons que, Sylvia et Nouredin Bongo ont été libérés provisoirement  en mai dernier.

La cour de cassation suspend le procès contre Ali Bongo

Avec l’entrée en jeu de la cour de cassation, le procès reporté au 02 septembre et opposant le collectif « Appel à agir » au Président de la République ne se tiendra plus.

Les conseils du président Ali Bongo ont indiqué qu’un procès n’avait pas lieu d’être contre le Président de la République. La cour de cassation est maintenant censé dire: « si la cour d’appel pouvait faire comparaître par-devant elle le président de la république ». Ces conseils ont affirmé, le 26 août, à Libreville, que le président de la Cour de cassation avait déjà suspendu toute procédure devant la Cour d’appel.

«Nous tenons à féliciter cette juridiction pour ce retour à la normalité puisqu’enfin, les règles de procédure ont été respectées», se sont réjouis les conseils d’Ali Bongo. Ils ont enfin donné rendez-vous au collectif « appel à Agir » devant la Cour de cassation. «Rendez-vous est donc donné devant la Cour de Cassation, juge du droit et non des faits, qui devra dire si la Cour d’appel pouvait faire comparaître par-devant elle, le président de la République qui bénéficie d’un privilège de juridiction constitutionnellement établi», ont conclu maîtres Aimery Bhongo-Mavoungou et Tony Serge Minko Mi-Ndong.

Le procès Bertrand Zibi renvoyé au 22 mai prochain

Le procès qui devait se tenir ce mercredi au tribunal de première instance de Libreville a été reporté une fois de plus.

Le procès de l’ancien député de Bolossoville, Bertrand Zibi Abeghe, n’a pas eu lieu ce mercredi 08 mai comme prévu. Il a à nouveau été renvoyé au 22 mai 2019. Et pour cause, la partie civile constituée par le plaignant, un certain Kenévien, n’ayant pas été saisie officiellement, ainsi que le prévoit la Constitution en son article 1er, et le Code pénal en son article 64. Lesquelles dispositions précisent que toutes les parties doivent être citées.

Incarcéré depuis le 1er septembre 2016,après son arrestation au QG de l’opposant Jean Ping le 31 août 2016, il est accusé de crime contre la paix publique, association de malfaiteurs, instigation aux actes ou manœuvres de nature à provoquer des troubles ou manifestations contre l’autorité de l’Etat et instigation aux violences et voies et de fait, non-assistance à personne en danger et détention illégale d’armes à feu, coups et blessures volontaires aggravés, séquestration arbitraire .