AfroBasket féminin Cameroun 2021 : les panthères seniors dames ne seront pas à Yaoundé

Franck Nguema Ministre gabonais des Sports, a dans une lettre adressée à la Fédération gabonaise de basket-ball (FEGABAB), interdit formellement faute de compétitions, l’équipe nationale féminine de participer à la 25ᵉ édition du championnat d’Afrique féminin de basket-ball qui se déroulera du 17 au  26 septembre prochain à Yaoundé au Cameroun.

 

D’après cette correspondance, consultée par le journal du gabon. com, le ministre des sports interdit formellement à l’équipe nationale féminine faute de compétitions, l’équipe nationale féminine de participer, pour éviter  une énième humiliation après celle des U16 enregistrée récemment  en Égypte.

«  Les panthères seniors dames version basket-ball manquent également de compétitions et de compétitivité exigé par  le niveau continental, et afin d’éviter que les mêmes causes produisent les mêmes effets, je vous instruits de saisir instamment la Fédération internationale de basket-ball Afrique (FIBA) pour lui signifier la non-participation de notre équipe nationale féminine de basket-ball à l’AfroBasket Women édition 2021 aux fins de permettre à nos athlètes une meilleure préparation pour les éditions à venir »,  a instruit M. Nguema dans une correspondance datant du 19 août.

Par cette approche, le Ministre des Sports veut éviter une énième humiliation des athlètes gabonais à l’instar de celle subie par les équipes masculine et féminine de la catégorie  U16 lors de l’Afrobasket 2021 ayant eu lieu du 12 au 15 août  au Caire en Égypte.

 

Les dirigeants de la CEMAC acceptent « l’hégémonie » du FMI pour relancer son économie

Selon le communiqué final du sommet de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), réunis mercredi 17 août en par visioconférence, les dirigeants ont accepté « l’hégémonie » du FMI, de la Banque mondiale, la BAD et autres bailleurs de fonds pour relancer les économies de la région cassées par la pandémie du Covid-19.

 

Les chefs d’Etat de la CEMAC ont affirmé leur volonté « d’impulser une nouvelle et forte dynamique à la stratégie régionale de redressement économique et financier, à travers les programmes économiques et financiers de deuxième génération à conclure avec le Fonds Monétaire International (FMI), appuyés entre autres par la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement, la France ».

Les dirigeants de la CEMAC, estime que la coordination accrue des interventions des partenaires multilatéraux et régionaux sera de nature à assurer une plus grande mobilisation des financements et un meilleur impact économique, financier et social.

Le sommet a exhorté les Etats membres concernés à « finaliser et à conclure des programmes avec le FMI, en vue de conférer à la stratégie régionale de relance son caractère communautaire et solidaire, lui garantir le plus grand succès avec le soutien du FMI, de la BM, de la BAD, de la France et des autres Partenaires Techniques et Financiers ».

La CEMAC a accepté l’offre de ces partenaires au développement pour faire efficacement face aux « effets néfastes persistants des crises sécuritaire, sanitaire et économique sur les conditions de vie des populations ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DGI : le début du paiement de la redevance passager fixé dès 24 août prochain

La Direction générale des impôts (DGI), a dans un communiqué dont une copie est atterrie à notre rédaction, fixé au 24 août prochain le début du paiement de la « redevance passager », la nouvelle taxe qui entraînera à la hausse les billets d’avion au Gabon.

Dès le 24 août les billets connaîtront une hausse selon le plan tarifaire suivant : pour les vols d’une durée excédant 2 heures, à 32 798 FCFA par passager en classe économique, 39 357 FCFA en classes affaires et 65 596 FCFA en première classe. Quant aux vols de moins de 2 heures, les redevances sont fixées à 26 239 FCFA par passager en classe économique, 32 798 FCFA en classe affairent et 42 638 FCFA en première classe.

Il sied de préciser que, l’argent collecté doit servir à financer les investissements nécessaires dans et aux alentours de l’aéroport international de Libreville.

La DGI n’a pas précisée la durée de la perception de cette taxe. Les spécialistes du transport aérien dénoncent une nouvelle taxe qui alourdira le prix du billet d’avion au Gabon et détournera certains passagers.

CAF : « je puis vous assurer que quand nous irons à la CAN 2021 ce n’est pas pour faire de la figuration » (F. Nguema)

Franck Nguema  Ministre gabonais  des Sports, a rassuré ce  mercredi 18 août que,  les  Panthères du Gabon, bien que placés dans le groupe de la mort, ira au deuxième tour de la compétition continentale.

 

Il sied de noter que, les hommes de Patrice Neveu, sont logés dans le groupe C au côté des  Lions de l’Atlas du Maroc, des Black Star du Ghana et les Cœlacanthes  des Comores, une poule considéré comme l’un des groupes les plus difficiles durant la Coupe d’Afrique des nations CAN Cameroun 2021.

Pour le ministre gabonais des sports, le Gabon ira au deuxième tour de la compétition continentale. « Nous irons aux huitièmes de finale », a déclaré M.  Nguema dans une coute interview  accordée à la presse ce mercredi 18 août 2021.

Franck Nguema  a justifié son assurance par l’état d’esprit actuel des panthères. Ils sont « affutés et déterminés » pour relever les défis.

Et d’ajoute : des nouveaux joueurs ont été déniché durant la tournée d’un mois en Europe du sélectionneur national, Patrice Neveu pour renforcer certains compartiments de l’équipe.

« Je puis vous assurer qu’il nous ramène même des renforts notamment au niveau de la défense et de l’attaque, je puis vous assurer que quand nous irons à la CAN ce n’est pas pour faire de la figuration », a-t-il déclaré

 

Réapparition du virus d’Ébola en Côte d’Ivoire : le gouvernement gabonais planifie sa riposte

Dr Guy-Patrick Obiang Ndong, ministre gabonais de la Santé publique,  a présidé lundi 16 août dernier, une réunion d’urgence sur la prévention d’une éventuelle épidémie d’Ébola au pays.

 

C’est suite à la détection d’un premier cas à Abidjan (Côte d’Ivoire), il y a deux jours, que le gouvernement gabonais, planifie une riposte à une éventuelle épidémie de fièvre Ebola.

Présent à cette réunion d’urgence sanitaire : le représentant résident de l’OMS au Gabon, Dr Magaran Monzon Bagayoko, du personnel de l’Institut d’épidémiologie et de lutte contre les endémies (IELE), du Laboratoire national de santé publique (LNSP) et des services de santé militaire.

Il sied de noter que, cette réunion d’urgence a été convoquée par le patron de la santé publique le Dr Guy-Patrick Obiang Ndong, suite à la détection d’un premier cas d’Ebola à Abidjan, il y a deux jours.

En effet, compte tenu du trafic existant entre les deux pays, ( Gabon et la Côte d’ivoire), les autorités gabonaise  se doivent  d’être prêt à affronter la survenue de cette fièvre hémorragique . C’est dans ce sens que, l’assistance a préconisé un certain nombre d’actions, dont la réactivation de la cellule opérationnelle de riposte aux épidémies (CORE), l’évaluation et le renforcement du dispositif de contrôle de la fièvre Ebola au niveau des portes d’entrées terrestres, aériennes et maritimes, le contrôle systématique des passagers internationaux, ou encore l’évaluation des produits consommables et autres implants de laboratoires et des équipements de protections individuelle (EPI).
Un “sens de l’anticipation et une proactivité” du gouvernement gabonais que le représentant de l’OMS a salué.

Source: AGP

 

CAN Cameroun 2021 : le Gabon dans le groupe C avec Comores, Ghana et Maroc

Les panthères du  Gabon évolueront dans le groupe C en compagnie des Comores, du Ghana et du Maroc, selon le tirage au sort effectué mardi  17 août en soirée à Yaoundé au Cameroun.

 

Le Cameroun pays hôte de cette compétition, est dans le groupe A. Le groupe B est patronné par le Sénégal. Le Nigeria est  en tête d’affiche du groupe D, l’Algérie mène la danse du groupe E alors que la Tunisie patronne le groupe F.

 

 

61ème anniversaire de l’indépendance du Gabon : Ali Bongo s’est félicité de sa politique de promotion de la Femme

Le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, a dans son adresse à la nation à l’occasion de la commémoration du 61ème anniversaire de l’indépendance de son pays, s’est félicité du succès de sa politique de promotion de la femme.

 

« Premier ministre, Président du Sénat, Président de la Cour constitutionnelle, Maire de Libreville, Gouverneurs, Directeur général de fonds d’investissement, etc. Tous ces postes, parmi les plus prestigieux de la République, sont occupés, chez nous, par des femmes », a-t-il rappelé pour s’en réjouir.

Jamais depuis l’indépendance du Gabon une femme n’avait occupé les fonctions de Premier ministre. C’est Ali Bongo qui a brisé ce signe indien en nommant à ces hautes fonctions, Rose Christiane Ossouka Raponda en 2020.

Initiateur d’une politique de la parité entre l’homme et la femme, Ali Bongo a fait réviser le code civil gabonais désormais expurgé des dispositions sexistes. « C’est une chance, mais également une force pour notre pays. La parité est une question de Justice sociale, d’égalité, d’équité », a-t-il indiqué.

Rappelons tout de même qu’en 2009, le Gabon a été dirigé par Rose Francine Rogombé en qualité de président de la République par intérim après la mort au pouvoir du président Omar Bongo Ondimba.

 

Gabon : l’opposant Jean Ping prend acte du départ de Jean Eyeghe Ndong de la CNR

Le président Jean Ping a annoncé lundi 16 août, dans un discours solennel qu’il prend acte de la décision de son ancien allier Jean Eyeghe Ndong de quitter sa coalition politique pour rejoindre le PDG du président  Ali Bongo Ondimba.

« J’en prends acte », a déclaré  l’opposant  Jean Ping ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA). Le président Ping reconnait tout de même le rôle joué par M. Eyeghe Ndong à ses côtés lors de l’élection présidentielle de 2016.

« L’ancien Premier Ministre Jean Eyeghe Ndong (…) fait partie du cercle très restreint des personnalités, qui ont particulièrement porté leur choix sur ma personne pour propulser ma candidature, assurer mon élection et poursuivre la lutte », a-t-il avoué avait de regretter : « Mais, mais, il a décidé, le 11 août dernier, de quitter les rangs de la CNR (Coalition pour la nouvelle République).

Jean Ping qui n’a pas voulu faire les commentaires à ce sujet, a tout de même indiqué  qu’il reste fidèle à son engagement de conduire son combat pour la libération du Gabon « jusqu’au bout ».

Et d’ajoute : « quoi qu’il se passe, quoiqu’il arrive autour de moi, je ne m’inscris nullement dans aucune autre démarche », a-t-il insisté.

« Le combat pour la libération du Gabon que j’ai engagé avec la majorité des Gabonais, au péril de nos vies, se poursuit et se poursuivra jusqu’à la victoire », a-t-il cogné démentant par la même circonstance les rumeurs selon lesquelles la démarche de Jean Eyeghe Ndong de se rapprocher du pouvoir s’est faite avec sa complicité.

 

61ème anniversaire de l’indépendance du Gabon: voici l’intégralité du discours du chef de l’Etat

Voici l’intégralité du discours à la nation du président de la République , son Excellence Ali Bongo Ondimba chef de l’Etat, à l’occasion de la célébration du 61ème anniversaire de l’indépendance du Gabon.

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes,

La sagesse populaire célèbre, à travers ses adages, l’union comme gage de réussite. L’union fait la force, dit-on.

L’histoire de l’humanité nous enseigne que les plus belles réalisations, les plus grands exploits, qu’ils soient individuels ou collectifs, sont le fruit d’une étroite collaboration entre des personnes qui ont une même vision, un même objectif.

Dans notre pays le Gabon, lorsque l’État et la Nation sont unis, nous obtenons le succès.

En effet, quelques figures gabonaises, connues ou inconnues du grand public, ont vu leurs talents et compétences se développer grâce au soutien et à l’accompagnement de l’État.

C’est le cas d’Anthony, premier vice-champion olympique de notre Histoire. Il y a trois semaines environ, il portait haut les couleurs du Gabon lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo.

Ou de Cynthia, éco-garde, l’un des 600 que compte notre pays. Elle a pu concrétiser sa vocation grâce à ce corps d’excellence, créé par l’État gabonais et qui, aujourd’hui, est pris comme modèle partout en Afrique. Ainsi, chaque jour, Cynthia a l’opportunité de

vivre sa passion en veillant sur la préservation du formidable capital forestier que nous a légué la Nature.

Ou encore de Diane, anciennement sans emploi, qui a bénéficié du programme PRODECE, conduit par l’Office National de l’Emploi et qui, occupe désormais un poste d’ouvrière qualifiée dans une entreprise spécialisée dans le bois. Implantée dans la Zone économique spéciale de Nkok, classée numéro un dans le secteur du bois en 2020, l’implantation au Gabon de cette entreprise est le fruit et l’accompagnement des efforts de l’État pour diversifier notre tissu économique et renforcer l’attractivité de notre pays.

Nous pouvons également citer Nathan-Blaise, ce jeune gabonais qui a obtenu son baccalauréat à 14 ans. Aujourd’hui, il poursuit des études en cybercriminalité dans l’une des universités les plus prestigieuses des Etats-Unis grâce à une bourse octroyée par l’Etat.

Cynthia, Anthony, Diane, Nathan-Blaise. Quatre exemples, quatre modèles parmi des centaines et des centaines de milliers – parfois célèbres, le plus souvent anonymes – qui montrent que le Gabon réussit quand l’Etat et la Nation sont unis.

Aussi, devons-nous nous affranchir de cette perception erronée, malheureusement tenace, qui prône la séparation.

Il n’y a pas d’un côté l’État, constitué de quelques personnes, d’une élite ; et de l’autre, la Nation, constituée du plus grand nombre.

Non. L’État, comme la Nation, c’est Vous ! C’est Nous !

Ce que fait l’État, c’est pour la Nation. C’est pour Vous, c’est pour Nous.

État et Nation fonctionnent main dans la main. Solidaires et unis. Avec un même objectif : la réussite de notre Pays.

Mes très chers compatriotes, L’union fait la force.

Il y a quelque temps un haut diplomate de l’ONU a déclaré : « Le Gabon est un petit pays par la population. Mais c’est un pays qui boxe au- dessus de sa catégorie ».

C’est un fait. Nous ne sommes « que » deux millions d’habitants. Un petit pays en somme par la taille de notre population. Mais par nos réalisations par nos ambitions, nous sommes un grand pays.

« Nous boxons au-dessus de notre catégorie ».

Il est ainsi concernant l’environnement. Le Gabon, notre Gabon, est, à l’échelle planétaire, l’un des pays les plus engagés et les plus efficaces dans la lutte contre le réchauffement climatique, qui est le « combat du siècle ».

Il est également l’un des rares déclaré « carbone négatif ».

Il séquestre annuellement 140 mille tonnes alors qu’il n’en émet que 35 mille tonnes. Avec une différence de plus de 100 mille tonnes chaque année, l’action du Gabon est déterminante pour l’avenir de l’humanité toute entière.

Ce rôle primordial vient d’être reconnu au niveau international. Pour la première fois, un pays occidental, en l’occurrence la Norvège, décide d’octroyer un fonds à un pays africain pour son rôle dans la protection des forêts. Et ce pays, c’est le Gabon !

De la même manière, il y a deux semaines environ, l’UNESCO a inscrit le Parc national de l’Ivindo au Patrimoine mondial de l’Humanité. Il est, après celui de la Lopé, le deuxième Parc national de notre pays à être ainsi consacré.

Le Gabon tient son rang. Et nous, Gabonaises, Gabonais, pouvons en être fiers.

Pour ce qui est de la parité, le Gabon notre Gabon est, en Afrique, l’un des pays où les femmes sont les plus présentes dans la vie publique.

Premier ministre, Président du Sénat, Président de la Cour constitutionnelle, Maire de Libreville, Gouverneurs, Directeur général de fonds d’investissement, etc. Tous ces postes, parmi les plus prestigieux de la République, sont occupés, chez nous, par des femmes.

C’est une chance, mais également une force pour notre pays. La parité est une question de Justice sociale, d’égalité, d’équité.

C’est aussi une question d’efficacité. Un Pays, pour être compétitif et aller de l’avant, doit identifier ses meilleurs talents et les coopter, sans distinction de genre.

En tout cela, le Gabon tient son rang. Et nous, Gabonaises, Gabonais, pouvons en être fiers.

Un autre domaine qui mérite d’être évoqué ici est celui de la recherche. Le Gabon, notre Gabon, n’a pas démérité en matière de recherche scientifique. Il abrite l’un des rares laboratoires de type P4 en Afrique, mondialement reconnu : le Centre international de recherche médicale de Franceville.

Cette institution, qui fait l’admiration de la communauté scientifique mondiale, est la surface émergée de l’iceberg. Notre pays compte en effet une pléthore de scientifiques d’excellent niveau. Et c’est sur notre territoire que sont menés de nombreux travaux de recherche sur plusieurs maladies virales. Des travaux dont dépend en partie l’avenir de notre Humanité.

Oui, le Gabon tient son rang. Et nous, Gabonaises, Gabonais, pouvons en être fiers.

Au niveau diplomatique, Le Gabon, notre Gabon, est également un acteur majeur sur la scène internationale. En témoigne la série de succès diplomatiques remportés récemment : présence du Gabon au sein du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, élection comme membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU ou encore chef de file des négociateurs africains en vue de la COP 26 qui aura lieu en novembre prochain.

Encore récemment, fin juillet, le FMI a renouvelé sa confiance au Gabon en lui accordant un prêt qui permettra de bâtir l’avenir dans la sérénité.

Le Gabon tient son rang. Et nous, Gabonaises, Gabonais, pouvons en être fiers.

Sur le plan sanitaire, le Gabon, notre Gabon, est un champion continental en matière de riposte face à la Covid-19. Il est l’un des pays africains où le taux de guérison face au virus est des plus élevés et le taux de létalité, c’est-à-dire de mortalité due au virus, des plus faibles.

Grace à l’efficacité de notre système de santé, à la stratégie adoptée, au sens de l’anticipation et à votre implication dans le respect des mesures prônées, nous avons vaincu les deux premières vagues épidémiques.

Par ailleurs, toujours sur le plan continental, le Gabon est l’un des pays où la protection sociale est la mieux assurée. Le malade est ainsi pris en charge par la solidarité nationale, grâce à une institution publique, la CNAMGS, qui place l’humain au cœur de ses actions, d’autant plus en période difficile.

Le Gabon tient son rang. Et nous, Gabonaises et Gabonais, pouvons et devons en être fiers.

Gabonaises, Gabonais,

Ce ne sont là que quelques exemples qui prouvent, à suffisance, que notre Pays est un grand Pays. Le Gabon est respecté dans le

monde. Et il est, à bien des égards, envié ailleurs en Afrique. C’est pourquoi nous pouvons et devons être fiers. Fiers d’être Gabonais.

Cela ne signifie pas pour autant que, chez nous, tout va pour le mieux. Cela signifie que chaque année, nous avançons, nous progressons. Que nous sommes sur la bonne voie. Que nos succès sont plus importants que nos échecs.

Ces succès que nous avons obtenus en matière d’environnement, de parité, de recherche scientifique, de diplomatie ou de santé, nous les obtiendrons en matière d’emploi.

Grâce à l’accélération de la diversification de notre économie, grâce à la politique de transformation sur place de nos matières premières – prélude à notre industrialisation –, grâce au développement de nouvelles filières, respectueuses de l’environnement, nous sommes en train de créer les emplois dont notre pays a besoin. Le Gabon doit devenir le pays du plein emploi !

Ces succès que nous avons obtenus en matière d’environnement, de parité, de recherche scientifique, de diplomatie ou de santé, nous les obtiendrons en matière d’éducation.

Grâce à la réforme de la formation technique et professionnelle, l’écart, hier abyssal, entre l’offre d’éducation et les besoins réels sur le marché du travail, sera progressivement comblé. Nous avons radicalement changé de paradigme.

Il ne s’agit plus de former pour former ou de délivrer un diplôme, mais de former pour acquérir une compétence et trouver un travail, condition sine qua non d’une vie digne et épanouie. Le Gabon doit devenir un pays leader en matière de formation !

Ces succès que nous avons obtenus en matière d’environnement, de parité, de recherche scientifique, de diplomatie ou de santé, nous les obtiendrons en matière d’infrastructures.

Sous l’effet du Plan d’Accélération de la Transformation, le P.A.T, le Gabon se transforme. Les routes sont réhabilitées, la Transgabonaise, longtemps qualifiée de « serpent de mer », sort de terre. Et de nouvelles centrales solaires ou hydroélectriques vont bientôt voir le jour, reléguant au rang de souvenirs les délestages qui perturbent notre quotidien.

Le Gabon doit devenir l’un des pays d’Afrique les mieux équipés en termes d’infrastructures !

Mes chers compatriotes,

Je le dis et le redis, nous pouvons être fiers de notre Pays. Fiers de ce qu’il est. Fiers de ce qu’il accomplit. Fiers de sa trajectoire qui nous promet des jours radieux.

Être fiers de son Pays, c’est l’aimer. Aimer son pays, c’est être patriote. Être patriote, c’est communier dans la fraternité avec ses concitoyens. Les respecter, prendre soin d’eux, c’est aussi faire preuve de civisme.

Le civisme est une valeur fondamentale. Elle est la condition du vivre-ensemble, le ciment d’un seul et même peuple.

Le civisme, c’est également le respect que chacun doit témoigner à l’égard de l’action de l’Etat, des pouvoirs publics.

Or, et je le déplore, trop souvent, l’incivisme de quelques-uns sape les efforts consentis par le plus grand nombre.

Lorsque le bassin versant de Batavéa est nettoyé par les services de l’Etat et que le lendemain, des concitoyens y jettent de nouveau des ordures, engendrant des inondations dans certains quartiers, c’est de l’incivisme.

Lorsque les services de l’Etat rénovent des amphithéâtres à l’Université Omar Bongo Ondimba et que quelques semaines plus tard, ces mêmes amphithéâtres sont vandalisés par des individus irresponsables, empêchant ainsi la tenue des cours et examens, c’est de l’incivisme.

Lorsque des constructions anarchiques viennent empiéter sur le domaine public, entravant la bonne circulation des piétons en les mettant ainsi en danger, c’est de l’incivisme.

Nous devons être conscients que notre Pays ne peut réussir que si la Nation, dans son entièreté, est aux côtés de l’Etat. Qu’elle le soutient. Qu’elle ne sape pas ses efforts. La division conduit à l’échec. Et personne, aucun d’entre nous, n’y trouve son intérêt. A l’inverse, l’union fait la force !

Heureusement, ces contre-exemples, que je viens d’évoquer, ne sont pas représentatifs de l’état d’esprit de la majorité des Gabonaises et des Gabonais.

Année après année, les journées citoyennes, dont l’objectif est d’améliorer, de manière communautaire et participative, nos espaces de vies, réunissent toujours plus de personnes, preuve que le civisme est une valeur d’avenir au Gabon.

Gabonaises, Gabonais,

A l’heure où l’épidémie de la Covid-19, que nous avons courageusement et efficacement combattue jusqu’à présent, menace de repartir en raison de l’apparition de nouveaux variants, plus contagieux, faire preuve de civisme, c’est aussi se faire vacciner. La vaccination étant le seul moyen réellement efficace de freiner la propagation du virus.

Aujourd’hui, nous disposons de plusieurs centaines de milliers de vaccins prêts à être administrés. Or, à ce jour, seuls 71 000 d’entre vous se sont fait vacciner. C’est encourageant mais encore nettement insuffisant.

Il nous faut atteindre le chiffre de 60% de la population vaccinée afin d’envisager une levée totale des mesures de précaution liées à la Covid-19.

C’est pourquoi il est de votre devoir, je dirais national, de vous faire vacciner. Outre le fait de vous protéger et de protéger les autres, vous contribuez à préserver l’économie de notre pays.

Une économie qui supporterait difficilement de nouvelles mesures contraignantes, tel le confinement, que nous devons à tout prix éviter.

Par conséquent, mobilisez-vous ! Vaccinez-vous ! Aujourd’hui, ça n’est pas seulement un geste médical. C’est aussi un acte civique et patriotique.

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes,

Ce 17 août 2021 marque le 61ème anniversaire de l’Indépendance de notre cher pays.

Ce grand jour est l’occasion de nous souvenir de celles et ceux qui nous ont précédés et qui nous ont légués des fondations solides. Je parle en particulier de nos Pères fondateurs à qui nous devons tant.

Mais ne l’oublions pas. L’indépendance d’un Pays n’est pas une chose acquise une fois pour toute.

C’est un combat de tous les jours. Ce combat, il nous appartient à nous, générations actuelles et futures, de le mener. De le gagner.

Nous ne le gagnerons durablement que si nous restons unis, solidaires, Etat et Nation, loin du poison de la division et de la partition que certains irresponsables tentent d’instiller.

L’Union est la condition, non seulement de la réussite de notre Pays, mais aussi de sa survie.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’Union est, aux côtés du Travail et de la Justice, le premier des trois termes qui constituent la devise de notre Pays.

Car c’est l’union qui fait la force. Et notre force réside dans le collectif !

Mes très chers compatriotes,

En ce 17 août 2021, je vous souhaite, à tous et à toutes, une joyeuse fête de l’Indépendance.

Que Dieu vous protège et veille sur notre Pays. Que Dieu vous bénisse.

Et que Dieu bénisse le Gabon. Je vous remercie.

Journées Nationales de Sécurité Intérieure : Ali Bongo exhorte aux policiers de ne pas appliquer systématiquement la force

Le président  Ali Bongo Ondimba a dans un discours à l’occasion de la clôture de la 3ème édition des Journées Nationales de Sécurité Intérieure à l’École Nationale de Police d’Owendo recommandé aux policiers de ne pas appliquer systématiquement la force pour faire respecter l’autorité de l’Etat.

 

« Cette autorité ne se manifeste pas uniquement à travers l’usage de la force », a insisté le président gabonais arborant un uniforme de la police nationale gabonaise assorti des galons de général des corps d’armée (5 étoiles).

« Certes, la force est un des attributs de l’autorité de l’Etat. Mais l’autorité, c’est également l’autorité spontanée, naturelle. C’est-à- dire se faire respecter, faire respecter les règles, sans user nécessairement de la force. Par le dialogue, l’échange, l’explication, la pédagogie et non uniquement la répression qui est le dernier recours quand les mots, la sensibilisation et la raison n’ont pas suffi », a-t-il conseillé.

Signalons que, tout récemment, un policier a tiré à bout portant sur un chauffeur de taxi lors d’un contrôle de routine au PK 8. Le chauffeur de nationalité camerounais n’a pas survécu.

Ouverte le 10 août dernier, l’édition 2021 des Journées Nationales de Sécurité Intérieure s’est achevée par une visite de stands au cours de laquelle les Forces de sécurité ont présenté au chef suprême de Défense et de Sécurité, la monture d’une série de documents administratifs utiles à la vie du citoyen, à savoir, la nouvelle Carte Nationale d’Identité, le passeport CEMAC ainsi que la carte de vaccination sécurisée contre la covid-19.