Gabon : le président Ali Bongo Ondimba a reçu l’ambassadeur de France Alexis Lamek dans son palais

Le chef de l’État Ali Bongo Ondimba a reçu dans son palais, l’ambassadeur de France au Gabon, Alexis Lamek pour faire le point de la coopération politique et diplomatique entre Libreville et Paris.

 

 

 

Selon le communiqué de la présidence République parvenu à notre rédaction,  « le diplomate français est venu porter un message de la Présidence française au numéro un gabonais ».

Il sied de noter que, le message porté par le diplomate français,  concerne le prochain sommet Union européenne (UE) et Union africaine (UA) qui se tiendra les 17 et 18 février 2022 à Bruxelles en Belgique.

La même source précise que, le sommet auquel prendront part des Chefs d’État et de Gouvernement de 27 États membres de l’Union Européenne et 55 États membres de l’Union Africaine en format présentiel, sera l’occasion pour les participants de définir les priorités, les orientations stratégiques et politiques des deux continents sur les dossiers d’intérêt commun.

 

Gabon : le président Ali Bongo préside le conseil des ministres par visioconférence ce mardi

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, va  présider ce mardi 1 février, le conseil des ministres par visioconférence, a annoncé la presse présidentielle via un communiqué parvenu à notre rédaction.

 

 

 

I sied de noter que, la dernière réunion du genre a eu lieu toujours par visioconférence le 3 janvier dernier. Le gouvernement avait notamment adopté un décret qui alourdit les frais du test Covid-19 qui passe de la gratuité à 50 000 FCFA pour tout citoyen lambda désirant effectuer volontairement ce test dans le pays ou la vaccination est gratuite et fortement recommandée.

Pour les voyageurs le paiement de test Covid-19, est désormais fixé à  30 000 FCFA au lieu de 20 000 FCFA.

Lundi dernier, le chef du gouvernement Madame Rose Christiane Ossouka Raponda a présidé un conseil de cabinet pour préparer les dossiers qui seront examinés au cours  la réunion de ce mardi.

 

Can 2021- voici l’affiches des demi-finales : Burkina Faso-Sénégal et Cameroun-Égypte

Les deux affiches des demi-finales de la 33e Coupe d’Afrique des nations de football (CAN 2022) sont déjà connues. La première, Cameroun-Égypte, va opposer les deux équipes les plus titrées de l’histoire de la CAN. La deuxième, Sénégal-Burkina Faso, est inédite à ce niveau de la compétition.

 

 

 

Les fans de foot africain et mondial vont avoir droit à une belle affiche des demi-finales de la Can 2021 cette semaine. Une nouvelle affiche le mercredi 2 février à partir de 19h au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Puis un « clasico » du football continental le lendemain, au même horaire…

Ces demies vont débuter avec un Sénégal-Burkina Faso inédit à ce stade de la compétition. Une rencontre entre deux équipes qui courent désespérément après leur premier sacre à la Can. Des Sénégalais qui se sont montrés déterminés face aux Équato-Guinéens (3-1), en quarts de finale. Les Burkinabè, eux, ont été tout aussi méritants face à la Tunisie (1-0). Les Lions de la Téranga, finalistes de la Can 2019, seront favoris au Stade Ahmadou Ahidjo.

Il faut dire à ce stade que, les pharaons veulent se venger de 2017. Les Lions Indomptables du Cameroun  ont giflé la Gambie  2-0. Une question de la performance se pose, le seront-ils aussi, face à l’Égypte de Mohamed Salah le 3 février au  Stade d’Olembe ?

Vainqueurs du Maroc 2-1,  les coéquipiers de Mohamed Salah, auront sûrement en tête leur défaite 2-1 en finale de la Can 2017 au Gabon, face à ces mêmes Lions Indomptables.

Pour rappel, l’Égypte a déjà 7 titres continentaux et le  Cameroun 5. Un choc est donc attendu jeudi février au stade d’Olembe à Yaoundé sous le coup de 19h heure locale.

Libreville : « nous exprimons notre solidarité au peuple frère du Burkina Faso » (parlementaires francophones)

Les parlementaires francophones, ont adressé un message de soutien aux peuples de l’espace francophonie, soumis à des régimes militaires. C’était à l’ouverture de leur 1ère réunion annuelle à Libreville.

 

 

Le président de l’Assemblée nationale gabonaise, Faustin Boukoubi, a dans un discours d’ouverture de la 1ère réunion annuelle du bureau de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) en adressant un message de soutien aux peuples de l’espace francophonie soumis à des régimes militaires.

« Nous exprimons notre solidarité au peuple frère du Burkina Faso, de même qu’à ceux de Guinée, du Mali et du Tchad », a déclaré Faustin Boukoubi le président de l’Assemblée nationale gabonaise.

Tous ces pays cités sont actuellement dirigés par des militaires suite à l’interruption de l’ordre constitutionnel.

Le président de la réunion de Libreville a dans son discours extrêmement prudent, n’a pas  condamné son renversement ni exiger sa libération, il ajuste  rappelé la « détention de Monsieur e Président Roch Marc Christian Kaboré, ancien président de l’APF ». Déposé le 24 janvier dernier par des militaires qui se sont emparés du pouvoir, le président du Burkina Faso est détenu par ces mêmes militaires.

Au sujet de la recrudescence des coups d’Etat dans l’espace francophone d’Afrique, Faustin Boukoubi a suggéré à ses collègues parlementaires de l’APF « d’engager une réflexion sur les racines profondes de ces maux qui nous affectent et nous affligent ».

La rencontre de Libreville qui prend fin ce vendredi regroupe une centaine de parlementaires venus des 5 continents ayant le français en partage. C’est l’une des toutes premières qui regroupe plus de personnes en présentiel depuis 2020.

Signalons que, la rencontre de Libreville a pour mission de préparer les déclarations et autres rapports en vue de la prochaine réunion d’été.

 

Gabon: l’ancien musicien Norbert Epandja adresse une lettre ouverte à Pierre Claver Maganga Moussavou

L’opposant Norbert Epandja, a dans une lettre ouverte, dénonce les propos rétrogradés et antirépublicains  de  l’ancien Vice-Président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou qui aurait accusé la province du Haut Ogooué,  d’être à l’origine du blocage quant à l’alternance au sommet de l’Etat.

 

 

Ci-dessous l’intégralité de la lettre ouverte

« A Monsieur Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU

Ancien Ministre, ancien Vice-président de la République

Monsieur le Vice-président,

Ce n’est pas le Haut-Ogooué qui dirige le Gabon, mais le régime BONGO-PDG, au sein duquel vous occupez de hautes fonctions, de père en fils.

En effet, vous avez été plusieurs fois ministre, à l’époque d’Omar BONGO, et Vice-président de la République d’Ali BONGO. Quant à votre fils, Biendi MAGANGA MOUSSAVOU, il est actuellement ministre de l’Agriculture. Vous faites donc partie des fossoyeurs de notre pays, des gens qui ont mis le Gabon au sol et bloquent toute alternance démocratique au sommet de l’Etat, à cause de leur nomadisme politique motivé par la cupidité et la protection des intérêts personnels.

Ce n’est pas en instrumentalisant et stigmatisant le Haut-Ogooué que vous parviendrez à vous tailler une nouvelle peau, pour espérer occuper d’autres fonctions juteuses au sein d’un nouveau régime à venir, pour continuer à jouir des privilèges. Le serpent, a beau changé de peau, il reste un serpent.

Vous dites, je cite : « celui qui prendra le pouvoir ne doit pas se venger sur les altoovéens… ». Qu’est-ce que les pauvres altogovéens ont-ils avoir avec le régime BONGO-PDG qui gouverne le Gabon depuis 1957 ? Qui avez-vous entendu dire que s’il prend le pouvoir il va se venger sur le Haut-Ogooué ? Vos paroles sonnent à mon oreille comme un épouvantail qui vise à inciter subtilement les BONGO à se maintenir au pouvoir, si ce n’est une manœuvre destinée à disculper la famille BONGO et le PDG pour mettre la mort du Gabon sur le dos du Haut-Ogooué et du peuple altogovéen.

Je ne peux donc croire aux paroles mielleuses de Monsieur Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU, qui se dit « opposant » et qui n’a jamais effectué une seule tournée politique dans le Haut-Ogooué, à l’instar de Paul MBA ABESSOLE, Pierre MAMBOUDOU (que Dieu ait son âme) et, tout dernièrement, Alexandre Barro CHAMBRIER, Président du RPM (opposition patriotique).

Ces trois personnalités politiques ne sont pas originaires du Haut-Ogooué, pourtant leur tournées dans cette province avaient été couronnées de succès, surtout celle du Patriote Alexandre BARRO CHAMBRIER au mois d’août 2021,              nonobstant les manœuvres antidémocratiques et fortuites du pouvoir BONGO-PDG qui continue de se nourrir du rêve utopique d’une gouvernance sempiternelle du Gabon.

Monsieur le Vice-président Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU, aucun gabonais n’ignore que vous êtes un soutien inconditionnel du régime BONGO-PDG qui a fait votre fortune et la protège. Vous n’avez donc pas intérêt à voir ledit régime tomber.

Mais si vous aimez le Haut-Ogooué et avez un souci réel pour les altogovéens, je vous suggère de faire comme Paul MBA ABESSOLE, Pierre MAMBOUDOU et Alexandre BARRO CHAMBRIER et vous serez surpris de constater que la soif d’alternance, dans cette province du Haut-Ogooué, est encore plus intense que nulle part ailleurs.

Pour terminer, si vous êtes un homme honnête (je n’en doute point), Monsieur Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU, et si vous voulez réellement sauver le Haut-Ogooué de la vengeance du futur nouvel occupant du palais du bord de mer, je vous exhorte, vous, qui êtes  resté plusieurs décennies aux cotés d’Omar BONGO et Ali, à dresser et publier, à l’intention du peuple gabonais, la liste des personnes et des familles ayant bénéficié du régime BONGO-PDG, province par province.

Ceci aura l’avantage de nous édifier sur qui a réellement bénéficié du régime BONGO-PDG, afin de clore ce débat une bonne fois pour toute. Car imputer au Haut-Ogooué la mort du Gabon, parce que quelques altogovvéens privilégiés occupent des postes stratégiques ou juteux dans l’administration et les finances, me parait à la fois irresponsable et très léger.

signé: Norbert Epandja 

CEAAC: Kinshasa organise la formation des Femmes médiatrices dans la résolution des conflits du 24 au 27 janvier

La Présidente de l’ONG Malachie, Pépécy Ogoouliguendé,  va participer  activement du 24 au 27 janvier 2022 à Kinshasa en RDC, aux côtés d’autres femmes leaders, à la formation des Femmes médiatrices dans la résolution des conflits  en afrique.

 

 

Notons que, ce renforcement des capacités vise à outiller davantage ces femmes qui constituent  un panel de haut niveau destiné à accompagner le Président congolais, Félix Tshisekedi dans son mandat  de Président en exerce de la CEAAC.

Les femmes ont choisi de jouer un rôle dans le processus de consolidation de la paix, tant au niveau local, national, régional et continental. Elles veulent contribuer à la suppression des conflits en Afrique en s’impliquant aux différentes tables des médiations. C’est pourquoi, dans le cadre de la mise en œuvre de l’ambition de faire taire les armes à feu en Afrique, il s’avère nécessaire de l’implication des femmes dans les initiatives de médiation sur le continent.

Rappelons tout de même que, ce programme fait suite au Forum Régional sur l’implication des Femmes dans les processus de Paix et Sécurité en Afrique Centrale et le Segment des Experts de la Réunion des Ministres du Genre et la Promotion de la Mise en œuvre de la Résolution 1325 Femmes, Paix et Sécurité organisés par la CEEAC en décembre 2021 en République Démocratique du Congo et République du Congo.

 

Gabon : le gouvernement Japonais fait un don d’une radiologie numérique moderne à l’hôpital de Nkembo à Libreville

Shuji Noguchi Ambassadeur du Japon au Gabon, a procédé mercredi 26 janvier dernier, à la remise officielle du don à l’hôpital de Nkembo de Libreville. Il s’agit  de la ‘’Table de radiologie numérique ‘’ flambant neuve entièrement financée en hauteur de 52 millions de FCFA  par le  gouvernement japonais.

 

 

Il sied de noter que, ce dont  du gouvernement du Japon, est  dans le cadre du programme de coopération bilatérale dénommé : « les dons aux micro-projets locaux contribuant à la sécurité humaine ».

Cette table de radiologie numérique moderne,  vient ainsi améliorer la prise en charge des patients dans cet hôpital public très sollicité, qui fonctionnait encore,  avec beaucoup de difficultés, en système analogique, dépourvu de la qualité requise.

« l’analogique à l’époque, on utilisait les produits, par contre là on utilise plus les produits, tout est traité depuis l’ordinateur et on envoie à l’imprimante pour l’impression de l’image ; il y a donc un avantage parce qu’on y gagne en quantité et en qualité », a expliqué Jean François Mouele Moubele, Chef de service radiologie de l’hôpital spécialisé de Nkembo.

Spécialisé dans le traitement de la Tuberculose et d’autres maladies infectieuses, l’hôpital de Nkembo éprouve une énorme carence en plateau technique. Le dispositif constitue assurément un atout devant contribuer au bien-être des patients.

 

Gabon : Libreville accueille les assises Africaines de la cybersécurité du 24 au 25 février 2022

Libreville sera l’hôte des Assises Africaines de la cybersécurité (AAC) qui aura lieu du 24 au 24 février prochain.  Ces rencontres sont placées sur le thème « La cyber résilience des entreprises et des Etats ».

 

 

Une rencontre qui réunira l’ensemble des acteurs de la cybersécurité africains et internationaux, avec comme objectif d’édifier les décideurs publics et privés sur les enjeux stratégiques des pays africains dans ce secteur clé du numérique. 

Il sied de signaler que, dans un monde globalisant, les risques cybers sont de plus en plus croissants et constituent une menace pour de nombreux Etats et des entreprises. Selon le baromètre de la cybersécurité en Afrique publié par le Club d’Experts de la Sécurité de l’Information en Afrique (CESIA), « 82% des entreprises disent avoir subi au moins 3 cyberattaques en 2020 ». Une donnée qui n’échappe pas aux gouvernements africains qui sont confrontés eux aussi depuis quelques années à une multiplication des menaces cybernétiques.

C’est donc dans l’optique d’en comprendre les enjeux, que se tiennent ces Assises Africaines de la cybersécurité qui se veut être un espace d’échanges et de networking pour aborder de façon transversale les problématiques liées au Cyber.

Organisées avec le soutien du CESIA, de la Société d’Incubation Numérique du Gabon (SING) et la Chambre de Commerce de Libreville, ces rencontres sont placées sur le thème « La cyber résilience des entreprises et des Etats ».

 

 

Chul : Dr Thérèse Vané Ndong-Obiang annonce des journées scientifiques de son institution pour avril 2022

Le Dr Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang, directeur général du Chul, a échangé avec les Chefs de département du Centre hospitalier universitaire de Libreville, sur les contours de la journée scientifique du Chul prévue au mois d’avril prochain.

 

 

Notons que, le fonctionnement du Chul actuel et perspectives, constituera la problématique centrale de ces assises, les premières organisées conjointement par tous les départements et services du Chul, a révélé le Dr François Ondo Ndong, Chef de département chirurgie.

Il sied de noter que, le Chul compte six (6) départements assavoir : réanimation-anesthésie-urgences, chirurgie, gynécologie-obstétrique, pédiatrie, médecine et médico-technique.

Tous ces  départements, sont dirigés par des Professeurs en médecine et enseignants à l’université des sciences de la santé, couvrent trente-deux services cliniques et médicotechniques.

Il faut aussi souligner qu’à côté des missions classiques de diagnostic et d’accès aux soins préventifs et curatifs, le Chul et tous les autres établissements sanitaires similaires sont également chargés de la mission de formation et de recherche.

 

Protection de la vie privée: Joël Ledaga appelle a une adhésion massive de la population

Joël Ledaga, président de  la Commission nationale pour la protection des données à caractère personnel (CNPDCP) a, a l’occasion de la célébration de la 16ème journée mondiale de la «protection des données personnelles et de la vie privée,  a annoncé que cette manifestation d’importance qui se célèbre le 28 janvier de chaque année, sera délocalisée à Port-Gentil pour inciter les populations de la province de l’Ogooué Maritime de déclarer et protéger   à la commission, leurs données à caractère personnel.  

 

Ci-dessous l’intégralité du discours du président de la CNPDCP, à l’occasion de cette journée mondiale.

Chers compatriotes ;

Avant de commencer mon propos circonstanciel, je voudrais d’abord vous présenter à toutes et à tous, au nom de la Commission Nationale pour la Protection des Données à Caractère Personnel (CNPDCP) et en mon nom propre, nos vœux les plus prestigieux de santé, de prospérité et de longévité. Que Dieu Tout puissant, Maître du temps et des circonstances, vous bénisse et vous accompagne tout au long de cette nouvelle année 2022.

A l’instar de la communauté internationale, notre pays le Gabon célèbre ce 28 Janvier 2022,  la 16ème journée mondiale de la protection des données personnelles et de la vie privée, dénommée « DATA PRIVACY DAY » sous le thème: « La protection des données personnelles et de la vie privée en Afrique: mythe ou réalité ».

Dans ce contexte, cette journée célébrée à travers le monde, est une opportunité offerte aux Autorités de protection des données, de raviver à l’unisson, les débats sur les problématiques liées à la protection des données personnelles et de la vie privée.

A ce titre, confrontée aux innovations technologiques et à la mondialisation, la question de la protection de la vie privée, se trouve au cœur des enjeux et des débats sociopolitiques contemporains.

A cet effet, les pratiques de collecte, de consommation et d’exploitation d’informations relatives à des individus, font partie des modes d’administration des populations et des caractéristiques des sociétés de contrôle. Ces pratiques de prélèvement, d’utilisation des données privées et de traçabilité des individus, génèrent une quantité importante de données personnelles, appelées « BIG DATA », estimées en Afrique à plusieurs milliards par jour, produites par une population à majorité sans culture numérique, devenant ainsi la cible des géants du web, les GAFAMA, dont les modèles économiques reposent incontestablement sur l’exploitation desdites données, considérées désormais comme matières premières de cette économie digitale.

D’ailleurs, ce marché potentiel avec une population africaine d’environ 1,3 milliards d’habitants, encore peu régulé, pour ne pas dire une zone de non droit, constitue assurément, un grand réservoir de consommateurs des services numériques. Ces pratiques sociales du public se greffent sur ces innovations.

Aussi, nous pouvons noter que parmi les 55 Etats africains, 27 ont adopté des lois sur la protection des données personnelles et 20 disposent d’Autorités de protection, soit environ 40% de l’ensemble des Etats, chargées de veiller à l’application desdites lois.

De même,  la Convention de l’Union Africaine sur la cyber-sécurité et la protection des données à caractère personnel, adoptée le 27 juin 2014 à Malabo, en Guinée Equatoriale, tarde à entrer en vigueur car, à ce jour, on dénombre 14 Etats signataires et seulement 8 ont procédé à sa ratification.

Cette convention supra nationale est indispensable dans la mesure où elle complète nos législations en vigueur, et renforce le niveau de protection des données à caractère personnel en Afrique, dans cet espace virtuel, sans frontière, qui expose et viole d’une manière permanente la vie privée de nos concitoyens.

Devant cette situation préoccupante et faisant face à d’autres réalités locales, le législateur a doté notre pays, le 25 Septembre 2011, de la loi 001/2011 portant protection des données à caractère personnel, et d’une Commission nationale chargée de veiller à ce que les traitements des données à caractère personnel soient mis en œuvre, conformément aux dispositions de la présente loi.

Ainsi, pour faire face à ses obligations dans cet environnement numérique, notre Commission s’est affiliée à certains organismes internationaux qui traitent des questions liées à la protection des données personnelles dont la finalité est de s’arrimer aux standards internationaux, en vue d’harmoniser nos niveaux de protection, d’adopter des mesures communes mais également de prendre en compte les évolutions technologiques majeures. Cette démarche qui s’inscrit dans le renforcement des capacités, est aussi une opportunité d’anticiper le développement des technologies de l’information et de la communication et d’apprécier les conséquences qui en  résultent pour l’exercice des droits fondamentaux et des libertés individuelles.

Dans la même perspective, la Commission a organisé plusieurs campagnes d’information, de sensibilisation et de formation, à l’endroit des secteurs privé, pour rappeler les obligations des responsables de traitement, médical, dans le cadre de la pandémie de la COVID-19, éducatif, sur l’utilisation responsable des réseaux sociaux, public, avec la formation des correspondants à la protection des données. Quant aux populations, des journées portes ouvertes ont été organisées aux fins de les édifier sur leurs droits. L’objectif visé par Commission est de promouvoir le droit à la protection des données personnelles et de la vie privée.

A cet effet, la Commission a enregistré au cours des trois dernières années, 135 entreprises et sociétés confondues ayant procédé aux déclarations de leurs traitements des données, et 08 avis motivés et publiés pour le compte des Pouvoirs Publics.

Chers compatriotes ;

Sans être un mythe, la protection des données personnelles en Afrique est une réalité qui prend forme mais timidement. C’est la raison pour laquelle, le droit à la protection des données personnelles et de la vie privée, qui est une préoccupation universelle, invite les Etats africains, du moins ceux qui ne disposent d’aucune législation, à initier des politiques publiques qui visent à mettre en place des cadres juridiques et institutionnels dont la finalité est d’adopter un droit communautaire à la protection des données personnelles et de la vie privée, à l’image du Règlement européen.

Pour cette année, cette célébration sera délocalisée dans la Province de l’Ogooué Maritime, en particulier dans la commune de Port-Gentil où s’exerce une forte activité économique, entrainant indéniablement la mise en œuvre des traitements des données à caractère personnel.

Sur ce, je vous remercie de votre aimable attention.