Sida: « les courbes des infections au VIH ne reculent pas assez vite » ( Onusida)

L’organisation de l’ONU chargée de la lutte contre le sida, alerte que, « les courbes des infections au VIH ne baissent pas assez rapidement pour atteindre l’objectif d’une éradication de la maladie d’ici à 2030.

 

Dans son rapport rendu public deux jours avant la journée mondiale de lutte contre le sida, Onusida rappelle avoir proposé l’an dernier de nouveaux objectifs pour 2025, notamment un accès à des options de prévention appropriées (préservatifs, médicaments…) pour 95% des personnes à risque et marginalisées.

Selon ce rapport, ce afin de « se mettre sur la bonne voie pour atteindre l’objectif mondial de mettre fin au sida d’ici à 2030″. Les actions convenues ne sont pas menées à la vitesse et à l’échelle requises ». Et d’ajoute, «  les courbes des infections au VIH ne reculent pas assez vite ».

Le rythme du dépistage du VIH a diminué presque uniformément dans le monde, en raison de la pandémie de Covid-19, ajoute l’ONU.

En outre, les inégalités subsistent. Par exemple, « en Afrique subsaharienne, les adolescentes et les femmes sont encore bien plus nombreuses que les hommes et les garçons parmi les  personnes qui contractent l’infection », relève l’ONU, en soulignant que la pauvreté et le manque de scolarisation sont d’autres redoutables obstacles aux services de santé ».

La pandémie de sida pourrait tuer des millions de personnes dans les années à venir si nous n’agissons pas dans l’urgence », avertit l’ONU.

L’Onusida chiffre à 7,7 millions le nombre de décès qui pourraient être liés au sida entre 2021 et 2030 si la couverture des services de prévention et des traitements restait aux niveaux de 2019.

En revanche, si la stratégie mondiale de lutte contre le sida était exécutée et les objectifs de 2025 atteints, l’Onusida estime qu’au moins 4,6 millions de ces vies peuvent être sauvées au cours de la décennie.

 

Gabon : les élèves réclament le retour des enseignants grévistes dans les salles de classe

Les élèves des lycées publics de Ndendé et Lebamba dans la région de la Ngounié (sud) et ceux de Lambaréné dans la province du Moyen Ogooué (centre), ont marché simultanément lundi 29 novembre pour protester contre le manque des enseignants dans  les salles de classes.

 

Les élèves de Ndendé et Lebamba, s’opposent à la grève des enseignant, ils sont manifesté leur indignation, contre cette grève lancée depuis le 27 septembre 2021 par la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (CONASYSED) et le Syndicat de l’éducation nationale (SENA).

« Nous ne voulons pas être une jeunesse sacrifiée, nous volons faire l’école pour réussir aussi », a hurlé un des élèves de Ndendé, réclamant comme ses camarades le retour des enseignants en grève  dans les salles de classe.

Il sied de noter que, cette une marche pacifique sous l’encadrement des forces de l’ordre, similaire à celle initiée récemment par les élèves de Port-Gentil dans la province de l’Ogooué Maritime.

Entamée timidement, la grève des enseignants prend progressivement de l’ampleur. En campagne d’explication avec ses collègues à l’intérieur du pays, Louis Patrick Mombo et Fridolin Mve Messa, respectivement Délégué général de la CONASYSED et Secrétaire général du SENA ont promis paralysé l’école gabonaise si le gouvernement persiste dans son « mutisme méprisant »  face à leurs  revendications.

 

 

Cour criminelle spéciale de Libreville : Justin Ndoundangoye connaitra son sort le 10 décembre prochain

Justin Ndoundangoye, ancien ministre gabonais des Transports, de l’équipement et des infrastructures, par ailleurs député du 2ème arrondissement de Franceville qui a perdu son immunité parlementaire pour se mettre à la disposition de la justice, connaitra son sort le 10 décembre prochain.

 

Emprisonné depuis le 9 janvier 2020 dans le cadre de l’opération scorpion,  l’honorable Justin Ndoundangoye a comparu le 26 novembre dernier devant la Cour criminelle spéciale  de Libreville pour des faits «  de prise illégale d’intérêt,  concussion et  complicité de concussion ».

Il sied de signaler que, le Ministère public a requis une peine de 5 ans de prison ferme et 10 millions de francs CFA d’amende  en l’encontre du prévenu  et de  son coaccusé Jean-Aimé Nziengui, ancien directeur technique de l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF).

La justice reproche gabonaise à “Okulu la solution ” d’avoir perçu des rétro-commissions de la part  de Jean-Aimé Nziengui dans le cadre d’une « transaction floue ».

Jean-Aimé Nziengui,  propriétaire de l’entreprise Ingerail, aurait remis une enveloppe de 145 millions de FCFA  à Justin  Ndoundangoye en guise de remerciement pour l’avoir attribué le marché de réfection de la voie ferrée en 2019. Un acte de corruption ou de reconnaissance?

Gabon-Présidentielle de 2023 : Guy Nzouba appelle à une candidature unique de l’opposition

L’opposant  Guy Nzouba Ndama,  Président de la formation politique Les Démocrates (LD), a dans une  interview accordée à la presse, envisagé la mise en place d’une candidature unique de l’opposition  au second tour de l’élection présidentielle prévue en 2023.

 

Le président Guy Nzouba a fait cette annonce, au terme  de la cérémonie de rentrée politique de sa formation politique  organisée  à Bitam samedi  27 novembre dernier,  l’opposant a envisagé la mise en place d’une candidature unique de l’opposition  au second tour de l’élection présidentielle prévue en 2023 pour contrer la candidature du PDG d’Ali Bongo.

« Nous avons désormais une élection à deux tours ; cela veut donc dire  que si candidat unique de l’opposition il y a, cela ne peut-être qu’au deuxième tour, je ne doute pas un seul instant que l’opposition se regroupe à ce moment-là », a déclaré M. Nzouba Ndama.

Pour le candidat malheureux  à l’élection présidentielle de 2016 qui s’est ensuite rallié à Jean Ping, chaque candidat de l’opposition devra d’abord s’exprimer au 1er tour  pour dégager les poids politique afin de désigner celui ou celle qui va représenter l’opposition.

 

 

 

 

 

 

Virus Omicron : les vols et passagers en provenance d’Afrique du sud et d’Angola interdits au Gabon

Brice Constant Paillat, ministre gabonais des Transports, a annoncé dans une déclaration officielle que les vols et les passagers en provenance d’Afrique du sud et de la quasi-totalité des pays d’Afrique australe y compris l’Angola sont interdits d’entrer au Gabon jusqu’à nouvel ordre.

 

Il sied de noter que,  cette interdiction des vols et les passagers en provenance d’Afrique du sud et de l’Ango, la fait suite à la découverte en Afrique du sud du nouveau variant Omicron réputé très contagieux.

Le gouvernement gabonais, évoque une volonté de protéger sa population contre ce dangereux variant dont la vitesse de propagation est très inquiétante.

Rappelons tout de même que, l’Angola est membre de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) dont le siège est au Gabon.

Le changement climatique en Afrique au centre de la 52ème réunion de l’UNSAC à Libreville

Elle s’est tenue à Libreville le 26 novembre 2021. La 52ème session ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC). Au cours de cette rencontre, la République gabonaise a pris le relais de la République du Burundi pour assumer la présidence en exercice du comité.

 

Lors des délibérations, les ministres des affaires étrangères et chefs de délégation se sont penchés sur le contexte géopolitique et sécuritaire en Afrique centrale, notamment les processus électoraux au cours des mois écoulés ainsi que pour l’année à venir.

Ils ont également examiné l’évolution de la situation sécuritaire dans la sous-région, entre autres sur le terrorisme et l’extrémisme violent, ainsi que la présence des groupes armés, notamment dans la région du Lac Tchad ainsi que dans l’Est de la République Démocratique du Congo et en République centrafricaine. Ils ont également souligné la nécessité de sensibiliser et de combattre les discours d’incitation à la haine dans les médias et les réseaux sociaux.

Les ministres et chefs de délégation se sont en outre entretenus sur la problématique de la piraterie et la sécurité maritimes en Afrique centrale, ainsi que sur la problématique de l’impact du changement climatique sur la paix, la sécurité et la stabilité dans la région.

A ce titre, ils ont pris connaissance de l’état d’avancement de l’étude à ce sujet produit par l’UNOCA et la CEEAC qui démontre que la crise climatique représente un enjeu de paix et de sécurité à part entière. Ces changements offrent aussi des opportunités à la sous-région pour mettre en relief ses potentialités dans la recherche de solution durables.

Les ministres et chefs de délégation ont félicité le Gabon pour son rôle moteur sur cette thématique au cours des négociations de la COP26 à Glasgow en Ecosse, Royaume Uni et l’ont encouragé à porter cette priorité au Conseil de Sécurité lors de son mandat (2022-2023).

Il sied de noter que, les délégations sont convenues de poursuivre leurs consultations sur la date et le lieu de la tenue de la 53eme session d’UNSAC.

Signalons tout de même que, les ministres et chefs de délégation ont été reçus en audience par le chef de l’Etat gabonaise, Ali Bongo.

Gabon : le procès du député Justin Ndoundangoye s’ouvre ce 26 novembre 2021 à Libreville

L’honorable Justin Ndoundangoye qui a perdu son immunité parlementaire pour se mettre à la disposition de la justice, sera à la barre de l’audience correctionnelle ce vendredi 26 novembre 2021 à Libreville.

 

Le procès de Justin Ndoundangoye, ancien ministre gabonais des Transports, de l’équipement et des infrastructures,  s’ouvrira finalement ce vendredi 25 novembre après un renvoi de 15 jours souhaité par la défense.

Le député Justin Ndoundangoye, devra comparaitre avec un de ses proches, Jean-Aimé Nziengui, ancien Directeur technique  l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF).

Pour rappel, Incarcéré depuis le 9 janvier 2020 dans le cadre de l’opération anticorruption baptisée « scorpion », Justin Ndoundangoye est poursuivi pour des  faits présumés de « détournement de deniers publics, complicité de concussion et d’association de malfaiteurs ».

 

 

Les grèves dans les l’administration publique, Raponda appelée à prendre ses responsabilités

Victor Missanda, président de l’Union démocratique et républicaine (UDERE), a attiré l’attention Chef du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda sur la nécessité d’apaiser le climat social explosif  dans le pays, caractérisé par des grèves tous azimuts dans plusieurs secteurs de l’administration publique.

 

« UDERE invite  le chef du gouvernement à se saisir de l’ensemble des dossiers concernant singulièrement les grèves dans les secteurs de l’Éducation, des régies financières, de la magistrature et des Eaux et Forêts à l’effet d’y trouver des solutions idoines, acceptables et durables», a déclaré M. Missanda président de l’UDERE dans un point de presse à Libreville.

Pour Victor Missanda, le manque de dialogue social, entre gouvernants et partenaires sociaux, pourtant prôné par le Chef de l’Etat, Ali Bongo, engendrent  la radicalisation  des mouvements de grève, préjudiciables pour l’économie et le vivre-ensemble.

Médias gabonais en deuil : le journaliste Mathieu Koumba est décédé ce matin

La Star du petit écran Mathieu Koumba, ancien Directeur général de Gabon télévisions (Gabon 1ère et Gabon 24), est décédée très tôt ce jeudi 25 novembre 2021 à l’hôpital militaire du PK 9 à Libreville.

 

Avant l’hôpital militaire du PK 9, le journaliste Mathieu Koumba a été interné au CHU d’Angondjè.  Il sied de noter que, Mathieu Koumba a passé toute sa vie professionnelle à la RTG où il a été reporter, présentateur des journaux télévisés puis Directeur général.

Sa vie a chamboulée lorsqu’il a été nommé Président du conseil d’administration (PCA) de Gabon 1ère, la télévision nationale. Mathieu Koumba ne cachait pas son mauvais traitement salarial à ce dernier poste.

« Je ne suis pas payé depuis plusieurs mois à cause d’un texte réorganisant les émoluments des PCA« , avait-il confié à nos confrères de Gabonactu.com.

Très élégant, le journaliste Mathieu Koumba perdait quotidiennement son prestige et accusait l’administration centrale de l’avoir « précarisé ».

Gabon : le PDG d’Ali Bongo annonce l’organisation de son congrès extraordinaire le 12 décembre 2021 à Libreville

La formation politique d’Ali Bongo, le Parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir depuis 53 ans, organise son  congrès extraordinaire le 21 décembre 2021 pour, réaménager les organes du parti et donner de la place aux nouveaux militants.

 

Il sied de noter que, le PDG d’Ali Bongo Ondimba, a en effet absorbé Démocratie nouvelle (DN, opposition), le groupe Massavala (opposition), le Rassemblement pour la restauration des valeurs (RV, majorité), les Sociaux-démocrates gabonais (SDG, majorité) et plusieurs leaders politiques.

A en croire une source proche du  PDG, des élus notamment les députés, sénateurs et conseillers locaux,  issus de ces formation politiques qui viennent d’intégré le parti dit de masse, se verront attribués quelques galons pour continuer les activités politiques dans leurs circonscriptions respectives.

A deux ans des échéances électorales, (présidentielles, législatives et locales), la messe politique, s’annonce cruciale. Il faut déjà signaler que, l’équipe réaménagée du parti devra  se mettre à la tâche pour préparer sereinement  les élections à venir. Pour garantir, la victoire du président  Ali Bongo Ondimba, candidat naturel du PDG.

Il faut dire que, c’est une stratégie du PDG, pour  contrecarrer les grandes ambitions de l’opposition qui s’organise progressivement, avec l’élection le  13 novembre courant  de Paulette Missambo  à la tête de l’Union nationale (UN).