Catherine Mba, ancienne première dame du Gabon décédée

L’épouse du premier président du Gabon Leon Mba est décédée ce lundi 10 novembre 2025, à l’âge de 107 ans.

 

Cathérine Mba épouse du «père fondateur de la République», Léon Mba, et témoin privilégiée des premières années d’indépendance du pays est decedée à 107 ans. Avant son décès, elle a été décorée en août 2024, à l’occasion du 64ᵉ anniversaire de l’indépendance.

Elle avait été élevée à la dignité de Grand-Croix de l’Ordre national du mérite gabonais.

Une distinction honorifique remise par le Président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, en reconnaissance de son rôle et de son parcours exceptionnel.

Gabon : le Pr Béatrice Yvette Nguema Edzang nouvelle  DG de la CNAMGS

Elle a été nommée Directrice générale de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) par le conseil d’administration.

 

Le Pr Béatrice Yvette Nguema Edzang est la nouvelle  DG de la CNAMGS. Elle aura pour mission de de rétablir la confiance entre la CNAMGS et ses partenaires notamment : pharmacies, hôpitaux cliniques agréées et établissements de soins.

Médecin radiologue de formation, elle a pris la direction du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) à la fin de l’année 2023, dans le cadre d’une refonte de gestion de l’établissement.

À ce poste, elle a inscrit son action dans une logique de redressement des plateaux techniques, de renforcement des capacités humaines et de modernisation. Nommée dg DE LA Cnamgs, elle  succède à Nadia Christelle Koye, limogée de ses fonctions après une suspension à titre conservatoire le 6 octobre dernier.

Gabon : Pierre Mathieu Obame élu maire de Libreville

Il a été élu lors de l’élection des membres du bureau du conseil municipal de la commune de Libreville tenue dimanche, 09 novembre 2025.

 

Membre de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB), Pierre Mathieu Obame a obtenu 100 % des suffrages exprimés. Soient 151 voix des conseillers municipaux présents. Agé de 56 ans, l’inspecteur au contrôle général de l’Etat va désormais occuper le poste de maire à Libreville.

Après avoir obtenu son baccalauréat au lycée technique national Omar Bongo, Matthieu Obame Etoughe a été formé intégralement au Gabon notamment à Libreville et à Masuku (Franceville. Il fait  ses premiers pas professionnels dans le secteur privé, notamment dans l’entreprise gabonaise Mika Services, une filiale du groupe ACK dirigé par le tout puissant homme d’affaires Alain Claude Kouakoua, actuel président de la Fédération des entreprises gabonaises (FEG).

Elu maire ce dimanche pour un mandat de 5 ans, Mathieu Obame aura pour pour mission de poursuivre les efforts de modernisation et de développement de Libreville. Notons qu’il remplace  à ce poste Adrien Nguema Mba.

Gabon- Affaire Sylvia et Nouredine Bongo : le gouvernement promet un procès juste et équitable

Le porte-parole de la présidence Théophane Nzame-Nze Biyoghe, a au cours d’une conférence de presse vendredi dernier annoncé que, toutes les conditions au sujet du procès de Sylvia et Nourredine Bongo sont réunies.

 

Ce lundi 10 novembre 2025, aura lieu le procès de l’ex première dame du Gabon Sylvia Bongo et son fils Nourredine tous deux à Londres depuis le mois de mai 2025, après leur mise en liberté provisoire. Lors de sa conférence de presse, le porte-parole a indiqué que «la Présidence de la République observe la situation avec sérénité et froideur ».

En effet, cette déclaration ferme intervient dans un contexte tendu, les avocats de la défense ayant annoncé leur boycott de la procédure, qu’ils qualifient de mise en scène judiciaire. Et a annoncé que malgré leur absence, le procès aura lieu.

Au cours de sa conférence, le porte-parole a parlé de la diffusion sur les réseaux sociaux de vidéos enregistrées par Nourredin Bongo Valentin. Selon lui, le gouvernement y voit une « manœuvre délibérée ». Il ajoute que, ces séquences relèvent d’une « tentative de déstabilisation » et d’une « campagne d’influence ». A-t-il indiqué. Tout en invitant toutes les personnes qui apparaissent dans cette vidéo filmée sans autorisation à porter plainte.

Pour finir, le porte-parole est revenu sur des interventions des hommes de loi au domicile des accusés, le porte-parole a défendu la parfaite légalité de ces opérations. En annonçant que : « le déplacement de ces hommes de lois au domicile des accusés est encadré par les textes. Ils se sont déplacés dans le cadre d’une procédure. C’est tout à fait légal », a-t-il justifié.

Gabon-Sénatoriales 2025 : 94 candidats en lice

La campagne électorale pour le premier tour des sénatoriales s’est ouverte mercredi 5 novembre 2025.

 

Ils sont en tout 94 candidats pour ces élections sénatoriales. La campagne qui a débuté mercredi va s’achever ce vendredi 7 novembre.  En effet, les sénatoriales reposent sur un suffrage universel indirect. Donc seuls les conseillers municipaux et départementaux élus lors des dernières locales composent le collège électoral, fort d’environ 2 369 grands électeurs.

Une dizaine de formations politiques sont engagées dans la course : l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB), le Parti démocratique gabonais (PDG), l’Union nationale (UN), le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), l’Union démocratique et républicaine (Udere).

Les Démocrates (LD), le Bloc démocratique chrétien (BDC), le Parti social-démocrate (PSD), les Sociaux-démocrates gabonais (SDG), l’Union pour la République (UPR), le Parti national pour le travail et le progrès (PNTP), le Rassemblement pour la nouvelle République (RNR), l’Union socialiste gabonaise (USG) et le Parti réveil citoyen (PRC), auxquels s’ajoutent trois candidats indépendants. Rappelons que les élections auront lieu demain samedi 08 novembre 2025.

    Gabon : ouverture des plateformes pour les inscriptions aux examens officiels

Les plateformes www.examensgabon.com et www.bactechgabon.com sont ouvertes depuis ce mercredi 5 novembre 2025 pour permettre aux candidats officiels, candidats libres et parents d’élèves d’enregistrer les inscriptions aux différents examens de l’Enseignement général, technique et professionnel, session 2026.

 

Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Instruction civique et de la Formation professionnelle, a annoncé, l’ouverture des inscriptions en ligne aux examens et concours de l’année scolaire 2025-2026.

Selon la décision N°000049 du 31 octobre 2025, Le ministère précise que cette opération, est placée sous la supervision des directeurs d’académies provinciales et des chefs d’établissements, prendra fin le 9 janvier 2026.

Passé ce délai, aucune inscription ne sera possible, a-t-il rappelé, invitant les acteurs du secteur à prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir le bon déroulement du processus.

Gabon : vers la création de six fermes agropastorales

La ministre de l’Agriculture Odette Polo a présenté ce projet du Président de la république qui porte sur  la création de six fermes dans les  provinces du pays en réponse à l’interdiction de  l’importation du poulet de chair au Gabon.

 

 

Il s’agit d’une initiative qui  s’inscrit dans une dynamique plus large de développement durable et de valorisation des ressources locales, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire du Gabon. Pour garantir un approvisionnement local suffisant, la ministre a souligné l’importance d’un accompagnement technique et financier pour les éleveurs, avec le déploiement de trente ingénieurs dans les neuf provinces afin de renforcer les capacités locales. Actuellement, la production nationale ne couvre qu’environ 5 % des besoins, et il est nécessaire de mettre en place une organisation rigoureuse pour atteindre les 100 %.

L’un des principaux défis identifiés par le ministère reste celui de l’alimentation animale. Pour y remédier, des efforts seront déployés pour encourager la culture de maïs et de soja, qui seront intégrées dans les programmes d’aménagement et d’attribution des terres agricoles. Cependant, des équipes techniques sont déjà sur le terrain pour mener des études de faisabilité, tandis que les ministères de l’Agriculture et de la Planification identifient les acteurs avicoles sur l’ensemble du territoire national.

Il faut noter que ces nouvelles fermes seront dans six provinces du Gabon à savoir : l’Estuaire, le Moyen-Ogooué dans la ville de Bifoun, la Ngounié, dans le Haut-Ogooué au Ranch Kiabi, dans l’Ogooué-Maritime et le Woleu-Ntem.

Gabon : recensement des établissements annoncés du 05 au 30 novembre 2025

Le Secrétaire Général annonce qu’une seconde phase d’identification des établissements sera ouverte du 5 au 30 novembre 2025, pour les établissements dont les Responsables  ne s’étaient pas enregistrer.

 

Il s’agit de la deuxième phase de recensement des établissements publics et privées du primaire et du secondaire lancé par le Sosup (Secrétariat d’Orientation Scolaire, Universitaire et Professionnelle) pour le compte de l’année 2025-2026. A cet effet, les Chefs d’établissements sont invités à renseigner les informations portées sur le  lien suivant: https://forms.gle/LMizsxs%20KDMT2A7yP7.

Notons que, cette procédure est obligatoire et conditionne la participation des candidats présentés par leurs établissements aux différents examens nationaux.   De plus, il me parait nécessaire d’indiquer que tous les élèves scolarisés dans les établissements non identifiés lors de ces deux (02) phases ne pourront faire la procédure d’identification des apprenants.

Une mission de contrôle sera effectuée par les services compétents à l’effet de s’assurer du respect de cette exigence administrative. Peut-on lire dans la note du Sosup.

Gabon-Législatives 2025 : Union des Bâtisseurs remporte 101 sièges à l’Assemblée Nationale

La Cour constitutionnelle a proclamé samedi dernier, les résultats officiels des législatives des 27 septembre et 11 octobre, avec une victoire du parti du président Oligui Nguema l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB) qui va compter 101 députés.

 

 

Au Gabon, le parti du président Oligui Nguema a obtenu un total de 101 sièges à l’Assemblée Nationale. Le Parti Démocratique Gabonais quant à lui a obtenu 17 sièges. On a également le parti Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), qui a  eu  trois (3) députés, l’Union nationale (UN) et les Sociaux-démocrates gabonais (SDG) ont chacun deux (2) élus.

Tout comme l’Union pour la République (UPR), le Front démocratique socialiste (FDS) et le Rassemblement pour la nouvelle République (RNR) qui, en décrochant un siège chacun, signent une performance somme toute remarquable.

On a également le Parti Social-Démocrate (PSD) qui a obtenu un siège et le Bloc démocratique chrétien (BDC) qui a obtenu son unique représentant au 2e siège du Haut-Como, dans la province du Woleu-Ntem. Rappelons que le Parlement sera désormais constitué de 145 députés et 70 Sénateurs au Gabon.

Gabon : les ministres élus députés appelés à démissionner

Le ministre de la réforme et des relations avec les institutions François Ndong Obiang a invité les membres du gouvernement élus députés à soumettre leurs lettres de démission avant leur installation à l’Assemblée Nationale.

 

Ils sont nombreux les membres du gouvernement de la cinquième république qui ont déposé leur candidature aux législatives et locales organisées au Gabon les 27 septembre, 11 octobre 2025.  Après avoir été élus, ce ministres devenus députés sont appelés à déposer leur démission, car selon la Constitution du Gabon, « les fonctions de membre du gouvernement sont incompatibles avec l’exercice d’un mandat parlementaire ».

Lors de la déclaration de lecture pendant plusieurs membres du gouvernement, le ministre François Ndong a annoncé que ces ministres n’ont plus que deux semaines avant d’être installé à l’Assemblée Nationale. Le Chronogramme de sortie de transition prévoit que le bureau de l’Assemblée nationale sera mise en place le 17 novembre 2025.

Il faut noter que, l’installation des députés le 17 novembre et celle des sénateurs le 24 décembre après l’élection qui sera organisé les 08 et 25 novembre 2025 marquera la fin de la transition au Gabon.

L’Agasa réagit sur les présumés détournements de fonds liés aux activités de la Délégation provinciale de l’Estuaire

L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) a, dans un communiqué officiel publié ce lundi, tenu à réagir avec la plus grande fermeté aux accusations diffusées sur les réseaux sociaux, impliquant la Direction générale et certains collaborateurs dans une supposée affaire de surfacturations et de détournements de fonds liés aux activités de la Délégation provinciale de l’Estuaire. 

 

 

Dans son communiqué, l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire, indique que « ces allégations sont dénuées de tout fondement et visent à porter atteinte à la crédibilité de l’institution, dont l’action reste guidée par les principes de transparence, de rigueur administrative et de bonne gouvernance », peut-on lire. A cet effet, l’agence   rappelle que les frais relatifs à la délivrance des agréments sanitaires sont strictement encadrés par des dispositions légales et réglementaires pertinentes et uniformément appliqués sur l’ensemble du territoire national.

Tout en ajoutant que : « Ces frais peuvent varier en fonction du type et du nombre d’activités exercées par un même opérateur économique, chaque activité faisant l’objet d’une évaluation spécifique conformément aux exigences de sécurité sanitaire et aux procédures internes de contrôle ». Poursuit l’AGASA. « La Délégation provinciale de l’Estuaire applique les mêmes procédures administratives, comptables et financières que les autres délégations et les ordres d’encaissement sont émis au profit des opérateurs économiques conformément aux prescriptions internes ».

Elle précise à cet effet, qu’un « contrôle croisé hebdomadaire est effectué entre la Délégation provinciale et le Service Financier de l’Agence afin de garantir la conformité et la traçabilité de toutes les opérations comptables. À l’issue de ce contrôle, les fonds sont reversés au Trésor Public, dans le strict respect des règles de la comptabilité publique ».  Pour plus de transparence, l’AGASA  se dit pleinement disposée à faire l’objet d’un audit administratif, financier et opérationnel approfondi par les juridictions compétentes, couvrant la période du 1er janvier 2014 au 30 novembre 2025, afin de confirmer la régularité des opérations conduites par l’Agence et ses démembrements. Apprend-on.

Gabon : Jean Pierre Ondounda installé à la SNI

Nommé lors du conseil des ministres du 23 octobre dernier, le nouveau DG de la Société nationale immobilière  a pris ses fonctions ce jeudi.

 

La passation de charges entre le Directeur Général sortant, Hermann Kamonomono, et son successeur Jean-Pierre Ondounda  s’est effectuée ce jour en présence du ministre du logement Ludovic Menye Ndong. Ingénieur en génie civil, Jean Pierre Ondounda totalise plus de quatorze (14) années d’expérience au sein de la Société nationale immobilière, où il a notamment exercé les fonctions de Directeur de la Production et du Patrimoine Immobilier.

Son parcours technique et managérial constitue un atout majeur pour renforcer la planification, la qualité et le suivi des projets immobiliers initiés par la SNI. Au cours de l’installation du nouveau DG, le Ministre a salué le travail accompli par le Directeur Général sortant et encouragé le nouveau management à poursuivre la dynamique de modernisation de l’entreprise, dans le respect des orientations du Président de la République, Chef de l’État.

Le Directeur Général adjoint a également été nommé ce jeudi  Stephanie Ona Ondo, qui occupait les fonctions de Conseiller en charge des relations extérieures, du marketing et de la communication.

Gabon : le procès de Sylvia et Nourredin Bongo fixé du 10 au 14  novembre

L’annonce a été faite par le Procureur général près la Cour d’appel judiciaire de Libreville, Dr Eddy Minang.

 

Le procès de Sylvie Marie Valentine Bongo et Nourredine Bongo Valentin et bien d’autres co-accusés, se tiendra bel et bien du 10 au 14 novembre prochain, dans le cadre de la session criminelle spéciale. Selon le procureur, ces derniers seront jugés même en leur absence.

En effet, Sylvia et Nourredin Bongo ont été interpelés puis incarcérés près de deux ans, au lendemain du Coup d’état du 30 août 2023. Ces derniers ont été accusés de détournement de fonds publics, complicité de détournement, corruption active, blanchiment de capitaux, concussion, association de malfaiteurs, faux et usage de faux etc.

Cependant les deux ont été libérés provisoirement pour des raisons de santé en mai 2025 et sont actuellement à Londres. Pour cette affaire, le Procureur général a rappelé que la Cour criminelle spéciale sera composée de cinq magistrats professionnels et de quatre assesseurs tirés au sort, représentant le peuple gabonais.

Violences en milieu scolaire : Oligui Nguema appelle les autorités judiciaires à faire preuve de fermeté

Dans une déclaration publiée ce mardi sur sa page officielle, le Chef de l’État gabonais a exprimé son inquiétude face aux violences qui s’observent de plus en plus dans les établissements scolaires.

 

« Trop de violences, trop d’indiscipline ! », a déploré le Président gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema faisant référence aux récents incidents, dont des affrontements entre élèves et la diffusion de vidéos d’agressions qui ont circulé ces derniers jours. Pour le président Oligui Nguema, cette situation est «tout simplement inacceptable », a-t-il déclaré tout en rappelant que l’école doit rester un sanctuaire du savoir et de l’épanouissement.

C’est pourquoi pour mettre fin à ces indisciplines le Chef de l’État a instruit le Ministre d’État en charge de l’Éducation nationale à prendre sans délai, « toutes les mesures nécessaires pour enrayer ce fléau avec la plus grande fermeté ». Il a insisté sur la nécessité d’obtenir des résultats concrets et rapides, prônant une politique de tolérance zéro face aux violences et à l’indiscipline.

Il lance  également un appel « profond » aux  autorités judiciaires, leur demandant de faire preuve de fermeté. « Les agresseurs doivent être poursuivis et sanctionnés avec toute la rigueur de la loi afin de restaurer l’ordre », insiste-t-il tout en soulignant la Justice doit servir de rempart contre l’impunité et soutenir fermement l’autorité de l’école.

Notons que ce message du Président de la République intervient après la détention de huit élèves à la Prison de Libreville pour trouble à l’ordre public et atteinte à la vie privée dans leurs établissements.

Gabon: ouverture de la 2eme édition du salon de l’éducation financière

Libreville va abriter du 30 au 31 un salon sur le thème « Éducation financière et protection des consommateurs à l’ére de la digitalisation « .

La rencontre concerne les acteurs du secteur financier et vise à sensibiliser les citoyens, jeunes, femmes, commerçants, salariés et retraités, aux mécanismes de l’épargne, du crédit et des paiements électroniques.

L’objectif est de renforcer la transparence, la pédagogie et la confiance dans les relations entre les usagers et les institutions financières.

Les inscriptions à ce salon sont gratuites et accessibles en ligne via le site officiel www.semeducfin.com ou la page Facebook du Salon. Il faut noter que ce salon s’inscrit dans une dynamique nationale de promotion de l’inclusion financière et de construction d’une véritable culture de l’épargne formelle.

Gabon: un conseiller du président Oligui Nguema en prison

Alain Simplice Bougoueres a été placé sous mandat de dépôt à la prison de Libreville le 27 octobre 2025, pour détournements de fonds et d’abus d’autorité.

 

Selon les informations, il est accusé de tentative d’intimidation dans l’exercice de ses fonctions et dans les affaires liées aux malversations financières.

 

Alain Simplice chef de département des travaux publics à la présidence de la république aurait selon le site de l’AGP commis des actes en lien avec le dossier des travaux de réalisation de la route Mikouyi-Lalara.

Il faut rappeler qu’Alaun Simplice Bougoueres faisait parti des candidats à l’élection présidentielle du 12 avril.

Gabon : l’AGASA interdit la vente d’eau en sachet

 L’annonce a été faite à travers un communiqué de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) ce mardi 28 octobre 2025.

 

Selon le communiqué de l’AGASA la distribution et commercialisation de l’eau en sachet est formellement interdite dans tout le territoire national en raison résultats préoccupants des récentes inspections menées dans de nombreuses unités de production et de distribution. En effet, les missions de contrôle sanitaire menées sur le terrain ont en effet révélé de nombreuses irrégularités dans les officines dédiées : installations insalubres, non-respect des normes d’hygiène et résultats d’analyses physico-chimiques et microbiologiques largement en dessous des standards requis.

Face à cette situation, l’agence a exigé que tous les opérateurs économiques du secteur se présentent dans les plus brefs délais auprès des Délégations provinciales de l’Agence. Objectif, procéder à leur enregistrement ; initier un processus d’accompagnement et de régularisation et établir un état des lieux global du secteur. Cette opération qui va permettre à l’agence de dévoiler au public les opérateurs autorisés à poursuivre leurs activités, après validation de leur conformité et celle des marques d’eau en sachet jugées aptes à la consommation et autorisées à la vente.

en appelant les consommateurs à plus de vigilance, de responsabilité et de faire preuve de prudence,  l’Agasa rappelle que cette mesure vise à préserver la santé publique et à garantir l’accès à une eau potable répondant aux exigences de qualité et de sécurité sanitaire.

Contentieux électoral : les audiences publiques se poursuivent à la Cour Constitutionnelle

La lecture et l’examen des rapports des recours concernant les élections législatives et locales qui se sont déroulées au Gabon les 27 septembre, 11 octobre et 18 octobre (pour la reprise dans certaines circonscriptions) se poursuivent au Gabon.

 

 

La Cour Constitutionnelle a ouvert lundi 27 octobre 2025, l’audience publique sur l’examen des recours. Plus d’une soixantaine de recours déposés par des candidats ou des formations politiques qui contestent les résultats du scrutin. Parmi ces recours, quarante-cinq (45) sont en lien avec le premier tour des élections des députés à l’Assemblée nationale, tandis qu’environ dix autres ont été introduits suite aux événements du second tour.

Selon le site de l’AGP (agence gabonaise de presse), deux partis ont désisté de leurs recours à savoir les dossiers de Blaise Louembet, candidat du Parti Démocratique Gabonais (PDG), représenté par son avocat, l’opposant à Jean Hilarion Landa, candidat de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB), au 1er siège de la commune de Koula-Moutou (Ogooué-Lolo). Jean-François Ndongou (PDG), opposé à la candidate de l’UDB, Maryse Myriam Matsanga Mayila, qui a également notifié son désistement.

Il faut rappeler que le contentieux se poursuit jusqu’au 30 octobre 2025. L’audience publique,  est présidée par le président de la Cour Constitutionnelle  Dieudonné Aba’a Owono.

 

Gabon : Alfred Nguia Banda nouvel Ambassadeur du Gabon en France

Il a été nommé au cours du conseil des ministres qui a eu lieu jeudi 23 octobre 2025 en présence du Chef de l’Etat Oligui Nguema.

 

Après avoir passé 9 ans d’exil politique en France, Alfred Banda vient d’être nommé Ambassadeur du Gabon en France et occupe également le poste de représentant permanent de l’Organisation Internationale de la Francophonie. Avant son exil, Alfred Banda a occupé plusieurs postes dans l’ancien régime d’Ali Bongo jusqu’en 2016 où il démissionne du PDG (Parti démocratique Gabonais).

Se rangeant du côté de l’opposition, Alfred Banda a été pourchassé du Gabon par les sbires de l’ancien régime. Jusqu’à ce qu’il s’en va  en exil en France. Ce n’est qu’en mars 2025 qui est revenu afin d’apporter son soutien au Président Oligui Nguema. Il annonçait venu répondre à l’appel patriotique du président Oligui Nguema.

En septembre 2025, Alfred Banda qui fait partie des bâtisseurs (membre du parti au pouvoir Union des Bâtisseurs) avait appelé les gabonais avait appelé les gabonais à l’unité et n’avait pas manqué de féliciter les  candidats de son parti pour leurs succès lors des élections législatives et locales, en particulier dans sa circonscription de Lékabi-Léwolo (province du Haut-Ogooué).

Alfred Banda remplace à ce poste  Marie-Édith Tassyla Ye- Doumbeneny, appelée à d’autres fonctions.

Communiqué final du conseil des ministres

Sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, le Conseil des Ministres s’est réuni ce jeudi 23 octobre 2025, à 10h00, dans la salle habituelle des délibérations, au Palais de la Présidence de la République.

 

Le Conseil a ouvert ses travaux par un vibrant hommage au Président de la République pour sa brillante intervention lors de la 80ᵉ Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York (États-Unis).

Dans son allocution, le Chef de l’État a rappelé les avancées majeures de la Transition politique réussie et le retour à l’ordre démocratique au Gabon, tout en exprimant la reconnaissance de la Nation envers

 

l’Organisation des Nations Unies pour son accompagnement constant.

Affirmant que « le Gabon a changé », le Président de la République a réaffirmé la volonté du pays de se réconcilier avec lui-même, de reconstruire un État au service du peuple et de transformer sur place ses ressources naturelles afin de créer des emplois locaux et de promouvoir des partenariats économiques équitables, fondés sur la transparence, la probité et le respect mutuel. Il a également renouvelé l’engagement du Gabon pour la paix, la sécurité internationale, la protection du climat et la justice environnementale, tout en appelant à un multilatéralisme plus juste et inclusif.

Poursuivant ses travaux, le Conseil a écouté le Président de la République qui a rappelé que le Gabon se trouve à un moment décisif de son histoire. Les élections législatives et locales — premières de la Ve République — arrivent à leur terme avec la reprise du second tour à Ntoum et à Moabi, avant l’élection prochaine des sénateurs. Ce cycle électoral marque une étape charnière vers la consolidation du nouvel ordre institutionnel, fondé sur la légitimité populaire, la transparence et la responsabilité.

Le Chef de l’État a salué la maturité du peuple gabonais, tout en relevant certaines insuffisances du dispositif électoral issues du Dialogue national

inclusif. Il a annoncé une évaluation approfondie et des ajustements nécessaires pour renforcer la crédibilité et la participation aux scrutins futurs, rappelant que le vote demeure le socle de la légitimité républicaine. Le Président de la République a invité le Gouvernement à réfléchir sans tabou sur les moyens de raviver la participation citoyenne, notamment par l’éducation civique, la modernisation des procédures électorales et une réflexion nationale sur le vote obligatoire.

Il a ensuite souligné que la fin du cycle électoral consacre la clôture de la Transition et l’entrée dans la Cinquième République, dont l’architecture institutionnelle — Assemblée nationale, Sénat, Cour constitutionnelle, Conseil économique, social, environnemental et culturel — sera bientôt complète. Cette nouvelle République devra être plus juste, plus moderne, plus exemplaire, au service du peuple et du bien commun.

Le Chef de l’État a appelé à une mobilisation gouvernementale totale en vue de la pleine exécution du projet national, insistant sur la nécessité de résultats concrets et visibles chaque semaine. Il a exigé une gouvernance fondée sur la rigueur, la probité et la performance, rappelant que la confiance des citoyens se mérite par l’exemplarité. Évoquant la gestion de certains projets publics, le Président de la République a dénoncé les dérives et malversations constatées, réaffirmant que la main de l’État ne tremblera pas et que les auteurs répondront de leurs actes devant la justice.

Le Chef de l’État a ensuite appelé à un dialogue social permanent, estimant qu’il constitue une nécessité stratégique. Il a instruit le VicePrésident du Gouvernement et le Ministre du Travail de formaliser un cadre de concertation durable avec les partenaires sociaux, et demandé l’organisation, d’ici 2026, d’élections professionnelles transparentes afin de restaurer la crédibilité syndicale.

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Le Président de la République a exprimé, par la suite, son inquiétude face à la montée de comportements inciviques, notamment sur les réseaux sociaux, qui banalisent l’action publique et outragent les institutions. Il a appelé à un sursaut civique collectif et à la reconstruction de la confiance entre gouvernants et gouvernés, par un effort soutenu d’éducation et de formation civique. À cet effet, il a annoncé le renforcement de la Direction générale de l’Éducation populaire au Ministère de la Culture, ainsi que de la structure chargée de l’instruction civique au Ministère de l’Éducation nationale, afin de former le citoyen modèle de la République nouvelle, conscient de ses droits et de ses devoirs.

Le Chef de l’État a conclu en réaffirmant son ambition de bâtir un Gabon exemplaire, discipliné et prospère, où la vertu civique et l’exemplarité publique guideront l’action nationale, pour une République digne, forte et respectée.

S’inscrivant dans la dynamique de redressement moral et de transformation économique, le Président de la République a rendu hommage à la délégation gabonaise qui a remporté le Golden Prize décroché par le Gabon lors de l’Exposition universelle d’Osaka, au Japon.

Cette distinction ouvre au pays de nouvelles perspectives de rayonnement international. À cette occasion, le Chef de l’État a appelé à faire de cette réussite un des leviers pour un développement durable et collectif. Soulignant la nécessité de saisir toutes les opportunités, il a annoncé que ce prix devait servir de tremplin pour promouvoir le Gabon comme une destination de choix. Une mesure incitative majeure a ainsi été dévoilée : désormais, tout investisseur réalisant un apport d’au moins dix (10) milliards de francs CFA se verra octroyer la Carte de Résident Permanent, valable pour une durée de dix (10) ans.

Cette décision traduit la volonté du Chef de l’État de stimuler l’investissement productif, d’attirer des capitaux durables et de faire du Gabon une terre d’opportunités et de confiance pour les entrepreneurs du monde entier.

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I.     PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Le Conseil des Ministres a délibéré sur les Affaires suivantes :

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DE LA DETTE ET DES PARTICIPATIONS, CHARGE DE LA LUTTE CONTRE LA VIE CHERE

–    Projet de loi fixant certaines règles relatives à l’activité de crédit dans les secteurs bancaires et de la microfinance en République Gabonaise.

Le présent projet de loi, pris en application des dispositions de l’article 94 de la Constitution, vient combler un vide juridique dans les opérations de crédit par les établissements de crédit et de microfinance en République Gabonaise, les obligations des parties y relatives et le régime de responsabilité en cas de non-remboursement.

A cet effet, il propose en conformité avec les dispositions de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) non seulement de mieux protéger le système bancaire contre le risque de défaut de paiement massif, mais aussi participe à assurer une plus grande sécurité juridique, judiciaire et financière à tous les opérateurs économiques du secteur privé et du secteur public.

–         Projet de loi fixant certaines conditions d’accès à la fonction de Directeur Général d’établissement de crédit et de microfinance.

Le présent projet de loi, pris en application des dispositions de l’article 94 de la Constitution, vise la transformation durable de notre modèle de développement économique dans lequel le secteur bancaire et de la microfinance conservent un rôle clé notamment pour le financement de l’économie en monnaie locale.

Ainsi, en parfait accord avec le corpus règlementaire de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) en sa qualité de régulateur, le présent projet de texte consacre-t-il dorénavant l’exclusivité de la fonction de Directeur Général des établissements de crédit et de microfinance sur le

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territoire de la République gabonaise, aux seules personnes de nationalité gabonaise, sauf dérogation accordée par le Comité National Économique Financier.

–         Projet de décret portant obligation de saturation des capacités d’assurance et réassurance du marché local avant toute cession de réassurance facultative à l’étranger.

Ce texte vise à renforcer la solidité du secteur national des assurances en garantissant une meilleure mobilisation des capacités financières disponibles sur le marché gabonais.

Désormais, les sociétés d’assurance établies sur le territoire national devront, avant toute cession à l’international, solliciter en priorité la mutualisation des capacités locales, notamment celles des autres compagnies agréées et du réassureur national.

Cette mesure permettra d’accroître la rétention des primes sur le territoire, de réduire les transferts de capitaux vers l’extérieur et, partant, de consolider le financement domestique du secteur des assurances, en cohérence avec les objectifs de souveraineté économique du Gouvernement.

–         Projet de décret fixant les règles applicables aux administrateurs de l’État dans les Conseils d’Administration.

Ce texte vise à renforcer la gouvernance et la performance des entités publiques en encadrant désormais les conditions de désignation, la durée des mandats, ainsi que les obligations et responsabilités des administrateurs représentant l’État.

Désormais, les fonctions d’administrateur de l’État ne pourront être confiées qu’à des agents publics en activité, disposant d’une expérience professionnelle avérée, d’une compétence reconnue, d’une moralité exemplaire et d’un sens élevé de l’intérêt général. Ces administrateurs devront se conformer aux orientations des autorités qu’ils représentent et rendre compte de leur mission.

Le projet de décret limite également la durée d’exercice de ces fonctions à un maximum de trois (3) mandats sur six (6) ans au sein d’une même entité,

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afin de prévenir toute situation d’accoutumance préjudiciable à l’efficacité. Il rappelle enfin la responsabilité civile et pénale des administrateurs de l’État en cas de faute de gestion.

L’adoption de ce texte consacre une étape importante dans la professionnalisation de la représentation de l’État actionnaire et dans l’amélioration de la gouvernance des entités publiques.

– Projet de décret portant attributions et organisation du Ministère de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, chargé de la Lutte contre la Vie Chère.

Ce texte intervient à la suite du décret n°0222/PR du 5 mai 2025 portant composition du Gouvernement, qui a consacré la fusion de l’ancien Ministère de l’Économie et des Participations avec celui des Comptes Publics et de la Dette. Cette réforme structurelle vise à regrouper, au sein d’un même département, l’ensemble des missions économiques et financières de l’État pour une meilleure cohérence et efficacité de l’action publique.

Dans sa nouvelle configuration, ce département ministériel a pour mission d’élaborer et de mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière d’économie, de finances, de budget, de dette, de participations de l’État, de promotion des investissements, de partenariats publics-privés, d’amélioration de l’environnement des affaires et de lutte contre la vie chère.

Outre les directions et services hérités des anciens départements, le projet de décret crée deux nouvelles structures rattachées directement au Cabinet du Ministre :

  • l’Inspection Générale des Finances, destinée à renforcer les fonctions d’audit, de contrôle et de gouvernance financière des administrations publiques ;
  • la Direction Centrale du Management et de la Qualité, chargée de la mise en œuvre d’un système de management de la qualité pour accroître l’efficacité opérationnelle et améliorer le service rendu aux usagers.

Le présent projet de décret, articulé autour de trois chapitres relatifs aux attributions, à l’organisation et aux dispositions finales, marque une étape

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importante dans la modernisation et la rationalisation de la gouvernance économique et financière de l’État.

–      Ratification législative des conventions et marchés conclus par le Gouvernement

Pris en application des dispositions légales et règlementaires en vigueur, ce projet de texte s’inscrit dans la volonté du Gouvernement de renforcer la transparence, la régularité et la traçabilité des engagements économiques et financiers de l’État.

Dans le cadre de la mise en œuvre de projets à fort impact économique et social, notamment en matière d’investissements productifs, de création d’emplois et de recours à la sous-traitance locale, le Gouvernement a accordé à certains opérateurs économiques des avantages fiscaux et douaniers spécifiques.

Ces avantages, sous forme d’exonérations, de taux réduits, de suspensions de droits et taxes ou de stabilisation fiscale et douanière, constituent des dépenses fiscales qui, conformément à la loi, nécessitent l’approbation préalable du Parlement.

À travers cette démarche de ratification, le Gouvernement réaffirme sa volonté de soumettre à la représentation nationale tout engagement comportant des incidences fiscales et financières, conformément aux exigences de bonne gouvernance et de responsabilité budgétaire, dans un esprit de transparence, de légalité et d’efficacité économique.

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION CHARGE DE L’INTEGRATION ET DE LA DIASPORA

– Projet de loi autorisant la ratification de la convention portant création de l’Organisation Internationale pour la Médiation (OIM)

Le présent projet de loi fait suite à la signature, le 30 mai 2025 à Hong Kong (Chine), de la Convention portant création de l’Organisation Internationale pour la Médiation (OIM).

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Ce texte vise à renforcer les mécanismes de règlement pacifique des différends, notamment ceux relatifs au commerce international et aux investissements, par la voie de la médiation.

L’OIM, qui s’inspire des principes fondateurs de la Charte des Nations Unies, offre un cadre particulièrement favorable aux pays en développement, en prenant en compte leurs intérêts spécifiques dans le processus d’élaboration de la Convention. Elle accorde également à ses membres fondateurs certains avantages en matière de représentativité au sein de ses organes.

La mise en œuvre de ce nouvel instrument juridique par notre pays est subordonnée à l’accomplissement de la procédure de ratification, conformément aux dispositions des articles 162 et 163 de la Constitution.

À travers l’adhésion à l’OIM, le Gabon renforcera son dispositif de coopération multilatérale, consolidera ses relations avec la République Populaire de Chine et ouvrira la voie à de nouveaux partenariats diplomatiques et économiques.

–    Projet de loi autorisant la ratification de l’Accord portant création du Centre International des Mangroves (CIM)

Le présent projet de loi autorise la ratification de l’Accord portant création du Centre International des Mangroves (CIM), signé le 6 novembre 2024 à Shenzhen (Chine), entre dix-huit (18) pays, parties contractantes à la Convention de Ramsar sur les zones humides d’importance internationale.

Le CIM a pour mission de promouvoir la coopération internationale et les actions conjointes en matière de conservation, de restauration et d’utilisation durable des écosystèmes de mangroves. Il vise également à renforcer la mise en œuvre de la Convention de Ramsar ainsi que d’autres engagements environnementaux internationaux, notamment le Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies.

La ratification de cet Accord permettra au Gabon de renforcer son cadre juridique et institutionnel de protection des zones humides, tout en favorisant la mise en œuvre de plans nationaux de conservation et de programmes spécifiques de restauration des mangroves, essentiels à la préservation de la biodiversité et à la lutte contre le changement climatique.

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–    Projet de décret fixant la procédure de délivrance de l’agrément aux ambassadeurs accrédités en République Gabonaise

Le présent projet de décret fixe les règles et procédures relatives à la demande et à la délivrance de l’agrément aux ambassadeurs accrédités en République Gabonaise.

Il précise également les autorités compétentes et les instances appelées à intervenir à chaque étape de cette procédure.

L’adoption de ce texte vise à clarifierformaliser et sécuriser le processus d’agrément, dans le souci de garantir une pratique diplomatique transparente, harmonisée et conforme aux usages internationaux, contribuant ainsi au rayonnement et à la cohérence de la diplomatie gabonaise.

MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE

– Projet de décret portant création et attributions de l’Académie de Protection de l’Environnement et des Ressources Naturelles (APERN)

Le présent projet de décret, pris conformément aux dispositions de l’article 31 de la loi n°020/2005 du 3 janvier 2006 fixant les règles de création, d’organisation et de gestion des services de l’État, s’inscrit dans la continuité des efforts du Gouvernement en matière de préservation de l’environnement et de protection durable des ressources naturelles nationales.

Ce texte définit les missions et attributions de cette Académie, les conditions d’admission, les sources de financement ainsi que le régime comptable et administratif applicable. Il précise également les dispositions diverses et finales relatives à son fonctionnement.

L’Académie de Protection de l’Environnement et des Ressources Naturelles (APERN) aura pour vocation de former les personnels de défense et de sécurité, les agents civils de l’État, ainsi que les cadres d’organismes publics et privés engagés dans la gestion environnementale. Les formations dispensées seront sanctionnées par des brevets et certificats

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techniques de premier et de second degrés militaires, ainsi que par des

certificats d’aptitude professionnelle et des masters spécialisés. L’adoption de ce texte marque une étape importante dans la mise en place d’un dispositif national de formation environnementale, offrant une alternative durable aux formations à l’étranger, tout en contribuant à la

maîtrise des coûts et au renforcement des capacités nationales dans ce

domaine stratégique.

– Projet de décret portant création d’une École Nationale à Vocation Régionale (ENVR) à l’École d’Administration des Forces de Défense de Libreville.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de décret portant création d’une École Nationale à Vocation Régionale (ENVR) au sein de l’École d’Administration des Forces de Défense de Libreville, dans le cadre d’un partenariat entre la République Gabonaise et la République Française.

Ce texte vise à renforcer la coopération bilatérale en matière de défense et à promouvoir la formation des personnels militaires dans les domaines de l’administration, de la gestion publique militaire et du commandement. L’École d’Administration des Forces de Défense de Libreville est un établissement d’enseignement militaire dont les études sont sanctionnées par des brevets et le Diplôme d’Officier d’Administration.

L’objectif de cette réforme est de doter les officiers subalternes et sousofficiers d’une formation de haut niveau, alliant compétences administratives, discipline militaire et excellence académique, afin de renforcer la performance et la modernisation de l’administration militaire nationale et régionale.

L’adoption de ce texte traduit la volonté du Gouvernement de renforcer les capacités nationales de formation militaire et de consolider le rayonnement régional du Gabon en matière de coopération et de défense.

MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE ET DE LA DECENTRALISATION

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  • Projet de loi portant révision de la loi organique n°001/2014 du 15 juin 2015 relative à la décentralisation ;

Ce texte répond à la nécessité de rationaliser et d’harmoniser le cadre juridique de la décentralisation afin de lever les difficultés liées au foisonnement de textes législatifs et réglementaires existants, sources d’insécurité juridique et de lenteurs dans la mise en œuvre effective du processus de décentralisation.

La réécriture de la loi organique intègre et unifie les dispositions de la loi n°001/2014 du 15 juin 2015, de la loi n°028/2020 du 24 décembre 2020 fixant les modalités de transfert des compétences de l’État aux collectivités locales, ainsi que de l’ordonnance n°005/PR/2023 du 24 octobre 2023, afin de garantir une meilleure lisibilité et une application plus cohérente du dispositif juridique.

Le nouveau projet de texte procède à plusieurs réajustements, notamment

:

  • la   catégorisation   des   collectivités   locales   selon  des   critères démographiques, économiques et géographiques ;
  • la définition des attributions des bureaux des conseils et de leurs présidents ;
  • la   clarification   du   régime   des   délégations   spéciales   et   des compétences non transférables ;
  • la révision du cadre financier, incluant les ressources, les charges et le fonds de péréquation des collectivités locales.

Ce dernier dispositif est alimenté principalement par une dotation spéciale fixée de 5 à 10 % des ressources propres du budget de l’État, et peut être renforcé par des fonds issus des secteurs minier, forestier, pétrolier, gazier ou locaux. La clé de répartition de cette dotation est fixée comme suit :

  • 70 % répartis à parts égales entre les 135 entités décentralisées ;
  • 30          % redistribués    selon         des   critères démographiques     et d’éloignement.

L’adoption de ce projet de loi organique marque une étape majeure dans la modernisation du cadre de la gouvernance locale et la promotion du

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développement équilibré des territoires, conformément à la vision du Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, en matière de développement local et de proximité administrative.

–          Projet de décret portant transfert des compétences et des moyens de l’État aux Collectivités locales

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de décret portant transfert des compétences et des moyens de l’État aux Collectivités locales, conformément aux dispositions de la loi n°028/2020 du 24 décembre 2020 fixant les modalités de transfert des compétences de l’État aux collectivités locales, et de l’ordonnance n°006/PR/2025 du 27 janvier 2025 relative à la programmation dudit transfert.

Ce texte traduit la volonté du Gouvernement de donner une réalité concrète au processus de décentralisation, en permettant aux collectivités locales d’exercer pleinement les missions de service public qui leurs sont confiées, dans une logique de proximité, d’efficacité et de développement équilibré du territoire.

Sur la base des conclusions de la première réunion de la Commission Nationale de la Décentralisation (CND), tenue les 17 et 18 juin 2025, il a été retenu une approche inclusive impliquant le transfert progressif des compétences et des moyens de vingt (20) ministères vers l’ensemble des cent trente-cinq (135) collectivités locales, réparties entre les 52 communes, leurs 35 arrondissements et les 48 conseils départementaux.

Le projet de décret énumère les départements ministériels concernés, précise les compétences transférées, les modalités d’accompagnement, ainsi que les mécanismes de financement. Il prévoit notamment la mise en place d’un Fonds de péréquation des collectivités locales, alimenté par :

  • une dotation spéciale fixée annuellement à 10 % des ressources propres du budget de l’État ;
  • des contributions issues des fonds de développement minier, forestier, pétrolier et gazier.

La répartition de cette dotation spéciale est fixée comme suit :

  • 97 % affectés au développement des collectivités locales ;
  • 1,5 % consacrés au fonctionnement du Fonds de péréquation ;

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  • 1,5  % réservés    au fonctionnement   des  organes  de la décentralisation.

S’agissant de la quote-part des collectivités locales, elle sera répartie entre les entités décentralisées selon la clé suivante :

  • 70 % distribués sur une base égalitaire entre les 135 entités ;
  • 30 % redistribués en fonction de critères démographiques et d’éloignement.

L’adoption de ce texte marque une étape décisive dans l’opérationnalisation du processus de décentralisation, en dotant les collectivités locales des compétences et des moyens nécessaires à la conduite de politiques publiques adaptées aux besoins des populations.

–          Projet de décret fixant le tableau des grands électeurs pour l’élection des sénateurs de l’année 2025.

Pris en application des dispositions de l’article 239 de la loi organique n°001/2025 du 19 janvier 2025 portant Code électoral en République Gabonaise, ce texte établit le tableau des grands électeurs appelés à participer à l’élection des sénateurs pour l’année en cours.

Le tableau des grands électeurs est dressé pour l’ensemble du territoire national, par département, commune et arrondissement, et détermine, pour chaque circonscription, le nombre de conseillers départementaux, municipaux ainsi que le nombre de sénateurs à élire.

L’adoption de ce projet de décret s’inscrit dans le cadre du renforcement du dispositif électoral national, en vue de garantir la transparence, la régularité et la bonne organisation du scrutin sénatorial de 2025, conformément aux exigences de la loi et aux principes de la démocratie représentative.

–          Projet de décret portant convocation du collège électoral, ouverture et clôture de la campagne électorale pour le second tour de l’élection des députés dans le 1er Arrondissement de Ntoum et la Commune de Moabi.

Pris en application des dispositions des articles 90, 112 et 113 de la loi organique n°001/2025 du 19 janvier 2025 portant Code électoral en

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République Gabonaise, ce texte fixe le calendrier des opérations électorales pour les circonscriptions concernées.

Ainsi, le collège électoral est convoqué pour le dimanche 2 novembre 2025.

La campagne électorale s’ouvrira le jeudi 23 octobre 2025 à 00 heure et sera close le samedi 1er novembre 2025 à 24 heures.

L’adoption de ce projet de décret traduit la volonté du Gouvernement d’assurer le bon déroulement du processus électoral, dans un cadre légal, transparent et conforme aux exigences de la démocratie et de l’État de droit.

MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, CHARGE DES DROITS HUMAINS

–      Projet de décret portant attributions et organisation du Corps Autonome de la Sécurité Pénitentiaire.

Le présent projet de décret, pris en application des dispositions de l’article 3 de la loi n°3/78 du 1er juin 1978 portant institution du Corps Autonome de la Sécurité Pénitentiaire, a pour objet de renforcer le cadre juridique, organisationnel et fonctionnel de ce corps spécialisé.

Ce texte vise à mieux structurer la Sécurité Pénitentiaire, à clarifier ses attributions et à valoriser son rôle essentiel dans la mise en œuvre des missions de sécurité publique et de gestion du milieu carcéral qui lui sont confiées.

Le projet de décret fixe les attributions générales du Corps Autonome de la Sécurité Pénitentiaire et en définit l’organisation hiérarchique, articulée autour de deux entités principales : – le Commandement en chef ; – l’Inspection générale.

L’adoption de ce texte permettra d’assurer une meilleure coordination des activités pénitentiaires, de consolider la discipline et la performance opérationnelle du corps, et de renforcer la contribution de l’administration pénitentiaire à la sécurité nationale et à la réinsertion sociale des personnes détenues.

MINISTERE DE LA SANTE

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–         Projet de loi instituant l’identifiant unique du patient et du professionnel de santé en République Gabonaise ;

Le présent projet de loi, pris en application des dispositions de la loi n°004/2022 du 27 avril 2022, a pour objet d’instituer un identifiant unique du patient et du professionnel de santé en République Gabonaise, en vue de renforcer l’efficacité, la sécurité et la transparence de l’offre de soins.

Cet identifiant unique permettra de disposer, en temps réel, de données médicales fiables, sécurisées et interopérables, favorisant une meilleure gouvernance du système national de santé et une gestion optimisée des informations sanitaires.

L’adoption de ce texte contribuera notamment à :

  • l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins médicaux ;
  • la réduction des erreurs et des doublons dans les dossiers médicaux ;
  • une meilleure coordination des soins et des échanges d’informations entre professionnels de santé ;
  • le renforcement de la confiance des patients dans le système de santé public et privé.

Ce dispositif s’inscrit dans la volonté du Gouvernement de moderniser le système de santé et de promouvoir une gestion numérique intégrée des données médicales au service de la population.

–         Projet   de   loi   fixant   le   cadre   d’interopérabilité   du   Système d’Information de Santé ;

Le présent projet de loi, pris en application des dispositions de l’article 5 de la loi n°004/2022 du 27 avril 2022, fixe le cadre d’interopérabilité du Système d’Information de Santé en République Gabonaise.

L’interopérabilité, au sens du présent texte, désigne l’ensemble des mécanismes permettant la communication, le partage et l’échange sécurisés des données de santé entre les différents sous-systèmes du Système d’Information de Santé.

L’adoption de ce projet de loi vise à garantir une meilleure coordination des soins, à renforcer la qualité et la sécurité des services de santé, et à

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favoriser l’intégration et la modernisation des outils numériques utilisés par les professionnels du secteur.

Elle contribuera également à :

  • l’amélioration de la qualité des soins et de la sécurité des patients ;

– le renforcement du système national de santé ;

  • la promotion de l’innovation et de l’usage des technologies de l’information et de la communication dans le domaine médical.

Ce texte s’inscrit dans la volonté du Gouvernement de moderniser la gouvernance sanitaire et d’assurer une gestion intégrée et efficiente des données de santé au service de la population.

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

  • Projet de décret modifiant et complétant l’article 2 du décret n°072/PR/MESRSIT du 14 février 2024 portant autorisation à ouvrir des établissements privés d’enseignement supérieur.

Cette modification vise à renforcer la sécurité juridique et à clarifier les conditions d’exercice des promoteurs d’établissements privés d’enseignement supérieur, afin de leur permettre de mener leurs activités sur la base d’un cadre réglementaire actualisé, pertinent et conforme aux exigences de qualité académique.

  • Projet de décret modifiant et complétant l’article 2 du décret n°071/PR/MESRSIT du 14 février 2024 portant habilitation à fonder des établissements privés d’enseignement supérieur.

Conformément aux dispositions de la loi n°21/84 du 29 décembre 1984 relative à l’enseignement privé, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant et complétant l’article 2 du décret n°071/PR/MESRSIT du

14 février 2024 portant habilitation à fonder des établissements privés d’enseignement supérieur.

Ce texte a pour objet de mieux encadrer les conditions de création et d’habilitation des établissements privés d’enseignement supérieur, en vue de garantir la conformité des initiatives privées avec la politique nationale de

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l’enseignement supérieur et les standards de qualité exigés par le Gouvernement.

MINISTERE DE LA JEUNESSE, DES SPORTS, DU RAYONNEMENT CULTUREL ET DES ARTS, CHARGE DE LA VIE ASSOCIATIVE

–   Projet de loi portant création, attributions et organisation du Musée National des Arts, Rites et Traditions du Gabon.

Pris en application du paragraphe 3 du Préambule et de l’article 94 de la Constitution, ce texte s’inscrit dans le cadre de la nouvelle gouvernance culturelle impulsée par le Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, et vise à redéfinir de manière claire, cohérente et efficiente le cadre normatif de la politique culturelle nationale.

Ce projet de loi traduit la volonté du Gouvernement de valoriser, sauvegarder et protéger le patrimoine culturel et artistique gabonais, tout en modernisant les structures dédiées à sa conservation.

Il introduit plusieurs innovations majeures, notamment :

  1. la protection de la mémoire culturelle et artistique nationale à travers une conservation structurée et professionnelle du patrimoine, et un investissement durable dans les infrastructures culturelles ;
  2. la promotion du rayonnement culturel et artistique du Gabon, par le soutien aux industries culturelles, la diplomatie culturelle et la valorisation du patrimoine national ;
  3. le soutien aux expressions artistiques contemporaines, par un appui renforcé à la création, à la diffusion et à la formation artistique.

Le texte précise également :

  • les domaines de compétence du Musée ;
    • les modalités d’exercice et de financement de ses missions ;

–          les mécanismes de coopération nationale et internationale ;

  • ainsi    que    les    dispositions    transitoires    et    réglementaires

nécessaires à son application.

À travers ce projet de loi, le Gouvernement réaffirme sa volonté d’ériger la culture et les arts en moteurs de transformation sociale, d’unité nationale et de rayonnement international, en dotant le Gabon d’un outil

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moderne, cohérent et performant de sauvegarde et de promotion du patrimoine culturel, conformément aux aspirations profondes du peuple gabonais.

II.   POLITIQUE GENERALE

MINISTRE DE L’ACCES UNIVERSEL A L’EAU ET A L’ENERGIE

Le Conseil des Ministres a suivi avec une attention soutenue la communication du Ministre de l’Accès universel à l’Eau et à l’Énergie relative à l’état d’avancement des réformes structurelles engagées dans le secteur, conformément aux très hautes orientations du Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Face au stress hydrique et énergétique que connaît le pays, résultant d’un déficit d’investissements, d’une obsolescence des équipements et d’une faible maintenance, ces réformes visent la modernisation du cadre institutionnel, la séparation des activités Eau et Énergie, et la rationalisation de la gouvernance de la SEEG.

Ainsi, plusieurs avancées significatives ont été enregistrées :

  • Levée de l’administration provisoire de la SEEG et nomination d’une nouvelle équipe dirigeante ;
    • Réduction des directions de 53 à 16 pour plus d’efficacité ;
    • Rationalisation du personnel avec réaffectation, départs à la retraite et actions disciplinaires contre les auteurs de fraudes ;
    • Réduction progressive de la masse salariale, de 24 % à un niveau cible de 12 à 15 %.

Par ailleurs, le processus de séparation de la SEEG en deux entités distinctes (Eau et Énergie) est en phase avancée d’études, incluant la certification des comptes, l’évaluation patrimoniale, la détermination de l’actionnariat et la création juridique des nouvelles sociétés.

Enfin, la réforme de l’architecture institutionnelle prévoit :

  • la fusion de la Société de Patrimoine et de Gabon Power Company (GPC) ;
    • l’intégration du CNEE et de la SETEG aux nouvelles structures ;

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  • et le renforcement de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau et de l’Énergie, dotée d’une autonomie financière et de pouvoirs étendus.

Le Conseil s’est félicité de ces avancées qui traduisent la volonté du Gouvernement de doter le Gabon d’un secteur de l’eau et de l’énergie moderne, performant et durable, garantissant à tous les citoyens un accès équitable à ces services essentiels.

MINISTERE DES MINES ET DES RESSOURCES GEOLOGIQUES

Le Conseil a pris bonne note de la communication du Ministre des Mines et des Ressources Géologiques relative à la mise en service du portail institutionnel www.minesetgeologie.ga, dédié au renforcement de la transparence et de la traçabilité dans la gestion du secteur minier national.

Cette initiative s’inscrit dans le prolongement de l’adresse du Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, prononcée le 8 octobre 2025 devant les acteurs du secteur aurifère, au cours de laquelle il a réaffirmé avec force que la transparence et la traçabilité doivent demeurer les fondements de l’action publique, notamment dans la gouvernance des ressources minières de notre pays.

Le 13 octobre 2025, le Ministère a procédé à la mise en service du portail institutionnel minier, conçu comme un outil stratégique de gouvernance numérique. Ce portail a pour vocation de centraliser, structurer et rendre accessibles au public l’ensemble des informations relatives au secteur minier national, parmi lesquelles :

  • la consultation des titres miniers en vigueur et leur localisation ;
    • la visualisation en temps réel de l’état d’avancement des dossiers de demande de permis ;
    • la publication des procédures administratives liées à la délivrance des titres miniers ;
    • le téléchargement des arrêtés et décisions ministériels relatives à l’activité minière ;

–          ainsi  que  la   mise  à   disposition  de   statistiques   et   données sectorielles actualisées.

Destiné aux citoyens, aux opérateurs économiques et à l’ensemble des acteurs institutionnels, ce portail vise à renforcer la confiance entre

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l’administration et les parties prenantes, à fluidifier les échanges d’informations, et à assurer une meilleure lisibilité de l’action de l’État dans le domaine minier.

Cette avancée majeure, saluée par la Présidente de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), confère au Gabon une position de leadership en matière de gouvernance numérique du secteur extractif en Afrique. Elle témoigne de la conformité du dispositif national aux standards internationaux les plus exigeants en matière de transparence, de traçabilité et de redevabilité publique.

III. MESURES INDIVIDUELLES

Enfin le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles dont les plus importantes sont les suivantes :

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE SECRETARIAT GENERAL

•      Conseiller Spécial du Président de la République, Chargé de

Missions : M. Gira ONDZAGA, Magistrat financier ;

Intendance des Palais

  • Conseiller Spécial, Chef de Département Intendance des Palais Présidentiels : Mme Junaëlle LILEWA DARIA ;
  • Conseiller Spécial, Chef de Département Adjoint Intendance des Palais Présidentiels : Mme Marcelline MPIGA épouse MPOUHO.

Protocole d’État

  • Conseiller du Président de la République : M. John VARRE ;
  • Conseiller du Président de la République : M. Yannick OTOUNGA SOUNA ;
  • Attaché de Cabinet du Président de la République : Mme Anaïsse TOUNDA ;
  • Chargé de Missions du Président de la République : M. Guillaume Barrès IMMONGAULT DELICAT.

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M. Hans Stevy MEBA ONDO, précédemment Conseiller du Président de la République, est remis à la disposition de son Administration d’origine.

CABINET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Cabinet du Haut-Représentant Personnel du Président de la République

Jean-François MOUWAKA NGONGA

  • Conseillers du Président de la République 
  • M. Florentin DOUNGOU ;
  • M. Octave MIKOMBA.

–      Attachée   de     Cabinet     à       la      Présidence :

  • M.     Christobelle MAYOMBANGA.

–      Secrétaire de Cabinet du Président de la République :

  • Mme Rêve Noella Elza LEBAKA MIPAKA ;
  • Chargé de Missions du Président de la République : M. Armel BYAKA BOMA.

–      Agents de Sécurité :

  • Sergent-Chef : PEMANGOYE IBITI Eric Endersen ;
  • Sous-Brigadier MOUNDOUNGA Evrard Jansen.
  • Chauffeur : M. Martinien LITSIMBI.

Administration sous-tutelle

Direction Générale des Archives Nationales, de la Bibliothèque Nationale et de la Documentation (DGABD)

  • Directeur Général : M. Télésphore OBAME NGOMO

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MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DE LA DETTE ET DES PARTICIPATIONS, CHARGE DE LA LUTTE CONTRE LA VIE CHERE SECRETARIAT GENERAL

Direction Générale de la Dette

  • Directrice Générale : Mme Tina Maryse KAMBANGOYE épouse LEBOUSSI ALIBALAH.
  • Directeur General Adjoint : M. Apollinaire KOUMBA

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  • Directeur de l’Audit et du Contrôle : Mme Diane Charlie YOCKOT
  • Directeur   Adjoint   de   l’Audit   et   du   Contrôle   :    Mme   ATOMO NDOUTOUME épouse NDONG MESSA.

Direction Générale du Patrimoine

  • Directeur Général : M. Tita Michel EDOU NGOMO. NGOUNI

Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes

  • Directeur General Adjoint : M. Rodrigue NGOUONI ANEX

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MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’INSTRUCTION CIVIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

Agence Nationale de Formation et d’Enseignement Professionnels (ANFEP)

  • Directeur Général : M : Arian Nestor LENDZONDZO.

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MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MARINE • MARCHANDE ET DE LA LOGISTIQUE

DIRECTION GÉNÉRALE DE LA MARINE MARCHANDE DIRECTEUR GÉNÉRAL

  • M. Jean-Cruz LESSAGUI (Confirmé)

DIRECTEUR GÉNÉRAL ADJOINT

  • Mme AVOME ANGUE Oliveira Frédérique, épse GUEVIT (Confirmée)

CHARGÉS D’ÉTUDES DU DIRECTEUR GÉNÉRAL

  • Mme TSINGA Nicole (Administrateur des Affaires Maritimes)
  • Joël Armand ANGOUE (Administrateur Civil en Chef)
  • Stan OLIVEIRA LAMOU (Administrateur des Affaires Maritimes et portuaires)

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  • MANDZIDZA YAGOU Alda (Administrateur des Affaires maritimes et fluviales)

SECRÉTARIAT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL

  • Chauffeur : M. MAKANGUI MIHINDOU Ulrich

SERVICES RATTACHÉS

  • SERVICE ADMINISTRATIF ET FINANCIER o Chef de Service : Jean Armel MANDIKI
  • SERVICE ADMINISTRATIF ET DU PERSONNEL o Chef de Service :

Ines Vanina EPANDJA OSSAGAVOUGHA

(Professeur de communication sociale)

  • SERVICE DU PATRIMOINE o Chef de Service : METO’O EKO Steeve Alix (Attaché d’Administration Générale)
  • SERVICE SOCIAL o Chef de Service : Mme WALEMBAUD Amirose Blanche

(Instructeur de communication sociale)

  • SERVICE INFORMATIQUE, POINT FOCAL ANINF o Chef de Service

: Jean Vincent MENGONE (Ingénieur Informatique)

DIRECTIONS ET SERVICES

  1. DIRECTION DES AFFAIRES PORTUAIRES ET ACTIVITÉS CONNEXES AU TRANSPORT MARITIME (DAPAC)
    1. Directeur : M. Oscar NDJAO NGUEMASSA (Administrateur des Affaires Maritimes et Portuaires)
    1. Service des Activités Connexes au Transport Maritime o Chef de Service : Mme Tatiana LIKET AKERET (Attaché d’Administration des Affaires Maritimes et fluviales)
    1. Service des Affaires Portuaires o Chef de Service : M. BOUASSA BRICE Amedé (Administrateur des Affaires Maritimes)

•          Chargés d’Études :

  • M. NZAMBA ILOUMA GUY (Administrateur des Affaires Maritimes)    o M.     MVODO    NZE    Paul    Tarzan    (Attaché

d’Administration des affaires maritimes et fluviales)

24

DIRECTION DE LA RÉGLEMENTATION ET DE LA COOPÉRATION (DRC)

  • Directrice : Mme Karla EYUE EKOUAGHE (Juriste Maritime)
    • Service de la Réglementation o Chef de Service : M. Hector Vladmir MAHEBA MABOUIMBA

(Attaché d’Administration des Affaires Maritimes)

  • Service de la Coopération o Chef de Service : Mme Anne Sandy NZOUGHA (Juriste maritime)

•          Chargés d’Études :

  • Mme. NTSAME AVEBE Yannicka (Attaché d’Administration des Affaires Maritimes et fluviales) o Mme Renée Delizia Marie-

Louise SAPE (Juriste maritime)

DIRECTION DES GENS DE MER, DE LA NAVIGATION ET DE LA SÉCURITÉ MARITIME (DGMNSM)

  • Directeur : M. Patrick SOUNDA (Administrateur des Affaires Maritimes et fluviales)

•          Service des Gens de Mer

  • Chef de Service : Mme Dominique MBELE OSSOU, épse GNAMBAULT FAYETTE
    • Service de la Navigation o Chef de Service : Mme DIOP IWENGA Annick (Ingénieur mécanique)
    • Service de la Sécurité Maritime o Chef de Service : M. Alex ONGOUTA (Attaché d’Administration des Affaires Maritimes et fluviales)

•          Chargés d’Études :

  • Mme AGNIMBA OWENDJE Precy (Attachée d’Administration des Affaires Maritimes et fluviales)
    • M. Parfait AYONG ETOUA (Attaché d’Administration des Affaires Maritimes et fluviales)

DIRECTION DE LA FLOTTE DE COMMERCE, DU TRAFIC MARITIME ET DE L’EQUIPEMENT NAVAL (DFCTMEN)

  • Directrice : Mme Flavienne OBONE, épse EDZANG MBA (Administrateur des Affaires Maritimes)

25

  • Service de la Flotte de Commerce o Chef de Service : M. BOUPOYA Ulrich (Administrateur des Affaires Maritimes)

•          Service du Trafic Maritime

  • Chef de Service : M. ONDO ALAIN Raï (Attaché d’Administration des Affaires Maritimes et fluviales)
    • Service de l’Équipement Naval o Chef de Service : M. OBISSI OBOUGA Jean Claude (Attaché d’Administration des Affaires Maritimes et fluviales)

•          Chargés d’Études :

  • Mme. NTSELE Solange (Attachée d’administration des Affaires Maritimes) o Mme NSE Diane Pamela (Attachée d’Administration

des

Affaires Maritimes et Fluviales)

DIRECTION DU CENTRE D’ÉTUDES, DE DOCUMENTATION ET DE LA RECHERCHE MARITIME (CEDREM)

  • Directrice : BAUGHI Huguette, épse NDIAYE (Administrateur Civil en chef)
    • Service de la Documentation et de la Recherche o Chef de Service

: M. Wilfried NZIGOU (Ingénieur Documentaliste)

  • Service de la Statistique o Chef de Service : Mme NZIENGUI Ernestine (Professeur de communication sociale)

•          Chargés d’Études :

  • Mme MOUELET Nelly Larissa, épse OBIANG MINTO’O (Attachée   d’Administration   des   Affaires   Maritimes)   o Mme

MPOBA   TCHIBINDA   Patricia   (Attachée   d’Administration   des

affaires maritimes et fluviales)

DÉLÉGATIONS PROVINCIALES ET STATIONS MARITIMES DÉLÉGATION    PROVINCIALE    DES    AFFAIRES    MARITIMES    DE L’ESTUAIRE (DPAME)

  • Délégué Provincial : Désiré AGBLA ISSOGUI (Attaché d’Administration des Affaires maritimes et fluviales)

•          Stations Maritimes :

  • Station d’Owendo : Chef de Station : M. MPIGA Vianney

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Sosthène o Station d’Akanda : Chef de Station : M. NZIGOU YAMATH

Jésus Pierre o Station de Cocobeach : Chef de Station : M. ADJAYE Maixant o Station de Kango : Chef de Station : M. NZE ODOUME Patrick Fresnel (Administrateur des Affaires Maritimes)

  • Service de Santé de la Marine Marchande o Chef de Service : M. PAMBO MOMBO Joris (Administrateur des Affaires Maritimes)

DÉLÉGATION   PROVINCIALE   DES AFFAIRES         MARITIMES DE L’OGOOUE MARITIME (DPAM-OM)

  • Déléguée Provinciale : Mme IYONA SIADOU Ernestine (Attaché d’Administration des Affaires Maritimes et Fluviales)

•          Stations Maritimes :

  • Station de Gamba : Chef de Station : M. Ponce KIBAT MWANGALA o Station         d’Omboué :         Chef de     Station

:         M. Phil       Meryl RAPOTCHOMBO

DÉLÉGATION   DES   AFFAIRES   MARITIMES   DU   MOYEN-OGOOUE (DPAM-MO)

  • Déléguée Provinciale : Mme GNOMBA Valérie (Administrateur des Affaires maritimes)

•          Station Maritime et Fluviale de Ndjolé

  • Chef    de    Station    :     Mme    LIKET    Florenska    (Attachée d’Administration des Affaires maritimes et Fluviales)

DÉLÉGATION PROVINCIALE DE LA NYANGA (DPAM-N)

  • Délégué Provincial : M. NZIENGUI NZIENGUI (Administrateur des Affaires Maritimes)

AGENTS REMIS À LA DISPOSITION DU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL

  • M. EBE BENGONE Erphrem
    • M. ELLA EYI Franklin
    • Mme ADA MENDOGO Marie Brigitte
    • M. LOKO Alain Patrice
    • M. MAROGHE MA NZIENGUI Ulrich Davy Administration sous-tutelle

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Office des Ports et Rades du Gabon (OPRAG)

  • Président   du   Conseil   d’Administration   (PCA)   :    M.   Flavien ENONGOUE.

********

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION, CHARGE DE L’INTEGRATION ET DE LA DIAPORA

Secrétariat Général

Services extérieurs

Ambassade du Gabon, Haute Représentation permanente du Gabon près la République française et Représentation permanente auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) :

– Ambassadeur du Gabon, Haut-Représentant : M. Alfred NGUIA BANDA, en remplacement de Mme Marie-Édith Tassyla Ye-

Doumbeneny, appelée à d’autres fonctions.

Représentation permanente de la République gabonaise auprès de l’UNESCO :

  • Ambassadeur, Déléguée permanente de la République gabonaise auprès de l’UNESCO : Mme Bernice ABEGUE OWONO, en remplacement de Mme Rachel Annick Ogoula Akiko, épouse Obiang Meyo, appelée à d’autres fonctions.

Ambassade Haute Représentation de la République Gabonaise près le Royaume du Maroc :

  • Attaché militaire : Colonel Louis Ghislain MIYINDU
  • Attaché Militaire Adjoint : Adjudant-Chef Major MVOU Wilfried.

Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire : M. Carlos OKINDA, en remplacement de M. Guy NAMBO WEZET appelé à d’autres fonctions.

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Ambassade du Gabon en Chine

  • Conseiller,  Chancelier   :   Mme   Néhémi  Sabrina   LEDAGA  epse DIENGUILA KIONGA

********

MINISTERE DE L’ACCES UNIVERSEL A L’EAU ET A L’ENERGIE

Cabinet du Ministre

  • Chargé   de  Missions  :   M.   Dieudonné  ETOUGHE  NZOGHE,  en remplacement de M. Freddy KOUMBI.

********

MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ÉCOLOGIE ET DU CLIMAT

Secrétariat Général

  • Direction Générale de l’Environnement.
    • Directeur Général : M. Tanguy GAHOUMA BEKALE.

********

MINISTERE DU PETROLE ET DU GAZ

Administration sous-tutelle Gab’Oil S.A.

  • Directeur     des     Ressources     Humaines     :     Mme     Yasmine YENONICOUE
  • Directeur Administratif et Financier : M. Eugène Régis ANGOUE N’NA
  • Directeur Commercial et Marketing : M. Gildas-Walker LEKIGA

********

MINISTERE DES MINES ET DES RESSOURCES GEOLOGIQUES –

Conseiller communication : M. Lionel NDONG EYEGHE

29

********

MINISTERE DU LOGEMENT, DE L’HABITAT, DE L’URBANISME ET DU CADASTRE

Administration sous-tutelle

Société Nationale Immobilière (SNI)

  • Directeur Général : M. Jean-Pierre ONDOUNDAen remplacement de M. Hermann KAMONOMONO, appelé à d’autres fonctions.
  • Directeur Général Adjoint : Mme Stéphanie ONA ONDO.

********

MINISTERE DE LA PLANIFICATION ET DE LA PROSPECTIVE :

Cabinet du Ministre

  • Chargée d’études : Mme Alfrede Sy-Diandra NHANG BIBANG ;
  • Secrétaire particulière du Directeur de Cabinet : Mme Joseph-Irma MBA NZE épouse ABESSOLO ;
  • Secrétaire de Cabinet : Mme Alicia WORA MASSAMBA

Administration sous-tutelle

Institut National des Statistiques (INSTAT Gabon)

  • Directeur Général : M. Symolin ONDO METO’O.
  • Directeur Général Adjoint : Mme Jeannine Laure BAKENDA ép. IBALA.

********

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE L’INCLUSION

Cabinet du Ministre

  • Directeur de Cabinet : M. Charles OBAME ONDO ;
  • Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Aïcha Murielle AVOME BOUYOU;
  • Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Marina HOKO NGODATHE épouse OBAME NZE

30

•      Secrétaires de Cabinet :

MMES

  • Prisca Chancia METHE ASSEY épouse MACKAYA TAMANE ;
    • De Julie Fanny OTOGHE AKEBATON
    • M. Loïck EZEMABISSI BIYEGHE
  • Conseiller Juridique : M. Alfred KEDINE.
  • Conseiller en Communication : M. Jean Corneille MOUGOUGOU.
  • Conseiller Diplomatique : M. Paul BEKALE.

•      Conseillers Techniques :

  • M. Sylvain OKE EBE ;
  • M. André Théodore NTOUTOUME EMANE ;
  • M. Ernest OGANDAGA ;
  • M. André MEBIAME ;
  • M. Eddy Blaise MABADI MAHEBA; – Mme Ada Jocelyne PAMBO MBOUMBA.

•  Chargés d’Études :

  • M. BIKENE MBA ONDZAGHE ;
    • Mme Angèle Charlène épouse MVE ;
    • M. Régis Gacien TCHIAMA; – Mme Julie Vanessa BAKOUSSOU;

– Mme Astrid Brenda MVOUA BEKALE.

•  Chargés de Missions :

  • M. Rodrigue Urbain BITEGHE;
    • M. Didier NGOUBA EBIANG ;
    • Mme Uranie Lucie ESSOUGHE épouse HOUNDI ;
    • M. Alain Rodrigue MENZOUGHE;
  • Chef du Protocole : Mme Cindy Leïla Pascaline AMOGHO MANGA.

31

  • Aide de camp : Adjudant-chef NKARE ABOUE Annick-Flore.

Administration sous-tutelle

Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS)

  • Conseiller du Directeur General :

o M.Yorgen KIWAWA MABOULOUKI ; o

M. Marc-Joël BATCHIELILY

  • Directeur du Patrimoine et des Achats : M. Thierry ONDIAS SOUNA

Mme   Aïcha  OROUMBONGANI   est   remise  à   la   disposition   de   son administration d’origine.

********

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE :

Cabinet du Ministre :

  • Conseiller Technique : M. BISSELO OGNELE, en remplacement de M. Jean-Zobel HOUKA ;

Administration sous-tutelle

Centre National des Œuvres Universitaires

– Directeur Général : Mme Zora KASSA épouse NZIGOU.

********

MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DU RENFORCEMENT DES CAPACITES

Cabinet du Ministre

  • Secrétaire de Cabinet : Mme Stella REMBOU MOULENGUI épse SIMOST

32

MINISTERE DU TRAVAIL, DU PLEIN-EMPLOI ET DU DIALOGUE SOCIAL

Pôle   National   de   Promotion   de   l’Emploi   (PNPE)   –

Directeur Général : M. Franck NZE NDONG NZE.

********

MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE, DE LA DIGITALISATION ET DE L’INNOVATION

Les fonctions de M. Georges MIMBI, précédemment Chargé de missions auprès du Ministre, prennent fin à compter de ce jour.

33

MINISTRE      DE     L’AGRICULTURE,      DE      L’ELEVAGE     ET      DU DEVELOPPEMENT RURAL

Administration sous-tutelle

Agence Gabonaise de Sécurité Alimentaire (AGASA)

  • Directeur de l’Inspection et des Contrôles Sanitaires et Phytosanitaires : M. Hervé ALLOGO OBIANG ;
  • Directeur Administratif et Financier : Mme Edwige LEKOUYI ;
  • Chargé d’Études du Directeur général : M. MOULENGUI BOUSSOUGOU IBALA.

Les personnes dont les noms suivent sont remises à la disposition de leur administration d’origine    :

  • M. Renaud NGOUELE CLAVIA ONDIAS;
  • Mme Bisse Pauline OSSAGOU.

Fin.

Source: Gabon Actu

Gabon : un appel d’offre lancé pour le recrutement d’un DG à la centrale d’Achat

Le ministère de l’Economie lance un appel d’offre pour le recrutement d’un Directeur générale à la centrale d’achat.

 

 

Le poste est ouvert aux candidats de nationalité gabonaise, titulaires d’un diplôme de niveau Master en commerce, gestion, logistique ou disciplines connexes, avec des compétences avérées en approvisionnement, management des achats ou finance. La maîtrise du français et de l’anglais, ainsi que des outils numériques de gestion, est exigée. Une expérience professionnelle d’au moins dix ans, dont cinq ans à un poste de direction, est également requise.

 

Le dossier de candidature doit comprendre une lettre de motivation adressée au ministre d’État, un curriculum vitae détaillé, les copies certifiées conformes des diplômes, les attestations de travail, un extrait d’acte de naissance ou jugement supplétif, une pièce d’identité valide et un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois mois.  Les candidatures doivent être transmises par courriel à l’adresse suivante : centraledachatdugabon@gmail.com, au plus tard le vendredi 7 novembre 2025 à 23h00.

 

Il faut rappeler que, le DG aura un mandat de 4 ans renouvelable une fois. Et aura pour mission de  de superviser l’ensemble des opérations d’approvisionnement, de piloter la stratégie d’achats et de logistique, de développer les partenariats avec les fournisseurs et de veiller à la conformité des procédures avec les normes locales et internationales.

 

Exxon mobil va explorer les hydrocarbures offshores en eaux profondes au Gabon

La signature de ce protocole d’accord a été faite mercredi 22 octobre 2025 entre le pétrolier américain Exxon mobil et le ministre gabonais du pétrole et du Gaz Sosthène Nguema.

 

Dans son ambition de relancer le secteur pétrolier au Gabon, le gouvernement vient de signer un mémorandum avec la société Exxon mobil en vue d’explorer les ressources pétrolières et gazières en eaux profondes et ultra-profondes au large des côtes gabonaises, marquant ainsi une nouvelle étape dans l’expansion des activités d’ExxonMobil sur le continent africain. En effet, cette signature ouvre la voie à un partenariat structurant entre l’État gabonais et l’un des leaders mondiaux de l’industrie énergétique, avec pour objectif la valorisation durable des ressources pétrolières et gazières du pays.

Au cours de la signature de ce mémorandum, Les deux parties ont exprimé leur volonté de collaborer dans un esprit de transparence, de performance et de responsabilité environnementale. L’accord vise également à renforcer la coopération technique et institutionnelle entre le Gabon et les grands opérateurs internationaux du secteur. Le ministre Sosthène Nguema Nguema,  a souligné que cet engagement s’inscrit dans la vision du Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui place le partenariat public-privé au cœur de la transformation économique du pays.

Tout en espérant que ce partenariat va stimuler la production nationale, favoriser la création d’emplois, développer les compétences locales et assurer la préservation de l’environnement.

Gabon-Affaire Harold Leckat : le procureur apporte des éclaircissements

Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville, Bruno Obiang Mve, a donné ce mercredi 22 octobre 2025 un point de presse au sujet de l’arrestation du journaliste Harold Leckat.

 

Pour cette affaire qui concerne le Directeur de publication du média en ligne Gabon Média Time, le procureur Bruno Obiang a indiqué que « la procédure engagée relève du droit commun, notamment des infractions liées à la réglementation des marchés publics, et non du délit de presse », annonce-t-il. En indiquant que les «  faits sont réprimés par les articles 301 du Code pénal et 254 du Code des marchés publics ».

Il rappelle à cet effet que,  l’instruction est couverte par le secret, conformément à l’article 4 du Code de procédure pénale, et que toute personne poursuivie bénéficie de la présomption d’innocence jusqu’à la décision définitive de justice.  Pour finir, le procureur a annoncé l’engagement du parquet pour une procédure équitable respectueuse des droits de la défense.

La sortie du procureur intervient après de nombreux appels des confédérations et syndicats des journalistes qui demandent la libération du journaliste Harold Leckat interpellé le 14 octobre 2025 par la Direction générale des recherches qui l’a placé en garde à vue puis présenté au parquet le 20 octobre  où il a été envoyé en prison conformément aux dispositions légales.

Gabon : Oligui Nguema préside le Conseil des ministres ce jeudi

Le président e la république va se réunir ce jeudi 23 octobre 2025 avec les membres du gouvernement au palais rénovation.

 

Selon le communiqué de la présidence de la république, les ministres seront réunis ce jour à 11 heures. L’ordre du jour n’a pas été communiqué. On sait tout de même qu’il s’agit du premier conseil des ministres après la tenue des élections Législatives et Locales qui ont eu lieu les 27 septembre, 11 octobre et le 18 octobre pour la reprise des élections législatives et locales partielle dans certaines circonscriptions.

Au cours de ces élections, plusieurs membres du gouvernement ont déposé leur candidature. En effet, ces élections ont permis d’élire les députés et conseillers de la cinquième république avec pour président Oligui Nguema élu le 12 avril 2025 au Gabon.

En ce qui concerne les sénateurs de la 5ème république, ils seront élus en novembre par les conseillers municipaux issus du scrutin local à un tour unique du 27 septembre dernier.

De retour au Gabon, le rappeur Kôba Building annonce ses concerts

Le rappeur est arrivé au Gabon dimanche 19 octobre 2025 et prévoit organiser trois concerts afin de communier avec ses fans.

 

Le premier concert est annoncé pour ce  mardi 21 octobre au ‘’The Lights’’ à Akanda, au nord de Libreville, où Kôba Building fêtera également son anniversaire. Les deux autres auront lieux  samedi 25 octobre à ‘’Entre Nous Bar’’ aux Charbonnages, et le 31 octobre 2025 au ‘’TikTak’’ Akanda.

Des rendez-vous qu’il entend respecter afin de renouer avec ses nombreux mélomanes pour  conclure un nouveau pacte de confiance avec eux et marquer sa renaissance artistique au Gabon.

De son vrai nom Ronny Ndong, ce dernier est revenu au Gabon après avoir passé 11 ans d’exil en France.

Gabon : Paulette Missambo visite les travaux de réhabilitation du SENAT

La présidente du Senat s’est rendue ce lundi 20 octobre 2025, au palais Omar Bongo Ondimba pour s’enquérir de l’avancement des travaux.

 

Les travaux effectués par l’entreprise chinoise China Civil Construction Engineering Corporation (CCCEC), ont débuté par la phase 1 qui a consisté à l’installation de la base vie pour le personnel et les équipements et à la démolition complète des infrastructures vétustes afin de permettre la reconstruction sur des bases solides.  La deuxième phase quant à elle, concerne les travaux tels que, l’installation des nouveaux systèmes de climatisation ; la mise en place des réseaux de plomberie et d’électricité ; l’intégration du système de sécurité incendie et le traitement des infiltrations d’eau et le renforcement de l’étanchéité de l’édifice.  .

En visite dans le site, la présidente du Senat a pu constater l’avancement des travaux. Et a également donné les consignes d’aménagements. Au micro de nos confrères de l’Agence gabonaise de presse, elle a indiqué que : «Je pense que, pour l’essentiel, les délais seront tenus car, il restera les décorations qui pourront se faire après la grande visite que feront les sénateurs et pourquoi pas le chef de l’État. Donc, nous avons bon espoir que l’entreprise en charge des travaux pourra respecter les délais d’étape ».

Il faut rappeler que ces travaux de réhabilitation ont été lancés en mai 2024 pour une durée de 24 mois.

 

Gabon : le journaliste Harold Leckat placé sous mandat de dépôt à la prison de Libreville

Le Directeur de publication du média en ligne Gabon Media Time a été placé sous mandat de dépôt ce lundi 20 octobre 2025.

 

 

Le journaliste Harold Leckat Igassela a été  arrêté depuis le 15 octobre 2025.  Après une prorogation de sa garde à vue par le procureur de la République à la Direction générale des Recherches (DGR), afin d’obtenir des informations complémentaires avant de décider des suites judiciaires à donner, le Directeur de publication a été entendu hier lundi 20 octobre 2025, par un juge d’instruction, d’où la décision de le placer sous mandat de dépôt à la prison de Libreville.

En effet, selon son média GMT, son accusation porte porte sur des paiements versés par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) à Global Media Time pour un contrat de communication conclu en septembre 2020. Apprend-on du communiqué de GMT.  Cette accusation qui selon le collectif des organisations de la presse est qualifié « d’acharnement ». C’est pourquoi le collectif  demande sa « la libération sans conditions » et exige « des réformes profondes pour une presse véritablement libre et indépendante ».

Rappelons qu’il a été arrêté manu militari à l’aéroport international de Libreville, alors qu’il revenait de Montpellier en France, où il avait suivi une formation dispensée par la plateforme afro-européenne Médias & Démocratie.

Violence en milieu scolaire : huit élèves placés en détention à la prison de Libreville

Ils ont été placés en détention préventive pour des faits qualifiés de trouble à l’ordre public et d’atteinte à la vie privée dans leurs établissements.

 

Huit jeunes élèves des lycées Georges-Mabignath et Paul-Indjendjet-Gondjout ont été déférée devant le tribunal vendredi dernier après avoir pratiquer des violences dans leurs établissements. En effet, le  parquet de Libreville, via la juridiction des mineurs, a saisi les services de la police judiciaire.

Sur les quatre individus présentés, le Ministère public a décerné trois mandats de dépôt et accordé une liberté provisoire. Au lycée Paul-Indjendjet-Gondjout, où les poursuites concernaient des violences et voies de fait, la réponse a été aussi stricte.

Ces décisions traduisent la volonté des magistrats de lutter contre les violences en milieu éducatif. La justice a privilégié l’incarcération pour les cas les plus sérieux, estimant que la gravité des actes justifiait cette sévérité. Apprend-on sur le site de l’Union.

Sénatoriales 2025 : prestation de serment des membres des commissions électorales locales

 En prélude à l’élection des sénateurs prévue les 8 et 29 novembre 2025, les membres des bureaux des Commissions électorales locales prêteront serment ce samedi 18 octobre 2025 devant la Cour constitutionnelle.

 

Selon un communiqué du ministre de l’intérieur, la prestation de serment se fera à partir de 10 heures samedi 18 octobre 2025.   « Tous les membres des Bureaux desdites Commissions sont priés de se présenter au Palais de la Constitution à 9 heures au plus tard.

En effet, cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de l’application de l’article 18 de la loi organique n°001/2025 du 19 janvier 2025 portant Code électoral en République gabonaise, ainsi que du décret n°0170/PR/MIS du 27 mars 2025 relatif à l’organisation de la prestation de serment des membres des bureaux des Commissions électorales locales.

Pour finir, le ministre de l’intérieur Hermann Immongault a annoncé dans son communiqué que,  la présence de tous les membres des commissions électorales locales à cette cérémonie de prestation de serment est obligatoire.