Le Gabon célèbre la 26ème édition de la fête nationale de la femme

Les femmes gabonaises vont commémorer ce mercredi 17 avril 2024, la journée nationale de la femme.

 

Organisée au Gabon chaque 17 avril, la fête nationale de la femme gabonaise permet de mettre en lumière la détermination des femmes à accéder aux moyens de financement pour faire valoir leur apport dans le secteur formel. Cette fête met également  en exergue, les réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes. Pour cette 26ème édition, la journée sera consacrée sous le thème  « accélérer l’investissement pour l’autonomisation financière des femmes : les clés d’une inclusion éclairée ».

Comme l’a annoncé la ministre des affaires sociales, Nadine Natalie Awanang, le 16 avril 2024, lors de son discours de circonstance,  ce thème entre dans la vision du président de la transition qui pense que l’autonomisation économique et l’inclusion de la femme et de la jeune fille mère apportent un accent très particulier à l’Etat. Au cours de cette journée, les femmes vont bénéficier de la part du gouvernement une aide matérielle-t-elle que les tentes, des chaises et des tréteaux pour permettre aux femmes d’exposer leurs produits qui  permettront à ces dernières de montrer leur savoir-faire.

Ces produits locaux qui seront présentés par les femmes, seront vendus au cours d’une foire organisée à cette occasion.  Notons que, les activités de la fête nationale qui débutent ce 17 avril se dérouleront jusqu’au 11 mai 2024.

Gabon : vers la création d’un centre pour les femmes victimes de violences

Le projet de loi portant sur la création d’un centre de protection et de prise en charge des femmes victimes de violences a été approuvé par le gouvernement réunis en conseil de ministre le jeudi 1er septembre 2022 à Libreville.

 

90% des femmes au Gabon sont victimes de violence sexuelles et ces victimes ne sont généralement pas prises en chargent comme il se doit. C’est pourquoi le gouvernement a envisagé la création d’un centre pour la prise en charge de ces dernières.  En effet, le communiqué final du Conseil des ministres du 1er septembre évoque que : « la décision gouvernementale est prise en application des dispositions du décret du 08 août 2022 relatif aux Centres de protection et de promotion sociale pour la prise en charge des femmes victimes de violences.

Ce projet de décret porte organisation et attributions du Centre d’accueil de Nzeng-Ayong. « Ce projet de décret permettra de consacrer l’existence juridique de la toute première structure opérationnelle d’accompagnement et de soutien aux femmes dans le cadre du programme gouvernemental de lutte contre les violences en tous genres dont elles sont victimes », indique le communiqué final.

Le communiqué relève également que : le centre crée va servir de modèle pour la création d’autres centres sur l’ensemble du territoire national. Ces lieux de prise en charge des femmes comprennent les services suivants : le service d’accueil et hébergement ; le service social ; le service assistance juridique et judiciaire ; le service formation à l’insertion ; le service de l’administration générale.

Rappelons qu’en 2021, un Observatoire des droits de la femme  dédié à la cause des violences faites aux femmes a été créé. Ce dernier a pour but, de combler l’absence d’une législation spécifique pour l’élimination des violences subies par les femmes et d’une prise en charge sociale, sanitaire, psychologique et judiciaire.

Libreville : Paulette Missambo rend un vibrant hommage aux femmes commerçantes marginalisées

L’opposante Paulette Missambo présidente de l’Union nationale (UN), a durant les festivités du 12ème anniversaire de la création de son parti, a visité les différents marchés de Libreville avant de rendre un hommage mérité aux femmes commerçantes gabonaises.

 

 

A en croire  madame, Paulette, les femmes commerçantes gabonaises, sont  marginalisées par l’Etat malgré leur implication dans la stabilité et le développement du pays.

« Ces femmes qui sont dans leur grande majorité des chefs de famille monoparentale et qui, malgré les brimades, les humiliations, l’indifférence et le harcèlement, assurent toujours et au même moment les charges de nourrir la population, d’éduquer leurs enfants, d’assurer leur santé et leur scolarité tout en garantissant leur harassante présence sur leur lieu de travail. Elles sont simplement admirables de courage et de détermination. Leur exemple de conviction et de résilience devrait inspirer d’autres femmes », a félicité  Mme Missambo présidente nationale de la formation politique l’UN l’opposition.

Les femmes commerçantes ont, durant ces rencontres avec l’opposante exposé les difficultés auxquelles elles sont confrontées au quotidien. Elles ont relevé entre autres,  les raquettes chroniques de la Mairie de Libreville, la surtaxe et l’insuffisance d’espaces au marché.

Gabon- pour assurer la protection aux femmes : Ali Bongo annonce un Code pénal plus sévère

Pour garantir le respect et les droits des femmes dans son pays,  le président Ali Bongo  a annoncé ce lundi 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, une série de mesures visant à modifier à nouveau le Code pénal pour le rendre plus sévère. 

Moins d’un an après la dernière ayant été vivement contestée par une partie de l’opinion, le Code pénal devrait subir une nouvelle modification. C’est, en tout cas, l’annonce faite ce lundi par le chef de l’État Ali Bongo, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

Le président de la République informe en effet via sa page Facebook qu’il a instruit le gouvernement «de préparer des projets de loi qui modifient, chacun à leur manière, le Code pénal ou le Code civil», en vue de les soumettre dans quelques semaines au Parlement. Cela c’est pour assurer une meilleure protection aux femmes.

Pour le président Bongo, l’objectif  est de rendre la loi plus stricte en cas de non-respect des droits des femmes au Gabon. Aussi, le Président annonce-t-il que «très bientôt, les violences basées sur le genre et les violences conjugales seront sanctionnées plus durement ; l’égalité totale entre les femmes et les hommes en matière de divorce pour faute sera instaurée et le divorce par consentement mutuel sera autorisé».

 

Près de 150 femmes formées en secourisme d’ici juillet prochain

Estelle Ondo, la ministre de la Famille et de l’Égalité des chances,  a lancé une formation de secourisme dimanche dernier

Chaque semaine, c’est près de 20 femmes ayant au moins un enfant qui feront cette formation. L’objectif est d’en faire les premières intervenantes en cas d’accidents domestiques. Cette formation offerte par le ministre de la  Famille, de la Décennie de la femme et de l’Égalité  à l’occasion de la célébration de la fête des Mères.

En collaboration avec la Croix-Rouge gabonaise, la formation se tiendra chaque semaine jusqu’au mois de juillet prochain. Objectif former au total 150 femmes.

«Les risques et les dangers ne sont pas toujours prévisibles, ils jalonnent malheureusement notre vie quotidienne. Ils peuvent quelques fois avoir des issues dramatiques si les premiers gestes de secours idoines n’ont pas été effectués. À travers cette formation, il s’agit particulièrement de vous apprendre des gestes essentiels qui peuvent sauver des vies, aussi bien dans vos domiciles qu’à l’extérieur de chez vous. Grâce à cette formation, vous pourrez réagir avec un maximum de bon sens dans des moments où le stress peut être fort perturbant et prendre le dessus», s’est adressée la ministre en charge de la Décennie de la femme aux participantes.

La formation aura lieu au  chaque semaine au Centre national de formation aux premiers secours (CNFPS). C