Oligui Nguema rend hommage au Général Idriss Firmin Ngari

Le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, s’est recueilli devant la dépouille du Général de Corps d’Armée, Idriss Firmin Ngari au Prytanée militaire du Camp Capitaine Ntchoréré à Baraka.

 

Le chef de l’Etat a salué la mémoire d’un soldat d’exception, patriote engagé et homme d’État ayant profondément marqué l’histoire du Gabon. À cette occasion, il lui a décerné à titre posthume la dignité de Grand-Croix de l’Ordre de la Panthère Noire.

Rappelons que le Général Idriss est au Général Idriss Ngari, décédé le 27 mai à Rabat au Maroc.

Gabon : début des épreuves écrites du BEPC

L’examen du brevet d’étude du premier cycle a débuté ce mardi 10 juin 2025 dans tout le territoire gabonais.

 

Ils sont 633817 candidats répartis sur l’ensemble des 1006 centres du territoire national.  Ce mardi 11 juin 2025, ils ont entamé avec les épreuves des sciences physiques et de SVT (sciences de la vie et de la terre). Mercredi, ce sera le tour de l’art, l’histoire-géographie et le français. L’épreuve de rattrapage et l’espagnole prendront le relais jeudi ; en attendant l’oral de l’anglais la semaine prochaine.

La ministre en charge de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, s’est rendue dans les différents centres afin de s’imprégner des conditions de préparation et d’organisation de cet examen. Notamment  à Lambaréné (province du Moyen-Ogooué, centre) ; à Fougamou, Mouila et Mimongo (dans la province de la Ngounié (sud).

Rappelons que, les résultats de la session de juin 2025 du Brevet d’études du premier cycle seront connus le 1er juillet 2025, selon calendrier officiel annoncé par les services compétents.

Gabon-Elections locales : le premier tour prévu pour le 27 septembre

La décision a été rendue publique dans le communiqué final du Conseil des ministres qui a eu lieu mercredi 4 juin dernier.

 

Les électeurs seront appelés aux urnes entre 7h00 et 18h00 pour désigner les membres des Conseils départementaux et municipaux à l’issue d’un scrutin à tour unique.

Cette échéance concernera les élections des membres des Conseils départementaux et municipaux.

La campagne électorale s’ouvrira officiellement le mercredi 17 septembre à 00h00 et s’achèvera le vendredi 26 septembre à minuit.

Obiang Nguema Mbasogo reconduit à la tête de la CEEAC

Les chefs d’État d’Afrique centrale ont décidé de maintenir Teodoro Obiang Nguema Mbasogo à la présidence de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), prolongeant d’un an le mandat équato-guinéen à la tête de l’organisation régionale.

 

C’est au cours de la 26e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC qui a eu lieu le 6 juin 2025, que le président équato-guinéen a été reconduit à la présidence de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale.

La Conférence a également réaffirmé son soutien au processus de transition politique en cours au Gabon, saluant « le retour à l’ordre constitutionnel » incarné par le président Brice Clotaire Oligui Nguema. Les chefs d’État ont félicité les autorités gabonaises pour la tenue du référendum constitutionnel du 16 novembre 2024 et de l’élection présidentielle du 12 avril 2025.

Par ailleurs, la médiation du président centrafricain Faustin-Archange Touadera dans la crise gabonaise a été unanimement saluée. La CEEAC espère que les scrutins à venir dans la région, notamment au Cameroun et en République centrafricaine, se dérouleront dans la paix et la transparence.

Notons que, la présidence équato-guinéenne a été saluée pour sa gestion des réformes institutionnelles, notamment l’adoption des modalités d’élection du Parlement de la CEEAC et de sa Cour des comptes.

Communiqué final du Conseil des ministres

Sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, le Conseil des Ministres s’est réuni ce mercredi 4 juin 2025, à 10 heures précises, au Palais de la Présidence de la République. 

 

Dès l’entame des travaux, le Président de la République a tenu à rappeler, avec toute la mesure que requiert la situation, que l’heure est à la refondation républicaine, à la rigueur institutionnelle et à la responsabilité politique. Il est revenu avec fermeté sur deux priorités essentielles : la moralisation de la vie politique et la consolidation de la souveraineté économique du Gabon.  Abordant la réforme des partis politiques et la réorganisation des circonscriptions électorales, le Chef de l’État a réaffirmé que cette réforme n’est pas une option, mais une exigence du renouveau démocratique voulu par le Peuple gabonais et acté par les conclusions du Dialogue National Inclusif. Il a rappelé la prolifération incontrôlée de formations politiques sans ancrage réel, sans fonctionnement régulier, ni culture de reddition de comptes. Ces dérives qui ont trop longtemps affaibli la crédibilité de notre démocratie et détourné le sens même de l’engagement citoyen.

Le Président de la République a ainsi précisé que les textes issus des discussions des acteurs politiques cette dernière semaine et soumis, ce jour, à l’examen du Conseil s’inscrivent dans une logique de clarification, de rationalisation et de régulation de l’espace politique. Il ne s’agit nullement de restreindre les libertés, mais de restaurer la valeur, la responsabilité et la légitimité de l’action politique dans notre République. Représentativité effective, transparence des financements, fonctionnement régulier des organes, limitation du nombre de partis – tels sont les piliers d’un nouveau pacte politique fondé sur la vérité des faits et la fidélité au suffrage.

Poursuivant dans la même logique de transformation systémique, le Chef de l’État s’est réjoui de la réactivité du Gouvernement qui a introduit les projets de loi relatifs à la création des cinq fonds stratégiques : agriculture, pêche et aquaculture, énergie et eau, habitat, et infrastructures. Il a souligné que ces instruments ne sauraient être  réduits à de simples dispositifs budgétaires ou à des vitrines institutionnelles. Ils constituent des leviers d’action publique conçus pour structurer l’économie réelle, impulser la création d’emplois, renforcer notre souveraineté productive et accélérer l’investissement de développement.

Chaque fonds devra faire la preuve de son efficacité. Sa gouvernance devra obéir aux principes d’exemplarité, de transparence et de redevabilité. Son action sera évaluée à l’aune de son impact tangible sur les territoires, les filières et les populations.  Revenant enfin sur la consolidation de la souveraineté économique du Gabon, le Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, a tenu à s’exprimer avec une particulière fermeté sur la question de la valorisation des ressources halieutiques. Il a pris acte des limites structurelles de l’Accord de Partenariat de Pêche Durable (APPD) signé avec l’Union européenne en 2007, renouvelé à plusieurs reprises, et actuellement en vigueur depuis 2021 pour une durée de six ans. Le Chef de l’État a indiqué que cet accord, dans sa formulation actuelle, ne saurait être reconduit en l’état.

Il a souligné le caractère profondément déséquilibré du partenariat, dont les retombées économiques pour l’État gabonais restent largement insuffisantes, au regard de la richesse extraite de nos eaux territoriales par les flottes européennes.  Le Président de la République a notamment relevé que les recettes issues de cet accord ne compensent ni la valeur réelle des captures, ni les coûts assumés par l’État en matière de surveillance et de contrôle, ni les pertes de valeur ajoutée dues à l’absence de transformation locale. Il a également dénoncé la faiblesse des investissements consentis par les partenaires au titre du développement local, de l’emploi ou du renforcement des capacités nationales, ainsi que les risques accrus de surexploitation des ressources halieutiques, en l’absence de mécanismes partagés de transparence et de suivi scientifique.  En conséquence, le Chef de l’État a instruit le Gouvernement de mettre en œuvre la procédure de dénonciation unilatérale de l’accord, par voie de notification écrite adressée à la Commission européenne, conformément à l’article 13 dudit accord.

Cette dénonciation doit ouvrir la voie à une possible renégociation sur des bases rééquilibrées ou à l’exploration de nouveaux partenariats plus alignés sur les priorités nationales, notamment la mise en place de prérequis essentiels, pour lesquels le Gouvernement est  appelé  à  s’impliquer  pleinement,  comme  la  réalisation  des  infrastructures indispensables au développement de cette filière : zones de débarquement modernes, entrepôts frigorifiques, unités de transformation industrielle, chantiers navals, etc.

Le Président de la République a réaffirmé que la structuration d’une véritable filière thonière nationale, créatrice d’emplois, de valeur ajoutée et de souveraineté, constitue désormais un objectif stratégique prioritaire, appelant une mobilisation immédiate et cohérente des administrations concernées ainsi que la recherche active de partenaires privés solides. Il a rappelé que cette orientation relève non plus d’une ambition déclarative, mais d’une exigence de mise en œuvre rapide et effective.  Par ailleurs, le Chef de l’État, Chef du Gouvernement, a attiré l’attention du Gouvernement sur la sous-évaluation persistante du potentiel économique réel du pays.

Il a relevé que les indicateurs macroéconomiques actuels, notamment le Produit Intérieur Brut (PIB), ne prennent pas en compte la richesse du capital naturel de notre pays, notamment les ressources forestières, les crédits carbones, et les richesses halieutiques.  À cet effet, le Président de la République a instruit le Ministre d’État, Ministre de l’Économie et des Finances, de conduire un travail méthodologique rigoureux, en lien avec les partenaires techniques, visant à intégrer dans les agrégats économiques nationaux l’ensemble des actifs stratégiques. Cette réforme permettra de refléter la valeur réelle des actifs du pays, de renforcer sa crédibilité financière et de mieux positionner le Gabon dans les négociations et partenariats économiques internationaux.  Enfin, le Chef de l’État a exhorté l’ensemble des membres du Gouvernement à faire preuve d’unité, de détermination et d’exemplarité dans la mise en œuvre des orientations arrêtées.  PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES Le Conseil des Ministres a délibéré sur les affaires suivantes :

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DE LA DETTE ET DES PARTICIPATIONS, CHARGE DE LA LUTTE CONTRE LA VIE CHERE

Projet de loi portant création, organisation et fonctionnement du Fonds National de Développement Agricole ;   Projet de loi portant création, attributions et organisation du Fonds pour l’Énergie et l’Eau (FEE) ; Projet de loi portant création, attributions et organisation du Fonds Gabonais pour l’Habitat et le Logement (FGHL) ; Projet de loi portant création, attributions et organisation du Fonds National pour les Infrastructures ; Projet de loi portant création, attributions et organisation du Fonds Stratégique pour le Développement de la pêche et l’aquaculture Pris en application des dispositions de l’article 94 de la Constitution, le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de loi portant création, attributions et organisation de cinq (5) Fonds stratégiques, destinés à financer les secteurs clés de l’économie nationale et à améliorer concrètement les conditions de vie des Gabonaises et des Gabonais.  Ces textes posent les bases juridiques, institutionnelles et financières de ces instruments, en précisant leurs missions, leurs modalités d’intervention, ainsi que les mécanismes de gouvernance, de transparence et d’évaluation qui en garantiront la performance et la redevabilité.  Le Fonds Stratégique Agricole (FSA), levier de transformation du secteur agricole, est conçu comme un catalyseur d’investissements structurants et de création d’emplois durables.  Le Fonds pour l’Énergie et l’Eau (FEE), vecteur de souveraineté énergétique et de transition écologique, vise à garantir un service public essentiel sur l’ensemble du territoire national.  Le Fonds Gabonais pour l’Habitat et le Logement (FGHL) sera l’outil public de régulation et de financement d’une politique ambitieuse de l’habitat, fondée sur des partenariats avec les collectivités, le secteur privé et les citoyens, afin de faire du logement un facteur d’équité sociale.  Le Fonds National pour les Infrastructures (FNI), quant à lui, s’inscrit pleinement dans la dynamique de modernisation des infrastructures économiques et sociales définie par le Plan National de Développement. Enfin, le Fonds Stratégique pour le Développement de la Pêche et de l’Aquaculture entend positionner le Gabon comme un acteur régional de la pêche durable et de l’aquaculture moderne, générateur d’emplois productifs et de souveraineté alimentaire.  Chacun de ces Fonds reposera sur une organisation structurée, articulée autour :  d’un Conseil d’administration ; d’un Comité d’orientation stratégique ; d’un Administrateur général ; d’une Agence comptable.

MINISTERE DE LA REFORME ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Projet de loi relative aux partis politiques en République Gabonaise. Pris en application des dispositions de l’article 6 de la Constitution, ce projet de texte vise à répondre à une volonté exprimée par le peuple gabonais lors du Dialogue National Inclusif dont les conclusions avaient mis en évidence la nécessité de rendre plus exigeante les conditions de création des partis politiques et d’en réduire le nombre jugé pléthorique.

Issu d’un processus inclusif ayant réuni les acteurs politiques et les personnalités de l’administration, le présent projet de loi réorganise l’ensemble des règles relatives à la création, à la déclaration, au fonctionnement et au financement des partis politiques. Il consacre notamment :  l’obligation de représentativité effective, avec un seuil minimal de 9 000 adhérents répartis dans les neuf provinces ; l’obligation de participation électorale, sous peine de perte du statut légal après deux scrutins consécutifs sans candidature ; le contrôle renforcé du financement, avec une comptabilité obligatoire et une supervision confiée à la Cour des comptes ; la garantie du pluralisme, notamment par l’accès des partis aux médias publics et la reconnaissance des partis représentatifs consultables par le Président de la République. Le projet de loi prévoit également des dispositions transitoires, laissant un délai de six mois aux partis existants pour se conformer aux nouvelles exigences légales, sous peine de suspension puis de radiation définitive en cas de non-conformité persistante.

MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE

Projet de décret fixant le commandement des opérations des Forces de Défense. Le présent projet de décret, pris en application des dispositions de l’article 19 de la loi n°04/98 du 20 février 1998 portant organisation de la  Défense Nationale et de la Sécurité Publique, fixe le Commandement des opérations des Forces de Défense.  En effet, dans le cadre de la défense de l’intégrité du territoire national, des opérations conjointes sont menées par les Forces de Défense. De ce fait, le présent projet décret précise qui en prend le commandement en temps de paix et en temps de guerre.  Ainsi, le commandement des opérations de sécurisations des frontières nationales en temps de paix est placé sous le commandement du Commandant en Chef de la Gendarmerie Nationale, sauf pour les missions spécifiques dévolues aux Forces Armées.  Les opérations de défense opérationnelle du territoire en temps de crise ou de guerre, sont, quant à elles, placées sous le commandement du Chef d’État-Major Général de Forces Armées.

MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE ET DE LA DECENTRALISATION

Projet de loi portant répartition des sièges des députés et des sénateurs en République Gabonaise ; Pris en application des articles 216, 247 et 248 de la loi organique n°001/2025 du 19 janvier 2025 portant Code électoral, ce texte redéfinit la carte parlementaire nationale conformément aux principes d’équilibre territorial, de représentativité démographique et de participation des Gabonais de l’étranger à la vie publique.  Le projet fixe à 145 le nombre de députés et à 70 celui des sénateurs, répartis par province, département, commune, arrondissement et circonscription de l’étranger. Il introduit pour la première fois une représentation des Gabonais de l’étranger à l’Assemblée nationale, avec deux sièges attribués aux zones Afrique, Europe, Amérique et Asie.  La loi précise la répartition détaillée des sièges dans chaque circonscription, en tenant compte des réalités territoriales et de la nécessité de rapprocher les représentants des citoyens. Elle apporte également une meilleure cohérence entre la structuration administrative du territoire et la représentation politique.  Adoption du projet de décret portant convocation du collège électoral, ouverture et clôture de la campagne électorale pour l’élection des députés, l’élection des membres des Conseils départementaux et des Conseils municipaux de l’année 2025.   Le présent projet de décret, pris en application des dispositions des articles 90, 113, 207 et 238 de la loi organique n°001/2025 du 19 janvier 2025, fixe les dates de convocation des différents scrutins de l’année en cours, porte convocation du collège électoral, ainsi que l’ouverture et la clôture de la campagne électorale pour l’élection des députés, des membres des Conseils départementaux et des Conseils municipaux de l’année 2025.  Pour l’élection  des  députés,  le  collège  électoral  est  convoqué le samedi 27 septembre 2025 pour le premier tour, et le samedi 11 octobre 2025 pour le second tour. Le scrutin est ouvert à 7 heures et clos à 18 heures.  La campagne électorale pour le premier tour de ladite élection est ouverte  le mercredi  17  septembre  2025  à  00  heure et  close le vendredi 26 septembre 2025 à 24 heures. La campagne pour le second tour est ouverte le mercredi 1er octobre 2025 et close le vendredi 10 octobre 2025 à 24 heures.  S’agissant de l’élection des membres des Conseils départementaux et des Conseils municipaux, le collège électoral est convoqué le samedi 27 septembre 2025. Le scrutin est ouvert à 7 heures et clos à 18 heures.  La campagne électorale pour le tour unique de cette élection est ouverte  le mercredi  17  septembre  2025  à  00  heure et  close le vendredi 26 septembre 2025 à 24 heures.  ·

EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DE LA DETTE ET DES PARTICIPATIONS, CHARGE DE LA LUTTE CONTRE LA VIE CHERE

Le Conseil a approuvé la nomination des banques d’affaires Algest et Rothschild & Cie en qualité de conseils stratégiques et financiers de la République Gabonaise. Ces partenaires accompagneront le Gouvernement dans la définition et la mise en œuvre de sa stratégie économique et financière, la mobilisation des ressources nécessaires au financement du Programme national de croissance, les négociations avec les bailleurs internationaux, ainsi que dans la coordination des actions liées à la relance économique.  Leur mission s’effectuera en lien étroit avec les équipes techniques de l’État, avec un reporting régulier destiné à éclairer la prise de décision gouvernementale.

MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE ET DE LA DECENTRALISATION

Le Conseil des Ministres a pris bonne note de la communication relative à la tenue de la première réunion de la Commission Nationale de la Décentralisation (CND). Organe stratégique prévu par la loi organique n°001/2014 du 15 juin 2015 relative à la décentralisation, la CND est placée sous l’autorité du Chef du Gouvernement. Elle est chargée de proposer les mesures concrètes de mise en œuvre de la décentralisation, élaborées par le Comité Technique de la Décentralisation.  La première session de la CND se tiendra à Libreville du 17 au 18 juin 2025, à la suite des réunions techniques organisées en février et mars 2024. Elle a pour objectifs :  d’examiner et de valider les mesures de transfert des compétences proposées par le Comité Technique ; –        d’adopter le plan national de transfert des compétences de l’État aux collectivités locales. Cette étape marque une avancée significative dans le processus de décentralisation. Elle sera suivie par :  l’opérationnalisation du Fonds de péréquation des collectivités locales ; l’évaluation des capacités des communes chefs-lieux de province et des collectivités disposant d’un budget supérieur à un milliard FCFA ; la tenue des premières Commissions Provinciales de la Décentralisation ; la troisième session du Comité Technique de la Décentralisation ; l’adoption des décrets de transfert de compétences en Conseil des Ministres ; des missions de vulgarisation de la réforme ; ainsi que l’évaluation de sa mise en œuvre par le Centre de suivi et d’évaluation.

MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES MEDIAS

Le Conseil a pris bonne note de la communication relative à la grave crise économique et sociale que traverse La Poste S.A., mettant en péril la continuité du service public et plus de 500 emplois sur tout le territoire.  Les audits révèlent une gouvernance défaillante : masse salariale excessive, quasi-absence de recettes, recrutements non justifiés, primes illégales, absence de reddition des comptes et non-respect de la réglementation en vigueur. L’entreprise dépend entièrement des subventions de l’État, devenues insuffisantes pour couvrir les charges salariales dès juin 2025.  Face à cette situation critique, le Conseil a pris bonne note du plan de relance exigé par le Ministre sous sept jours, ainsi que la convocation d’un Conseil d’Administration exceptionnel.  Aussi, le Conseil a-t-il approuvé la mise en œuvre des quatre mesures urgentes notamment un audit externe indépendant, un plan de restructuration incluant des départs volontaires, un mécanisme de défaisance pour alléger la trésorerie, et un accompagnement social préventif. Il s’agit de préserver le service public, d’éviter des troubles sociaux et de mettre fin à une gestion budgétairement et socialement insoutenable.

MINISTERE DE LA MER DE LA PECHE ET DE L’ECONOMIE BLEUE

Le Conseil des Ministres a examiné et approuvé la communication relative à la dénonciation de l’Accord de Partenariat dans le secteur de la pêche entre la République Gabonaise et l’Union Européenne (UE). Signé en 2007, cet accord autorise les navires européens à pêcher dans les eaux sous juridiction gabonaise contre une compensation financière annuelle. Toutefois, les évaluations récentes révèlent un déséquilibre manifeste au détriment du Gabon.  En conséquence, le Conseil a autorisé le Gouvernement à procéder à la dénonciation formelle dudit accord et à en notifier la Commission européenne, conformément aux dispositions prévues par l’article 13 de l’accord.  Enfin, le Conseil des Ministres a entériné́ plusieurs mesures individuelles, dont les principales portent sur les nominations suivantes :

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

Cabinet du Président de la République Conseiller Spécial, Chargé de missions du Président de la République, chargé du Suivi des projets PUDC avec le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) : M. Fabrice MINKO. §  UNITE SPECIALE DE SECURISATION ET DU CONTROLE DU SECTEUR DES HYDROCARBURES (USSCSH) Cabinet du Coordonnateur Général Conseiller du Coordonnateur Général : Mme Claude Hermine NZIENGUI MAGANGA. §  SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT Conseillers du Président de la République Mme Fatoumata OPONG YOUSSEF ; Mme Madelène Nadine OWANGA TETEY.

MINISTERE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES, DE LA DETTE ET DES PARTICIPATIONS CHARGÉ DE LA LUTTE CONTRE LA VIE CHÈRE

Cabinet du Ministre d’Etat  Directeur de Cabinet : M. Régis LOUSSOU KIKI –         Conseillers Techniques du Ministre : Mme Sonia Barbara ONDO NDONG M. Dénis MEPOREWA M. Jean-Marie OGANDAGA NDINGA M. Serge MBOULA –         Chargés d’Etudes : M. Vance Roddly MOUBA MBININHA Mme Nancy Patricia MANGA M. Hyllay Ted Worwick SABEFOUMOU Mme Nancie Michaelle BARROT IVOLOT Mme Gina MAVOUNGOU épouse NDILA YORO

MINISTRE DE LA DEFENSE NATIONALE

Cabinet Civil du Ministre Chargé d’Etudes : M. Claude NZIET ELLA Cabinet Militaire du Ministre Conseiller Aéronautique : Colonel BOUSSOUGOU Louis Joseph Conseiller Armement : Commandant WOUNDA Jean Fidèle §  INSPECTION GENERALE DE LA GENDARMERIE NATIONALE Inspecteur   Général  Adjoint :   Lieutenant–Colonel       NIENGOU François §  INSPECTION GENERALE DES FORCES ARMEES Inspecteur   Général   des   Forces   Armées :   Colonel   NDIBA AMOUNDJI Romain –       Inspecteur   Général   Adjoint   des   Forces   Armées :   Colonel MYINDU Louis Ghislain  §  SECRETARIAT GENERAL Conseiller du Secrétaire Général : Commandant MANIONY MANGAMA Théodore §  ETAT-MAJOR GENERAL DES FORCES ARMEES Conseiller   du   Chef   d’État-Major    Général   des   Forces Armées : Colonel LENDOYE Brice Arnaud MINISTERE   DE   L’INTERIEUR,   DE   LA   SECURITE   ET   DE   LA DECENTRALISATION Cabinet du Ministre Conseiller   en    Communication :    M.    Jean   Éric    NZIENGUI MANGALA Conseiller Technique : M. Nicaise NOMEWA Conseiller  chargé   de   la   Police   Judiciaire :   M.   Emmanuel BOUBATA MINISTÈRE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, CHARGE DES DROITS HUMAINS Cabinet du Ministre Directeur de Cabinet : M. Clauvice NYAMA MOUKETOU Conseiller Juridique : Mme Gladys ZANG BELLE Conseiller en Communication : Mme Nina ALIBALA LEGNONGO Conseiller Diplomatique : M. Cyril Jean FANGUINOVENY Conseiller Technique : M. Hugues Davy ENDAMA NDONG Conseiller Greffe : M. Joseph SAMBA Conseiller Sécurité Pénitentiaire : Mme Marie-Hélène MELAGA Conseiller Financier : Mme Esther Nathalie ASSEKO Conseiller Technique 1 : Mme Léa SAJOUX MPEMBA Conseiller Technique 2 : M. Jean Théodule NDONG NKOGHE Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Florence Prescille NKONDESSISSET Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Frenelle LOULA NDOUMBA MINISTERE  DE  LA  MER,   DE  LA  PECHE  ET  DE   L’ECONOMIE BLEUE : Cabinet du Ministre : Directeur de Cabinet : M. ABESSOLO MBA Anicet Serge Conseiller Juridique : M. SIMA METHOGO Kévin Raphael Conseiller en Communication : M. DUMAIRE Emrique Conseiller Diplomatique : Mme MBA Fatoumata Maïga –         Conseillers Techniques : Mesdames : MENYE M’OBIANG Amour Clara NKOANE NDOUTOUME Guylène o   Messieurs : OBIBALAGHA Dimitri BIYOGO OBIANG Hervé Yannick ONDO OBIANG Patrick NZAOU NZAOU Lucas Rufin –         Chargés d’Études Mesdames : MAGHANDZI MADOUNGOU Andrelle Edna NTSAME NANG JERISCA o   Messieurs: MADAMA Guy Godel MANFOUMBI Syrius Melvin BAGUISSY Arnaud MBA NGUEMA NDONG Florick –         Chargés de Missions Madame NKOULOU NZUE Michelle Prisca o   Messieurs : MEYO MENSEME Raymond Stéphane NDOUTOUME OBAME Jean de Dieu MEKAME MBA Judes Bertrand NDONG MAGANGA Cyrille o   Secrétaire Particulière du Ministre : Madame DAOUDA Aliatou Laure Huguette épse MOUKAGA MIKIELA Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Madame OYANE NDONG Marie Gisèle –         Secrétaires de Cabinet Mesdames OZOUAKI Mandy-Renée Fernande MINKWE Yasmine Karene épse MBINDZOU EYONO MBA Pascale Virgivile MINISTERE DE LA PLANIFICATION ET DE LA PROSPECTIVE M. Fred NTOUTOUME NDONG OBIANG, est déchargé de ses fonctions de Coordonnateur national du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC).

MINISTERE   DE   L’INDUSTRIE   ET   DE   LA   TRANSFORMATION   LOCALE

Cabinet du Ministre : Directeur de Cabinet : M. Rodrigue Brillant ASSEKO NDONG (confirmé) ;

Secrétaire   Particulière du  Ministre :   Mme   Guylaine  NOMBO (confirmée) ;

Secrétaire    du    Directeur    de    Cabinet :    Mme    ANGUILET NKENGANI Aurore Isis Eléonore (confirmée) –

Conseillers du Ministre : Monsieur Herman Brice YOUMINI BOUNGOUENDE ; Monsieur Pascal NDONG NGOUA ; Monsieur Jean François YANDA, précédemment Directeur Général de l’Industrie et de la Coordination des Activités Industrielles Madame Anita NOLLET épouse ANGOUNA (confirmée) ; Monsieur Claude ASSE BIYOGHE, (confirmé) ; Madame Hortense MANDJA (confirmée) ; Conseiller    en    Communication :    Monsieur    Patrick    MESSI M’EYENE (confirmé) ; Conseiller  Diplomatique :   Monsieur   REGNONGO  OMBANGO Yannick Romuald (confirmé) ; Conseiller    Juridique :   Monsieur    ONDZAGA   ZOMO    Pierre (confirmé) ; –         Chargés d’Etudes : Monsieur Jules NGUEMA ESSONE (confirmé) ; Madame Geny Carole IGABOUYI épouse NZE YOUGUAH (confirmée) ; Monsieur Axel Junior KOMBILA (confirmé) ; –  Secrétaires de cabinet : Madame      Aude      BIGNANY     MAVOUROULOU (confirmée) ; Madame Patricia ASSOUMOU (confirmée) ; Chef du Protocole : Madame Laeticia BITEGHE (confirmée) ; Aide de camp : Brigadier-Chef Major Rufin Bruno Aldrin IMALET, (confirmé) ; –         Agents de Sécurité : Sergent OBIANG BOUROUBOU Ulrich Lidvin (confirmé) ; Brigadier NGUEMA BIBANG Chrislin Campos (confirmé) ; –         Chargés de missions : Monsieur Rodrigue MOUNDOUNGA (confirmé) ; Monsieur Ulrich NGUEMA ATTIA (confirmé) ; Monsieur AKUE MENGOME Mathieu ; Monsieur MINKO MI ANGOUE Isidore ; -Chauffeur Particulier : Sergent-Chef NGORE OTIGHA Orphe-Dimitri (confirmé) ;

MINISTERE    DE    L’AGRICULTURE,    DE    L’ELEVAGE    ET    DU DEVELOPPEMENT RURAL Directeur de Cabinet : M. Florentin GOMA, confirmé. Conseiller Juridique : M. Jean Sylvère MVE MINTO’O, confirmé. Conseiller en Communication : M. Valère ATEBA, confirmé. Conseiller Diplomatique : M. Parfait Wilfried DOUKAGA KASSA –       Conseillers Techniques : M. Jean Robert MEZUI M’OBAME M. Rubain GODA, confirmé. M. Tristan NONDAH, confirmé. M. Eric MISSAMBA, confirmé. M. Ange MAVOUNGOU MBOUMB M. Yves Richard IDIATA –       Chargés d’Études : Guy Roger ROMBONOT MOUSSAVOU, confirmé. Hervé MAGAYA, confirmé. Bayonne MAVOUNGOU KOUMBA Rodrigue MEZEME TOMO –       Chargés de Missions : o Mme Natacha KOMBA, confirmée.  M. Octave MBOUMBA, confirmé. Mme Amélie GUIEMA GUISSIGA M. Lucien IBINGA IBINGA Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Marie-France SOUZA BORA, confirmée. –       Secrétaire de Cabinet :   Mme Olivia Justine Marie-Claire Paulette NDONG EYI Mme Véronique MAROUNDOU Mme Syze Armelle KABOU Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Roight Diana OLOMO MIHINDOU Chef    du    Protocole :    Mme    Alda    Lydwine    MAROUNDOU, confirmée. Chauffeur Particulier du Ministre : M. Nedy Rosny MALONDA NZIGOU, confirmé.

VIH/Sida : le Gabon dispose d’une réserve suffisante d’antirétroviraux

Le ministre de la Santé Pr Adrien Mougougou a fait cette annonce mardi 03 juin 2025, lors d’une rencontre avec le Réseau Gabonais des Personnes vivant avec le VIH/Sida (REGAP).

 

Au Gabon, les patients  vivants avec le VIH vont pouvoir suivre leur traitement sans interruption cette année jusqu’en 2026. Contrairement aux années précédentes où le Gabon  avait connus de nombreuses ruptures d’antirétroviraux. Au cours de son échange, le Pr Adrien Mougougou a annoncé l’acquisition, cette année, de 25 appareils pour la réalisation de bilans de santé, notamment le test de charge virale, essentiel pour le suivi des patients. Grâce au soutien de partenaires tels que le Fonds mondial de lutte contre le SIDA et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ces équipements permettront de réduire le coût des examens, souvent prohibitif pour les patients sans ressources.

Lors de cette réunion, le REGAP a présenté au ministre de la Santé, les grandes lignes de son programme d’actions, actuellement en phase de finalisation. Ce programme vise à structurer une stratégie efficace pour mobiliser un plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH, les inciter à accepter leur état de santé, à suivre leur traitement et à éviter des comportements à risque susceptibles de contaminer autrui.

Ces membres du Regap, n’ont pas manqué de solliciter le ministre de la Santé pour qu’il plaide en faveur de l’obtention d’un siège pour leur organisation. Cela leur permettrait d’accueillir et d’accompagner les malades souvent rejetés par leurs familles. Ils ont également demandé une subvention annuelle pour faciliter leur mobilité sur le terrain, afin de mieux sensibiliser et soutenir les personnes touchées par le VIH. Apprend-on sur Gabon Actu. Rappelons qu’au Gabon selon des données officielles, le Gabon compte actuellement plus de 48 000 séropositifs, dont 65 % vivent dans la précarité.

Gabon : les journées de vendredi 06 juin et lundi 09 juin déclarées fériées

Ces journées sont déclarées fériées chômées en  raison de la fête du mouton qui aura lieu vendredi et la fête de la pentecôte qui aura lieu dimanche.

 

Le communiqué du ministre du travail annonce que les administrations et les entreprises seront fermées au Gabon dès jeudi en fin de journées et vont rouvrir mardi 10 juin 2025. En effet, le Gabon étant un pays laïc, il est question de permettre aux citoyens de pratiquer librement leur foi.

Notons que, la fête de la pentecôte qui concerne les chrétiens est la descente du Saint-Esprit sur les apôtres de Jésus alors qu’ils étaient à Jérusalem pour célébrer la fête des Semaines, telle que décrite dans les Actes des Apôtres.  Et la fête du mouton ou encore Tabaski quant à elle qui concerne les musulmans.

Gabon : vers une augmentation du nombre de Parlementaire dans les deux chambres

 Les sièges des députés passent de 143 à 145 et ceux des Sénateurs de 52 à 70, comme l’indique les conclusions des membres du comité chargé de l’avant-projet des lois relatifs aux Partis Politiques.

 

Au Gabon, le président de la république a reçu les conclusions des membres du comité chargé de l’avant projet des lois relatifs aux partis politiques lundi 02 juin 2025. En effet, les conclusions de ces travaux montrent que : les deux sièges supplémentaires de députés sont attribués aux gabonais de l’étranger.

Les rédacteurs ont également  proposé un député pour l’Afrique et un autre pour le reste du monde.  Les propositions ont également porté sur l’augmentation du nombre de sénateurs à savoir de 52 à 70C’est à dire 18 sénateurs en plus. La répartition des sièges dont seront issus les 18 nouveaux sénateurs n’a pas été communiqués pour le moment.

Rappelons qu’il s’agit des conclusions des 30 membres qui ont participé à la rédaction des projets de loi relatifs aux partis politiques et à la répartition des sièges électoraux.  Les deux projets doivent être adoptés par le conseil des ministres avant leur transmission au parlement.

L’exportation du Manganèse Brut interdite au Gabon dès 2029

La décision a été prise lors du Conseil des ministres qui a eu lieu jeudi 30 mai 2025.

 

A partir du 1er janvier 2025, l’exportation du Manganèse Brut sera interdite au Gabon. En effet, cette décision a été prise afin de permettre au Gabon de prioriser la transformation locale de « cette ressource stratégique afin de maximiser la valeur ajoutée, développer l’industrie minière et renforcer les recettes fiscales », apprend-on du communiqué final des ministres.

En attendant, les opérateurs disposeront d’une période transitoire de trois ans pour investir dans des unités de transformation. Le gouvernement prévoit un accompagnement via des incitations financières, des partenariats stratégiques et des mesures de soutien à l’industrialisation afin d’assurer une transition progressive et efficace.

Cette interdiction s’inscrit dans une dynamique de souveraineté industrielle, visant à créer des emplois qualifiés et à maîtriser les chaînes de valeur technologique.

Le Mauritanien Sidi Ould Tah à la tête  de la BAD

Elu mercredi 28 mai 2025, il est le nouveau président de la banque africaine de développement en remplacement du Nigérian Akinwumi Adésina.

 

C’est au Cours des assemblées annuelles qui a réunis les gouverneurs de la BAD à Abidjan mercredi dernier que Sidi Ould Tah a été élu, après trois tours de scrutin. En effet, cinq candidats étaient en lice dont une femme : le Zambien Samuel Munzele Maimbo, le Sénégalais Amadou Hott, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli et la Sud-africaine Bajabulile Swazi Tshabalala. Au terme des délibérations, Sidi Ould Tah s’est largement imposé avec 76,18 % des voix, devançant notamment Samuel Maimbo (20,26 %) et Amadou Hott (3,55 %).

Diplômé de l’Université de Nice-Sophia Antipolis en économie du développement, ingénieur agronome formé à Rabat et titulaire d’un troisième cycle en gestion de projets de l’Université Paris-Dauphine, le nouveau président de la BAD allie rigueur scientifique, expertise technique et connaissance fine des réalités africaines.

Depuis 2015, il dirigeait la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), qu’il a profondément transformée. Il est reconnu pour sa vision pragmatique et son engagement en faveur d’une transformation structurelle du continent, il place au cœur de son action la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté et l’inclusion économique.

Sidi Ould Tah arrive à la tête de la BAD, au moment où l’institution est en plein renouvellement stratégique, dans un environnement mondial de plus en plus compétitif. Au moment où, l’Afrique est confrontée à une dette amplifiée par la crise de Covid avoisinant les 640 milliards de dollars, à laquelle s’ajoutent les problématiques liées au changement climatique qui impactent les économies dépendantes de l’agriculture et accentuent l’insécurité alimentaire.

Gabon: Décès de l’ancien ministre et député Idriss Firmin

Le général à la retraite Idriss Firmin Ngari, âgé de 79 ans, est décédé ce mardi au Maroc, des suites d’une maladie.

 

Interné à l’hôpital Pasteur de Rabat au Maroc, où se trouvait pour des raisons de santé, Idriss Ngari, ancien ministre et député de Ngouoni près de Franceville (Haut-Ogooué, sud-est), est mort ce mardi. Né le 2 avril 1946, Idriss Ngari a marqué l’histoire politique gabonaise par son ascension fulgurante au sein de l’armée et du gouvernement. Parent de feu Président Omar Bongo, il a rapidement gravi les échelons militaires, devenant Chef d’Etat-major des forces armées de 1984 à 1994.

Il a été au cours de sa carrière ministre de la Défense nationale de 1994 à 1999, puis a pris en charge le portefeuille des Transports de 1999 à 2002.  Par la suite, il a exercé les fonctions de ministre de l’Intérieur de 2002 à 2004, avant de prendre la tête du ministère des Travaux publics de 2004 à 2007.

Il sera ensuite tour à tour ministre du Tourisme de 2007 à 2009 et ministre de la Santé en 2009, où il terminera son parcours gouvernemental, témoignant ainsi de sa polyvalence et de son engagement pour le développement du pays.  Considéré comme l’une des personnalités les plus influentes du Gabon sous le règne d’Omar Bongo, il était également membre du Parti démocratique gabonais (PDG), contribuant significativement à la politique du pays pendant plusieurs décennies.

Rappelons qu’il est  le Fondateur de l’Association des ressortissants de Ngouoni, près de Franceville, dénommée  »Tsoumou », considéré comme un puissant lobby puissant pour la formation et la promotion de ses adhérents, en grand nombre dans les postes clés de l’administration civile et militaire du pays.

Gabon : la SEEG n’est plus sous administration provisoire

La société d’énergie et d’eau du Gabon retrouve son autonomie dès mercredi 28 mai 2025.

 

Sur instructions du Président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema, la Société d’eau et d’énergie du Gabon a été rétrocédé à ses organes  sociaux réguliers conformément aux statuts de la société et aux dispositions de l’Acte Uniforme OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique. Comme indiqué dans un communiqué de la présidence de la République, lu par Murielle Mintsa Minkoe, lundi 26 mai.

Ce communiqué qui poursuit que, «  les fonctions de l’administrateur provisoire de la SEEG prennent fin à cette même date, conformément à l’ordonnance du Tribunal de Commerce de Libreville en date du 28 février 2025 ».    Et le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), en sa qualité d’actionnaire majoritaire, est invité à prendre toutes les dispositions nécessaires en lien avec cette rétrocession de gestion.  Apprend-on.

Pour finir le communiqué indique :  « Le gouvernement de la République, à travers le ministre de l’accès universel à l’eau et à l’électricité, ainsi que le ministre de l’économie, des finances, de la dette et des participations, chargé de la lutte contre la vie chère, veillera à la bonne exécution de ces mesures qui seront entérinées en Conseil des ministres, dans l’intérêt supérieur de la nation et au bénéfice des usagers », a indiqué la présidence gabonaise. Il faut rappeler que c’est depuis  août 2024, que la SEEG a été placé sous administration provisoire.

Jeux de Hasard : les promoteurs ont 72h pour se mettre en règle

Le ministre de l’intérieur a invité les  promoteurs des jeux de hasard et paris du  Gabon, de  se mettre en conformité avec la loi.

 

La décision a été prise et annoncée ce mercredi 21 mai, à l’issue des travaux de la Commission supérieure sur les Jeux de hasard, présidée par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault. Occasion pour lui d’apporter des éclaircissements sur le choix de l’entreprise eTech-SAS choisi comme agrégateur des flux financiers liés aux jeux de hasard. En effet, eTech-SAS, est une  entreprise de droit gabonais, issue d’un contrat d’un partenariat public-privé entre l’État gabonais et l’entreprise de droits canadiens, ST Media INC.

Hermann Immongault a annoncé que ces entreprises de jeux de hasard ont jusqu’à samedi, pour se mettre à jour. Il les invite donc  à venir au ministère de l’Intérieur de la Sécurité afin de se conformer, en mettant à la  disposition du ministère de l’Intérieur tous les documents qui permettent que leur activité soit dans la légalité.

Passé ce délai, une session extraordinaire de la Commission sera organisée, le dimanche 25 mai, pour décider des sanctions à prendre à leur endroit.

Conflit frontalier : la CIJ tranche en faveur de la Guinée équatoriale

La Cour internationale de justice a rendu son verdict lundi 19 mai, accordant la souveraineté sur les îles Mbañe, Cocotier et Conga à la Guinée équatoriale.

 

Ce conflit, qui a débuté en 1972, portait sur le contrôle de trois îles situées dans une zone maritime riche en ressources pétrolières : les îles Mbañe, qui couvrent environ 30 hectares, ainsi que les îles Conga et Cocotier, qui font l’objet d’accords et de négociations depuis longtemps.

Depuis que l’affaire a été portée devant le Tribunal de La Haye en mars 2021, les deux nations ont présenté leurs arguments, Malabo défendant la validité du Traité de Paris de 1900, tandis que le Gabon fondait sa position sur la Convention de Bata de 1974.

La Cour a examiné la question depuis la signature d’un accord en 2008 autorisant son intervention et, en 2016, il a été décidé que l’affaire serait portée devant ce tribunal de l’ONU pour rechercher une résolution pacifique. Le 19 mai la CIJ a donné son verdict, en accordant la souveraineté sur les îles Mbañe, Cocotier et Conga à la Guinée équatoriale.

Notons que, cette décision met fin à un conflit territorial qui oppose la Guinée équatoriale et le Gabon depuis plus de 50 ans.

Gabon: inauguration du marché Ctri d’Akanda

Le président de la république va procéder ce jeudi 25 mai 2025 à l’inauguration du marché de la commune d’Akanda.

 

 

Situé dans au Nord de Libreville, le nouveau marché est un investissement qui marque la volonté du Gouvernement d’encourager les acteurs locaux spécialisés dans la vente des produits agro-alimentaires.

Il est également question d’améliorer les conditions de travail des commerçants et d’offrir à ces derniers un espace sécurisé.

Une mission du FMI attendue au Gabon en juin

En prélude à leur arrivée à Libreville, le vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, a présidé, lundi 12 mai, une séance de travail avec le représentant résident du FMI au Gabon, Gomez Agou.

 

Au Gabon, les autorités du pays entendent impulser un nouveau partenariat avec l’institution financière internationale. En effet, cette rencontre qui aura lieu en juin  entre dans le cadre du reprofilage de la dette. Un engagement pris pour restructurer la dette extérieure du Gabon.

Pour Gomez Agou, la mission du Fonds Monétaire Internationale (FMI) «fera un état de la situation et entamera le resserrement de nos relations». Une dynamique appuyée par le vice-président du gouvernement qui a souligné l’importance du renforcement de ce partenariat avec le FMI.

Rappelons que, le 03 mai dernier, le président Oligui Nguema lors de sa cérémonie d’investiture avait annoncé l’ouverture d’un dialogue avec le FMI. Cette réunion préparatoire à la venue du FMI a vu la présence du ministre de l’Economie Henri Claude Oyima et Louise Mvono, ministre de la planification et de la prospective.

Gabon : Sylvia et Nourredin Bongo placés en résidence surveillée

L’ex première dame épouse du président Ali Bongo et son fils sont sortis de la prison de Libreville vendredi dernier.

 

Après 19 mois de détention pour détournement de fonds, corruption et blanchiment d’argent, Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddin Bongo Valentin ont rejoint Ali Bongo  en résidence surveillée dans leur villa. Ce dernier qui, depuis l’incarcération de son épouse et son fils à la prison de Libreville, a multiplié les interventions médiatiques afin de plaider pour leur retour au domicile familial.

Notons que, malgré cette mise en résidence surveillée, les charges retenues contre eux n’ont pas été abandonnées. Les procédures judiciaires se poursuivent.  La mère et le fils de l’ancien chef de l’État pourront ainsi suivre leur procès dans de meilleures conditions et s’organiser plus efficacement pour assurer leur défense face aux lourdes accusations qui pèsent sur eux.

Candidat à l’élection présidentielle, Alain Bougoueres a été nommé conseiller d’Oligui Nguema

Il a été nommé conseiller spécial du président de la république ce jeudi 08 mai 2025.

 

L’ancien candidat à l’élection présidentielle du 12 avril dernier, Alain Simplice Bougoueres, a été nommé Conseiller spécial du Président de la République, en charge du département des Travaux publics et des Infrastructures, rapporte le communiqué final du Conseil des ministres.  Le représentant du Mouvement des Citoyens Gabonais, va montrer son expertise dans les travaux publics.

On se souvient que pendant la campagne électorale, Alain Bougoueres avait séduit les internautes par son éloquence avec son projet de société  axé sur le développement industriel, les réformes structurelles, la gestion rigoureuse des ressources sur la souveraineté économique et la gouvernance intelligente.  lors de son passage à l’émission « un candidat, un projet ».

Gabon : Communiqué final du Conseil des ministres du 08 mai

Sous la Présidence de Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, le Conseil des Ministres s’est tenu ce jeudi 08 mai 2025 à 10h00 précises au Palais de la Présidence de la République.

 

En ouverture des travaux, le Président de la République, Chef de l’État et Chef du Gouvernement, a salué la nouvelle équipe gouvernementale, investie de la lourde mais noble mission de traduire en actes la volonté souveraine du peuple gabonais. Par son suffrage massif, ce dernier a exprimé une aspiration claire à la rupture, à l’intégrité, à la justice et à une gouvernance efficace.

Il a ensuite tenu à remercier chaleureusement le Gouvernement pour les félicitations qui lui ont été adressées, par la voix du Vice-Président du Gouvernement, à l’occasion de son élection à la magistrature suprême.

Le Chef de l’État a rappelé que cette équipe intervient à un moment charnière de notre histoire républicaine. Elle porte l’espoir d’un nouveau pacte entre l’État et la Nation, dans le cadre d’une Ve République résolument tournée vers les résultats, la restauration de la confiance publique et la refondation de l’action de l’État.

Dans sa double qualité de Chef de l’État et de Chef du Gouvernement, il a présenté les fondements méthodologiques du travail gouvernemental, définis dans une circulaire présidentielle structurante, qui s’impose désormais comme le cadre de référence de la gouvernance sous la Ve République.

Le Président de la République a décliné sept axes directeurs autour desquels s’organisera l’action collective du Gouvernement :

  • Une gouvernance fondée sur l’efficacité, la célérité et le professionnalisme, appuyée sur une solidarité gouvernementale renforcée ;
  • L’éthique  comme  socle  d’exemplarité,  exigeant  intégrité,

Communiqué Final du Conseil des Ministres

Libreville, le 8 mai 2025

responsabilité, transparence et loyauté de la part de chaque ministre ;

  • Une architecture exécutive rationnelle, articulée autour de la Présidence (centre stratégique), du Vice-Président du Gouvernement (coordination), et du Secrétariat Général de la Présidence (discipline administrative) et départements ministériels (exécution des politiques publiques) ;
  • Une organisation standardisée des ministères, organes d’exécution des politiques publiques, reposant sur un modèle fonctionnel et opérationnel ;
  • Un fonctionnement cohérent des instances gouvernementales, notamment le Conseil Interministériel (préparation) et le Conseil des Ministres (décision) ;
  • Une culture de la redevabilité et du suivi de l’action publique, avec des tableaux de bord, des rapports mensuels et des séminaires trimestriels d’évaluation ;
  • Des procédures strictes en matière de nomination, encadrées par des règles précises et un formalisme rigoureux ;
  • La discipline, la méthode et l’exemplarité, comme exigences transversales dans la conduite de l’action publique.

Ensuite, le Président de la République a décliné la feuille de route du Gouvernement, articulée autour de six piliers stratégiques issus de son projet de société, lui-même structuré en quinze engagements prioritaires pour le septennat.

Chaque ministère est tenu de transmettre à la Présidence de la République, dans un délai impératif d’un mois, un état des lieux structuré et exhaustif, incluant les projets en cours, les projets à venir, ainsi que les propositions de politiques publiques nouvelles. Cette cartographie stratégique, consolidée par le Ministère de la Planification, en collaboration avec le Ministère de l’Économie et des Finances, servira de socle à l’élaboration d’un portefeuille national de projets, destiné à guider l’action sectorielle et à assurer une cohérence globale des interventions publiques.

Communiqué Final du Conseil des Ministres

Libreville, le 8 mai 2025

Dans le prolongement de cette exigence de méthode, le Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement a réaffirmé ses engagements prioritaires en matière d’amélioration des conditions de vie des populations. Il a rappelé que la Ve République sera celle de l’accès universel à l’eau potable et à l’électricité, d’un système de santé souverain et performant, de la création d’un pôle numérique national, de la finalisation du réseau routier interconnecté, de la généralisation de l’accès au logement et à la propriété foncière, du soutien à l’entrepreneuriat national et à la création de champions nationaux, de l’accélération de la décentralisation et d’une réforme ambitieuse des finances publiques, articulée autour de la maîtrise des dépenses, de la diversification des recettes, et d’une meilleure allocation des ressources.

En matière de diversification économique, le Chef de l’État a insisté

sur la nécessité de relancer l’économie nationale à travers une politique proactive de création d’emplois durables et de richesses nouvelles, s’appuyant sur la transformation locale des matières premières et ressources naturelles, l’innovation et l’investissement privé. Enfin, dans une logique de performance et de reddition des comptes, le Président de la République a annoncé une première évaluation d’étape à l’issue des 100 premiers jours. Cette évaluation permettra de mesurer, de manière concrète, l’état d’avancement des orientations présidentielles et d’ajuster, si nécessaire, les modalités de leur mise en œuvre.

PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Le Conseil des Ministres a délibéré sur les affaires suivantes :

MINISTERE DE LA REFORME ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

  • Projet de décret portant réorganisation des services de la Présidence de la République.

Communiqué Final du Conseil des Ministres

Libreville, le 8 mai 2025

Le présent projet de décret, élaboré en application des dispositions de l’article 95 de la Constitution, définit l’organisation des services de la Présidence de la République.

Dans le cadre de la réorganisation institutionnelle induite par l’entrée en vigueur de la Constitution du 19 décembre 2024, ce décret vise à structurer l’ensemble des services destinés à accompagner le Président de la République dans l’exercice de ses compétences constitutionnelles.

Désormais, les services de la Présidence de la République s’articulent autour des entités suivantes :

  • la Vice-Présidence de la République ;
  • la Vice-Présidence du Gouvernement ;
  • le Secrétariat Général de la Présidence ;
  • le Cabinet du Président de la République ;
  • l’État-major particulier du Président de la République ;
  • le Conseil National de Sécurité ;
  • le Secrétariat Général du Gouvernement.
  • Projet de décret fixant les modalités de la coordination de l’action gouvernementale.

Pris en application des dispositions des articles 69 et 95 de la Constitution, le présent projet de décret fixe les modalités de la coordination de l’action gouvernementale par le Vice-Président du Gouvernement qui aura désormais en charge les relations entre l’Exécutif et le Législatif sous l’autorité du Président de la République.

L’entrée en vigueur de la loi référendaire n°002-R/2024 du 19 décembre 2024 portant Constitution de la République Gabonaise marque ainsi le début de la cinquième République, en ce qu’il prévoit que le Vice- Président du Gouvernement assiste le Président de la République, Chef du Gouvernement.

Communiqué Final du Conseil des Ministres

Libreville, le 8 mai 2025

A ce titre, il est chargé, entre autres, de :

  • convoquer et présider les Conseils et Comités interministériels ;
  • étudier, en liaison avec les départements ministériels concernés, les dossiers soumis à l’examen du Conseil interministériel ;
  • proposer au Président de la République l’ordre du jour du Conseil des ministres, assurer le suivi de l’exécution de ses décisions, et veiller à la régularité du fonctionnement de l’administration centrale ainsi que de l’ensemble des services publics.
  • Projet de décret fixant les attributions et le fonctionnement du Conseil Interministériel ;

Pris en application de l’article 95 de la Constitution, le présent décret fixe les règles d’organisation, de fonctionnement et les attributions du Conseil interministériel, organe de coordination placé sous l’autorité du Président de la République, Chef de l’État et Chef du Gouvernement.

Présidé par délégation par le Vice-Président du Gouvernement, le Conseil interministériel est chargé de l’examen préalable des affaires nouvelles ou urgentes soumises par les membres du Gouvernement, en amont du Conseil des ministres.

Le décret précise les modalités de convocation, les responsabilités du Secrétariat Général du Gouvernement en matière de préparation des dossiers, les obligations de transmission des projets ministériels, ainsi que le processus d’adoption et de suivi des décisions.

Il institue une rigoureuse chaîne de coordination administrative visant à garantir la célérité, la rigueur et la transparence du travail gouvernemental.

L’Angolais Bataglia Dos Santos souhaite accompagner le Gabon dans la construction de Libreville 2

L’homme d’Affaires reçu en audience le 07 mai 2025, par le président de la république manifesté son intérêt pour l’accompagnement du projet de développement du site de Libreville 2.

 

Au cours de son audience avec le président de la république Brice Clotaire Oligui Nguema, homme d’affaires angolais a présenté un projet de développement en faveur du Gabon, centré principalement sur les secteurs des infrastructures et de l’agriculture.

Il a également exprimé sa volonté de mettre son expertise au service du développement infrastructurel au Gabon. En manifestant notamment son intérêt pour l’accompagnement du projet de développement du site de Libreville 2, avec l’ambition d’étendre ce modèle à l’intérieur du pays, dans une dynamique d’équité territoriale et de développement durable.

Notons que Hélder Bataglia Dos Santos est le président du groupe ESCOM, spécialisé dans le développement des infrastructures et a contribué à la modernisation du pays à travers des projets structurants en Angola.

Gabon : le centre national de surveillance maritime opérationnel

Le ministre des transports et de la marine marchande a annoncé mardi 06 mai 2025, sa mise en disponibilité.

 

Le Gabon a désormais son centre national de surveillance maritime. En effet, il s’agit d’un  centre, équipé de technologies de pointe respectant les normes internationales, telles que le système AIS (Automatic Identification System), qui  permettra une veille permanente et une coordination efficace entre les différentes entités concernées, notamment la Marine nationale, les services de pêche et les autorités portuaires.

Le centre va également faciliter la collecte de renseignements essentiels à la prévention des attaques de pirates. Il est ouvert 7jours sur 7 et 24 heures sur 24. Le centre sera inauguré dans les prochains jours en présence de partenaires internationaux, notamment l’Union européenne.

Rappelons que, ce centre a été mis en place  suite au drame du ferry « Esther Miracle », survenu le 9 mars 2023. Ce bateau, assurant la liaison entre Libreville, capitale politique, et Port-Gentil, capitale économique, a sombré au large des côtes gabonaises, entraînant la mort de nombreuses personnes et laissant plusieurs familles endeuillées.

Nouveau gouvernement : l’installation des ministres prévue du 08 au 09 mai

Les passations de charges entre les membres sortants de la transition  et ceux  entrants du premier gouvernement de la Vème République sont annoncées pour demain jeudi 08 mai 2025.

 

Les ministres prennent service dès jeudi 08 mai 2025. La cérémonie de passation de charge sera présidée par le secrétaire général du gouvernement Abdu Razzaq Guy Kabomgo dans les ministères concernés. Demain 08 mai, par exemple, la cérémonie débutera au ministère de la Planification entre Louise Nvono et Alexandre Barro Chambrier qui va désormais occuper la fonction de vice-président du gouvernement.

La Journée prévoit également  l’installation du ministre de l’Economie Henri Claude Oyima qui succède à Charles Mba et Marc Alexandre Ndoumba. Les installations vont se suivre progressivement jusqu’à vendredi 09 mai 2025. Pour ce qui est de cette  journée à 11 heures, Paul-Marie Gondjout, ancien ministre de la Justice, sera installé  à la tête du ministère de la Communication en remplacement de Laurence Ndong.

Notons que le gouvernement comprends plusieurs ministres entrant à l’instar de la ministre Zenaba Chaning, Séraphin Moundounga, Henri claude Oyime et biens d’autres. On note également 11 ministres dont leurs postes ont été maintenus. Notamment la ministre de la défense, Brigite Onkanowa, le ministre de l’intérieur Hermann Immongault, le ministre des Mines, Gilles Nembé et biens d’autres.

Zenaba Chaning, candidate à l’élection présidentielle nommée ministre de l’entreprenariat

Agée de 36 ans, la jeune femme d’affaires fait son entrée dans le tout premier gouvernement de la cinquième république formé lundi 05 mai 2025.

 

Seule femme candidate lors du scrutin du 12 avril 2025 au Gabon, elle a été choisi pour donner son expertise en terme d’entreprenariat dans le gouvernement de la cinquième république avec à la tête le président de la république Brice Clotaire Oligui Nguema. Zenaba Chaning a dirigé des entreprises en Europe et au Gabon. Elle est à la tête de 7 entreprises dans des secteurs variés tels que l’immobilier, la beauté et l’événementiel, elle incarne une nouvelle génération d’acteurs politiques tournés vers l’action concrète.

Nommée ministre de l’entreprenariat des petites et des moyennes entreprises au Gabon, Zenaba Chaning va assurer le portefeuille de ce ministère avec pour mission de développer l’entrepreneuriat dans un contexte de relance et de dynamique économique, surtout de l’innovation.

Rappelons qu’elle a obtenu 0,39% des suffrages à l’élection présidentiel du 12 avril 2025. Son projet de société était axé sur la création d’emplois, la formation des jeunes, les réformes dans plusieurs secteurs tels que : l’Education, la santé, logement et lutte contre la corruption.

Gabon : trois trafiquants d’ivoire interpellés à Oyem

Ils ont été arrêtés en flagrant délit alors qu’ils tentaient de vendre illégalement ces ivoires d’éléphants, une espèce intégralement protégée au Gabon.

 

C’est au cours d’une opération mixte de lutte contre le trafic de faune  entre la Direction de la Lutte Contre le Braconnage, la Direction Provinciale des Eaux et Forêts du Woleu-Ntem, la Direction Générale de Recherche (DGR) et l’ONG Conservation Justice que ces présumés trafiquants d’ivoire d’éléphants ont été mis aux arrêts.

En effet, l’opération a débuté avec l’interpellation de deux suspects, tous de nationalité gabonaise, surpris en pleine tentative de transaction. Conduit dans les locaux de la DGR pour interrogatoire, l’un d’eux a révélé l’identité du propriétaire de deux des six pointes saisies. Ce troisième suspect a été localisé puis arrêté à Ebeigne, un village situé à proximité d’Oyem.

Les trois hommes ont été déférés devant le parquet spécial de Libreville, avant de bénéficier d’une liberté provisoire. Leur procès est prévu pour le 9 mai 2025. Il faut rappeler que ces trafiquants encourent jusqu’à dix ans d’emprisonnement, ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq fois la valeur de l’ivoire saisi, conformément aux articles 390 et 398 du Code pénal.

Oligui Nguema en conclave avec  les responsables des partis politiques le 07 mai

Le président de la république va échanger avec les responsables des partis politiques légalement constitués mercredi 07 mai 2025.

 

L’objectif de cette rencontre est d’engager une concertation inclusive et consensuelle en vue d’améliorer le cadre légal régissant les élections au Gabon.  Il sera question de  satisfaire les exigences d’une réforme bénéfique pour la tenue prochaine des consultations électorales,  tout en garantissant le respect des dispositions constitutionnelles.

Au cours de cette concertation, il  est prévu que deux comités, composés d’environ vingt membres chacun, soient formés. Le premier sera chargé de la rédaction de l’avant-projet de loi relatif aux partis politiques, et le second va se pencher sur l’avant-projet de loi concernant la distribution des sièges électoraux, conformément à l’article 248 du Code électoral.

Rappelons que, le calendrier des prochaines élections, prévoit le premier tour des législatives et locales  le 27 septembre, suivi d’un second tour le 11 octobre 2025. Les élections sénatoriales, quant à elles vont débuter en premier tour le 8 novembre et le second tour le 29 novembre 2025.

Gabon : Henri-Claude Oyima nouveau ministre de l’Economie

Il fait partir des ministres nommés dans le premier gouvernement formé ce lundi 05 mai 2025, par le président Oligui Nguema après sa prestation de serment samedi dernier.

 

Désigné il y a un an président du conseil d’administration de BGFIBank Cameroun, le patron et fondateur du groupe bancaire régional fait son  entrée dans le gouvernement de la 5ème république. Né le 4 décembre 1956 à Franceville dans la province du Haut-Ogooué, au Gabon, Henri claude-Oyima est une figure emblématique dans le paysage financier africain. Après son Baccalauréat série B U.S.A au Lycée Français de WASHINGTON, DC en  1978, il obtient en 1981 un Bachelor of Science in business Administration-U.S.A, option Finance et économie d’entreprise à l’AMERICAN UNIVERSITY, WASHINGTON, DC, un an plus tard, il décroche un Master of Art in Development Banking dans la même université.

En 1982, il complète son cursus universitaire avec une formation au métier de Chargé de Relations Clientèle Entreprises au Centre de Formation de CITIBANK à Athènes en Grèce.  En termes d’acquis professionnels, il a été stagiaire à Citibank New-York en 1982, fondé de pouvoir chez Citibank Libreville en 1983, directeur général adjoint de Paribas Gabon, avant de devenir directeur général en 1985. Et en  1986, il est brièvement appelé pour la première fois au gouvernement en tant que ministre de l’Économie et des Finances.

En 1996, il est administrateur-directeur général de BGFIBank SA, puis président des sociétés du Groupe BGFIBank en 2000 et président-directeur général en 2012.  Avant cette nomination, Henri-Claude Oyima était président directeur général du Groupe BGFIBank, président des sociétés du Groupe BGFIBank, président du Conseil d’Administration des sociétés OGAR/OGARVIE, président du Conseil d’Administration de la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC), président de la Fédération des Entreprises du Gabon (FEG) et président de l’Institut Gabonais des Administrateurs (IGA). En tant que nouveau ministre de l’Economie, Henri Claude Oyima aura la lourde mission de redresser une économie en quête de relance.

Rappelons que, malgré sa nomination, Henri-Claude Oyima continuera, selon un communiqué officiel, à superviser les activités du Groupe BGFIBank qu’il dirige depuis plus de quatre décennies. Une double casquette qui illustre la volonté de conjuguer expertise du secteur privé et responsabilité publique.  En 2024, le Groupe BGFIBank a affiché un résultat net consolidé de 122 milliards FCFA, en progression de 27 % par rapport à l’année précédente. Son total bilan s’élève à 951 milliards FCFA, faisant de lui l’un des établissements financiers les plus solides de la région. L’introduction prochaine du groupe à la BVMAC devrait renforcer l’attractivité de cette bourse encore en quête de profondeur et de liquidité.

Gabon : les élections législatives et locales annoncées pour le 27 septembre et 11 octobre 2025

Le président de la république Brice Clotaire Oligui Nguema l’a annoncé samedi 03 mai dernier lors de sa prestation de serment.

 

Au Gabon, les élections législatives et locales auront lieu le 27 septembre et le 11 octobre 2025. En effet, ces élections visent à restaurer la légitimité des institutions démocratiques et à permettre aux citoyens de s’exprimer sur l’avenir de leur gouvernance. Au cours de sa cérémonie d’investiture, le chef de l’Etat a souligné l’importance de ces scrutins afin de  garantir une représentation adéquate des différentes voix de la nation et pour renforcer la confiance du peuple envers ses dirigeants.

Il a promis de mettre en place des mesures visant à assurer la transparence et l’équité du processus électoral. Il prévoit également des  initiatives pour mobiliser les électeurs et garantir que chaque citoyen ait la possibilité de participer activement à la vie politique.

Notons que, le chronogramme du processus électoral prévoit tout d’abord une concertation, le 7 mai prochain, des responsables avec les partis politiques. Celle-ci devra aboutir à la mise en place de deux comités afin d’améliorer les dispositions légales en matière électorale.

Ensuite, la mise en place de la nouvelle Assemblée Nationale va intervenir le 4 novembre 2025. Les élections sénatoriales sont prévues le 8 et 29 novembre 2025.  L’installation du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) aura lieu le 1er décembre 2025, puis le 15 du même mois il sera procédé à la mise en place de la haute chambre du Parlement (Sénat).

Et enfin la nomination de juges constitutionnels qui sera  fixée au 23 décembre 2025 marquera la boucle de ce chronogramme.

Gabon : voici le nouveau gouvernement de la 5ème république

Le premier gouvernement signé par décret présidentiel a été publié lundi 05 mai 2025, par le secrétaire à la présidence Guy Rossatanga-Rignault . Vous trouverez ci-dessous les noms des différents membres du gouvernement.

 

Ministre d’État, des Transports, de la Marine Marchande et de la Logistique : Ulrich Manfoumbi Manfoumbi

 

Ministre de la Réforme et des Relations avec les institutions : François Ndong Obiang

 

Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, chargé de la Diaspora : Michel Regis Onanga Ndiaye

 

Ministre de la Défense nationale : Brigitte Onkanowa

 

Ministre de l’Intérieur, de la sécurité et de la Décentralisation : Hermann Immongault

 

Ministre de la Justice, Garde des sceaux, chargé des Droits humains : Séraphin Akure Davain

 

Ministre de l’Accès à l’eau et à l’énergie : Philippe Tonangoye

 

Ministre de la Communication et des Médias : Paul-Marie Gondjout

 

Ministre des Eaux et forêts, chargé du conflit Homme-faune : Maurice Ntossui Allogho

 

Ministre de l’Environnement, de l’Ecologie et du Climat : Mays Mouissi

 

Ministre de la Mer, de la Pêche et de l’Economie bleue, porte-parole du gouvernement : Laurence Ndong

 

Ministre des Mines et des Ressources géologiques : Gilles Nembet

 

Ministre du Pétrole et du Gaz : Sosthène Nguema Nguema

 

Ministre de la Santé : Pr. Adrien Mougougou

 

Ministre du Logement, de l’Habitat, de l’urbanisme et du cadastre : Ludovic Megne Ndong

 

Ministre du Tourisme durable et de l’Artisanat : Pascal Ogowet Siphon

 

Ministre de la Planification et de la Prospective : Louise Ovono

 

Ministre des Affaires sociales et de l’inclusion : Nadine Awanang

 

Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Simplice Désiré Mamboula

Ministre de la Fonction publique et du renforcement des capacités : Pr. Marcelle Ibinga Itsitsa

 

Ministre du Travail, du plein emploi et du dialogue social : Patrick Barbera Isaac

 

Ministre de l’Industrie et de la transformation local : Me Lubin Ntoutoume

 

Ministre des Travaux publics et de la construction : Edgard Moukoumbi

 

Ministre de l’Economie numérique, de la digitalisation et de l’innovation : Mark Alexandre Doumba

 

Ministre de l’Entreprenariat, du Commerce et des PME-PMI : Zenaba Chaning Gninga

 

Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement durable : Odette Polo-Pandzou

 

Ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’enfance : Elodie Diane Fouefoue

 

Ministre de la Jeunesse, des Sports, du rayonnement culturel et des Arts, chargé de la vie associative : Dr. Armande Longo

 

Ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances, de la dette et des Participations, chargé de la lutte contre la vie chère : Henri-Claude Oyima

Ministre d’État, de l’Education nationale, de l’instruction civique et de la formation professionnelle : Camélia Ntoutoume-Leclercq

Gabon : le nouveau gouvernement de la 5ème république formé

Après la nomination du vice-président du gouvernement en charge de la Coordination de l’action gouvernementale par le chef de l’Etat Oligui Nguema, un nouveau gouvernement vient d’être formé ce lundi 05 mai 2025.

 

Le nouveau gouvernement de la cinquième république comprend une équipe de trente (30) ministres. Contrairement au gouvernement de la transition qui comptait trente-cinq (35) membres. ce nouveau gouvernement compte 10 femmes.  de nombreux changements sont observés. On note plusieurs nominations marquantes dans ce nouveau gouvernement.  Notamment l’arrivée de Séraphin Akure Davain, comme ministre  de la Justice, en remplacement de Paul Marie Gondjout qui est désormais ministre de la communication.

Le président du groupe bancaire de BGFIBank Henri Claude Oyima, comme ministre de de l’Economie, des finances de la dette et des participations, chargé de la lutte contre la vie chère.   On note également la nomination de l’ancienne candidate Zenaba Gninga comme ministre de l’entrepreneuriat. L’ingénieur Sosthène Nguéma Nguéma, qui fait partir des nouveaux visages de ce gouvernement comme ministre du Pétrole et du gaz.

le nouveau gouvernement comprend les anciens visages du gouvernement de la transition à l’instar Camélia Ntoutoume Leclercq  qui,  reste ministre d’Etat à l’éducation nationale, de l’instruction civique et de la formation professionnelle.

Gabon : Alexandre Barro Chambrier nommé vice-président du gouvernement

Il a été nommé ce lundi 05 mai par décret présidentiel.

 

Alexandre Barro Chambrier est le vice-président du gouvernement de la cinquième république. Diplômé de Sciences de Gestion et d’Économie de l’université Paris IX Dauphine, il obtient son doctorat d’état en sciences économiques à l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris et une agrégation des Universités en Sciences Économiques et de gestion (CAMES).

Haut commis de l’Etat, Alexandre Barro Chambrier n’est pas un inconnu dans la sphère politique gabonaise, puisque jusqu’à récemment il occupait la fonction de vice-premier ministre, ministre de la Planification et de la Prospective au sein du gouvernement de la Transition.

En effet, la nomination d’un Vice-Président du Gouvernement s’inscrit dans la logique de la suppression de la Primature, actée par la réforme constitutionnelle. Ce nouveau poste a pour vocation d’assurer la coordination gouvernementale tout en clarifiant la chaîne de commandement exécutive.