La Cemac lève 3,8 milliards d’euros pour des projets en énergie et transport

La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) annonce, dans un communiqué parvenu ce jeudi à APA, avoir levé 3,8 milliards d’euros de fonds pour financer onze projets d’intégration régionale sur la période 2021 et 2025 dans les six pays membres.« Le montant total des financements annoncés ou mobilisés (à l’issue de la table ronde avec les bailleurs) s’élève à environ 3,8 milliards d’euros, bien au-delà des montants recherchés », a déclaré le Secrétaire permanent du Programme de réformes économiques et financières de la Cemac (Pref-Cemac), Michel-Cyr Djiena Wembou, cité par la note.

A en croire M. Wembou, le financement de huit projets sur les onze « est entièrement bouclé ».

Le coût total des projets s’élève à 4,072 milliards d’euros, dont 596,74 millions d’euros (14,65%) étaient déjà mobilisés avant la table ronde. Le financement recherché était donc de 3,48 milliards d’euros (85,35%), renseigne le document.

Plus d’une dizaine de partenaires multilatéraux et d’investisseurs privés ont manifesté leur intérêt à contribuer au financement de ces projets de façon multiforme.

« Certains bailleurs et partenaires ont indiqué les projets pour lesquels ils étaient intéressés, notamment sur les axes 2 et 3 (…) et ont sollicité des informations complémentaires pour affiner leurs intentions. D’autres bailleurs et partenaires ont manifesté leurs intérêts de financement sous réserve de la réception des études de faisabilité et autres documents, ce qui leur permettrait de préciser les montants et les formes d’intervention », a précisé Michel-Cyr Djiena Wembou.

Le chef de la Division infrastructures/Afrique centrale à la Banque africaine de développement, Joseph Kouassi N’Guessan, a quant à lui assuré que la BAD allait contacter les partenaires pour leur fournir toutes les informations nécessaires « car nous avons contribué au financement de la majorité des études de faisabilité des projets concernés par cette table ronde ».

Par ailleurs, il a indiqué que la BAD, en sa qualité de chef de file pour la mobilisation des ressources, va accompagner la Cemac dans la coordination des engagements pris par les partenaires présents à la table ronde, en vue d’aider à la concrétisation de ces annonces.

La Banque a mobilisé, pour des projets de transport en Afrique centrale, 1,13 milliards d’euros sur la période 2015-2019. Environ 30% de ces financements ont été consacrés au développement et à la rénovation de corridors routiers entre les États de la région, informe le communiqué.

Gabon : un scandale financier inquiète certaines personnalités

Dans le cadre de sa mission de contrôle, la Task Force de la présidence a découvert 440 milliards de FCFA de fausses dettes. Depuis lors, certains membres du gouvernement ont peur de faire l’objet de poursuites judiciaires

Les auditeurs de la Task Force de la présidence ont au cours de leurs investigations découvert que plus de 400 milliards de Fcfa ont été détournés pour de fausses dettes. Ce scandale financier de plus pourrait faire tomber beaucoup de têtes. Après une audition sur 650 milliards, il ressort que 440 milliards de FCFA ont été détournés. Les mis en cause sont susceptibles de poursuites judiciaires. Une menace de poursuites judiciaires pèse contre les opérateurs économiques et certaines autorités.

La méthode adoptée par la Task Force pour mettre à nue ces détournements se démarque de la stratégie des contrôleurs administratifs classique. Pour le cas des fausses dettes dont il est question, la mission fait savoir que l’attribution des marchés publics n’a fait l’objet d’aucun processus et de régularité. En plus des derniers 370 milliards, 70 milliards de FCFA ont été découvert au cours des derniers audits, ce qui porte le montant total à 440 milliards de Fcfa.

Cette découverte démontre l’inefficacité du processus de gestion des investissements publics et du système de gouvernance. Il est également remis en cause, le système de passation de marchés publics.

 

Gabon : les écogardes entament une grève illimitée

Ils revendiquent trois mois de retard de salaire. La grève a déclenchée à Libreville ce jeudi 12 novembre 2020. Les grévistes ne comptent pas reprendre les activités avant le rétablissement effectif de leur salaire

Le syndicat national des égogardes du Gabon (Syneg) a démarré une grève illimitée ce jour. Ils réclament trois mois d’arriérés de salaires. Le mot d’ordre de grève  été annoncé le 10 novembre dernier par Sostène Ndong Engonga, secrétaire général du Syneg. La grève concerne l’ensemble des employés de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN).

Le syneg exige la résolution de six points avant la levée de grève. Il s’agit entre autres de deux mois de salaires impayés, dégradation des conditions de travail, dialogue social déficient, préservation des droits professionnels des salariés, cotisation CNSS et Ascoma et la mise en place d’un statut de l’écogarde.

Les grévistes ont décidé d’observer une cessation de travail dans les 13 parcs nationaux de l’ANPN. Le syneg fait savoir que la note qu’elle a adressée aux responsables de l’Agence nationale des parcs nationaux n’a pas eu de retour.

Gabon : Ali Bongo inaugure les usines de fabrications de médicaments et de contreplaqués

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a inauguré deux usines à ZERP de Nkok le 10 novembre 2020. L’une est spécialisée dans la production des médicaments et l’autre dans la fabrication de contreplaqués, sciage et tranchage

Ces deux entreprises permettront de booster le secteur économique et promouvoir des emplois. L’usine Santé pharmaceutique SA, produira des médicaments génériques 100% gabonais, vendus à bas prix et accessible. Les gabonais pourront ainsi se faire soigner avec des meilleurs médicaments fabriqués sur place. C’est la première entreprise de ce genre qui est a été inauguré par le président de la République en présence de la première ministre.

La deuxième usine explique Ali Bongo, est le : « fruit d’investissement directs étrangers (IDE) ». Le coût de réalisation est de 3 milliards de FCFA et participe de la stratégie d’exploitation et de transformation du bois localement. « Elles illustrent l’attractivité de plus en plus forte du Gabon aux yeux des investisseurs, mais aussi de notre détermination à accélérer la diversification de notre économie et d’en accroitre la part de l’industrie », note le président de la République.

Les deux structures permettront de booster l’économie nationale et favorisera la création d’emplois.

 

Gabon : le ministre du pétrole reçoit une délégation de l’Onep

Le ministre du pétrole, du gaz, et des mines, Vincent de Paul Massassa a accordé une audience aux employés de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) ce mercredi 11 novembre 2020

La délégation de l’Onep était conduite par Sylvain Mayabi Binet, secrétaire général de l’organisation. Il a fait savoir que l’ entrevue avec le membre du gouvernement a permis de faire le point de la situation du climat social dans le secteur pétrolier. Ils ont fait le tour des problématiques qui frappent ce secteur. Le membre du gouvernement et ses hôtes ont également évoqué les questions qui entravent l’épanouissement de l’or noir.

« C’était un très bel entretien », a laissé entendre le secrétaire général de l’Onep après les échanges. Il confie que d’autres rencontres sont prévues pour poursuivre les travaux sur des points spécifiques. Il a salué le pragmatisme et l’ouverture d’esprit dont le ministre de tutelle fait montre.

Sylvain Mayabi Binet, secrétaire général de l’Onep a ajouté que l’objectif de cette rencontre était d’abord de présenter les salutations de l’Onep au ministre du pétrole, en fonction depuis 2019. Les employés de l’organisation ont également fait savoir qu’ils sont disponibles à accompagner le ministère de tutelle dans le secteur pétrolier et les activités connexes.

Gabon-covid19 : le Rotary club offre des kits de protection à cinq établissements

Cinq établissements scolaires de la capitale ont bénéficié des matériels de protection contre la covid-19. C’est un don Rotary club Libreville Bantou

Les établissements bénéficiaires sont l’école publique de Bas Gué-gué, le collège Calaznce, la halte-garderie d’IAI, l’école Comique de Batavéa et le collège Sainte Marie de Libreville. Les matériels offerts par le Rotary club pour éviter la propagation du coronavirus dans ces écoles sont entre autres, les cubitainers de 30 litres, des Thermo flash, de l’eau de javel et du gel hydroalcoolique.

Les kits ont été remis aux responsables d’établissement par Annie Michelle Messina Kombeny, présidente du Rotary club Libreville Bantou. Elle explique que le Rotary Club Libreville Bantou a décidé d’investir sur les équipements et les produits désinfectants afin de renforcer les mesures barrières pouvant aider les élèves à se prémunir du coronavirus.

Les établissements bénéficiaires ont indiqué que ce don permettra de limiter la circulation du virus en milieu scolaire.

Coopération : Faustin-Archange Touadéra a envoyé un émissaire chez Ali Bongo

Le président de la République du Gabon, Ali Bongo a reçu en audience la ministre centrafricaine des Affaires étrangères, Sylvie Baipo Temon le 9 novembre 2020.

Elle est porteuse d’un message de Faustin Archange Touadéra, président de la République centrafricaine (RCA). Sylvie Baipo Temon ministre centrafricaine Affaires étrangères a remis au chef de l’Etat gabonais un pli fermé.

Communicant sur la rencontre, la présidence de la République a fait savoir que les échanges ont porté sur les relations de copération bilatérale et multisectorielle entre les deux pays. Les sujets d’interêt commun et les questions de paix et sécurité en Afrique centrale. Ainsi que du 18ème Sommet de la CEEAC prévu pour fin novembre à Libreville. Lequel regroupera les chefs d’Etats de la sous-région dans la capitale gabonaise.

Il sied de préciser que cette rencontre intervient quelques temps avant les élections présidentielles en République centrafricaine qui se dérouleront le 27 décembre 2020.

Gabon : le ministère e l’éducation crée un dispositif sécuritaire spécial

Dans le but de renforcer la sécurité dans les zones sensibles des établissements scolaires, le ministère de l’éducation national  a décidé de placer deux auxiliaires de sécurité dans les établissements scolaires du pays

Les auxiliaires de sécurité ont pour mission de veiller à la sécurité des élèves au sein des établissements. Ils devront surveiller les faits et gestes déviants. Ce corps est constitué des retraités de la police et des agents commis à ladite tache. Il a été institué le 6 novembre 2020 par le ministère de l’Education national en vue de la rentrée scolaire 2020-2021. Ils seront vêtus de gilets marqués des sceaux de l’Education nationale par derrière et par devant. Le ministère concevra également des badges comportant, nom, prénom, établissement d’affectation et photo de chaque agent.

Le ministre de l’Education nationale, Théodore Koumba a expliqué à ces agents de sécurité que leurs missions consiste à fouiller à l’entrer des établissements en cas de besoin. « La liste des objets et même des produits prohibés », leur sera communiqué.

Le membre du gouvernement met en garde ces derniers : « il ne s’agira pas pour vous d’aller faire des courses pour les enseignants. Il ne s’agira pas pour vous d’aller surveiller les devoirs dans les salles de classe, si vous faites cela, vous serez hors normes». Il précise que la tâche des auxiliaires de sécurité doit être axée sur la surveillance classique dans les zones sensibles des écoles.

Il a été précisé que les surveillants généraux seront maintenus au sein des établissements pour se consacrer aux tâches de discipline et d’appui à la pédagogie.

 

Gabon : vers le rétablissement du salaire des chefs de villages

Après plus d’un an de suspension, le salaire des chefs de villages pourrait être reversé dès 2021. La question a été portée auprès des élus du peuple par le député du Woleu, Serge Ndong Obame

La rémunération des auxiliaires de commandement a été inscrite dans le budget de 2021. Ce projet a vivement été défendu devant la Commission des Finances, du Budget et de la comptabilité publique de l’Assemblée nationale. Il s’inscrit dans les prévisions budgétaires du ministère de l’Intérieur.

La première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda avait également été interpellée sur la condition des chefs de village et de cantons. Il a été précisé à la chef du gouvernement que ces auxiliaires de commandement ont fait plus d’an sans salaires.

Le Budget en cours d’examen s’élève 28,6 milliards, soit plus trois milliards de plus que le budget Précédent. 18,4 milliards de FCFA devrait être directement consacrés aux salaires chefs de villages.

Gabon : la Fondation Sylva Bongo Ondimba offre des appareils de mobilité aux handicapés

Des matériels roulants ont été distribués aux élèves handicapés moteurs et aux personnels du secteur de l’éducation nationale ce vendredi 6 novembre 2020 par la Fondation Sylva Bongo Ondimba.

La Fondation Sylvia Bongo Ondimba à travers son projet « SolidaritéHandicap », a distribué du matériel de mobilité aux élèves et enseignants d’handicapés moteurs en vue de la rentrée scolaire qui démarre lundi prochain. Ces appareils permettront aux bénéficiaires de se déplacer facilement au cours de l’année, font savoir les donateurs en présence du ministre de l’Education nationale, Patrick Mouguiama Daouda

Le projet « SolidaritéHandicap »,  explique la vice-présidente de la Fondation, Dr Simone Mensah a vu le jour en 2010 dans le but de : « faciliter les conditions de vie des personnes à mobilité réduite et de contribuer à leur intégration socio-économique ». Elle précise que cette initiative entre : « dans le cadre de la promotion de l’égalité des chances en milieu scolaire, d’une part, et d’autre part, l’inclusion des personnes vivantes avec un handicap dans notre société. »

Gabon : un comité interministériel constitué pour mettre fin à l’insalubrité

La première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda a présidé une réunion interministériel dédiée à la lutte contre l’insalubrité dans les grandes villes du pays le 05 novembre 2020 dans son cabinet

« Le chef de l’Etat a rappelé son exigence d’améliorer les conditions de vie quotidienne des populations partout au Gabon. Je conduirai en conséquence, et avec détermination l’action gouvernementale » a déclaré la chef du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda aux ministres et aux maires des communes de Libreville, d’Owendo, d’Akanda et de Ntoum.

Cette initiative fait suite

Cette réunion fait suite à la constatation de l’insalubrité par le président de la République, Ali Bongo lors de sa décente dans certains quartiers de Libreville. C’est alors qu’il a instruit à la première ministre de trouver des solutions rapides.

La première ministre, quant à elle a mis sur pied une commission interministérielle sur pied consacrée à la question d’insalubrité dans les grandes villes pour trouver une solution définitive à ce phénomène. L’objectif est de : mobiliser tous les moyens et les énergies nécessaires afin de garantir la propreté et la salubrité dans les différentes localités du Gabon, poursuit Rose Christiane Ossouka Raponda.

 

Coopération : le Gabon et la Russie consolident les liens sur le plan sanitaire

Le ministre gabonais de la santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong a accordé une audience à l’ambassadeur de Russie au Gabon, Iliad F. Iskandarov le 3 novembre 2020

Dans le cadre de la lutte contre la covid-19 et le renforcement des liens entre la Russie et le Gabon, l’ambassadeur de Russie et le ministre de la santé entendent renforcer les relations sur le plan sanitaire. Le diplomate a fait une offre de formation et de recherche au membre du gouvernement. Il a été convenu au cours des échanges que les deux pays vont nouer des partenariats futurs en matière de formation des personnels de santé gabonais.

Pour faire face à la crise sanitaire imposée par la pandémie actuelle, l’ambassadeur de Russie a proposé une offre du vaccin développé par son pays pour prévenir contre la covid-19. Lequel es dénommé vaccin Spoutnik.

Il convient de rappeler qu’une demande d’enregistrement et de pré qualification dudit vaccin a été introduite à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) par la Russie.

Gabon : le ministre du Budget met fin au payement par bons de caisse

Le ministre du Budget, Sosthène Ossoungou Ndibangoye a mis sur pied un système de bancarisation forcé pour les fonctionnaires. Ces derniers ont l’obligation de créer un compte avant la fin d’année

Une décision du ministre du Budget, Sosthène Ossoungou Ndibangoye impose le payement des salaires des agents de la fonction publique par virements bancaires dès le mois de janvier 2021. « Le payement des salaires se fera dorénavant par le seul mode de règlement bancaire à partir de janvier 2021 », informe le ministre du Budget. Cette mesure vise à faciliter les opérations de règlement mensuel et de la solde. Tout fonctionnaire doit obligatoirement avoir un compte bancaire. Cette décision met fin aux payements par bon de caisse. Les noms des établissements bancaires (5) habilitées à ouvrir les comptes ont également été précisés.

Le membre du gouvernement exhorte les agents habituellement payés par bon de caisse et/ou par carte Trésor à se conformer à la nouvelle norme. Il invite ceux-ci à ouvrir les comptes au plus tard le 31 décembre. Les personnes concernées devront déposer les relevés d’identité bancaires auprès des services de la direction générale du Budget, souligne le ministre.

Quant aux agents publics résidant dans les localités qui ne possèdent pas de banques, une doléance a été accordée.  Le membre du gouvernement autorise ces derniers à percevoir leurs salaires par le mode de payement classique.

Gabon : un report probable de la rentrée scolaire 2020-2021

Au cours de sa rencontre de mercredi 4 novembre 2020, le syndicat national de l’éducation (SENA) a estimé que les paramètres n’ont pas encore été réunis pour démarrer la rentrée scolaire

La rentrée syndicale de l’éducation nationale s’est tenue ce mercredi. Au centre de la rentre la rentrée scolaire prévue le 9 novembre prochain. La corporation estime que le pays n’est pas encore prêt à relance les activités scolaires au regard du manque de préparation et de l’absence de dispositifs de lutte contre le coronavirus dans les établissements. Le SENA propose au report de deux semaines, question de peaufiner les manquements.

Dans son allocution, le président du syndicat national de l’éducation, Fridolin Mve Mista a indiqué que : les salles de classes promises par  le ministère de tutelle ne sont pas encore connues. Le manque de dispositifs de lavage de mains et l’absence des matériels de protections contre la propagation du covid-19 dans les établissements primaires et secondaires du pays. Les salles de classes n’ont pas été aménagées pour accueillir 60 élèves pour respecter la distanciation sociale.

Le SENA a également souligné qu’aucune réponse n’a encore été apportée sur la question d’orientation des élèves en classes de troisième. De plus, ni les enseignants, moins encore les élèves n’ont fait le tes PCR prescrit par le chef du gouvernement.

La rencontre s’est soldée par une mise en garde du gouvernement. Le syndicat avertit que si les concours de l’ENS et l’ENI ne sont pas organisés avant la fin de l’année en cours, il se réserve un droit de grève.

 

Gabon : les experts comptables aident les promoteurs à booster leurs entreprises

Des consultations gratuites  de trois jours en faveur, des entrepreneurs, opérateurs économiques et aux porteurs de projets a démarré ce mercredi à Libreville. C’est une initiative de l’Ordre national des experts comptables (ONEC)

Les travaux se déroulent à l’Institut national des sciences et gestion (INGS), dans le 1er arrondissement de la capitale. Les modules retenus sont la création d’entreprise, l’aide à la création, le business plan, le capital investissement, la rentabilité, la fixation des prix de vente, la gestion des stocks, le contrôle interne, le régime fiscal et social des dirigeants et des entrepreneurs.

Plus de 14 000 Très petites entreprises (TPE) enregistrées dans les fichiers de la Direction générale des impôts sont concernées par ces séances de consultations qu’offrent les experts. A l’issue des travaux, les bénéficiaires doivent pouvoir appliquer les conseils des experts pour booster leurs entreprises. Les  formateurs expliquent qu’ils ont conçu une offre adéquate avec une tarification souple pour cette catégorie d’opérateurs économiques ».

Après la première phase qui se referme le 6 novembre prochain, les consultations gratuites pour les retardataires se poursuivront dans les cabinets des experts, informe l’ONEC.

Gabon : Projet de budget-2021 : le ministère de la justice demande 36,574 milliards de FCFA

Le 2 novembre dernier, le ministre de la justice, Garde de Sceaux, Erlyne Antonela Ndembet a soumis et défendu le budget de son département auprès des élus du peuple. Il sollicite la somme de 36,574 milliards

Interrogé par la Commission des finances, du Budget de la Comptabilité publique de l’Assemblée nationale sur le budget annuel 2021 de son département, le ministre en charge de la justice a réclamé 36, 574 milliards. Elle fait savoir que ce projet de budget intègre l’ensemble des dépenses relatives au traitement des personnels, aux biens et services, aux transferts, aux investissements et aux divers programmes de son département, rapporte le garde des sceaux.

La patronne de la justice ajoute que les programmes indiqués sont ceux de la justice judicaire et administrative, l’élaboration et l’adoption du droit positif actualisé en parfaite cohérence avec les engagements internationaux de l’Etat, l’amélioration de l’offre juridictionnelle aux populations et la mise en place d’une assistance judiciaire performante d’ici 2023. Aussi l’amélioration des conditions de de travail des agents et des conditions de détention, la réfection et la réhabilitation des prisons.

Le ministre en charge de la justice ajoute que son département entend mettre en œuvre une : « une politique nationale en matière d’égalité des chances, l’accent sur l’élaboration d’un corps juridique national plus égalitaire ».

Les députés ont également interpellé sur le fonctionnement de l’Ecole de nationale de la magistrature et de son concours.

 

Gabon-coronavirus : le CPG offre des kits de protection au ministère de la Santé

La confédération patronale du Gabon (CPG) a remis des kits sanitaires au ministère de la santé le 3 novembre 2020. Le montant de l’offre est estimé à 100 millions de FCFA

La confédération patronale du Gabon (CPG), fait savoir qu’un don de matériels sanitaires a été remis au ministère de la Santé. Elle mentionne que l’offre était composée de 42 lots remis par le président de la CPG, Alain Bâ Oumar au ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong. Les kits sont composés des équipements individuels de protection contre le coronavirus, 600 blouses jetables non stérilisées, 12 000 sur-chaussures, 12 000 calots, 12 000 masques N95, 20 000 paires de gants Latex et 2000 masques chirurgicaux.

Le président du CPG,  Alain Bâ Oumar explique que : « Ce don d’une valeur de 100 millions est orienté vers les personnels de santé. Il vise à les mettre en position de pouvoir continuer la lutte débutée depuis le mois de mars ». C’est la participation de la CPG dans la lutte contre l’éradication du covid-19.

Réceptionnant les kits, le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong souligne que ces équipements vont permettre aux structures sanitaires de pouvoir assurer la prise en charge des cas positifs enregistrés ces derniers temps. Il précise que : « l’épidémie n’est pas finie ».

Gabon-coronavirus : les enseignants édifiés sur le protocole sanitaire à adopter

Dans l’optique d’éviter que les établissements scolaires deviennent de nouveaux foyers de contaminations, le Copil-coronavirus explique le protocole sanitaire aux enseignants et chefs d’établissements

Le comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon (Copil-coronavirus) a entamé le processus d’édification des enseignants et chefs d’établissements sur le protocole sanitaire à adopter dès le 09 novembre, date de reprises des activités. La session de formation s’est déroulée au Lycée national Léon Mba de Libreville.

Les consignes prescrites par le Copil doivent être appliquées avant, pendant et après les cours. Le comité  souligne que si un cas suspect est détecté, il doit être mis à l’écart avant d’alerter de façon urgente le Copil au 1410. « Votre rôle en tant qu’enseignant c’est de donner l’alerte pour que l’équipe de la riposte vienne faire l’investigation, il ne faut pas créer la psychose pour faire fuir les enfants », a conseillé, Dr Simpamio membre de la délégation.

Le Copil a également rappelé au respect des mesures barrières. Notamment les règles d’hygiène usuelles, le port de masque obligatoire pout tout élève et la prise de température devant les salles de classe.

Gabon : le ministre du commerce a remis des agréments TPG, CEEAC à 6 entreprises

Six entreprises gabonaises entrent dans le cercle fermé de celles qui bénéficient de l’exonération des droits de douane dans l’exportation de 70 produits locaux dans la zone de libre-échange

Dans l’optique de faciliter la production et la consommation locale, le ministre du commerce, Hugues Mbandiga Madiya a remis le 31 octobre dernier, des agréments au Tarif Préférentiel généralisé (TPG) CEEAC à 6 entreprises locales. Notamment, Chimie Gabon, Soferga, Sogamatec, Sofavinc, Pizolub et au complexe agro-industriel du Gabon. Ces firmes bénéficieront d’une réduction sur les droits de douane dans l’exportation de 70 produits locaux dans la zone de libre-échange.

Les entreprises qui ont bénéficié de ce privilège ont rempli les conditions d’éligibilité propres aux produits. Elles se sont distingués de plusieurs autres ayant candidatées. Le ministre a expliqué que cette initiative enclenchée depuis 2013 permet au pays de : « diversifier progressivement sa base de production et de se doter d’un tissu industriel qui lui permet d’afficher ses ambitions d’exportation dans le marché commun de la CEMAC ».

Le premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda invite plusieurs entreprises gabonaise à candidater à la prochaine session pour ces agréments favorable à l’intégration de la marque déposée dans la CEMAC voire de l’Afrique.

Gabon : les employés de la Poste sont entrés en grève

Ils revendiquent trois mois d’arriérés de salaires. Les agents du syndicat national des agents de la Poste ont annoncé le 30 novembre entreront en grève illimitée dès ce lundi 2 novembre 2020

Ce lundi les activités sont moroses à la Poste. Les employés respectent le mot d’ordre de grève émis à l’Assemblée générale du 30 octobre dernier. Ils exigent le payement intégral des trois mois d’arriérés de salaire. Le syndicat national des agents de la Poste a décidé de se faire entendre pour entrer en possession de ses dus. Tous les bureaux affichent le même climat.

Le secrétaire général adjoint de la synaposte, Chérubin Claver Byonne explique que cet arrêt des activités fait suite à la privation de salaire. Ils essayent de faire pression afin d’obtenir leurs salaires et préparer la rentrée scolaire qui se pointe à l’horizon. « La situation est extrêmement stressante pour les agents » poursuit-il. Car dit-il, ces derniers sont : « des parents d’élèves qui doivent faire face à cette rentrée des classes du 09 novembre 2020 ». La grève est illimité, elle se poursuivra jusqu’à satisfaction totale ; a-t-il précisé.

Le Synaposte lance un appel au président de la République, Ali Bongo et au Chef du gouvernement afin de trouver une solution à leur problème. Cela permettrait à leurs enfants de regagner le chemin de l’école la semaine prochaine.

Gabon : le parlement examine le budget du ministre de la décentralisation

Pour une implémentation effective de la décentralisation, Mathias Ontounga Ossibadjoua, ministre de la décentralisation, de la cohésion et du développement des territoires exige un budget de 1,41 milliards de FCFA pour son personnel

Le ministre en charge de la décentralisation. Mathias Ontounga Ossibadjoua, était devant les députés membres de la Commission des Finances, du Budget et de la Comptabilité publique, la semaine dernière. Le membre du gouvernement s’est exprimé sur le montant à allouer à son personnel pour l’implémentation du programme : « coordination des politiques de développement et appui à l’action locale ». Estimant que la somme de 935 millions reçus l’année dernière est insuffisante, il demande 1,41 milliard de FCFA.

Le ministre regrette qu’au lieu d’un montant de 425 millions pour le programme : « Pilotage et soutien aux politiques de décentralisation et d’aménagement du territoire », son département a seulement reçu 80 millions de FCFA en 2020. Il ajoute que ce montant  devrait servir pour les dépenses des  biens et services.

Mathias Ontounga Ossibadjoua poursuit que son département devrait bénéficier du budget  du programme : « coordination des politiques de développement et appui à l’action locale », conformément au projet de loi des finances actuellement en examen à l’Assemblée nationale. Cette enveloppe permettra de rendre effective l’autonomisation des collectivités locales.

Covid-19: des échanges avant la réouverture des lieux de culte

Le gouvernement gabonais va, en amont de la réouverture des lieux de culte, le 30 octobre, discuter avec les différentes confessions pour intégrer le contexte de la Covid-19.Le Gabon prend très au sérieux la pandémie malgré sa tendance baissière ces dernières semaines. Le pays recense encore 335 cas actifs, mais déplore 54 décès depuis l’apparition du premier malade. Par ailleurs, 8548 sur 8937 personnes infectées sont guéries. Malgré tout, le couvre-feu est maintenu et les mosquées et églises ne seront rouvertes que dans trois jours.

« Dans la perspective de la réouverture ce vendredi 30 octobre des lieux de culte au Gabon, j’ai donné instruction au Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda et au Gouvernement de rencontrer les responsables des confessions religieuses présentes sur le territoire afin d’en affiner, de manière concertée et dans un esprit constructif, le protocole sanitaire », a posté hier lundi sur sa page Facebook Ali Bongo Ondimba.

Le chef de l’Etat présidait une séance de travail à laquelle ont pris part les ministres de l’Intérieur et de la Santé, en plus du chef du gouvernement. Les modalités étaient ainsi arrêtées au cours de la réunion en dépit d’une attente jugée longue par certains prêtres. Ils étaient décidés à rouvrir leurs paroisses malgré les mises en garde de l’Etat.

Les autorités voulaient avoir toutes les garanties techniques et sanitaires avant de prendre une décision. Désormais, un rassemblement de 30 personnes au maximum est autorisé dans les lieux de culte et restaurants.

« Je suis le garant de la liberté de culte au Gabon mais également de la protection de la santé des Gabonais. C’est cet équilibre que j’entends préserver », a dit Ali Bongo Ondimba.

Le Gabon lance le Padeg pour diversifier son économie

Le Gabon a lancé jeudi 22 octobre le Projet d’appui à la diversification de son économie (Padeg), financé à hauteur de 41 milliards FCFA avec la Banque africaine de développement (Bad).Le Gabon dont l’économie est longtemps arrimée sur l’exploitation pétrolière a décidé de changer son fusil d’épaule. Hier jeudi à Libreville, le ministre de l’Economie et de la Relance, Jean Marie Ogandaga, a conclu avec le représentant de la Bad, Robert Masumbuko, les derniers détails pour la mise en œuvre du Padeg.

Financé à 85% par l’institution bancaire et 15% par l’Etat gabonais, ce projet sera exécuté sur quatre ans. Il devra contribuer à la consolidation de la Zone économique spéciale de Nkok, située dans le département du Komo-Mondah, près de la ville de Ntoum, à 27 km de Libreville. Ainsi, la croissance durable des secteurs du bois et des mines et la mobilisation accrue des recettes non pétrolières seront portées en rang de priorité.

« Le projet touche le secteur bois qui devrait devenir le secteur majeur de notre économie. Et ce d’autant que, ledit secteur a permis au Gabon d’être résilient », a déclaré M. Ogandaga. 

Saluant « la vision du chef de l’Etat qui a décidé de diversifier l’économie depuis 2009 », il souligne que le « projet a pour mission d’aller vers d’autres secteurs qui ne sont pas mis en lumière par notre économie ». Ainsi, a-t-il assuré, les opérateurs économiques, les artisans gabonais et les investisseurs étrangers seront pris en compte dans ce programme.

Pour sa part, le représentant de la Bad a expliqué que le Padeg va permettre au gouvernement gabonais de « poser les bases d’une reprise économique saine, à travers l’amélioration du climat des investissements et le renforcement de la compétitivité des secteurs prioritaires ».

Gabon: les syndicats des régies financières en grève de trois jours

La fédération des collecteurs des impôts, des douanes, des hydrocarbures et du trésor public au Gabon ont décrété à partir de ce mercredi 21 octobre une grève préventive de trois jours.La Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) a décidé de paralyser ces secteurs stratégiques au sortir de son Assemblée générale du mardi 20 octobre. Selon le secrétaire général et porte-parole,  Sylvain Ombindha Talheywa III, le point du non retour est atteint.

« Trois mois après le dépôt du cahier des charges, aucune réponse favorable  n’a donné suite à nos revendications. Cette fois nous disons trop c’est trop et annonçons la fermeture totale pendant trois jours. Si rien n’est fait alors la grève continue », a alerté le secrétaire général de la Fecorefi.

La Fecorefi avait présenté ses revendications dans une plateforme déposée le 13 juillet dernier. Elle s’articule entre autres sur la régularisation des situations administratives des agents, la publication des résultats des audits des effectifs et des primes réalisées en 2018 ainsi que l’organisation des assises tripartites entre la présidence de la République, le gouvernement et les partenaires sociaux. Ainsi, l’organisation syndicale a décidé de durcir le combat jusqu’à leur satisfaction.

« Dès demain 21 octobre, nous allons fermer  totalement les lieux de travail avec les chaînes afin de stopper toute activité. Nous irons jusqu’au port d’Owendo tout doit être fermé. Nous ne pouvons pas être ceux qui collectent et mourir de faim, raison pour laquelle nous demandons la publication des audits financiers », a affirmé Sylvain Ombindha Talheywa III à l’Agence gabonaise de presse.

2 milliards de FCFA d’investissements pour la station de pompage d’eau brute de Mandorové

Le directeur général de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) s’est rendu sur le site de pompage d’eau brute de Mandorové, à 32 kilomètres de Port-Gentil. Le site va recevoir 2 milliards de francs d’investissement dans le cadre du «Plan d’urgence 2020», destiné à améliorer la qualité de service en eau et électricité dans la capitale économique du Gabon.

Dans le cadre du «Plan d’urgence 2020» de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), le directeur général de cette entreprise s’est rendu récemment sur le site de pompage d’eau brute de Mandorové, situé à 32 kilomètres de Port-Gentil. Cette station accueillera en premier les travaux relatifs au «Plan d’urgence 2020», dont l’objectif est d’améliorer la qualité de service en eau et électricité au Gabon, particulièrement à Port-Gentil.

La phase pratique des travaux sur le site de Mandorové comprend deux volets et consistera premièrement à la sécurisation de la production. «Cette sécurisation va consister à remplacer les pompes de 600m3 heure par deux pompes de 1200 m3 par heure. Nous allons doubler le débit de deux pompes sur trois», a expliqué Alain Patrick Kouma. Une bonne nouvelle pour les populations installées dans les zones à fort stress hydraulique.

L’alimentation en électricité sur les installations de Mandorové constitue la deuxième préoccupation de la direction générale. En effet, la station de pompage d’eau brute est parfois confrontée à des troubles au niveau de sa production. Une situation qui serait due aux intempéries à l’origine des perturbations de la ligne électrique qui approvisionne le site.

Pour rectifier le tir, la SEEG envisage de faire installer un groupe électrogène d’une puissance de 2000KW pour pouvoir assurer l’alimentation d’une des grosses pompes de 1200m3  heure. «Nous pourrons ainsi, en cas de soucis sur la ligne, assurer l’alimentation en électricité de ces pompes, et garantir la production d’eau brute à Port-Gentil», a affirmé Alain Patrick Kouma. Le coût total de cet investissement s’élève à 2 milliards de francs CFA.  Le projet a été bien accueilli par les autorités locales, au nombre desquelles, le Maire de la commune, Gabriel Tchango, qui a même offert son soutien à la SEEG.

 

 

Laure Gondjout, une ex-collaboratrice d’Omar Bongo, rompt le silence sur l’ex-président gabonais dans un livre-témoignage lancé à Abidjan

Dans un livre-témoignage intitulé « Instants de vie: Omar Bongo, les miens et le monde », Laure Olga Gondjout, ancienne très proche collaboratrice de l’ex-président gabonais, rompt le silence sur l’exercice du pouvoir de l’illustre disparu.Mme Laure Gondjout a présenté l’ouvrage, dans un hôtel de la place à Abidjan, devant un parterre de personnalités, au nombre desquelles Chantal Compaoré, l’ex-Première dame burkinabè, Yolande Bakayoko, l’épouse du Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, ministre d’Etat et secrétaire général de la présidence, et des membres du gouvernement.  

Ce livre, dira-t-elle, se veut « un clin d’oeil à l’histoire ». Il a été inspiré suite à une visite,  en 1981, à la basilique Notre dame de la paix de Yamoussoukro, où elle a rencontré de nouveau Omar Bongo et décidé de « parler de ses instants de vie avec lui et avec le monde ». 

« C’est à Yamoussoukro (la capitale politique ivoirienne ) que ma vie a basculé,  et je me suis dit en partant de là, faire en sorte qu’il en ressorte quelque chose; et c’est cet ouvrage que j’aurais pu intituler Yamoussoukro », a fait savoir Mme Laure Olga Gondjout. 

Dans 242 pages et 17 chapitres, Laure Olga Gondjout raconte dans chaque paragraphe des éléments de témoignages de sa vie depuis son enfance, marquée par divers événements aussi bien heureux que tragiques.

Cet ouvrage est aussi le témoignage d’une vie socio-professionnelle bien remplie dans l’ombre du président défunt Omar Bongo. « Instants de vie: Omar Bongo, les miens et le monde », est le premier livre consacré à l’homme d’Etat gabonais décédé le 8 juin 2009 à l’âge de 73 ans. 

L’auteur a répondu à 114 questions dans une conversation avec la journaliste Djeynab Diallo, ce qui a servi à écrire une longue séquence sur sa vie. Elle évoque son entrée au coeur du pouvoir et surtout le système présidentiel gabonais. 

Selon Laure Olga Gondjout, Omar Bongo est « un monsieur humble, respectueux de son prochain, coquin, sensible, séducteur, généreux, malin et patriote africaniste ». Ce qu’elle détaille dans le livre, car le palais du Bord de Mer ne désemplissait pas. 

 

Pour elle, cet ouvrage vise à perpétuer sa mémoire et faire revivre le génie politique de l’homme d’Etat. A cela, s’ajoutent également toutes les personnes croisées sur son chemin qui font partie de son cercle relationnel depuis des décennies. 

« C’est un président dont la politique parlait au-delà des frontières du Gabon », se souvient-elle, dans ce livre préfacé par deux personnalités africaines dont Abdou Diouf, ex-président sénégalais. 

Répondant à quelques questions de l’auditoire sur cet ouvrage littéraire, elle a laissé entendre qu’elle voulais restaurer le capital politique de Omar Bongo. Poursuivant, elle a relevé que tout citoyen a une ambition pour son pays, elle en a, mais ce qui importe, c’est que les Gabonais se retrouvent autour d’une table pour « penser Gabon ». 

« Je suis mû par une seule cause, c’est celle de la paix », a-t-elle poursuivi, estimant que la crise actuelle au Gabon « ressemble aux prémices de crises dans certains pays » qu’ elle a suivi parce qu’ elle a collaboré avec un artisan de la paix, Omar Bongo. Et, son expérience servirait à « alerter ». « Si j’ai des ambitions, pourquoi pas, et ce n’est pas le cas ».  

Mme Laure Gondjout est la fille du premier président de l’Assemblée nationale du Gabon et ancien sénateur français, Paul Gondjout et d’Odette Louembet, son épouse. Elle commence sa carrière professionnelle à Abidjan comme traductrice interprète en juillet 1978.

Nommée conseiller aux Affaires africaines et internationales à la présidence de la République gabonaise en octobre 1984, cette proche de Omar Bongo a travaillé sous son ère. Elle a servi à ses côtés jusqu’en 2009, soit durant 25 ans.  

Gabon: grogne de religieux face à la longue fermeture des églises

Des prêtres au Gabon, mécontents de la fermeture de leurs églises depuis sept mois, ont demandé leur ouverture contre l’avis de l’Etat.L’attente est jugée longue par les hommes d’église du pays d’Ali Bongo Ondimba. Si le gouvernement veut d’abord avoir toutes les garanties techniques et sanitaires sur l’évolution de la pandémie de Covid-19 pour rouvrir les lieux de culte, la Fédération des Églises charismatiques, pentecôtistes et de réveil a appelé, il y a deux semaines, ses membres à passer à l’acte à partir d’hier dimanche 27 septembre. Une décision unilatérale « qui sonne dans l’opinion comme un défi à l’autorité publique », s’est emporté le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, en conférence de presse samedi.

Toutes les églises sont restées fermées après cette menace à peine voilée du ministre à l’exception de celle de Bethsaïda, dirigée par le président du collectif des pasteurs, l’archevêque Jean Baptiste Moulacka. Arrêté vers 12 heures, il a été conduit au commissariat où il a passé deux heures environ avant d’être libéré. Il s’est toutefois défendu d’avoir ouvert l’église pour un quelconque office.

« Ils m’ont libéré parce que mon église n’était pas ouverte pour un culte mais pour un nettoyage. Et puis on ne fait pas un culte avec cinq personnes. Il y avait cinq fidèles qui nettoyaient l’église », a confié l’évêque sur le site Gabonactu.

« Je pense que les policiers ont été impressionnés par la foule qui commençait déjà à envahir les environs du commissariat », a-t-il ajouté, rejetant en outre l’accusation d’acte de défiance.

« Nous sommes victimes d’une injustice car l’Etat a ordonné la réouverture des marchés, des hôtels et restaurants mais reste sourd concernant les lieux de culte », a déploré Jean Baptiste Moulacka, demandant plus de considération de la part du gouvernement.

Au Gabon, l’état d’urgence sanitaire est toujours en vigueur. Samedi, le ministre Lambert Noël Matha a annoncé un allègement d’une heure du couvre-feu, soit de 20h à 5h. Il justifie cette mesure par le fait que les autorités ne veulent pas se laisser gagner par le relâchement malgré la baisse affichée des cas positifs du nouveau coronavirus. A la date du 27 septembre, le pays suit encore 740 patients après avoir déjà recensé 8728 cas dont 7934 guéris et 54 décédés.

En revanche, « il n’y a aucun conflit entre le gouvernement et les ordres religieux », a précisé le ministre, notant que le chef de l’Etat a demandé à son gouvernement de trouver les voies et moyens pour assouplir les mesures de fermeture des lieux de culte.

« Le gouvernement s’y emploie et voudrait s’assurer que, au regard de la résurgence de la pandémie ailleurs, la tendance baissière des contaminations observée chez nous, n’est pas éphémère et trompeuse », a dit Lambert Noël Matha.

Gabon: le maire de Libreville placé sous mandat de dépôt

Le maire de Libreville Léandre Nzué, inculpé pour détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux, a été placé sous mandat de dépôt.Le face à face avec le procureur de la République ne s’est pas bien terminé pour l’édile de la capitale gabonaise, 63 ans. Il séjourne depuis hier mardi à la prison centrale de Libreville.

Beaucoup pressentaient cette condamnation. Placé en garde à vue une première fois, le vendredi 11 septembre, à la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire, à savoir les services de renseignement gabonais, Léandre Nzué n’avait pu être interrogé le lundi suivant.

Devant le procureur André Patrick Roponat, cette fois, ce dernier a jugé nécessaire de le placer sous mandat de dépôt vu la longue liste de chefs d’accusation qui pèsent sur lui. 

« Une information a été ouverte pour des faits d’association de malfaiteurs, détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux, extorsion de fonds, concussion, corruption passive, chantage, faux, usage de faux et complicité de faux, tour à tour », a-t-il noté, avant d’ajouter : « Je clos mes propos en indiquant que l’état de santé de monsieur le maire continuera de faire l’objet d’une attention toute particulière ».

Cadre du parti au pouvoir, Léandre Nzué est à la tête de la capitale gabonaise depuis 19 mois. Selon RFI, il aurait détourné plus d’un milliard FCFA et risque une lourde peine de prison.

« Je regrette vivement. C’est comme si je n’avais pas fait mon travail. Mais les gens doivent comprendre qu’au niveau du juge d’instruction, on écoute. On ne défend pas », a déclaré Me Jean Paul Moumbembé, avocat du prévenu. 

Déconfinement : Lambert Noël Matha favorable à la réouverture des églises et à un allègement du couvre-feu

Lambert Noël Matha, ministre gabonais de l’Intérieur, s’est dit favorable à réouverture « sous conditions » des églises et à un allègement du couvre-feu actuellement en vigueur de 20 heures à 5 heures du matin pour lutter contre la Covid-19.

Le ministre gabonais de l’Intérieur, a fait cette déclaration lors d’une interpellation au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Il a estimé que le couvre-feu pourrait être repoussé entre 21 heures ou 22 heures à 5 heures du matin par exemple.

Au sujet des églises, il a soutenu que toute réouverture des lieux de culte doit être encadrée. Le respect des mesures barrières doit être une condition, une règle si jamais l’interdiction d’ouvrir les lieux de culte est levée.

Lambert Noël Matha a prévenu que la décision ne relève pas uniquement de son ministère mais de l’ensemble du gouvernement.

Il sied de noter que, ces mesures restrictives avaient été prise pour freiner la propagation du coronavirus dont le 1er cas a été confirmé dans le pays le 12 mars. Depuis cette date, le Gabon a réalisé 131 610 tests. 8 621 se sont révélés positifs. 7 618 sont déclarés guéris contre 53 décès. Actuellement, il reste 11 malades hospitalisés dont 2 en réanimation.

 

Gabon: l’opérateur port d’Owendo prend en charge la santé d’une centaine d’enfants

Dans le cadre de son programme de soutien à la jeunesse, Owendo Container Terminal (OCT) assure la couverture des soins de santé d’une centaine de jeunes gabonais âgés entre 7 et 18 ans, encadrés par l’Association Arc en Ciel, rapporte un communiqué reçu mercredi à APA.Depuis le 20 septembre 2019, Owendo Container Terminal et l’Association Arc en Ciel sont liés par une convention de partenariat. Ainsi, OCT met à la disposition de l’organisation non gouvernementale, un médecin qui assure le suivi quotidien de la santé des pensionnaires du Centre.

« Nous assurons des consultations deux fois par semaine et réalisons des campagnes de vaccination au bénéfice de nombreux jeunes qui bénéficient d’un encadrement sanitaire de qualité », précise François André Diouf, médecin dédié au suivi médical des jeunes de l’Association Arc en Ciel.

OCT, l’opérateur du terminal à conteneurs du Port d’Owendo au Gabon finance ainsi l’intégralité des frais médicaux (consultations, hospitalisations, médicaments) des jeunes issus des communautés vulnérables.

« Notre association Arc en Ciel assure la prise en charge d’une centaine de jeunes issus des milieux défavorisés. Nous sommes heureux d’avoir reçu le concours d’Owendo Container Terminal dans la prise en charge médicale de plus de 100 enfants. Nous veillons à leur formation et à leur réinsertion familiale et professionnelle », fait savoir Sœur Julienne Eyeya, Responsable de l’Association Arc en Ciel.

Cette convention de partenariat s’inscrit dans le cadre des actions de solidarité mises en œuvre par Owendo Container Terminal. « Nous apportons notre contribution aux efforts d’encadrement de la jeunesse en participant à leur autonomisation. OCT soutient par ailleurs des initiatives dans les secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’inclusion sociale. Nous allons poursuivre ces efforts », a indiqué Laurent Goutard, Directeur général d’Owendo Container Terminal.