Le Gabon va emprunter 854 milliards de Fcfa pour financer les grands travaux et  projets

L’annonce a été faite lundi 25 mars 2024, par le ministre du budget et des comptes publics Charles M’ba.  

 

Dans l’optique de financer ses grands travaux et projets sociaux prévus dans le plan national de développement pour la transition, la somme de 854 milliards de Fcfa sera empruntée par le trésor public du Gabon sur le marché financier de l’Afrique centrale. A cet effet, le ministre a expliqué que cette somme est répartie  en  deux à savoir 424 milliards de FCFA en Bons du trésor assimilés (BTA) et 430 milliards de FCFA en Obligations du Trésor assimilées (OTA).

En présentant la stratégie annuelle des valeurs du trésor, Charles M’Ba a indiqué que l’argent sera levé chaque mois.  Et seules les entreprises des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac) à savoir le Cameroun, la Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Tchad sont autorisées à souscrire.

A cet effet, dès le 28 mars, une délégation du Gabon sera dépêchée à Douala au Cameroun et à Brazzaville au Congo le 30 mars prochain, afin de mobiliser les souscripteurs jusqu’à la fin de cette année 2024. Rappelons que, le taux de la dette du Gabon est actuellement  à 54,6% du PIB. Le service de la dette représente 53,1% du PIB.

Gabon : des individus cambriolent le trésor public de Port-Gentil

Des personnes non identifiés se sont introduits dans les locaux du Trésor Public de l’antenne provinciale de Port-Gentil, mais non emporter rien emporter sur eux.

 

Jusqu’ici personne ne connait encore les raisons de ce cambriolage,  occasionné par des personnes non identifiées qui se sont introduites dans le bureau du directeur provincial du Trésor et n’ont rien emporté.

En effet, le site Gabon Actu rapporte que, malgré un dispositif militaire impressionnant, des caméras de surveillance, des alarmes et bien d’autres moyens sécuritaires, les bandits renseignés scrupuleusement sur les vas et viens du directeur provincial du Trésor qui était en mission à Libreville, ont pénétré l’édifice  tranquillement sans le moindre souci.

Dans cette affaire de cambriolage, aucun document, ni aucun centime n’a été emporté par les malfrats, qui ont aussitôt pris la poudre d’escampette. Pour l’heure personne n’a encore été arrêté. La police interpelée a mis la main sur les agents en service de  ce jour-là pour plus d’enquête.

Gabon : les anciens agents de Gabon Poste réclament le paiement de leurs droits

Ils ont organisé un sit-in devant le Trésor public, mardi 12 juillet 2022, afin de revendiquer leur dû.

 

Exprimant leur ras-le-bol, les anciens agents de Gabon Poste revendiquent 16 ans d’indemnité non payé. Ces derniers expliquent que, c’est depuis 2006 qu’ils n’ont pas été indemnisés.

Selon le site Gabon Media Time, les anciens agents de Gabon poste dénoncent la clochardisation dont ils font l’objet depuis un peu plus de 16 ans par leur administration de tutelle. « Les situations sociales que connaissent les postiers sont exécrables. Nos collègues ne pouvant pas payé les ordonnances et les hospitalisations sont passés de vie à trépas. Nous comptabilisons aujourd’hui 60 morts que nous déplorons tous et nous ne savons plus à quel saint nous vouer » a déclaré Jacques Ikapi, le coordinateur du collectif des anciens agents de Gabon Poste. Non sans indiquer l’état de précarisation extrême dont ils sont victimes.

« Lésés » et « abusés », les anciens agents de Gabon Poste, ne semblent n’avoir aucune autre issue que celle du mouvement d’humeur. Ces derniers jonglent désormais entre difficultés financières et incapacités pour certains de régler les loyers. Autant de revendications qui, espérons-le, seront prises en compte afin de permettre à ces nombreux pères et mères de famille d’éviter d’être clochardisés et subvenir à leurs besoins.

Libreville : « le syndicaliste Erisco Mwou toujours en garde à vue » (ses proches)

Erisco Mvou Ossialas a passé sa 7ème nuit en garde à vue à la Direction générale des recherches (DGR),  confie ses proches au journaldugabon.com.

 

Il sied de noter que, le syndicaliste Erisco Mvou Ossialas a été interpellé le 28 octobre dans la cour du ministère du Budget où le personnel avait implanté un piquet de grève pour revendiquer leurs primes.

Il faut dire qu’en dehors des nuisances sonores, la manifestation était pacifique. Aucun agent n’avait jamais été agressé. Aucun accès aux bureaux n’a aussi été bloqué par les manifestants, selon plusieurs sources contacté par le journaldugabon.com.

Des sources concordantes, informent qu’Erisco Mvou Ossialas a été interpellé pour avoir participé à cette manifestation alors qu’il avait été détaché au ministère de la Communication.

Le syndicaliste est bien un agent du Trésor public relevant du ministère du Budget. Il est par ailleurs président en exercice de la Confédération des régies financières et administrations assimilées (COSYREFA), syndicat à l’origine de son affectation qu’il estime être disciplinaire.

Ses partisans dénoncent un harcèlement et se demandent en vertu de quelle loi est-il maintenu en garde à vue durant 7 jours soit largement au-delà de la durée légale fixée à 72 heures.

Affaire à suivre