Commission de la CEMAC : le Prof Daniel Ondo fait le point à Ali Bongo président de la république gabonaise

Le chef de l’État Ali Bongo, a reçu en audience, mercredi 5 janvier dernier, le Professeur Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la Communauté Économique et Monétaire des États de l’Afrique Centrale (CEMAC).

Il était question pour le président de la CEMAC, Daniel Ona Ondo de faire un point de situation sur l’avancée de certains dossiers de la Communauté, au président de la République, Ali Bongo Ondimba, notamment les différents projets en cours.

Selon la communication présidentielle, les deux hommes ont également abordé les questions d’intégration régionale, de circulation de biens et de personnes, d’infrastructures entre autres.

« Vous savez que les chefs d’Etats ont pris la décision en décembre 2016, compte-tenu de la situation qui prévoyait dans nos économies, avec la baisse des recettes pétrolières de faire un ajustement budgétaire et non un ajustement monétaire. Donc de ne pas dévaluer le CFA. Ils ont décidé tous d’aller au Fonds monétaire international d’avoir un ajustement régional », a expliqué, le professeur Daniel Ona Ondo président de la Commission de la CEMAC.

Daniel Ona Ondo a ensuite  indiqué que,  son institution, mettra l’accent sur le développement et sur la lutte contre la pauvreté avec l’appui des partenaires économiques que sont le FMI et la Banque mondiale.

 

33ème sommet de l’Union Africaine, Alain Claude Bilié By Nzé représentera Ali Bongo

Le  ministre des Affaire étrangères, Alain Claude Bilié By Nzé représentera le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba aux travaux du 33ème sommet de l’Union Africaine qui se tiendront  à Addis-Abeba du 9 au 10 février prochain.

Selon le communiqué officiel, ce 33ème sommet a pour thème « faire taire les armes : créer des conditions propices au développement de l’Afrique ».  Il sera précédé les 6 et 7 février  par la tenue de la 36ème session ordinaire du conseil exécutif des ministres des Affaires étrangères.

Le Conseil exécutif est chargé de préparer les documents et de rédiger les décisions et déclarations qui seront examinées par l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement, indique-t-on.

Au menu des évènements parallèles de cette année, les questions liées à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes ; le rapport sur l’Agenda 2063 ; les réalités urbaines de l’Afrique ; la transition du secteur énergétique africain ; et la sécurité alimentaire et la nutrition en Afrique et sa contribution au maintien de la paix.

Source: gabonactu

Gabon : découverte d’un cadavre sans tête à Plein ciel à Libreville

Un cadavre sans tête vient d’être découvert ce jeudi après-midi dans un état avancé de petrufaction au quartier Plein ciel à Libreville où les populations sont dans l’émoi.

La dépouille serait d’un jeune garçon d’environ 14 ou 15 ans a été découverte par les riverains flottant dans un cours d’eau. Certains témoins affirment que le jeune aurait perdu ses organes génitaux ce qui laisse penser à une victime d’un possible le crime rituel. La présence massive des curieux a provoqué un embouteillage monstre sur la voie expresse.

Gabon : pénurie de denrée alimentaire à Libreville

Le panier de la ménagère à Libreville est vide, plusieurs fruits et légumes deviennent très rares et quand ils existent, le prix a flambé ou les quantités sont considérablement réduites.

Dans tous les marchés de la capitale, l’oignon, le manioc, la banane, la tomate, le chou bref les fruits et légumes manquent. Les vendeuses sont sur les nerfs. Les clients aussi.
A l’origine de la pénurie, les très nombreux contrôles policiers et douaniers sans oublier la gendarmerie effectués sur la route nationale d’où viennent ces aliments.

Selon nos confrères de la  Radio Gabonaise,  les commerçantes de Bitam sont entrées en grève pour dénoncer les multiplications des points de contrôle entre Meyo kyé et Bitam. Ces femmes ont dénombré sur un trajet de moins de 100 km quelques 31 postes de contrôle érigés par la douane, la police et la gendarmerie.

C’est un secret de polichinelle, ces postes sont en réalité des points officieux de racket où les transporteurs sont contraints, malgré eux de glisser, un bakchich pour être autorisés de poursuivre le chemin.

Ces mêmes contrôles aussi s’étendent dans la capitale. Les policiers et gendarmes ne laissent jamais passer un véhicule transportant des produits de la campagne. Les conducteurs sont généralement sommés de s’arrêter d’un ton impératif.

En fin de course, c’est le consommateur final qui paye le prix. Les commerçants répercutent tous les frais payés durant le trajet sur le consommateur. Ce qui explique en partie la vie chère dans la capitale

Dialogue politique Gabon-UE : Un projet pour renforcer les droits de l’homme au Gabon

Le Gabon et l’Union européenne (UE) ont poursuivi leur Dialogue politique intensifié, le 4 février, à Libreville. Cette rencontre, entrant dans le cadre du suivi des conclusions des précédentes réunions, a abouti à la mise en place d’un Groupe de travail conjoint, suivi de la présentation du Projet d’appui à la promotion et protection des droits de l’homme au Gabon (PAPPH).

Le Dialogue politique entre le Gabon et l’Union européenne (UE) est désormais entré dans sa phase de normalisation. Le 4 février, la délégation de l’UE conduite par l’ambassadrice Rosario Bento Pais a eu une séance de travail avec les membres du gouvernement gabonais participants aux débats présidés par le ministre d’État aux Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze. Les deux parties ont franchi un nouveau palier significatif, avec la mise en place d’un Groupe de travail conjoint, suivi de la présentation d’un Projet d’appui à la promotion et protection des droits de l’homme au Gabon (PAPPH).

Ce Projet d’appui à la promotion et protection des droits de l’homme au Gabon est un programme conjoint de l’UE, en partenariat avec le département des Affaires politiques et de la Consolidation de la paix des Nations unies. Il sera mis en œuvre par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), avec la participation du Haut-commissaire aux droits de l’homme du Bureau des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca). Étalé sur 18 mois, il est doté d’un budget d’environ 330 millions de francs CFA.

«Avec mes collègues en charge respectivement de l’Intérieur, de la Défense, de la Communication, des Relations avec les Institutions constitutionnelles et de la Justice, nous avons dit à nos interlocuteurs toute la disponibilité du Gouvernement de la République à travailler à l’amélioration de ces indicateurs dans le domaine des droits humains», a déclaré le ministre des Affaires étrangères.

Ce programme vise à renforcer les capacités techniques et opérationnelles des acteurs étatiques que sont la Commission nationale des droits de l’homme et la direction générale des Droits de l’homme en vue de l’accomplissement de leurs mandats, conformément à la loi et aux standards internationaux. Il envisage aussi de renforcer les capacités de la société civile et des médias dans la lutte contre l’impunité des violations des droits de l’homme, ainsi que le suivi et la documentation des cas de violations des droits de l’homme. Le tout devrait être sous-tendu par la mise en place d’un cadre de coordination et de coopération entre ces acteurs étatiques et non étatiques.

Pour le groupe conduit par Rosario Bento Pais, «le PAPPH contribuera à l’amélioration de la gouvernance au Gabon, examinée sur la base du 16e Objectif de développement durable (ODD 16) qui met l’accent sur la promotion de sociétés pacifiques et inclusives pour le développement durable, l’accès à la justice pour tous et le renforcement des institutions responsables et efficaces à tous les niveaux, dans le respect de l’État de droit et des droits humains».

Le groupe de travail quant à lui est évidemment constitué des membres du gouvernement gabonais et des ambassadeurs de l’UE. Toutefois, le travail se fera de manière ministérielle par les personnes désignées par les chefs de départements concernés avant les réunions conjointes. Des personnes ressources de l’UE pourraient également être mises à contribution.

Relancé le 25 novembre, après trois ans d’interruption, le Dialogue politique intensifié entre le Gabon et l’UE a déjà permis aux deux parties d’évoquer tous les sujets fâcheux et de s’entendre sur l’avenir qui pourrait déboucher sur une réparation pour les victimes de 2016. Une des clés pour assoir une réconciliation durable au Gabon.

Source: gabonreview

 

Risques de catastrophes naturelles : des experts de la CEEAC à Libreville pour valider la stratégie et le plan d’action de réduction

Judith Koumba Pemba Mombo secrétaire générale du ministre de l’Intérieur, a présidé, ce mercredi à Libreville, l’ouverture de l’atelier régional de validation de la stratégie et du plan d’action genre pour la réduction des risques de catastrophes naturelles en Afrique centrale.

Des experts des 11 pays membres de la CEEAC participent à cette rencontre. Ils ont la mission d’apprécier et d’évaluer la stratégie élaborée par le cabinet d’études Cowater International pour la période 2020-2030.

Organisé par la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et soutenu par l’Union européenne, la Banque mondiale et le gouvernement gabonais, l’atelier prendra fin vendredi prochain.

Le document issu de la rencontre de Libreville permettra à l’Afrique centrale de s’arrimer au programme africain pour la réduction des risques de catastrophes climatiques (RRC) qui bénéficie d’un appui financier de l’Union européenne.

Marches simultanées du 5 février : le président de Dynamique unitaire J.R Yama insiste, persiste et signe

En réaction à l’interdiction de la marche par le ministère de l’Intérieur, le leader de Dynamique unitaire, Jean Rémy Yama a affirmé que les manifestations prévues ce jeudi 5 février 2020 restent maintenus.

« L’interdiction du gouvernement est nulle et de nul effet car force reste à la loi », a affirmé le président de la Dynamique unitaires (DU), Jean Rémy Yama.

Pour la DU,  « La lettre du ministre de l’Intérieur reçue jour 4 février 2020 à 17h45, 6h avant la date de la manifestation est en violation des disposition de l’article 10 de la loi 1/2017 du 3 aout 2017 relative aux réunions et manifestations publiques en République gabonaise qui stipule si l’autorité qui a reçu la demande estime que la réunion projetée est de nature à troubler l’ordre public, elle l’interdit par une décision motivée qu’elle notifie immédiatement aux signataires de la déclaration. Cette notification doit intervenir au plus tard 48h avant la date de la manifestation. »

Dans sa lettre de refus, le gouvernement a clairement signifié que « toute entrave à cette mesure d’interdiction exposera leurs auteurs à la rigueur de la loi. »

Face à cette interdiction, la Dynamique unitaire a décidé d’entretenir un langage de sourd face au gouvernement et d’engager un véritable bras de fer avec le ministre de l’intérieur.

Nécrologie : le Professeur Donatien Mavoungou l’inventeur de l’Immunorex DM28 n’est plus

L’académicien professeur Donatien Mavoungou, inventeur de l’Immunorex DM28 un médicament qu’il présentait comme un traitement révolutionnaire, facile, simple, sans effets indésirables contre le SIDA a tiré sa révérence le 4 février dernier, suite d’un chagrin, selon ses proches.

Le scientifique gabonais qui prenait toujours la vie du bon côté aurait cependant était ébranlé par la disparition du Professeur André Moussavou Mouyama, ancien recteur de l’Université des sciences de la santé, un proche parent et un de ses meilleurs complices.

« Il n’a pas supporté le décès de son frère, on le sentait très affecté », a confié le proche de l’inventeur de l’Immunorex DM28 précédemment connu sous l’appellation de IM28.

La vie n’était pas forcément rose pour le scientifique gabonais ces dernières années. Son invention commençait à faire des émules. Un institut de recherches basé en France a pris à bras le corps le projet de développement du médicament.  L’Institut International pour le Développement et Soutien à la Recherche Scientifique (IDSRSI) s’est efficacement investi pour appuyer le Professeur Donatien Mavoungou dans la fabrication et l’obtention du certificat de mise sur le marché de ce médicament réputé pour ses effets très efficaces dans l’organisme du porteur du VIH.

Les premiers stocks de l’Immunorex DM28 ont été fabriqué en Afrique du sud. Le médicament a été testé avec succès. La production a été stoppé en attendant la seconde phase d’obtention des autorisations de mise sur le marché. Les démarches sont en cours et Michel-Paul Correa, fondateur de l’IDSRSI affirmait le 22 janvier dernier devant la presse que les démarches étaient à un stade très avancé.

Après cette étape, le chercheur gabonais devait immédiatement passer dans la phase de la commercialisation tout azimut de son produit, ce qui devait transformer sa vie, sa réputation mondiale et son coffre-fort.

 

 

 

 

 

 

Coopération-Téléphonie mobile : le free roaming effectif entre le Gabon et le Congo

Les abonnés des réseaux de téléphonie mobile du Gabon et ceux du Congo peuvent désormais communiquer à des tarifs préférentiels en roaming sans avoir à changer leurs cartes Sim, c’est à dire en conservant leurs numéros pour les émissions et les réceptions d’appels.

L’annonce a été faite le 31 janvier dernier à Brazzaville à la faveur de la 2ème réunion des comités techniques nationaux tenue à Brazzaville du 30 au 31 janvier dernier sur le suivi de la mise en œuvre du free roaming entre les deux pays. La réception d’appels est gratuite et l’émission facturée au tarif local du pays visité.

L’aboutissement de ce projet, parmi les plus importants de la sous-région d’Afrique centrale, intervient seulement deux mois après la signature, à Brazzaville, du protocole d’accord par Lin Mombo et  Yves Castanou, respectivement président du Conseil de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes (ARCEP) du Gabon et Directeur général de l’Agence de régulation des Postes et des communications électroniques du Congo (ARPCE).

A l’époque, les deux responsables avaient affirmé que ce projet « est la manifestation de la volonté d’intégration des pays de l’Union africaine autour d’un marché commun dans le domaine des télécommunications et des TIC, concrétisée par le manifeste Smart Africa adopté, le 29 octobre 2013, en marge du sommet Transform Africa tenu à Kigali, au Rwanda ».

Gabon : le tripartite sur le projet du Code du travail au centre des échanges à Libreville

Le 3 février s’est ouverte la tripartite sur la réforme du Code du travail. Rappelant que cette rencontre obéit à la Convention 144 de l’OIT, le ministre du Travail ouvrant les travaux, a passé en revue les enjeux de la réforme en levant le voile sur l’esprit de l’article 3 alinéa 2 qui a été l’objet d’incompréhensions.

Au nord de Libreville, gouvernement-patronat-employés sont réunis dans le cadre de la plénière tripartite sur la réforme du Code du travail. Indiquant que ce projet a été inscrit dans le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), puis repris en mars 2017 lors de la première session du Haut conseil pour l’investissement (HCI) dans le cadre du Plan de relance de l’économie (PRE), le ministre du Travail a assuré qu’«il s’agit d’un outil important pour l’attractivité de l’environnement du travail». Selon Madeleine Berre, le nouveau Code «doit garantir l’employabilité et la croissance des emplois». Les derniers chiffres sur le chômage, a-t-elle souligné, révèlent qu’il se situerait au niveau de 30% en général, et environ 40% sur le segment des jeunes. «Il nous est apparu essentiel de prendre en compte ces éléments, car le Code du travail doit garantir le plein emploi. La responsabilité du gouvernement reste de créer ce climat propice», a-t-elle soutenu.

La plénière ouverte ce 3 février et qui devrait se poursuivre tout au long de cette semaine, a précisé Madeleine Berre, «se tient sur une réforme qui n’était pas encore adoptée au niveau du gouvernement». Des incompréhensions particulièrement fortes sur l’art. 13 al.2. L’esprit qui a prévalu dans la modification de cet article, a expliqué Madeleine Berre, «était un souci de maintien des emplois». «En tant que ministre du Travail, il nous est arrivé de voir des licenciements pour motif économique de l’ordre de plus de 100 personnes en 2019 dans le secteur forestier. Cette expérience nous a permis de discuter avec des responsables du ministère pour savoir s’il existait une disposition qui permettait de maintenir les emplois avec une réduction de salaire et une réduction du temps de travail. Le Code du travail ne le permettant pas, nous avons pensé qu’il fallait offrir cette opportunité dans l’esprit de la difficulté. Ça n’a jamais été la possibilité pour l’employeur de se permettre de revoir les acquis des travailleurs», a-t-elle exposé.