Le Gabon et la Corée du Sud commémorent  60 ans de relations diplomatiques

Le président de la république Ali Bongo Ondimba, s’est rendu à Séoul, dans la capitale de la Corée du Sud,  pour le sommet bilatéral entre les deux Etats afin de célébrer leurs relations diplomatiques.

 

 

C’est dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié que, le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a effectué un déplacement dans la ville de Séoul, où il a été reçu par le président sud-coréen Yoon Seok-youl.

Au cours de cette visite, les deux chefs d’Etats se sont entretenus sur le renforcement de leurs relations et divers sujets concernant l’environnement. On note également le sujet sur les  relations diplomatiques qu’ils entretiennent depuis 60 ans déjà.

Sur sa page Facebook, le chef de l’Etat a évoqué que : « Nous convergeons sur un grand nombre de sujets comme le renforcement du multilatéralisme pour un monde plus sûr et pacifié ou encore sur la nécessité d’innover pour mieux protéger notre climat »,  a indiqué le chef de l’Etat. Il n’a pas manqué de remercier le président sud-coréen pour l’accueil doit-il a reçu.

Gabon : les habitants des provinces  du Woleu-Ntem et de l’Ogooué-Ivindo privés d’eau et d’électricité

Depuis quelques semaines, les habitants dans les localités de Bitam, Oyem, Makokou et Ovan subissent des coupures intempestives d’eau et d’électricité.

 

 

Les coupures d’électricité et d’eau deviennent de plus en plus récurrentes dans plusieurs localités au Gabon. Face à cette situation, le ministre d’État en charge de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, s’est entretenu, le 16 juillet, avec la direction générale de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et de l’Agence de régulation du secteur de l’eau potable et de l’énergie électrique (ARSEE) pour trouver des solutions appropriées.

Alain-Claude Bilie-By-Nze a voulu comprendre l’origine de ces problèmes causant des désagréments aux ménages et perturbant fortement l’activité économique et le travail des administrations dans ces localités. Il ressort de cette séance de travail que le manque de carburant est à l’origine de ces problèmes.

Depuis fin juin, les usagers des carburants éprouvent souvent des difficultés à se ravitailler du fait de l’indisponibilité du combustible. La Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP) livrant quelques explications, évoquait un «problème logistique». Il semble perdurer et impacte fortement l’intérieur du pays. Le ministre a fait savoir qu’«après un large tour d’horizon, il est apparu que ces dégradations de service ne sont pas liées à la qualité des outils de production et de distribution de l’entreprise, mais à un défaut de fourniture du combustible».

Les villes concernées se situent dans les Réseaux interconnectés (Ric) nord et nord-est d’une part, et dans les Ric Centre et sud d’autre part. Selon Bilie-By-Nze,  ces Ric ont la particularité d’être alimentés par des centrales thermiques à gasoil. Or, avec «toute la perturbation dans la chaîne de fourniture de gasoil, comme c’est le cas depuis quelques temps, cela entraîne automatiquement la dégradation du service public de l’électricité et de l’eau potable».

En vue de remédier à la situation, il a indiqué que des dispositions sont prises pour un retour progressif à la normale, avec les livraisons attendues dès le 16 juillet 2022. «Il est en effet attendu des approvisionnements à Oyem (90.000L), Makokou (35.000L), Bitam (30.000L) et Ovan (5000L) dans un premier temps», a-t-il rassuré, non sans souhaiter que des solutions pérennes soient trouvées afin d’éviter ce genre de désagréments.

Il envisage ainsi des séances de travail approfondies et élargies aux marqueteurs dès le début de la semaine prochaine dans le but d’examiner toutes les pistes pouvant aboutir à des solutions idoines et durables.

Source: Gabon Review

Gabon: la BAD décaisse 94 millions pour l’équipement de 8 établissements professionnels

Dans le cadre du projet de Renforcement des capacités pour l’employabilité des jeunes et l’amélioration de la protection sociale (RCEJPS) la Banque africaine de développement (BAD) a octroyé un prêt à l’Etat gabonais. Un prêt dont une partie, soit 94 millions de FCFA, devrait servir à l’équipement de 8 établissements de formation professionnelle et lycées techniques du pays. 

 

 

En effet, l’octroi de ce financement permettra le renforcement de l’offre de formation professionnelle dans les différents établissements que compte le pays. Ce montant servira pour le paiement au titre des marchés d’équipements et mobilier de certains Centres de formation et de perfectionnement professionnels (CFPP), lycées techniques et une école de santé.

Selon l’appel d’offre rendu public récemment, les marchés sont divisés en trois lots notamment l’acquisition des machines, équipements et matériels des ateliers et laboratoires; l’acquisition du mobilier, matériels informatiques, équipements de bureautique et consommables divers ; et l’acquisition des équipements et matériels biomédicaux. Ces lots sont  évalués, respectivement, à 50, 30 et 14 millions de FCFA.

A noter que 8 établissements sont concernés par ces marchés le Lycée technique Jean Fidèle Otando de Port-Gentil, l’École nationale de commerce de Port-Gentil, le Lycée technique Fulbert Bongotha de Moanda, le Lycée technique Agathe Obendze de Franceville, le CFPP de Koula-Moutou, le Lycée technique Nyonda Makita de Mouila, l’École provinciale de formation et d’action sanitaire de Mouila, le CFPP Valentin Mihindou mi Nzamba de Tchibanga et le Lycée technique Alexandre Biangue de Tchibanga.

Source : Gabon Media Time

Gabon : vers la digitalisation des cours dans les établissements primaires

Attendu depuis plusieurs années et accéléré par la Covid-19 qui avait contraint le gouvernement à suspendre les cours en présentiel au plus fort de l’épidémie, le programme de digitalisation des enseignements au cycle primaire a officiellement été lancé cette semaine à Ntoum. Un lancement qui intervient deux mois après la tenue à Libreville d’un atelier visant l’élaboration des textes législatifs et réglementaires relatifs au projet.

 

 

Conduit par le gouvernement gabonais par l’entremise du ministère de l’Éducation nationale, en partenariat avec l’Unicef et l’opérateur de téléphonie mobile Airtel Gabon, le Programme de digitalisation des enseignements dans le primaire a officiellement été lancé le 11 juillet dernier à Ntoum (Estuaire). Après l’expérience vécue en 2020 en raison de la pandémie de la Covid-19 ayant contraint les autorités à suspendre un temps les cours en présentiel sur toute l’étendue du territoire national, ce programme était vivement attendu pour répondre à ce genre de situation.

Jugé conforme à la vision du président de la République et inscrit dans le pivot social du Plan d’accélération de la transformation (PAT), ce projet, selon Camélia Ntoutoume Leclercq, «participe au renforcement de la résilience éducative de notre système d’enseignement, pour offrir à nos enfants ce qu’il y a de meilleur aujourd’hui».

La ministre de l’Éducation nationale, lors de la cérémonie officielle, a d’ailleurs exprimé sa conviction quant au «saut qualitatif» que ce projet permettra au pays de réaliser. «Ce programme, en fonction de son évolution, va nous placer au même niveau que les autres nations qui nous ont précédés, grâce notamment au standard technologique qu’il porte», espère le membre du gouvernement.

Pour la matérialisation de ce projet, un comité technique sera mis en place. Celui-ci sera placé sous la tutelle du ministère de l’Éducation nationale. En mai dernier, un atelier de 3 jours visant l’élaboration des textes législatifs et réglementaires avait eu lieu à Libreville.

Source: Gabon Review

Gabon : les anciens agents de Gabon Poste réclament le paiement de leurs droits

Ils ont organisé un sit-in devant le Trésor public, mardi 12 juillet 2022, afin de revendiquer leur dû.

 

Exprimant leur ras-le-bol, les anciens agents de Gabon Poste revendiquent 16 ans d’indemnité non payé. Ces derniers expliquent que, c’est depuis 2006 qu’ils n’ont pas été indemnisés.

Selon le site Gabon Media Time, les anciens agents de Gabon poste dénoncent la clochardisation dont ils font l’objet depuis un peu plus de 16 ans par leur administration de tutelle. « Les situations sociales que connaissent les postiers sont exécrables. Nos collègues ne pouvant pas payé les ordonnances et les hospitalisations sont passés de vie à trépas. Nous comptabilisons aujourd’hui 60 morts que nous déplorons tous et nous ne savons plus à quel saint nous vouer » a déclaré Jacques Ikapi, le coordinateur du collectif des anciens agents de Gabon Poste. Non sans indiquer l’état de précarisation extrême dont ils sont victimes.

« Lésés » et « abusés », les anciens agents de Gabon Poste, ne semblent n’avoir aucune autre issue que celle du mouvement d’humeur. Ces derniers jonglent désormais entre difficultés financières et incapacités pour certains de régler les loyers. Autant de revendications qui, espérons-le, seront prises en compte afin de permettre à ces nombreux pères et mères de famille d’éviter d’être clochardisés et subvenir à leurs besoins.

Gabon : un faux infirmier arrêté pour avortement clandestin

Le nommé Valery B, a été arrêté par la police, après avoir pratiqué un avortement clandestin sur une femme à  Libreville.

 

 

Placé en détention préventive à Libreville, Valery B a été arrêté après avoir injecter un mauvais produit sur une dame lui faisant croire un avortement. Le site Gabon Review rapporte que : sur le  micro de nos confrères de la télévision Gabon 1ère, il assure qu’il est «infirmier» sorti de la faculté de médecine de l’Université des sciences de la santé (USS). Seulement, à l’épreuve des faits, Valery B. n’en est pas un, et rien ne permet jusqu’à présent de confirmer qu’il a achevé son parcours universitaire. Pourtant, ce compatriote âgé d’une quarantaine d’années a avoué qu’il pratique depuis quelque temps, y compris à Okala Carrière (Libreville), dans l’ancien cabinet de soin de son père.

Et s’il fait face à la justice actuellement, c’est qu’une de ses «patientes» est récemment passée de vie à trépas à la suite d’une injection censée lui permettre d’avorter. Il se défend : «Elle n’a pas été francheQuand elle est arrivée, elle m’a montré une échographie de deux semaines, mais apparemment, elle avait un retard de plus de 4 à 5 mois. Et pensant qu’il s’agissait d’un retard de deux semaines, je lui ai dit une injection de Methergin.»

Pour tenter de se décharger des accusations qui pèsent sur lui, le faux infirmier, qui est sous le coup d’un homicide involontaire, estime que la défunte a pris d’autres produits avant qu’il lui fasse l’injection. «Parce que, avec l’injection, quand il s’agit d’une grossesse de 2 semaines, on parvient à [faire avorter] normalement. C’est pour cela qu’elle a dû perdre le fœtus et trouver la mort», tente-t-il d’expliquer. Il devrait bientôt être fixé sur son sort.

Source: Gabon Review

Gabon-transparence électorale : la société civile dépose son mémorandum

Jeudi le 7 juillet 2022, une délégation de la société civile s’est rendue à la cour constitutionnelle afin de déposer leur mémorandum pour le compte des prochaines échéances électorales.

 

 

C’est dans le but d’aboutir à des élections transparentes que Georges Bruno Ngoussi a déposé son mémorandum qui vise à apporter des ajustements pouvant être intégrés dans le Code électoral en vue de son amélioration. Ce mémorandum comprend 11 points, fait ressortir les différentes  irrégularités que comporte le système électoral au Gabon.

Le mémorandum, propose plusieurs éléments parmi lesquels l’implication de la Société civile dans le processus électoral, depuis le Centre gabonais des élections (CGE) jusqu’au bureau de vote où qu’il se trouve, l’uniformisation du coût de la campagne électorale au même titre que la caution de candidature, l’indépendance des médias publics et biens d’autres éléments.

Rappelons que, plusieurs partis de l’opposition ont également il y a quelques mois déposé leur mémorandum qui comporte également le même objectif que le mémorandum déposé par la société civile jeudi. Notons que l’élection présidentielle aura lieu en 2023.

Gabon : à quand la reprise de l’établissement des CNI biométriques ?

Le ministre d’Etat à l’intérieur Lambert Noel Matha avait annoncé à travers la a télévision, sur le plateau « Face à vous », que l’établissement des cartes nationales biométriques, va reprendre dès le début du mois de juillet 2022, mais depuis lors aucune carte n’a encore été établit.

 

Le journal Gabon Media Time rappel qu’en, « Juillet 2021-Juillet 2022, un an déjà que le ministre d’État, ministre de l’Intérieur avait rassuré quant à la reprise dès le mois de mars 2022, de l’établissement de la carte nationale d’identité. Depuis, c’est le calme plat. Aucune gestation dans ce sens. Encore moins une communication de l’intéressé, voire du gouvernement pour justifier le fait que la parole donnée ne soit toujours pas réalisée dans les faits. Et ce, alors que la carte nationale d’identité (CNI) est un document d’une importance capitale, surtout à l’approche des échéances électorales de 2023.

Lors de son audition par les sénateurs membres de la Commission des finances et des comptes économiques de la nation, le mardi 14 décembre 2021, Lambert-Noël Matha donnait les garanties d’une reprise d’activités et sollicitait une enveloppe globale de 29,1 milliards de FCFA au titre de l’exercice budgétaire 2022. Ce montant servirait à « la restauration de l’autorité de l’État avec la réhabilitation des résidences et des bâtiments officiels et des équipements roulants, l’actualisation de la liste électorale avec ou sans élection ».

De bien belles paroles qui, en raison du délai annoncé, sont parvenues à faire mentir Lambert-Noël Matha à la face du monde. Qu’est-ce qui explique ce faux pas du membre du gouvernement sur une question qui revêt une importance capitale pour la nation ? Est-ce l’absence de Machine adaptée à la tâche sollicitée qui retarde l’exécution ? Autant de questions qui taraudent les esprits des Gabonaises et Gabonais qui veulent croire au miracle. Pour l’heure, il ne reste que 5 mois au ministère de l’Intérieur pour tenir promesse au risque d’être la risée de tous.

Source: GMT

Gabon : un commerçant retrouvé mort dans sa boutique à Owendo

Son corps a été retrouvé étalé au sol dans sa boutique,  par les habitants du quartier « ça m’étonne », situé dans la commune d’Owendo, hier dimanche 10 juillet.

 

C’est une triste nouvelle pour les habitants du quartier « Ça m’étonne », qui ont appris le décès de leur boutiquier hier dimanche 10 juillet 2022. De nationalité malienne, il était plus connu sur le nom d’Ousman.

Selon les faits rapportés par le site Gabon Actu, sa découverte a été faite par un agent de police venu prendre un pot avec ses amis dans une buvette situé non loin de la boutique. Surplace, c’est une odeur de morgue qui se fait ressentir c’est après quelques recherche sur les lieux qu’ils ont fini par trouver la provenance de cette odeur.

Curieux, le policier et les habitants de ce quartier ont réussi à de défoncer la porte où ils ont trouvé la dépouille posée sur le sol. C’est après la découverte que ces habitants se sont rendu compte de la fermeture de sa boutique depuis peu. Car ceux-ci se disaient que le boutiquier serait allé en vacance pour la fête du mouton qui a eu lieu samedi 09 juillet 2022.

Pour l’heure, les raisons de son décès ne sont pas encore déterminées. En attendant avoir amples informations, les sapeurs-pompiers alertés sont venus aussitôt pour  débarrasser le corps du défunt de la boutique.

Gabon : démolition des maisons à Okala pour la construction de l’aéroport

La première étape pour la construction de l’aéroport de Libreville a débuté mardi le 5  juillet 2022, par la destruction des maisons situées sur le site destinée à l’aéroport.

 

C’est avec un bulldozer que les maisons situées sur le site de l’aéroport de Libreville ont été détruites. En effet, les casses se sont déroulées en présence d’un huissier de justice venu pour se rassurer que les habitations étaient libres de toutes occupation humaine et matérielle.

Il s’agit d’un projet de l’entreprise gestionnaire de l’aéroport GSEZ Airport qui souhaite agrandir l’aéroport de Libreville c’est-à-dire la construction du nouveau terminal de l’aéroport.

C’est un projet qui s’inscrit dans le cadre du plan de réinstallation des populations impactées par la voie de contournement de l’aéroport. En attendant, d’autres étapes vont suivre après celles de la démolition des maisons. Rappelons qu’une évaluation des ménages et des biens impactés par ce projet avait été menée suivi des compensations des ménages concernés.