Gabon : accusé des licenciements abusif Gabriel Tchango est sommé de payer 2 milliards de FCFA à ses 82 ex-employés

Licenciement abusif à IEG, 82 ex-employés demandent 2 milliards de FCFA à Gabriel Tchango, propriétaire de l’entreprise de sous-traitance pétrolière.

 

 

Me Nicaise Narcisse Ondo Nguema, a dans un point de presse demandé au titre des dommages et intérêts  pour le compte de ses clients,  le paiement de 2 milliards de FCFA, par  Gabriel Tchango, propriétaire de l’entreprise de sous-traitance pétrolière  ‘’IEG’’, qui a licencié abusivement, 82  de ses employés.

« Considérant que nombreux parmi les licenciés sont tombés gravement malades (AVC) du fait du non-paiement de leurs droits, considérant le mépris que monsieur Tchango Gabriel a eu vis-à-vis de ses salariés, c’est à  juste titre que mes 82 clients évaluent les préjudices qu’ils ont subi à deux milliards de francs CFA », a exigé Me Ondo Nguema.

Me Nicaise Narcisse Ondo Nguema, a cours de ce point de presse, déploré la méthode cavalière de Gabriel Tchango, actuellement Maire de Port-Gentil de procéder au licenciement de ses employés sans l’autorisation préalable de l’inspection du travail de Mouila comme l’exige la loi.

IEG opérait à Mandji dans la province de la Ngounié (sud)  avec le pétrolier ADDAX. Ses ex-salariés soupçonnent  Gabriel Tchango, d’instrumentaliser la justice pour une affaire qui été mise, disent-ils,  pourtant en délibéré.

« Un an plus tard, le Président du Tribunal de Première instance de Mouila n’a toujours pas vidé au fond le litige (pourtant simple à trancher) qui oppose mes 82 clients à messieurs Tchango Gabriel et Tchango Marc, tous deux dirigeants de IEG », a-t-il dénoncé.

 

Présidentielle 2023 : Barro Chambrier estime avec conviction que 2023 ne sera pas comme 2016

L’opposant Alexandre Barro Chambrier, président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RMP), ne cache plus son ambition de se porter candidat à l’élection présidentielle de 2023.

 

 

Au terme de son séjour de charme dans la province de la Ngounié (sud), Barro  Chambrier  a délivré un message d’espoir, tout en appelant ses sympathisants, à se mobiliser avec détermination pour administrer au candidat du pouvoir une cuisante défaite sans bavure dès le premier tour.

« Il n’est pas avantageux de penser à un deuxième tour, allons-y avec la perspective de leur mettre un coup-KO», a déclaré M. Barro Chambrier bouclant sa tournée à Fougamou, capitale départementale de Tsamba Magotsi.

La tournée politique interprovinciale du leader de RPM entamée à Sindara s’est poursuivie à Mouila et Lebamba avant Fougamou avec en toile de fond, le même message d’espoir et de la non résignation. L’opposant  estime avec conviction que 2023 ne sera pas comme 1993, 1998, 2005, 2009 et 2016, dates marquées par des élections volées, selon lui, par le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis 53 ans).

« Ne cédez pas au découragement, armez-vous d’un peu plus de force pour vaincre le signe indien. C’est vrai, en 2016 comme avant d’ailleurs, vous avez voté pour l’alternance, mais les résultats publiés ont été contraire au choix opéré, cette tentative pourrait être la bonne, Dieu nous envoie des signaux, ne renoncez donc pas », a-t-il conseillé.

Aussi, a-t-il souhaité, à l’instar de ses précédentes tournées initiées dans les provinces du Woleu Ntem, l’Ogooué Ivindo et l’Ogooué Lolo, l’unité de l’opposition pour capitaliser le maximum de chances afin de battre le candidat du pouvoir qui pourrait être probablement, Ali Bongo Ondimba, candidat naturel de la majorité présidentielle.

 

Pédophiles : G. Mpaga appelle à la démission du Président de la FEGAFOOT pour complicité

Georges Mpaga, président du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG), appelle à la démission du président de la Fédération gabonais de football (FEGAFOOT), Pierre Alain Mounguengui, pour complicité avec Patrick Asspoumou Eyi, pour viol et abus sexuels sur les jeunes garçons quand.

 

 

Georges Mpaga, insiste sur la démission de Pierre Alain  Mounguengui pour compliciter avec Patrick Asspoumou, accusé de viol et d’abus sexuels  sur les  pannthères de moins 17anas. Il était sélectionneur  de l’équipe gabonaise de football de cette catégorie en 2017.

« Pierre Alain Mounguengui et tout son bureau doivent démissionner, ils n’ont pas été capables de protéger les jeunes des pédophiles et autres agressions sexuelles », a exigé M. Mpaga sur sa page Facebook.

Le défenseur des droits de l’Homme a également dit « non à l’appel à témoins de la FEGAFOOT ». Pour lui, la FEGAFOOT fait partie du problème à une grande échelle, « elle est complice d’Assoumou Eyi et du réseau de prédateurs sexuels qu’il dirigeait ».

« Les seules entités habilitées à recevoir les témoignages des victimes sont ONG’s spécialisées en matière de droits de l’Homme, les magistrats, huissiers de justice, avocats et psychologues », a-t-il souligné, invitant les victimes à attendre le mot d’ordre et l’appel à témoins du ROLBG.

 

Gabon : Simon Evouna est mis en garde par le CND pour diffamation contre son président Séraphin Ndaot

Simon Adolphe Evouna, président  national du Parti socialiste unifié (PSU), a été mis en garde par le Conseil national de la démocratie (CND), dont il est membre pour avoir accusé le président de cette institution, Séraphin Ndaot Rembogo de gestion opaque.

 

 

« Nous mettons formellement en garde le président du PSU et toute sa bande dont l’attitude constitue une réelle menace pour l’image du CND et l’essor de notre jeune démocratie », a prévenu Martin Boudzanga, porte-parole du CND.

L’opposant Simon Adolphe Evouna, a dans une déclaration  devenue virale dans les réseaux sociaux, qu’entouraient d’autres leaders membres du CND a interpelé les plus hautes autorités sur la gestion  opaque du CND dirigé par l’opposant modéré Séraphin Ndaot Rembogo.

Ces leaders réclament le per diem  de la session du mois d’octobre et le reliquat du mois de mars 2021.

A en croire les membres du CND rebelles, le président de cette institution régulatrice de la démocratie dans le pays aurait détourné les fonds mis à disposition.

Pour le CND, il s’agit tout simplement des « propos diffamatoires dont le but unique est de nuire ».

 

 

 

 

 

 

Agression sexuelle : Capello finalement arrêté à Ntoum après une tentative de fuite

Patrick Assoumou Eyi accusé  d’agression sexuelle sur mineurs dont il avait la charge en sa qualité d’entraineur de l’équipe nationale de football des moins de 17 ans a finalement été arrêté à Ntoum à environ 40 km de Libreville.

 

 

Dimanche dernier, des activistes gabonais ont alerté sur  sa fuite. Ses téléphones étaient fermés. Sa présence physique n’était signalée nulle part… Finalement, l’ex entraineur a été interpellé à Ntoum par la police. Il serait en garde à vue.

Franck Nguéma  ministre des sports, a dans une déclaration, annoncé qu’il a saisi son collègue de la Justice pour « l’ouverture d’une enquête judiciaire dans la communauté du football national pour des abus sexuels ayant été commis contre des enfants, garçons et filles ».  » L’heure est grave. L’heure est très grave « s’était exclamé le ministre.

Patrick Assoumou Eyi a été cité dans une enquête du journal londonien The Guardian. Il est soupçonné d’avoir agressé sexuellement des centaines des jeunes gabonais. L’enquête révèle qu’il livrait d’autres jeunes à des hautes personnalités du pays.

Libreville : « le Gabon compte une population de 353 171 agriculteurs » ( Biendi Maganga)

Biendi Maganga Moussavou, Ministre  gabonais de l’Agriculture et de l’Alimentation a indiqué ce vendredi que, le Gabon compte une population de 353 171 agriculteurs vivant, dit-il, dans les ménages agricoles.

 

« Nous dénombrons une population de 353 171 personnes vivant dans les ménages agricoles dont 105932 sous des exploitations agricoles », a annoncé M. Maganga Moussavou, indiquant par ailleurs que « contrairement au message véhiculé par la pensée collective, les gabonais aiment l’agriculture ».

A noter que, parmi ces exploitants, « des personnes de nationalité gabonaise avec un effectif de 92546 qui représentent globalement 95,4% des exploitants agricoles de notre pays »

Ces chiffres sont les résultats de la première phase  d’une étude lancée par le Ministère de l’Agriculture en 2018.  La deuxième et dernière phase de l’enquête devant donner sous peu  au Gabon des données statistiques fiables en matière agricole a été lancée également.

Cameroun : le numérique universitaire

Le chef de l’État Paul Biya à, dans le souci d’assurer la transformation numérique des universités de son pays le Cameroun, à travers la digitalisation, des enseignements et des activités académiques, a mis sur pied un projet moderniste dénommé l’E-Nationl Higher Edication Network.

 

 

Le projet ENHEN dont l’accord-cadre de la mise en œuvre avec l’appui technique et financier de la République populaire de Chine, a été signé le 18 juin 2015 à Beijing par le Ministre camerounais de l’Économie et le ministre chinois du commerce, vise à accélérer la transformation du numérique universitaire  au Cameroun.

En effet, l’éducation de l’université camerounaise de 3èm génération, a pour objectif d’une part de donner une meilleur visibilité cybernétique aux universités du pays, et d’autre part, l’appropriation et la généralisation des nouveaux modes d’enseignement et d’apprentissage basé  sur  les TICE (E-Lrarning).

Le projet ENHEN, qui est  dans sa première phase du processus d’édification de l’Université Numérique du Cameroun, a pour objectifs :

–          La mise en place dans les universités des infrastructures matérielles notamment réseaux informatiques et de télécommunications, centres de données et immatérielles  administration et  e-learning performants;

–          La facilitation de l’accès des étudiants aux terminaux numérique;

–          Le  développement des compétences indispensables à la transformation numérique de l’Université camerounaise.

A en croire le gouvernement, ce projet ENHEN, est la seule solution à la modernisation de l’enseignement supérieur et universitaire au Cameroun.

Pour rappel, sur le plan général, le numérique universitaire, vise premièrement à mettre l’accent sur les méthodes pédagogiques déployées à l’université par les enseignants en cours magistral et en travaux pratiques. Il s’intéresse en suite à l’utilisation du numérique par les enseignants, pendant et en dehors des heures de cours, comme facteur explicatif des méthodes pédagogiques mises en place. La notion d’Université numérique, est relativement large. Au-delà de l’enseignement à distance en utilisant le courrier électroniques et webcam, elle recouvre tous les systèmes pédagogiques.

 

 

 

Gabon : une vielle à Tchibanga conserve la dépouille de sa maman sur une chaise espérant la ressusciter par les prières

Bernadette Tsona, septuagénaire, a enfermé durant plus d’une semaine la dépouille de sa vieille mère placée sur une chaise dans une position assise en espérant la ressusciter par des prières.

 

 

Le fait divers plonge le quartier Ibanga Pola où il s’est produit et même toute la ville de Tchibanga dans l’émoi. C’est l’odeur insupportable émanant de la maison de dame Tsona qui a résolu le voisinage à chercher à comprendre ce qui se tramait.

Personne ne pouvait rentrer dans la maison où la dépouille était gardée au secret. Mais l’odeur du cadavre en décomposition dérange le voisinage dont un proche parent qui décide alors de faire venir l’arrière-petit-fils de la défunte. Le jeune homme âgé d’une vingtaine d’années arrive et pénètre dans la maison. Il est accueilli par une odeur insupportable et une colonie de mouches enchantées.

La grande mère lui somme de sortir de la maison. Le jeune homme s’exécute. Il donne l’alerte. Quelques parents arrivent. Après la résistance de sa grand-mère, le jeune est à nouveau autorisé à pénétrer dans la pièce. Il prend des photos grâce à son téléphone portable et fonce à la Gendarmerie locale pour exposer les faits.

La supercherie est découverte. Dame Tsona dit qu’elle espérait ressusciter sa vielle maman tant aimée par les prières. Elle a été interpellée et gardée à vue avant d’être présentée à un procureur de la République.

 

Gabon : Ali Bogo préside le conseil des ministres en présentiel ce vendredi à Libreville

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba va présider ce vendredi un conseil des ministres en présentiel, le tout premier de ce genre depuis juillet 2020, indiquent une source proche de la présidence gabonaise.

 

« Conseil des ministres prévu ce vendredi 17 décembre aura lieu en présentiel et seuls les ministres vaccinés et disposant d’un conseil des ministres pourront y participer », a écrit l’activiste Gabin Yalanzel, proche du palais présidentiel.

Et d’ajoute, « l’Exécutif gabonais, qui prônent la vaccination et le strict respect des mesures barrières, entend être exemplaire ». « c’est à n’en pas douter un événement. Un nouveau marqueur qui témoigne d’un retour progressif et irréversible à la vie normale, celle d’avant la pandémie, favorisé par la progression de la vaccination ».

Les gabonais se sont plusieurs fois interrogés pourquoi le conseil des ministres se tient toujours en visioconférence alors que le gouvernement se vante d’avoir tous ses membres vaccinés.

Gabon : Patrick Assoumou, ancien entraîneur des panthères de moins 17 ans, accusé d’avoir violé ces garçons

Des allégations ont été portées contre Patrick Assoumou Eyi, ancien entraîneur de l’équipe gabonaise des moins de 17 ans et désormais directeur technique de la première ligue du pays.

 

 

Un entraîneur de longue date au Gabon fait face à des allégations selon lesquelles il aurait violé, soigné et exploité de jeunes joueurs, peut révéler le Guardian.

Les victimes présumées affirment que Patrick Assoumou Eyi – connu sous le nom de « Capello » – a abusé de garçons dans son ancien rôle d’entraîneur-chef de l’équipe gabonaise des moins de 17 ans et dans son rôle actuel de directeur technique de la Ligue de l’Estuaire, la plus haute ligue du pays. Un ancien joueur qui a été entraîné par Eyi a déclaré que l’entraîneur attirerait les victimes présumées chez lui, qu’il a appelé le « jardin d’Eden ».

Certaines victimes ont allégué qu’Eyi avait également fourni des garçons à d’autres personnalités du football pour les abuser. La Fifa et une agence des Nations Unies prévoient un réseau mondial pour lutter contre les abus sexuels dans le sport

Eyi a quitté son poste avec les équipes de jeunes du pays en 2017, mais continue de travailler avec de jeunes joueurs de la Ligue de l’Estuaire. Il n’a pas répondu directement aux questions du Guardian sur les allégations.

Un ancien responsable de la Fegafoot, la fédération gabonaise de football, a affirmé qu’il avait tenté de faire part de ses préoccupations concernant des allégations d’abus sexuels concernant Eyi lors d’une réunion du conseil d’administration en 2019 et avait été démis de ses fonctions en conséquence. Fegafoot nie cette affirmation.

Les victimes présumées disent qu’elles n’ont pas contacté la police au Gabon parce qu’elles n’ont pas confiance dans la justice.

Une plainte concernant les allégations d’abus sexuels a été déposée auprès de la Fifa par le syndicat international des joueurs, Fifpro . Le syndicat s’est dit profondément préoccupé par ces allégations. «Nos enquêtes préliminaires ont donné des preuves cohérentes de témoins crédibles qui parlent tous d’une pratique continue et bien ancrée consistant à forcer les jeunes joueurs à avoir des relations sexuelles comme condition préalable aux opportunités de football.

« Si ces allégations sont effectivement vraies, c’est une preuve supplémentaire que le football est constamment exploité, à travers les ligues et les continents, comme un forum permettant aux agresseurs d’accéder, de préparer, d’extorquer et d’agresser les joueurs. Il faut faire davantage pour empêcher ces horribles abus et nous appelons les instances dirigeantes du football à agir de toute urgence. »

Plusieurs victimes présumées ont parlé au Guardian. Une victime présumée qui a joué pour l’équipe gabonaise des moins de 17 ans entre 2015 et 2017 a affirmé avoir été agressée à plusieurs reprises par l’entraîneur au cours de sa carrière avec l’équipe nationale. « Il m’a forcé à avoir des relations sexuelles avec lui », a déclaré le joueur. « C’était la condition pour rester dans l’équipe nationale. A l’époque, j’ai quitté mon village pour aider ma famille. Je vivais dans la capitale [Libreville] et devenir

footballeur professionnel était le seul moyen de sortir de la misère. Alors j’ai fait ce que j’avais à faire pour les aider.

Il a ajouté : « Capello a violé tellement de garçons. Il allait parfois à la campagne pour en trouver de nouveaux. Il a profité de la pauvreté et a également donné quelques garçons à d’autres fonctionnaires. Dans notre équipe nationale, la majorité a dû faire l’amour. C’est la réalité du football gabonais depuis des décennies mais personne ne peut arrêter le système. Les prédateurs sont trop nombreux… nous avons subi l’enfer.

Deux autres victimes présumées ont affirmé qu’Eyi les avait maltraitées alors qu’elles avaient moins de 18 ans et fréquentaient une académie appelée Académie Club de Libreville à Akanda, dans la banlieue de Libreville, entre 2017 et 2019.

« Parfois, il emmenait des enfants chez lui, ‘Le Jardin d’Eden’ », a déclaré l’un d’eux. « Il était très gentil avec moi mais à chaque fois que je le voyais, il me disait que j’étais belle. Un jour, il m’a dit que certains des joueurs se masturbaient… il a quitté son bureau avec le sourire. C’était comme s’il m’envoyait un message.

Il a ajouté: « J’ai eu des expériences sexuelles avec Capello, j’y étais obligé. J’ai arrêté le football, tu sais. J’ai fait de mon mieux pour ma famille et maintenant je vis hors du pays. Je ne peux pas revenir en arrière.

L’autre joueur a ajouté : « Capello a acheté des enfants dans des provinces ou des villages éloignés, majoritairement issus de milieux défavorisés. Il leur a fait un lavage de cerveau et leur a fait croire qu’ils devaient lui accorder des faveurs sexuelles. Un autre entraîneur nous a dit un jour : « Si vous voulez jouer avec l’équipe nationale des moins de 17 ans, vous savez ce que vous avez à faire. »

Au cours de ses jours de joueur, Eyi était un ailier qui s’est tourné vers l’entraîneur dès son plus jeune âge et a développé la réputation de repérer de jeunes joueurs talentueux. Il a entraîné dans plusieurs clubs ainsi que des équipes nationales de jeunes du Gabon, et a pris son surnom en hommage à Fabio Capello, l’Italien qui a dirigé l’Angleterre entre 2007 et 2012.

Eyi n’a pas encore répondu directement aux questions du Guardian. Cependant, après des tentatives répétées pour le contacter, il a posté une série de messages, il a posté une série de messages sur WhatsApp Status qui semblaient faire référence aux allégations, dont un qui disait : « Ceux qui utilisent le mensonge comme une arme ne connaissent pas le inverse du côté spirituel.

Un communiqué de la Fegafoot précise qu’elle n’a « jamais enregistré de plaintes relatives à un acte de cette nature ».

« À notre connaissance, [Eyi] n’a pas d’équipe et n’est nommé pour diriger aucune équipe nationale. Les joueurs que vous avez rencontrés devraient également envisager de nous contacter afin d’enquêter avec diligence, car nous confirmons que de tels faits doivent être dénoncés devant les tribunaux et les instances judiciaires compétentes.

Le responsable des médias de la Fegafoot, Pablo Moussodji Ngoma, a fait référence aux enquêtes du Guardian dans un article sur Facebook, critiquant les allégations de « faiblesse des preuves ».

« Les témoignages des comédiens victimes, avec leurs noms, peuvent dissuader les auteurs de ces actes abominables mais nous devons aussi permettre aux instances judiciaires et même aux tribunaux de les punir », a-t-il écrit. « Le reste sera pris comme une opération de communication de plus pour ceux qui s’engagent à ternir l’image du Gabon à l’international.

Le football gabonais a été en proie à des problèmes ces derniers mois, l’ancien ailier rennais Stéphane Nguema et quatre autres anciens internationaux ayant été arrêtés le mois dernier pour avoir protesté contre l’annulation continue des ligues nationales. Nguema a depuis démissionné de son poste de secrétaire général du syndicat des joueurs, dont les membres disent ne pas avoir été payés depuis près de deux ans.

Source : The Guardian (journal londonien)