CEEAC : début des travaux des experts techniques à Libreville

En prélude au 23ème sommet des chefs d’Etats de la CEEAC le 1er juillet, une rencontre des experts a lieu depuis mardi 20 juin 2023,  pour des  travaux sur la nouvelle réforme institutionnelle de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale.

 

Les experts techniques réunis au Gabon sont soumis à des projets de textes en vue de la mise en place des institutions de la CEEAC. On note les règlements intérieurs des organes et institutions de la communauté ; les protocoles annexés au traité révisé de la CEEAC relatifs au Parlement, à la Cour de justice et à la Cour des comptes de la Communauté, les textes d’application du règlement financier révisé de la CEEAC, relatifs aux règles budgétaires et comptables et, à la comptabilité générale et le plan des comptes général de la CEEAC.

En effet, les travaux qui vont s’étendre du 20 au 25 juin « s’inscrivent dans la continuité du processus de la réforme institutionnelle de la CEEAC engagée il y a maintenant huit ans sous la présidence de la République gabonaise», a souligné le représentant le ministre des Affaires étrangères, le commissaire général à l’intégration, Placide Olouba, à travers le site Gabon Review. Il est également question de revoir la situation politique et sécuritaire de la région au premier semestre 2023. «Il est particulièrement important de veiller à la cohérence des textes d’application avec les textes fondamentaux, afin d’éviter des conflits de règles et in fine faciliter leur application», a instruit Placide Olouba.

Après ces travaux techniques des experts se suivront du 26 au 28 juin 2023, les réunions des comités inter-États et des représentants permanents. Et ensuite le  Conseil des ministres de la CEEAC, le 28 juin, dans l’optique de «relever le défi de financement de la communauté pour accélérer le processus d’intégration de la région Afrique Centrale et soutenir la mise en œuvre de sa réforme institutionnelle». Et enfin le 1er juillet se tiendra la rencontre en présentielle des chefs d’Etats.

Gabon : la SEEG annonce la fermeture exceptionnelle de ses agences vendredi 23 juin

La Société d’énergie et d’électricité du Gabon a à travers un communiqué annoncé la fermeture de toutes ses agences pendant dix jours, à compter de ce  vendredi 23 juin 2023 à partir de 11h 30.

 

Selon le communiqué de la société,  c’est en raison de la clôture comptable semestrielle qui aura lieu,  que toutes les agences seront exceptionnellement fermées. Les services reprendront dès lundi 3 juillet 2023 à partir de 7h 45.

Pendant ces dix jours de fermetures, l’approvisionnement des unités EDAN chez les partenaires agréés ou via les plates-formes MOBILEDAN et le paiement des factures via Airtelmoney, MoovAfrica, BGFIMOBILE ou BICIGMOBILE seront assurés comme à l’accoutumée.

Cette fermeture concerne toutes ses Agences commerciales du Grand Libreville et de l’intérieur du pays. La SEEG remercie sa clientèle pour la bonne compréhension.

Investissements : Hugues Mbandinga Madiya distingué en Inde

Le ministre de la Promotion des investissements en charge des Partenariats public-privé a reçu le prix « India Africa Awards 2023 » à New Delhi en Inde Pour sa contribution au renforcement des relations commerciales entre le Gabon et l’Inde.

 

C’est lors du lancement du premier projet de ZES agricole du Gabon à New Delhi en Inde que le ministre des investissements a été honoré. La cérémonie de remise de distinction s’est déroulée le 15 juin dernier à l’Auditorium Deshmukh, India International Center à New Delhi.  Il était en compagnie du  ministre de l’Agriculture, Charles Mve Ella. Hugues Mbandinga a reçu les «India Africa Awards 2023», pour son immense contribution au renforcement des relations commerciales entre l’Inde et la République gabonaise.

Au Gabon les investissements indiens ont connu une croissance exponentielle ces 10 dernières années au Gabon. Notamment dans le domaine minier. New Delhi exploite désormais deux riches gisements de manganèse à Franceville et à Okondja dans le sud-est du pays. Apprend-on sur Gabon Actu.

Notons que, la présence indienne est très remarquable dans la Zone d’investissements privilégiés de Nkok située dans la périphérie de Libreville.

Coopération : la Chine envisage la construction d’une école agricole au Gabon

Le directeur général de l’Agence de coopération économique internationale de la Chine a exprimé au ministre de l’agriculture Charles Mve Ellah la volonté de son pays de construire une école de  formation technique spécialisé dans le domaine agricole au Gabon.

 

5 milliards de dollars c’est le budget estimé pour la construction de ce centre de formation en agriculture au Gabon dans la province de l’Estuaire. En effet, c’est un projet qui va permettre de mettre en place un nouveau système de formation dite de « proximité au bénéfice des populations de la zone du Komo-Kango », a expliqué le Dr Christian Ngwe Assoumou directeur général de l’Enseignement, de la Formation et de la Recherche agricole.

Selon lui, il sera question d’enseigner dans cet établissement « les techniques résilientes prenant en compte les nouvelles données liées à la préservation de l’environnement »,  évoque-t-il. Les zones à forte productivité agricole (Zap) serviront de lieu de formation pratique. Avant le début des travaux de construction de cette école, une équipe d’inspections arrivera au Gabon pour effectuer des travaux d’exploration géologique. Ces travaux devraient démarrer courant 2024, selon les informations de la télévision publique Gabon 1ère.

Notons que cette idée de construction d’une école technique d’agriculture a été bien reçue de la part du ministre. En attendant la réalisation de ses travaux, rappelons que le Gabon et la Chine partagent d’excellentes relations depuis plus de 40 ans. L’objectif de ce nouveau projet est le renforcement de leurs relations.

Gabon : décès du professeur Alain Ondo

Le Pr Alain Ondo est décédé des suites de maladies lundi 19 juin 2023 à l’âge de 71 ans à Libreville.

 

Connu pour son combat dans la lutte contre la drépanocytose, le Pr Alain Ondo est mort ce 19 juin journée de lutte contre cette maladie. Né des parents drépanocytaires, le professeur a consacré toute sa vie dans la lutte contre cette maladie. Diplômé en médecine, le Pr a dédié sa vie à la Pédiatrie où il était communément appelé par les familles  « l’ami des enfants malades ».

Professeur Alain Ondo a été Émérite Titulaire de Pédiatrie des Universités Francophones et Anglophones, Tutorat des Recherches Scientifiques sur la Drépanocytose et les Thalassémies, Professeur à titre étranger (Faculté de médecine, Université de Montréal, CANADA) et Président de la Société Gabonaise de la Drépanocytose, et Président de la Société Africaine d’Hématologie. D’autres remarquables avancées de l’illustre pédiatre-chercheur gabonais concernent la Nutrithérapie de l’enfant drépanocytose qui implique le secteur de la médecine traditionnelle ; la Dregafusine, médicament à base d’écorces de bois, le Mayusin, médicament à base de manioc qui est un aliment antidrépanocytaire.

Dans un pays où la drépanocytose touche 25% des familles selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), son ultime combat était la création d’un Centre de traitement de la drépanocytose pour une meilleure prise en charges des patients atteints de cette pathologie devenue un problème de santé publique à l’échelle de l’Afrique puisqu’elle apparaît comme l’hémoglobinopathie la plus fréquente et la plus grave en Afrique noire. Apprend-on sur le site de l’AGP. Sa disparition laisse sa famille et ses nombreux patients dans la douleur et tristesse.

Journée internationale de la veuve : vers l’amélioration des droits de succession au Gabon

En prélude à la journée internationale de la veuve, une série de 9  recommandations a été remise lundi 19 juin 2023, au chef de l’Etat Ali Bongo visant un meilleur encadrement des veuves et orphelins.

 

Spoliées et marginalisées dans la société après le décès de leurs conjoints, les veuves sont souvent confrontées à de nombreuses difficultés. Cela fut donc l’objet de la rencontre qui a réuni les experts en genre en présence du président Ali Bongo et son épouse. Les  travaux préliminaires en ateliers leur ont permis de faire un diagnostic sur les différents freins aux droits de succession. Les différentes recommandations faites ont été remises au chef de l’Etat qui souhaite un « meilleur accompagnement des veuves. Des failles dans notre droit, notamment successorale doivent être comblés pour que demain, à la douleur de la perte d’un époux, ne viennent plus s’ajouter d’autres malheurs», a déclaré Ali Bongo Ondimba. Apprend-on sur le site de l’AGP.

Pour sa part, la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, dont l’engagement pour la défense de la veuve et de l’orphelin a permis depuis près de treize ans de faire bouger considérablement les lignes en faveur de cette importante cause, a réitéré sa détermination à œuvrer pour garantir la protection et l’inclusion sociale de ces nombreuses femmes et leurs enfants. «Je suivrai avec attention vos recommandations et veillerai à apporter toute l’aide nécessaire pour que les citoyennes et les citoyens concernés se sentent mieux écoutés, mieux accompagnés. Il est question de notre responsabilité collective», a-t-elle exprimé.

Parmi les différentes recommandations, les panélistes ont donc proposés : de reformer l’état-civil, accélérer les procédures, préserver la dignité, supprimer les délais, décharger les ayants-droits, intensifier la vulgarisation des textes, renforcer les capacités, accompagner les plus vulnérables, et amplifier les procédures. Notons que la célébration de la journée internationale de la veuve aura lieu le 23 juin 2023.

Bepc 2023 : le Gabon affiche un taux de réussite de 81,96%

L’examen du brevet d’études du premier cycle (Bepc), est en hausse contrairement à l’année 2022 où le pourcentage était de 68,96%.

 

Ils sont 37 344 candidats ayant composé le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) cette année au Gabon. Mais seuls  30 607 ont été déclarés admis selon les résultats rendus publics le 17 juin 2023. Soit un taux de réussite de 81,96 %.  Les résultats disponibles depuis le 17 juin montrent un grand progrès de 13%  au Gabon.

Ces résultats montrent également la réussite des personnes handicapées avec un taux de 100%. Ils étaient 8 à avoir présenté cet examen. Les personnes détenus ont quant à elles enregistrées un taux de 50%. On a compté 18 admis sur les 36 détenus ayant présentés l’examen cette année.

Rappelons que cette session 2023 a eu de nombreuses innovations avec la mise en place de 118 centres d’examen et 24 centre de correction, comme l’a annoncé la Direction générale des examens et concours (DGEC).

Gabon : lancement des travaux de la deuxième phase de la transgabonaise

Le chef de l’Etat Ali Bongo prend part ce lundi 19 juin 2023, à Bifoun au lancement officiel des travaux de réhabilitation du tronçon de la transgabonaise.

Après la première phase à Pk12, le lancement de la deuxième phase des travaux de réhabilitation de la transgabonaise est également  lancé. En effet, cette phase comprend  les tronçons Nsile-Bifoun long de 63 km et Bifoun-Ndjolé qui s’étale sur 56 km,soit un total de 119 km. Ils devront permettre de relier Libreville, la capitale gabonaise, à Franceville, chef-lieu de la province du Haut-Ogooué dans le Sud-est du pays. De Ntoum à Andem, la route est de nouveau asphaltée revêtue de signalisation au sol et de panneaux indicateurs sur une fois deux voies.

Construite sur 2 x 2 voies à partir du PK 12 jusqu’à Ntoum et sur 1 x 2 voies avec une emprise élargie jusqu’à Franceville pour un coût estimé à 600 milliards de francs CFA, la Transgabonaise est l’un des projets phares du deuxième septennat d’Ali Bongo Ondimba. Les travaux de la Transgabonaise en traversant six des neuf provinces du Gabon avancent, selon la société indienne Afcons qui s’active actuellement bien que son activité soit perturbée par le trafic qui n’est pas interrompu. Apprend-on sur le site Gabon Media Time.

Rappelons que, c’est en septembre 2020 les travaux de la Transgabonaise dont plus de 70 km de route sur le tronçon PK 12 – PK.

Le Gabon abritera le sommet des chefs d’Etats de la CEEAC

La ville de Libreville accueille du 20 juin au 1er juillet 2023,  la 23ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement.

 

C’est sous le thème « relever le défi du financement de la communauté pour accélérer le processus d’intégration de la région Afrique centrale et soutenir la mise en œuvre de sa réforme institutionnelle », que les différentes activités seront centrées. Il sera question pour les chefs d’Etats de poursuivre un certain nombre d’objectif concernant la problématique du financement du  processus de l’intégration régionale en Afrique centrale. Au cours de cette rencontre qui réunira les Experts des Etats membres de la CEEAC dans les secteurs du Budget et Finances, de la justice et des Affaires juridiques, de la Défense, Sûreté et Sécurité,  le point sera fait sur  l’état de mise en œuvre des décisions des 21ème et 22ème sessions ordinaires de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC.

selon le communiqué de la Ceeac,  l’objectif  sera également d’examiner et valider les Règlements intérieurs des Organes et Institutions de la Communauté ; aussi, ils  examineront  et valideront les textes d’application du Règlement financier révisé de la CEEAC, relatifs aux règles budgétaires et comptables et, à la comptabilité générale et le plan des comptes général de la CEEAC.  Une  revue de la situation politique et sécuritaire de la région au premier semestre 2023, est  également prévue. Les travaux de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC se tiendront quant à eux,  le 1er juillet au Palais Rénovation. Poursuit le communiqué.

Concernant la fusion Ceeac-Cemac, dont le but est de faire une communauté économique plus forte et mieux structurée, le dossier reste en cours d’examination. Les  textes réglementaires concernant cette fusion ont été adoptés  au terme du cinquième Conseil des ministres du Comité de pilotage de la rationalisation des Communautés économiques régionales en Afrique centrale (COPIL/CER-AC) qui,  s’etait déroulé du 11 au 12 août 2022 à Yaoundé au Cameroun. Rappelons que, le chef de l’Etat Ali Bongo est le président en exercice de la Ceeac. Il a succédé en février dernier, au président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi Tshilombo.

Axe Lebamba–Makongonio : la ligne électrique déjà opérationnelle

Elle a été inaugurée le 11 juin dernier en présence du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.

 

La ligne électrique Bongolo – Kanda, destinée au renforcement d’accès à une énergie «fiable et abordable» des populations de ces localités de la province de la Ngounié (Sud), est déjà opérationnelle. Selon le communiqué de presse du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), il s’agit de la première partie des travaux d’électrification rurale de l’axe Lebamba–Makongonio.

L’objectif étant d’augmenter l’accès à l’électricité dans les zones isolées du pays, répondre à la demande croissante en électricité dans le sud du Gabon, diminuer l’utilisation des énergies fossiles (gasoil, essence, etc.) et étendre le réseau interconnecté au niveau national. Apprend-on sur Agp.

Le projet d’électrification rurale de l’axe Lebamba–Makongonio est financé par GPC et réalisé par la SETEG, deux filiales  du FGIS. Ce projet va permettre  d’alimenter sept villages, notamment Kanda, Moukoundou, Mandji, Dibwangui, Bilala, Ndoubi, Makongonio et raccorder plus de 2000 foyers au réseau électrique de la Louetsi. Notons que ce projet entre dans le cadre de l’électrification rurale de l’axe Lebamba-Makongonio, visant à renforcer l’accès à une énergie fiable et abordable aux populations gabonaises.

Gabon : la Cnamgs  annonce une grève générale dès  15 juin

Le syndicat national de la caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale Syna-Cnamgs a annoncé une grève pour la non satisfaction de leur cahier de change.

 

L’annonce faite ce 14 juin 2023 au cours de l’Assemblée nationale de la SYNA-CNAMGS), prévoit une grève du 15 au 23 juin 2023. Selon le procès-verbal sanctionnant l’assemblée générale SYNA-CNAMGS, la grève ne peut être levé que par la satisfaction de certains points inscrits au cahier de charge ».

Le procès-verbal signé de Joseph Gaétan Nkoghe, président du SYNA-CNAMGS, relève l’impérieuse nécessité de solutionner urgemment le point relatif à la « prise en charge sanitaire des agents et leurs ayants ».

Les reclassements pour débloquer les carrières des agents en souffrance depuis des années, la mise à disposition des bus de transport et l’acquisition des parcelles, comme le prévoit la politique sociale en la matière, constituent entre autres revendications. Apprend-on sur Gabon Nouveau.

Gabon : la publication des résultats du Bepc prévue ce 17 juin 2023

Le ministère de l’Éducation nationale, chargé de la Formation civique, a annoncé la publication des résultats du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) session 2023.

 

A partir du samedi 17 juin 2023, les candidats au Bepc auront la possibilité de consulter leurs résultats sur les plateformes « Kewa » et « X-Gest ». A indiqué le communiqué du ministère de l’Education Nationale.

Sur ces plateformes, les candidats ou parents d’élèves vont suivre une procédure à savoir (numéro du candidat, la date et lieu de naissance du candidat et un calcul où le candidat ou le parent d’élève qui consulte les résultats devra donner une réponse pour vérifier qu’il ne s’agit pas d’un robot…).

Une fois la saisie de cette étape, le candidat pourra suivre la prochaine étape qui contient les cours par matière et biens d’autres. En attendant le pourcentage de réussite à cet examen, rappelons que le nombre total des candidats au Bepc était de 38075.

Gabon : procédures de demande de bourses d’études débutent dès le 26 juin 2023

La directrice générale de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), Sandra Flore Mambari Pinze Abessolo a annoncé à travers un communiqué la date butoir des demandes de bourses au Gabon.

 

Du 26 juin au 30 juillet 2023, les étudiants boursiers en changement de cycle et les étudiants non boursiers gabonais et les bacheliers de la session 2023, pourront faire leur demande de bourse en ligne pour le compte de l’année académique 2023-2024. En effet, dans son communiqué, la directrice a précisé que les bacheliers doivent effectuer leur demande en suivant « scrupuleusement» les étapes contenues dans la note circulaire du 4 novembre 2022, tandis que les étudiants doivent procéder en se conformant à la note circulaire n° 000030/PR/ANBG/DG/CTAA.

Ces notes circulaires sont disponibles sur la page Facebook et le site Internet de l’ANGB. « Tout apprenant qui n’aura pas fait sa demande de bourse, dans les délais indiqués, ne pourra prétendre à une bourse d’études », prévient-elle. La plateforme eBourses a été mise en place en 2020. Elle s’inscrit dans le cadre de la dématérialisation des dossiers de bourse étudiante voulue par le gouvernement en vue de simplifier le processus et le rendre accessible en ligne.

La création des comptes et des demandes de bourses peuvent se faire à partir d’un ordinateur ou un Smartphone sans se déplacer, avec la possibilité de suivre l’évolution de son dossier. Ce qui permet un gain de temps et une meilleure gestion des dossiers, selon l’ANBG.

Gabon : la ville de Mekambo se dote d’un nouveau groupe électrogène

La Société d’eau et d’électricité du Gabon a un nouveau groupe électrogène d’une capacité de 400 KVA pour alimenter la ville de Mekambo.

 

Après des  dysfonctionnements répétés des groupes thermiques à la centrale qui sont à l’origine de la dégradation de la qualité de service dans la commune et ses environs, la société d’eau et d’énergie s’est dotée d’un nouveau groupe électrogène capable d’alimenter  la ville de Mekambo et ces environs.

Selon le communiqué de la SEEG, « Cet équipement vient satisfaire les besoins en électricité des 1 500 clients que compte le Chef-lieu du département de la Zadié », précise le texte.

Et d’ajouter, « Ces réalisations traduisent la détermination de la SEEG à trouver des solutions urgentes aux difficultés observées dans le cadre des missions qui lui sont dévolues », conclu le communiqué. Ce groupe électrogène vient en effet mettre un terme aux nombreux dysfonctionnements d’énergie observée depuis quelques temps dans cette ville.

Dimitri Kévin Ndjebi nommé DG de la BGFIBank Gabon

Il a été désigné au cours d’une session extraordinaire du conseil d’administration de la Banque gabonaise tenue le 9 juin 2023.

 

De nationalité gabonaise, Dimitri Kevin Ndjebi va désormais assurer la direction Générale de la banque gabonaise BGFIBank. Après avoir intégré le groupe en 2008, Dimitri Kévin Ndjebi cumule de plusieurs  années d’expérience au sein de cette banque dans laquelle il a tour à tour assuré divers poste. Avant sa nomination comme directeur général, il occupait le poste de directeur de l’exploitation du groupe bancaire depuis janvier 2023. Il a assuré les fonctions de responsable de l’exploitation à la Banque de financement et d’investissement chez BGFIBank Gabon, directeur du Centre d’affaires de Port-Gentil et biens d’autres.

Dans ses nouvelles fonctions, il sera assisté deHabib Simon Mapangou-Ma-Kombila, directeur général adjoint du pôle opérationnel, et Germaine Nguenkam Tchokomelieu Nanfa, directeur général adjoint du pôle support. Heureux de cette nouvelle nomination, il explique à travers le site Le Nouveau Gabon que : « Je suis très heureux de rejoindre l’équipe dirigeante de la filiale qui possède une expertise reconnue. Elle est leader du marché local et sacrée meilleure banque régionale d’Afrique centrale. Au niveau du Groupe, cette filiale a une position unique compte tenu de son professionnalisme historique», a commenté le nouveau Directeur général de BGFIBank Gabon.

Le nouveau directeur Général de la BGFIBank remplace à ce poste Loukoumanou Waidi, qui a démissionné à la fin du mois de mai dernier après 4 années à la tête de la filiale. Ce dernier avait démissionné pour « pour des convenances dordre personnel». Notons que, le groupe BGFIBank a enregistré en 2022 un résultat net de 62 milliards de FCFA, en hausse de 35 % par rapport à l’année 2021.

Gabon : transport gratuit pour les candidats au baccalauréat

Le chef de l’Etat Ali Bongo vient de mettre à la disposition des candidats au baccalauréat,  une vingtaine des bus pour leur transporter lors des examens du baccalauréat qui ont lieu cette semaine.

 

Les candidats du Woleu-Ntem, de la Ngounié, de la Nyanga,  du Haut-Ogooué, de l’Ogooué-Maritime et de l’Ogooué-Ivindo.  Et ceux du Grand Libreville vont bénéficier ce mardi 13 juin 2023, transport gratuit dans leur centre d’examens. En effet, cette décision  du chef de l’État vise, pour l’essentiel, à soulager les candidats sur la question du transport, particulièrement pour ceux de l’intérieur du pays où les conditions de déplacement sont généralement difficiles.

Cette instruction du chef de l’Etat est mise sous la coordination des ministres Camélia Ntoutoume-Leclerq (Éducation nationale) et Roger Bibaye Itandas (Transports), la direction générale de la Société gabonaise de transport (Sogatra). Le Directeur de la Sogatra qui assure que des dispositions « ont été prises pour assurer le transport des candidats ».

Notons qu’il s’agit d’un total de 25 959 candidats dont 10 471 garçons et 15 488 filles qui seront examinés lors des épreuves écrites du Baccalauréat général et technologique de la session de juin 2023. Selon le programme édicté par la Direction générale des examens et concours (DGEC), ce sont les candidats de la série B qui ouvrent  le bal avec l’épreuve de Science économie ce mardi 13 juin 2023.

Gabon-grève des magistrats : suspension des services dans les tribunaux

En grève depuis  janvier, les magistrats ont déclaré ce 8 juin 2023, la suspension minimum des services dans les tribunaux.

 

Réunis au sein du Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag), les magistrats ont décidé de pousser le bouchon en suspendant les services. Une décision prise dans le but de contester le projet de texte portant statut des magistrats dont la version présentée devant l’Assemblée nationale par la ministre de la Justice le 7 juin dernier, selon le Synamag, ne correspond pas à l’avant-projet élaboré de manière consensuelle entre les deux parties. « Il sagit dun nouveau texte totalement différent. Le texte soumis à lAssemblée nationale dans la précipitation relève ni plus ni moins que dune provocation de notre corporation… À ce titre, nous déposerons ce jour (8 juin Ndlr) une plainte avec constitution de partie civile devant le juge d’instruction contre Monsieur Jonas Prosper Lola Mvou en sa qualité de secrétaire générale du gouvernement et autres pour faux afin de tirer au clair la situation rocambolesque qu’il a créée en manipulant grossièrement le projet de loi qui devait mettre un terme à certains dysfonctionnements dans le milieu judiciaire», soutient Germain Ella Nguema, le président du Synamag. Ce dernier a par ailleurs appelé l’ensemble des magistrats des juridictions de l’intérieur du pays à rejoindre Libreville pour une concertation nationale de la magistrature.

En réaction à cette sortie des magistrats, le ministère de la Justice a fait une déclaration dans laquelle il condamne cette position du Synamag et précise que « conformément aux dispositions des textes en vigueur, le maintien dun service minimum pendant les périodes de grève est une obligation à laquelle nul ne saurait se soustraire». Par ailleurs, le ministère de la Justice réfute les accusations des magistrats et soutient que « le texte actuellement en examen à lAssemblée nationale correspond dans ses grandes lignes à lavant-projet adopté de manière consensuelle avec le Synamag, en dehors de quelques ajustements et de quelques améliorations insérés dans le but de permettre une application effective de ses différentes dispositions», justifie le ministère de la Justice.

Toutefois, le gouvernement rappelle que dans le cadre du processus législatif entamé, le Synamag dispose de la possibilité de faire valoir ses observations et ses remarques devant les deux chambres du Parlement qui sont chargés d’adopter le projet de loi en question. De ces faits, le gouvernement soutient que rien ne justifie le maintien du mouvement de grève actuel qui paralyse l’appareil judiciaire et cause d’importants préjudices à toutes les populations.

À noter que les magistrats en grève depuis six mois revendiquent entre autres, la dotation effective de l’ensemble des chefs de juridictions en moyens roulants, la commande et le paiement effectif des costumes d’audience, la régularisation des situations administratives, et l’insertion dans le processus législatif du projet de loi portant Statut des magistrats.

Source : Le Nouveau Gabon

Gabon : le ministre des transports ferme 11 auto-écoles clandestines

 Roger Bibaye Itandas, ministre des transports vient de fermer onze auto-écoles fonctionnant dans le secteur de l’informel au Gabon.

 

C’est au total 11 écoles qui ont été fermées par le ministre des transports pour des raisons de non-conformité. Elles sont accusées de fonctionner « sans licence dexploitation et ne versent pas la redevance y relative pourtant dune modicité déconcertante, (100000 FCFA/an) auprès des services du Trésor public», a expliqué  les services du Centre national de l’examen du permis de conduire (Cnepc) à travers le site du quotidien l’Union.

Parmi ces 11 écoles, quatre ont été suspendues « provisoirement » en attendant de régulariser leur situation administrative, technique et financière. En effet, au Gabon,  les auto-écoles de Libreville et ses environs ont pris l’habitude de fonctionner avec les « autorisations provisoires dexploiter» qui leur sont délivrées par l’administration. D’où la prolifération des établissements et l’anarchie qui gangrène le secteur.

Rappelons qu’en 2018, une inspection avait été faite dans les auto-écoles du Gabon, par les services du Centre national de l’examen du permis de conduire (Cnepc), et ces 11 onze écoles s’ajoutent sur la liste des écoles déclarées non conformes.

Présidentielle 2023:  la date des élections au Gabon reste inconnue

Le ministre de l’intérieur Lambert Noel Matha,  a démenti au sujet de la date des élections annoncé par jeune Afrique mardi dernier.

« La date qui a été publiée par Jeune Afrique concerne Jeune Afrique », a fait savoir le ministre. en effet, mardi dernier le site d’information Jeune Afrique à annoncé que le calendrier des élections au Gabon aura lieu le 2 septembre 2023.  Information que le ministre de l’intérieure ne reconnait pas. car ce dernier a annoncé que la date exacte de la tenue de ces scrutins qui se dérouleront en un seul tour n’est pas connue.

Le ministre explique que, ce processus est résumé dans l’article 74 du code électoral qui stipule que « le Centre gabonais des élections arrête la date de la convocation des électeurs. Cette date est matérialisée par décret pris sur proposition du ministre de l’Intérieur. La publication au journal officiel ou dans un journal d’annonces légales du décret de convocation doit être effectuée au plus tard trente jours avant le scrutin ».

Le Gabon prépare avant fin 2023 des élections générales (Présidentielle, législatives et locales). Plusieurs leaders politiques ont déjà annoncé leur intention de briguer le fauteuil présidentiel. Le président sortant, Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 14 ans (2 mandats de 7 ans), n’a pas encore annoncé sa candidature.

Gabon : les enrôlements sur les listes électorales prorogés jusqu’à 11 juin 2023

Le ministre de l’intérieur Lambert Noël Matha, a prorogé de trois jours la date des opérations d’enrôlement sur les listes électorales.

 

Démarrée le 9 mai dernier pour 30 jours, l’opération d’enrôlement sur les listes électorales va s’achever le 11 juin 2023 comme l’a annoncé le ministre de l’Intérieur Lambert Noel Matha. En effet, la date a été prorogée pour permettre aux retardataires de s’enregistrer sur les listes électorales. «Nos compatriotes attendent toujours le dernier moment pour prendre d’assaut les centres d’enrôlement. Depuis hier, c’est ce qui se passe. Face à cet engouement, le conseil interministériel a statué toute à l’heure sur la date de la fin de la période de révision des listes électorales, et il a été convenu que nous puissions proroger de trois jours. Donc, au lieu de demain, la fin de la révision des listes électorales est prévue pour le dimanche 11 juin à 18 heures en espérant qu’il n’y aura pas une deuxième prorogation», a expliqué le ministre de l’Intérieur.

C’est un total de 159 centres d’enrôlement qui ont été ouverts sur le territoire national et à l’étranger. A cet effet, plusieurs critères sont mis sur pied pour les inscriptions sur ces listes électorales. Notamment : il faut être de nationalité gabonaise, avoir 18 ans, et jouir de ses droits civils et politiques. « Lenrôlement sur la liste électorale concerne uniquement les citoyens gabonais qui ne se sont jamais inscrits sur la liste électorale depuis 2013, date de l’établissement de la liste électorale biométrique permanente», précise le ministère de l’Intérieur.

Notons que, la date des élections n’est pas encore connue. Les enrôlements sur les listes électorales concernent les trois scrutins à savoir l’élection présidentielle, des députés à l’Assemblée nationale, et des membres des Conseils locaux.

Gabon : les services publics Eaux et Energies désormais séparés

Les sénateurs ont voté à l’unanimité le 1er juin 2023, les deux projets de loi portant réglementation des secteurs de l’eau et de l’électricité au Gabon.

 

Les sénateurs ont voté pour la séparation des services publics Eaux et Energies. En effet, il s’agit de deux textes adopté lors du conseil de ministre en septembre 2022. Le premier projet de loi, apprend-on, vise à améliorer et élargir le dispositif d’encadrement de ce secteur en libéralisant tous les segments, de la production à la distribution, voire à la commercialisation de l’eau potable. Il tient compte des différents aspects socio-économiques et sanitaires de l’eau à travers un ensemble de dispositions qui ont été érigées en principes fondamentaux pour une bonne gestion des eaux, notamment dans le domaine de l’eau potable et de la lutte contre la pollution.

Pour ce qui est du second projet de loi, ce dernier consacre la séparation des activités du service public de l’eau potable de celle de l’électricité. L’objectif est «dassurer un meilleur équilibre économique et financier dudit secteur », selon le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques. Apprend-on sur le site Nouveau Gabon.

Notons que, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) est l’unique distributeur d’eau et d’électricité du pays. Ces deux projets de loi participent de la volonté du gouvernement à réglementer et à moderniser les secteurs de l’eau et de l’énergie. Ces réformes interviennent dans un contexte de délestages et de pénuries d’eau à répétition dans le pays, une situation à l’origine du désamour entre les populations et la SEEG.

Le Gabon se dote de sa première usine de  transformation  d’or

La toute première raffinerie gabonaise de l’or (ROG), a été inaugurée le 2 juin dernier par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.

 

D’une capacité de raffinage de 7 à 10 tonnes d’or par an, la première usine de transformation de l’or au Gabon est opérationnelle. « Elle est la première du genre en Afrique centrale. Elle symbolise la métamorphose de notre économie vers plus de diversification, de création d’emplois et de valeur ajoutée locale via la transformation sur place de nos matières premières », a commenté le président de la République, lors de son inauguration le 2 juin 2023.

Selon le journal Nouveau Gabon, la nouvelle usine est le fruit d’un partenariat entre la Société équatoriale des mines (SEM) et la société à capitaux londoniens et émiratis, Alpha Centauri Mining (ACM). Le journal poursuit qu’ : « avec la mise en service de cette usine, le Gabon pourrait bientôt interdire l’exportation de l’or brut. Car, au cours du conseil des ministres du 14 avril dernier, le gouvernement a pris un projet de décret obligeant les opérateurs à raffiner sur place au Gabon l’or destiné à l’exportation. Car, jusqu’à présent, l’or produit au Gabon était exporté à l’état brut, faute de raffinerie ».

Notons que la production aurifère gabonaise est de 2 tonnes par an, selon la  Société équatoriale des mines (SEM). Une grande partie de cette production provient du traitement de l’or alluvial. Dans les prochaines années, le Gabon espère produire davantage dans l’optique de se constituer une réserve stratégique d’or, pour plus de crédibilité sur les marchés extérieurs.

Gabon : l’Anif annonce la  migration technique  de l’extension nationale .ga

L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf), a à travers un communiqué annoncé la gestion complète du registre et les noms de domaine en .ga.

 

Dans le but d’« offrir des services de qualité obéissant aux règles de référence du métier d’opérateur de registre » et de  « mettre un terme aux pratiques abusives, via la volonté et l’appui de l’État gabonais, qui ont eu un impact négatif sur l’image du pays et son rayonnement sur Internet », l’Aninf annonce qu’à partir du 7 juin 2023, elle procédera à une migration technique du nom de domaine .ga . A cet effet, elle annonce que cette opération entrainera des perturbations auprès des titulaires du .ga, mais assure que « toutes les mesures nécessaires » ont été prises pour favoriser une continuité de service avec le concours des autorités nationales et des instances internationales du secteur.

Pour le bon déroulement de cette opération, l’Aninf mène depuis plusieurs semaines une campagne d’accréditation auprès des bureaux d’enregistrement pour assurer « l’opération de bascule et la gestion de la zone .ga selon les plus hauts standards de qualité de service et de sécurité ». affirme son Directeur Général Aimé Martial Massamba. Ce dernier qui invite les clients et bureaux détenteurs d’un nom de domaine .ga à se rapprocher de ses services via l’adresse www.mon.ga, afin d’éviter tout éventuel désagrément après cette opération.

Rappelons que, le nom de domaine national de premier niveau .ga était jusqu’ici gérée par l’opérateur Freenom. La migration technique débutera donc, le 7 juin prochain et cette décision stratégique de l’Aninf s’inscrit dans la continuité de sa mission d’offrir à ses utilisateurs des services de qualité, fiables et sécurisés.

Gabon : l’Assemblée nationale adopte la loi sur le statut de l’artiste et de l’acteur culturel

Le projet de loi portant sur le statut de l’artiste a été  adopté à l’Assemblée Nationale le 31 mai 2023.

 

Au Gabon, l’artiste et l’acteur culturel vont désormais bénéficier d’un statut reconnu. Ce projet de loi portant sur le statut de l’artiste va lui donner un cadre juridique propice à son émancipation.  Défendu par le ministre Max Samuel Oboumadjogo, le 27 avril dernier, l’Assemblée nationale a décidé ce jour de l’adopter. En effet,  cette étape que vient de franchir le secteur de la culture est une belle victoire pour les artistes et acteurs culturels.

Bien que, le chemin soit encore long, le ministre de tutelle a souligné à travers le site Gabon Media Time que : « ceci est une victoire d’étape ce n’est pas fini. Il y’a une trilogie à poursuivre d’abord le statut, les droits d’auteurs et la copie privée », a-t-il souligné. Ce dernier qui n’a pas manqué de remercier le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Lequel a vu en lui la personne idoine pour mener à bien ce projet d’émancipation.

Rappelons que, la chambre haute du Parlement avait approuvé ce projet de loi le 13 avril 2023. Avec l’approbation des deux chambres, le texte sera soumis au chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba qui devra constater sa régularité.

Ali Bongo : « Je n’ai pas toujours été satisfait des personnes que j’ai responsabilisées »

C’est à la faveur d’un entretien accordé à Jeune Afrique (JA), repris par Radio France internationale (RFI), ce dimanche 28 mai 2023, qu’Ali Bongo Ondimba a annoncé la couleur quant à sa potentielle candidature à l’élection présidentielle d’août 2023. Aussi, faisant le point sur son mandat, le Chef de l’État a admis des échecs qui seraient imputables aux personnalités à qui il a confié des responsabilités.

 

Fortement attendu sur sa déclaration de candidature à l’élection présidentielle, Ali Bongo Ondimba semble ne plus cacher son ambition. En effet, le numéro 1 gabonais joue la montre. Aux termes de son entretien accordé à Jeune Afrique, celui que les statuts de son parti politique identifient comme le candidat naturel, croit être l’homme de la situation. « Mon objectif, à terme, c’est le plein-emploi. Cela prendra du temps, mais je sais que nous y arriverons », a-t-il indiqué.

Sans filtre, Ali Bongo Ondimba est revenu sur l’Accident vasculaire cérébral (AVC) qu’il a surmonté en 2018. 5 ans après, le Président gabonais est plus que jamais prêt à poursuivre les chantiers entamé. « Certes, je n’ai plus la mobilité physique d’antan. Mais, ma vivacité d’esprit, ma force de travail et ma motivation sont décuplées », a-t-il martelé. Toutefois, il admet des limites.

« Je n’ai pas toujours été satisfait des personnes à qui j’ai confié des responsabilités » Ali Bongo fait le bilan  Ondimba insatisfait par ses collaborateurs

Interrogé sur l’avenir, le Chef de l’État gabonais a tenu à faire le bilan de son action ces 7 dernières années. De la lutte pour l’égalité entre femmes et hommes aux côtés de son épouse, Sylvia Bongo Ondimba,  à la réforme dans le secteur éducatif, les voyants semblent au vert. D’ailleurs, le locataire du palais du bord de mer se dit prêt à mettre le pied à l’étrier pour définitivement atteindre « ses résultats escomptés ».

Pourtant, il ne manque pas de déplorer les échecs essuyés. Lesquels seraient tributaire de l’inefficacité apparente de ceux censés mettre en branle sa politique. « Je n’ai pas toujours été satisfait des personnes à qui j’ai confié des responsabilités », concède-t-il. Un mea culpa qui traduit des erreurs de casting. Et ce, à l’heure où les cas de concussion et les difficultés sociales n’ont d’égal que l’inflation que supporte le peuple.

Source: Gabon Media Time

Cep 2023 : le Gabon enregistre un taux de réussite de 82,24%

Le ministère de l’Education nationale a publié les résultats du certificat d’étude primaire avec un taux de réussite supérieur à l’année précédente.

 

Ils sont 47764 candidats à avoir pris part à cet examen national de cep au Gabon et seuls 39283 ont été déclarés admis, soit 82,24% de réussite contrairement à l’année 2022 où le pourcentage était de 80,89%. En effet, le nombre d’inscrits au CEP cette année était de 48422, mais seuls 47764 ont composé.

Parmi les admis, on note le taux de réussite à 100% des personnes vivants avec un handicap, comme  lors de l’année dernière. Les candidats détenus à la prison centrale de Libreville, ont également brillé par la réussite car sur 11 candidats, 9 ont été admis, soit un pourcentage de 81,81.

Le taux de réussite en hausse au Gabon prouve les efforts des enseignants dans les établissements afin de se démarquer avec des meilleurs résultats. Rappelons que, la ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq a adressé ses encouragements aux lauréats. « Félicitations à tous les admis, aux parents, enseignants ! Mes encouragements à l’endroit des ajournés qui, je l’espère, feront mieux l’année prochaine. Avec humilité, infiniment merci à toute la communauté éducative » a conclu le membre du gouvernement.

Gabon : les chefs  d’entreprises plaident pour une révision de la taxe foncière unique

Les chefs d’entreprises ont au cours d’une assemblée générale ordinaire de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), le 23 mai dernier, avec le président de la FEG Henri Claude Oyima proposer un dialogue pour revoir la taxe de contribution foncière unique.

 

Entrée en vigueur au Gabon le 1er janvier 2023, la Contribution foncière unique (CFU) est une taxe annuelle qui est payable par toute personne physique et morale détentrice d’un bien foncier bâti ou non bâti. En effet, cette taxe n’est pas acceptée par les chefs d’entreprises car, ceux-ci   pensent  que c’est « une taxe en plus à payer ». Pour les chefs d’entreprises la somme des taxes foncières ou des impôts à payer que ce soit la CFU, l’IS, les ISL (Impôt synthétique libératoire ndlr), revient à environ 65 % voire 70 % des revenus. Ce qui est  « assez lourd » pour les entreprises. Apprend-on sur le site Gabon Nouveau.

Présent lors de cette assemblée générale de la principale organisation patronale du Gabon, le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, s’est dit ouvert au dialogue. Car, « l’État met en place une fiscalité avec un certain nombre d’objectifs, soit effectivement d’accroître les ressources publiques ou investir, soit pour mieux réguler un secteur. À partir du moment où on arrive à la phase de mise en application d’un impôt et qu’on rencontre quelques difficultés, de perception, de compréhension, ou d’application, il est utile pour le gouvernement et les professionnels de s’asseoir et de regarder comment tout ceci peut être mieux articulé, reformulé et redéfinir ensemble un certain nombre d’éléments et de paramètres », a-t-il déclaré avant de poursuivre. « Je crois que chacun y gagne. Nous n’avons aucun intérêt à maintenir un impôt qui serait un repoussoir. Aucun intérêt. On n’atteindrait pas l’objectif recherché. Et je ne pense pas que les entreprises auraient intérêt de leur côté à chercher forcément à échapper à un certain nombre de contributions ».

La proposition du Premier ministre a été bien accueillie par la FEG. « Nous allons nous rapprocher du ministre de l’Économie, pour que nous puissions nous retrouver afin de mieux nous comprendre », a conclu le président de la FEG. Selon la direction générale des impôts, lintérêt de payer la CFU consiste à apporter des ressources aux collectivités locales en vue du développement des services publics de proximité. Le Gabon espère grâce à cette taxe, doubler ses recettes foncières dans 5 ans. Rappelons que, cette taxe correspond à 2,5 % de la valeur nette imposable du terrain ou du bâtiment, pour les personnes physiques, et 16 % pour les personnes morales, selon la direction générale des Impôts.

Source : Gabon Nouveau

Gabon : les femmes de la Ceeac réunies pour la promotion des droits des femmes

La première dame Sylvia Bongo a pris par le 25 mai à aux travaux de la Conférence des Ministres en charge du Genre et de la promotion de la Femme de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale(CEEAC).

 

C’est jeudi 25 mai 2023, que les femmes de la Ceeac se sont réunies autour du thème  « Bâtir en Afrique centrale un agenda commun pour la promotion des droits des femmes et leur autonomisation ». En effet, il est question de  trouver les mécanismes idoines concertés pour lutter efficacement aux violences faites aux femmes, à promouvoir le leadership des femmes afin de donner cette catégorie majoritaire dans la société africaine toute sa place.

Au cours de cette conférence, la première dame du Gabon à dans son mot de bienvenue expliqué que :« Vous recevoir aujourd’hui après des années de bataille qui ont amené à la reforme de nos lois et déploiement des dispositifs profondément réformateurs pour les droits des femmes, m’encourage à poursuivre  ce combat, à ne jamais lâcher, à ne jamais cesser d’apporter ma contribution dans cette lutte essentielle en tant première dame, mais surtout en tant femme, pour les gabonaises mais aussi pour toutes les femmes de notre continent », a déclaré  Mme Sylvia Bongo Ondimba à travers le site Gabon Actu.

Pour ces femmes il sera question de bâtir un agenda commun pour la promotion des droits des femmes, appuyé sur une approche systémique et consensuelle des politiques novatrices, réfléchies, adaptées en faveur d’une implication des femmes dans la vie politique, économique, sociale et culturelle de nos pays, similaire à celle des hommes, afin de les proposer aux chef s d’Etats de la sous-région. Comme l’a souligné Erlyne Antonela Ndembet épse Damas, Ministre gabonais de la Justice, Garde des Sceaux, chargé des Droits de l’Homme et de l’Égalité des genres.

Notons que, la conférence aura lieu du 25 au 27 mai 2023 à Libreville.  Les assises sont organisées par le Gabon en partenariat avec la commission de la CEEAC, l’ONU Femmes, l’UNOCA et le PNUD.

Gabon : Ousmane Cissé démissionne de la SEEG

 Le nouveau directeur nommé il y’a quelques jours,  par le conseil d’administration de la société a remis  sa lettre de démission le 25 mai 2023.

 

C’est lors du dernier conseil d’administration qui a eu lieu dans la nuit du jeudi 25 mai 2023, que le sénégalais Ousmane Cissé a annoncé sa démission. En effet, il a été nommé en session extraordinaire du conseil d’administration, le 22 mai 2023,  mais plusieurs citoyens gabonais ont rejeté cette nomination à l’instar du Copil citoyen qui a envoyé un courrier au ministère de l’eau et de l’énergie afin d’interpeller le gouvernement sur cette nomination.

Le Copil citoyen désapprouve qu’un « étranger » soit à la tête d’une société nationalisée . Pour le  Sénégalais Ousmane Cissé, vu la  grogne populaire consécutive vis-à-vis de sa nomination, a donc décidé de  «ne pas entraver la transformation de la SEEG, qui nécessite un environnement serein.» apprend-on.

En attendant une nouvelle nomination dans cette société, Sylvère Biteghe, directeur général adjoint en charge de la Technique et des Opérations, va assurer l’intérim.

Gabon : le copil citoyen contre la nomination de Cissé Ousmane à la SEEG

Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, porte-parole de la société civile Copil Citoyen a à travers un  courrier, déposé auprès du ministère de l’Eau et des ressources hydrauliques demandé l’annulation de la nomination du nouveau directeur de la société d’eau et d’énergie du Gabon.

 

Nommé il y a quelques jours lors du conseil d’administration de la SEEG, la désignation du Sénégalais  Ousmane Cissé à la tête de la SEEG, n’est pas du tout accepté pas les gabonais notamment par le copil citoyen qui évoque que : « Nous rappelons au gouvernement gabonais que la constitution de notre République elle est claire ; Article 1er alea 7 stipule que : « tout gabonais a droit au travail et un emploi ».  Tant que le gouvernement nous aura pas démontré qu’un gabonais n’a pas la compétence de gérer la SEEG, nous opposerons fermement à cette énième humiliation qui vise à démontrer aux yeux du monde entier, que les Gabonais sont tellement incompétents », a fustigé M.  Foumboula Libeka Makosso.

Pour le copil citoyen, la nomination d’Ousmane Cissé est, non seulement, « insultante » mais aussi « inadmissible ». Surtout dans un contexte où au même moment au Sénégal, l’entrepreneur gabonais Gervais Ango est empêché par des patrons et concurrents sénégalais de mener son activité économique. Apprend-on sur le site de Gabon Media Time.

Le copil citoyen  interpelle donc, le Ministre Oswald Severin Mayounou, de mettre fin à « cette imposture » et a également remis en «  cause la présumée  expertise et compétence d’Ousmane Cissé », car explique-t-il ce dernier a été autre fois un ancien de la Direction général de Label TV, une télévision privée des droits gabonais ayant fait faillite.