Ambassade du Gabon en France : Pacôme Moubelet-Boubeya annonce des grandes réformes

Pacôme Moubelet-Boubeya patron de la diplomatie gabonaise en visite en France,  a effectué lundi 31 avril  dernier, une descente dans les locaux de l’ambassade du Gabon à Paris. Au cours d’une séance de travail avec le personnel, il a réduire les dépenses de fonctionnement et annoncé des grandes réformes.

Le ministre gabonais des affaires étrangère a annoncé au personnel de la mission diplomatique du Gabon en France que des grandes réformes sont envisagées dans ce secteur.

Selon lui, la nouvelle carte diplomatique devra tenir compte des besoins réels du Gabon. Celle-ci passera nécessairement par l’identification sur le plan géostratégique de nouveaux partenaires ainsi que le maintien et le renforcement des relations avec certains États.

Le ministre a prévenu qu’il est contreproductif de continuer à maintenir des effectifs pléthoriques au sein des missions diplomatiques.

L’objectif est de maîtriser la dépense afin de mieux optimiser les ressources humaines déployées et d’atteindre les résultats attendus.

S’agissant de travail des diplomates gabonais à Paris, Pacôme Moubelet-Boubeya a indiqué qu’une décision de rénover et de restaurer les bâtiments dans l’ensemble des missions diplomatiques fait l’objet d’une attention particulière de la part des plus hautes autorités du pays. Les travaux pourraient être lancés bientôt, a-t-il assuré.

 

 

 

 

Gabon : le mouvement observé hier 31 mai au CHUL n’avait rien avoir avec la grève des personnels

A en croire le service de communication du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), le mouvement observé hier à l’esplanade du CHUL, n’avait rien avoir avec une quelconque grève des sages-femmes mais plutôt d’un vibrant hommage du personnel soignant rendu à leur défunt collègue.

Le service de communication du Chul qui dénonce les allégations éhontées,  qualifie  de « vulgaire paparazzi en mal de sensationnel ».

Il faut noter que, sur les images qui circule sur les réseaux sociaux, « les personnels du Chul, raccompagnent la dépouille d’un des leurs -agents de liaison- décédé ce 31 mai, une dizaine de jours après un foudroyant AVC avec hémorragie. Paix à son âme », a précisé le service communication du CHUL.

Sur sa page Facebook, Davy Mamboundou avait indiqué que « Ainsi va le Gabon. Alors que l’exécutif gabonais fais du chantage aux gabonais à propos du vaccin covid-19 qui devient obligatoire si on veut vivre normalement au Gabon, le personnel du C.H.U.L de Libreville observe un mouvement d’humeur du au non-paiement de la prime Covid-19 ! ».

Pour rappel, le service de communication du CHUL, fait remarquer sans doute qu’il y frustration et  de revendication à faire valoir au sein de l’hôpital notamment les impayés des primes covi-19.

 

Libreville: le Gabon est par terre (la Tribune du Pr Vincent Moulengui)

L’ancien Ministre de l’Enseignement supérieur devenu opposant, le Pr Vincent Moulengui Boukosso a dans une tribune libre, estimé que le pays d’Ali Bongo Ondimba le Gabon est par terre. 
Depuis que quelques compatriotes assoiffés d’argent et aveuglés par le pouvoir illégitime ont foulé aux pieds les valeurs de la démocratie et violé les institutions République, le Gabon a basculé dans la médiocrité à cause de l’effondrement des fondamentaux de ses institutions, de son économie et de sa société.

L’ingouvernabilité du pays est sans conteste.

Elle se traduit par les tensions sociales accompagnées de la répression policière dans tous les secteurs d’activité publics et privés. Par exemple, dans l’enseignement secondaire, les bourses ont cessé d’être payées, alors que dans l’enseignement supérieur, leur paiement accuse des retards importants.

L’instabilité et l’amateurisme gouvernemental sont inédits. L’absence de réalisation des méga-projets annoncés tambour battant, tels que la Marina devenue la baie des Rois, les 5 000 logements par an, la compagnie aérienne, l’aéroport d’Andem, les universités de Port-Gentil, Mouila et Oyem, les salles de classe, etc., dénote le manque de responsabilité vis-à-vis d’un peuple. Il faut ajouter à cela le risque de banqueroute annoncée à l’horizon 2021 par des institutions financières internationales à la suite des malversations financières, détournements, corruption et blanchiment d’argent. Tout ce cocktail de manquements fait que le Gabon soit, effectivement, « par terre ». Autrement dit, il a cessé d’être un Etat organisé et crédible.

C’est parce que le peuple gabonais est conscient de cette réalité qu’il a décidé de procéder à l’alternance politique au sommet de l’Etat, en plébiscitant Jean Ping avec plus de 65 % des voix à l’élection présidentielle du 27 août 2016. Cette vérité ne se départira pas du peuple gabonais et du monde entier.

La désorganisation de la société gabonaise ne profite à personne.

Ceux qui tentent de s’accrocher au pouvoir au prix du sang des Gabonais ne créent pas les conditions leur permettant de jouir avec quiétude de leur fortune. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à regarder dans le rétroviseur de l’histoire. Il est donc salutaire, pour toutes les communautés vivant au Gabon, d’arrêter l’entreprise de destruction de notre pays, en faisant aboutir la patiente action menée par Jean Ping en vue d’une passation pacifique du pouvoir. La voix de la raison nous recommande d’opter pour cette solution qui met tout le monde à l’abri de la peur et des avanies plutôt que de soutenir un groupuscule qui met en mal l’ensemble des intérêts de la nation, des pays frères et de nos partenaires.

La construction d’un Gabon apaisé.

Jean Ping a donné suffisamment d’assurance aux uns et aux autres pour la construction d’un Gabon apaisé. Il n’y a pas de raison d’avoir peur des lendemains. Nous devons nous réunir autour de Jean Ping, pour que nous arrivions tous à prendre une décision commune acceptée par le peuple gabonais. Il est encore temps, pour que tout Gabonais, conscient de la situation actuelle de notre pays, réponde positivement à l’appel de celui qui a reçu la légitimité populaire pour un rassemblement patriotique, en tenant compte de la volonté du peuple gabonais.

Depuis son appel du 03 novembre 2018, Jean Ping est prêt à relever le défi de la normalisation de la vie du pays, des institutions et de l’administration qui sont toutes discréditées. Il possède des atouts qui font de lui l’homme de la situation du moment.

L’homme, Docteur d’Etat en Sciences économiques, est un intellectuel accompli. Diplomate de carrière, il a prouvé au gouvernement et dans les institutions internationales où il a servi son engagement total pour la paix, en s’impliquant personnellement dans le règlement pacifique des conflits dans le monde. C’est pour cette raison qu’il a choisi de résoudre le problème du Gabon par la voie de la diplomatie.

L’homme a une vision pour son pays et une volonté inébranlable de faire exécuter son projet de société : le Gabon à l’abri de la peur et du besoin.

L’homme est entouré d’une équipe solide constituée de Gabonaises et de Gabonais de toutes les provinces, ethnies et compétences. Bien plus, ils sont dotés d’une solide expérience dans l’administration, les institutions et le gouvernement. Ces compatriotes, pénétrés des valeurs de la République, de la Nation et de l’Etat, travaillent, depuis quatre ans, sur les dossiers de la nouvelle République. Renforcés par de nombreux intellectuels et cadres écartés par le régime actuel à cause de leurs opinions politiques et qui rongent leur frein à domicile, ils sont prêts à mettre leur compétence et leurs connaissances au service du redressement du Gabon, et ce dans tous les domaines de son développement.

L’homme possède le soutien du peuple gabonais qui l’a plébiscité avec plus de 65 % des suffrages exprimés, le 27 août 2016. Cette confiance est encore intacte aujourd’hui, compte tenu de la déliquescence de l’Etat, du degré de paupérisation du peuple gabonais et surtout de la fidélité de Jean Ping à ses engagements vis-à-vis du peuple gabonais et des partenaires extérieurs et intérieurs.

L’homme est dans un pays très riche. La mise en place d’un Etat de droit et la bonne gouvernance économique, qu’il compte imprimer dans l’esprit du Gabonais, lui donneront les outils nécessaires au redressement des finances publiques, qui sont englouties, actuellement, par des détournements de masse et des dépenses de prestige. A cela, il faut ajouter des apports bilatéraux, multilatéraux et privés que l’homme saura solliciter et obtenir sans la moindre difficulté.

Jean Ping, prêt à diriger le Gabon pour le sortir du chaos.

Jean Ping est donc prêt à diriger le Gabon pour le sortir du chaos dans lequel il est plongé à cause de l’égoïsme, de l’incompétence et de l’amateurisme des dirigeants actuels. De même, il est prêt à rassembler les Gabonais de tous bords qui veulent le bien de leur pays, afin qu’ensemble, ils relèvent le défi de son développement et le remettent dans le concert des nations modernes.

Pr Vincent Moulengui Boukosso

Membre de la Coalition pour la Nouvelle République ».

 

Libreville : le Premier ministre a présenté au Président de la République la situation des dossiers socio-économiques de notre pays

 Le chef de l’État Ali Bongo a reçu en audience la cheffe du gouvernement  Rose Christiane Ossouka, pour lui faire le point de l’évolution à mi-parcours du Plan d’Accélération de la Transformation (PAT), stratégie économique orientée sur 20 projets prioritaires censés booster d’ici 24 mois le développement du pays.

 « Le Premier ministre a présenté au Président de la République la situation des dossiers socio-économiques de notre pays, notamment l’évolution à mi-parcours du Plan d’Accélération de la Transformation (PAT) », a indiqué un communiqué de la  présidence de la République consulté par le journaldugabon.com.

Il sied de noter que, la mise en œuvre du PA, porte entre autres sur l’accélération des investissements dans les secteurs énergie et eau, la structuration des investissements en infrastructures numériques, la relance les chantiers immobiliers, la maitrise de la masse salariale.

Gabon-Violence de Mékambo : « ces évènements sont le fait d’un régime illégitime et incompétent » (J. Ping)

L’opposant Jean-Ping qui a réagi sur des violences dramatiques entre les populations de Mekambo en colère contre la dévastation récurrente  de leurs plantations par les éléphants (espèce protégée) et les forces des sécurités,  a indiqué que cette situation découle  de la déliquescence du pouvoir d’Ali Bongo.

« La situation qui prévaut à Mékambo est l’illustration de « l’État failli » qu’est le Gabon », a affirmé M. Jean Ping sur sa page Facebook.

Il sied de signaler que, le 25 mai dernier, un éco-garde a trouvé la mort suite à un échange de coups de feu avec les populations de la capitale départementale de la Zadié dans la province de l’Ogooué Ivindo.

Il faut dire que, les Mekambois avaient organisé une marche pour protester contre le refus des autorités d’organiser les battues des pachydermes pour amoindrir la dévastation récurrente de leurs plantations, seule source de revenus pour ces villageois.

Ladite marche avait dégénéré et provoqué une série d’arrestations et  la mort d’un éco-garde.

Pour l’opposant Jean-Ping, « ces évènements sont le fait d’un régime illégitime, incompétent et d’un Etat absent dans ses missions régaliennes ».

 

 

La Cour d’appel de Paris : le groupe suisse Webcor condamné à payer au Gabon 50 000 euros

La Cour d’appel de Paris a condamné les sociétés Webcor ITP et Grand Marché de Libreville (GML) à payer au Gabon 50 000 euros, soit plus de 32,7 millions de FCFA dans l’affaire liée au projet de construction avorté du Grand marché de Libreville (GML), lancé en 2012 par Jean-François Ntoutoume Emane.

Dans la même décision datant du 25 mai, la Cour a également annulé la sentence prononcée à l’encontre du Gabon par la Cour internationale d’arbitrage de la CCI en 2018.
Il était question pour le Gabon de payer aux deux sociétés environ 700 milliards de FCFA en réparation des pertes causées par la résiliation unilatérale des trois conventions passées en juin 2012 avec la Mairie de Libreville dans le cadre du projet de construction du Grand marché de Libreville situé à Peyrie dans le 3ème arrondissement de Libreville.

La décision de la Cour a été motivée par les forts soupçons de corruption ayant entaché l’attribution du contrat avec les deux sociétés adjudicataires.

CEMAC : le Gabon lance un emprunt obligataire de 175 milliards de FCFA sur le marché

Le gouvernement gabonais a lancé jeudi 27 mai dernier à Libreville, un emprunt obligataire par appel public à l’épargne d’une valeur de 175 milliards de FCFA sur le marché financier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

L’argent collecté servira à relancer l’économique gabonaise « cassée » par la pandémie du Covid-19. La période de souscription va du 21 mai au 3 juin. Les souscripteurs bénéficieront d’un taux d’intérêt net de 6% entre 2021 et 2026.

Une mission sillonnera les 5 autres pays membres de la CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Guinée Équatoriale et Tchad) pour mobiliser les milieux d’affaires.

Affaire Guelor Kanga: la FECOFA fait appel de la décision de la CAF rejetant sa plainte

La Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) a interjeté appel à la décision du Jury disciplinaire de la Confédération Africaine de Football (CAF) réjettant sa plainte pour «usurpation d’identité» concernant l’affaire Guelor Kanga alias Kiaku Kiaku Kiangani. L’appel a interjeté conformément aux articles 54 et 55 du Code Disciplinaire de la CAF.
Pour rappel, les preuves apportées par la FECOFA n’ont été visiblement suffisantes pour lui donner gain de cause pour l’affirme la CAF dans sa décision. «Au demeurant, après avoir examiné tous ces éléments, le Jury Disciplinaire estime que les prétentions de la FECOFA ainsi que les éléments présentés par cette dernière n’ont pas été jugés probants et suffisants pour établir la matérialité d’une falsification de l’identité du joueur de la part de la FEGAFOOT ; En outre le jury disciplinaire n’a pu constater aucune irrégularité concernant l’éligibilité du joueur en question, ni de son enregistrement au sein de la CAF», dit la décision de la CAF.

En effet, les Gabonais ont aligné lors de cette campagne des éliminatoires à cette Coupe d’Afrique le joueur Guelor Kanga Kaku dont les documents administratifs indiquent qu’il est de nationalité gabonaise mais en réalité il est congolais et s’appellerait Guelor Kiaku Kiaku Kiangana. Selon des licences, il est né à Kinshasa en 1985 et non en 1990 à Oyem comme l’atteste son passeport gabonais. La Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) a fait une dénonciation auprès de la Confédération Africaine de Football (CAF).

Pour la FECOFA, si son appel ne trouve pas gain de cause à la CAF, elle saisira les instances supérieures pour prouver réellement la nationalité congolaise du joueur incriminé.

Affaire à suivre

SOGATRA : les agents dénoncent plus de 5 mois d’arriérés de salaires

Selon une source qui s’est confiée au journal du gabon.com, près de 400 fonctionnaires émargeraient à la Société gabonaise de transport (SOGATRA). La même source très été indiqué de la situation, indique que, cet état de chose contribue à obérer au bon fonctionnement  de cette entreprise publique de transport.

Il faut dire que la masse salariale mensuelle de la SOGATRA, serait de 600 millions de FCFA, et près de la moitié est perçue par un personnel qui aurait déjà une rémunération au niveau de la fonction publique.

Autre épine dans le pied de SOGATRA, serait des agents recrutés dans les postes inutiles, souvent sans qualification. « D’autres n’ont même pas d’actes de naissance dans leurs dossiers », s’est indignée une autre source concordante.

SOGATRA accuse des tensions de trésorerie depuis des années. Sa subvention annuelle de 3,600 milliards de FCFA avait été réduite à 2, 500 milliards en 2019, puis la moitié en 2020, pour un effectif pléthorique de près de 1000 agents.

En son temps, le Ministre des transports et de la logistique, Justin Ndoundangoye avait menacé de licencier 600 agents pour sauver cette entreprise étatique qui du reste, est toujours au bord du gouffre. Actuellement les agents accuseraient plus de 5 mois d’arriérés de salaires

Gabon- réhabilitation de l’UOB : les étudiants plaident auprès de Nourredin Bongo

Ange Gaël Makaya président de la Mutuelle de l’Université Omar Bongo (UOB), a dans une conférence de presse tenue  ce jeudi 27 mai, fait un plaidoyer au Coordinateur général des affaires présidentielles, Nourredin Bongo Valentin, pour la réhabilitation de cette alma mater.

« Nous demandons au Coordinateur général des Affaires Présidentielles d’avoir une attention particulière pour la finition des travaux engagés, nous remercions déjà le Chef de l’État d’avoir prêté une oreille attentive aux cris de détresse de la communauté estudiantine en réhabilitant les logements estudiantins », a dit. Makaya.

Il sied de noter que la mutuelle, s’est dit satisfaite de la visite d’inspection effectuée le 21 mai dernier par Nourredin Bongo Valentin, à l’UOB pour toucher du doigt l’état d’avancement des travaux dits de « modernisation » engagés par le gouvernement il y a peu.

Pour rappel, lesdits travaux concernent la réhabilitation de la résidence universitaire, les structures administratives et prélogiques, les plateaux sportifs, les voiries et autres.

Les étudiants espèrent que ce programme de réhabilitation ne puisse pas rejoindre le tableau sombre  des « promesses non tenues, les chantiers abandonnés, les fonds alloués aux différents projets détournés ; le cas de l’auditorium, les voiries, la barrière et la connexion internet par exemple ».