Les sages-femmes du CHUL vont percevoir leurs arriérés de salaires ce week-end (Dr M.Th. Vané)

Dr Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang, Directeur général du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), a annoncé durant la rencontre avec les Sages-femmes, le paiement de leurs arriérés de salaires dans les tous prochains jours.

 

 

« Si les primes devraient encore attendre le retour progressif à bonne fortune, les arriérés de salaires, eux, devraient connaître un début de traitement au plus tard cette fin de semaine, a annoncé Dr Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang Directeur général à ses hôtes, visiblement soulagées », a indiqué le service de communication du CHUL.

Il sied de signaler que, ces arriérés de salaires surtout aux agents de la Main d’œuvre non permanente (MONP) et des primes sont souvent à l’origine des grèves récurrentes au CHUL.

Pour rappel, le dialogue social, instauré a permis à la hiérarchie de la plus grande structure sanitaire du pays, d’annoncer également l’amélioration sous peu des conditions de travail dans les salles d’accouchement et des  maternités en pleine rénovation.

 

Libreville: le DG du CHUL accepte sous pression des grévistes de payer 8 mois d’arriérés de primes par tranche

Marie Thérèse Vené Ndong-Obiang Directeur Général du Centre hospitalier et universitaire de Libreville (CHUL),  a finalement décidé jeudi 3 juin, de conclure un moratoire avec son personnel pour payer en 4 tranches 8 mois d’arriérés de primes dites des quotes-parts à l’origine d’une grève des sages-femmes qui paralyse l’hôpital depuis mardi 1 juin dernier.

A en croire les responsable du CHUL, l’enveloppe globale des sommes dues s’élève à un peu plus de deux cent (200. 000) millions de Francs CFA, excepté le mois d’avril 2020 en cours de paiement.

Dr Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang a insisté auprès des services financiers de l’hôpital afin que les arrières 2020 soient intégralement payés dans les meilleurs délais et ce, sans préjudice sur le versement des quotes-parts de l’année en cours ; au fur et à mesure du reversement des ristournes CNAMGS auxquelles est adossée ladite prime.

Il faut aussi signaler qu’outre ces primes, les sages-femmes sont également rentrées en grève pour protester contre les conditions de travail plutôt difficiles en salle d’accouchement de la plus grande maternité du pays.

 

 

Gabon : le mouvement observé hier 31 mai au CHUL n’avait rien avoir avec la grève des personnels

A en croire le service de communication du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), le mouvement observé hier à l’esplanade du CHUL, n’avait rien avoir avec une quelconque grève des sages-femmes mais plutôt d’un vibrant hommage du personnel soignant rendu à leur défunt collègue.

Le service de communication du Chul qui dénonce les allégations éhontées,  qualifie  de « vulgaire paparazzi en mal de sensationnel ».

Il faut noter que, sur les images qui circule sur les réseaux sociaux, « les personnels du Chul, raccompagnent la dépouille d’un des leurs -agents de liaison- décédé ce 31 mai, une dizaine de jours après un foudroyant AVC avec hémorragie. Paix à son âme », a précisé le service communication du CHUL.

Sur sa page Facebook, Davy Mamboundou avait indiqué que « Ainsi va le Gabon. Alors que l’exécutif gabonais fais du chantage aux gabonais à propos du vaccin covid-19 qui devient obligatoire si on veut vivre normalement au Gabon, le personnel du C.H.U.L de Libreville observe un mouvement d’humeur du au non-paiement de la prime Covid-19 ! ».

Pour rappel, le service de communication du CHUL, fait remarquer sans doute qu’il y frustration et  de revendication à faire valoir au sein de l’hôpital notamment les impayés des primes covi-19.

 

Gabon : le CHUL veut améliorer la qualité de l’accueil de ses patients

Le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) a entamé une série des formations visant à améliorer la qualité de l’accueil très décriée par les patients et autres usagers.

Le premier module de formation dispensé le 29 avril, portait sur la pratique hospitalière des secrétaires médicales. Objectif avoué, renforcer les capacités des secrétaires médicales sur les enjeux de l’accueil, « principale pomme de discorde entre le Chul et ses usagers ».

Selon la communication du Chul, il a donc été question d’instruire les secrétaires médicales sur le « rôle combien essentiel qui est le leur dans le fonctionnement optimal des services cliniques notamment et in fine, l’amélioration de l’image du Chul auprès de l’opinion ».

Axée sur deux volets, notions théoriques et jeux de rôles sur des cas pratiques, les participants ont visiblement été édifiés sur la nécessité de soigner la communication, faire preuve de maîtrise de soi et de courtoisie en toutes circonstances; précisément lors des quinze premières secondes de contact avec les usagers, qui sont déterminantes dans la prise en charge des patients.

Source : Com CHUL

CHUL : le SYMEFOGA dénonce les conditions de prise en charge des patients Covid

Dans leur communiqué (Syndicat des médecins fonctionnaires gabonais (SYMEFOGA), parvenu à notre rédaction, le Symefoga, annonce au gouvernement qu’au CHUL de Libreville les conditions de prise en charge des patients Covid-19 sont abominables : déficit d’oxygène (3 postes sur 8 fonctionnent), absence d’un scanner pour poser le diagnostic, inexistence d’un laboratoire fonctionnel et des réactifs…

 Bref, un dénuement très grave qui fait de ce plus grand hôpital du Gabon un mouroir surtout pour les patients Covid. Quatre médecins dont une jeune femme enceinte des jumeaux sont décédés de Covid 19 en un mois, rappelle le SYMEFOGA qui redresse également des revendications pécuniaires.

Ci-dessous l’intégralité du texte :

Monsieur le Président de la République chef de l’État, Madame le Premier Ministre Chef du Gouvernement est le président du COPIL, Gabonais, gabonaises, chers compatriotes,

Chers confrères et consœurs médecins, Madame le Premier Ministre, lors de nos différentes rencontres avec les ministres de la santé (l’actuel et son prédécesseur) et avec votre précédent homologue ainsi que nos communiqués de presse (25 mars et 13 juillet 2020), nous n’avons cessé d’attirer l’attention de tout le monde sur la gravité le cette pandémie mais surtout sur la vétusté de nos plateaux techniques laissés à l’abandon par les gouvernants que vous êtes. Nous vous interpelions par la même occasion sur le fait que comme devant la mort, nous étions tous égaux devant cette maladie au regard des restrictions qu’elle nous impose. D’où la nécessité d’une gestion rigoureuse de l’argent public dédié à cette guerre contre la covid-19.

Madame le Premier Ministre, un an après et malgré les sommes colossales annoncées par le Gouvernement, fort est de constater que l’état de nos structures sanitaires va de mal en pis.

En effet comment comprendre que la CHU de Libreville soir aujourd’hui non pas la vitrine de l’offre de soins dans notre pays mais plutôt « la vitrine de l’agonie de notre système de santé »?

Comment comprendre que 2 centrales de production d’oxygène aient été laissées en l’état (seuls 3 modules sur 8 nécessaires sont fonctionnels).

Comment accepter les ruptures incessantes en oxygène dans un hôpital en première ligne de la prise en charge des patients covid-19 grave (exposant chaque minute les patients à la mort et mettant le personnel dans une angoisse perpétuelle) ? Combien de patients devons-nous encore perdre pour que les moyens arrivent à nous et à nos patients ?

Comment peut-on prendre en charge des patients, en particulier Covid positif sans scanner et laboratoire fonctionnels ?

Comment comprendre que les travaux d’un bâtiment naguère dédié à la prise en charge de ces patients Covid+ n’aient pas été achevés avec équipement d’une mini centrale d’oxygène ? Comment comprendre que le CHU de Libreville qui a pris en charge gratuitement la majorité des patients (donc pas d’entrée financière pendant 5 mois) n’ai eu aucune compensation financière au point que sa Directrice Générale peine à payer les salaires et les primes de son personnel ?

Comment comprendre que nous soyons dépourvus les médicaments et de tout équipement de protection individuelle et d’hygiène dans les hôpitaux de ce pays à revenu intermédiaire haut ?

Ce constat non exhaustif de l’État du CHUL et le reflet de toutes les structures sanitaires de notre pays.

Madame le Premier Ministre nous invitons le Gouvernement à l’inévitable notion d’intégrer la covid-19 dans le panel des maladies que nous devront désormais un prendre en charge. De ce fait, il est inconditionnel d’investir sur la remise à niveau des hôpitaux, seul gage d’une prise en charge pérenne de tous les patients y compris les Covid positifs.

Le personnel de santé fait des soldats dévoués à cette guerre peine à comprendre comment les nombreuses réclamations induites par un paiement à la va-vite de l’indemnité covid-19 n’ai pas été prises en compte alors même qu’on parle d’un reliquat de plus de 400 millions (300 millions pour la PIP et 100 millions sous forme de bons de caisse non retirés) ? Mais comment admettre que le personnel du CHUL qui se donne corps et âme jusqu’à ce jour ne soit pas motivé ? Est-il encore nécessaire de rappeler le nombre de personnelle de santé tombés sur le chant de bataille

Monsieur le Président de la république, nous avions été touchés par votre adresse a notre dévouement et a l’honneur qui avait permis de baptiser le laboratoire du gymnase du nom de notre Maître Professeur Gahouma. Mais hélas, la mémoire de ce dernier est tous les jours salie par le fait que le COPIL, dirigé par votre premier ministre a mis en place un système de racket en rendant payant les tests de dépistage de la covid-19 est imposant ce test par les gestes les plus courants (aller au restaurant, aller au culte, se déplacer sur le territoire national alors que la pandémie touche tout le pays…) La gratuité annoncée des tests ne nous semble que le meilleur moyen de pousser les gabonais à payer 20000 francs CFA fameux système VIP toujours en vigueur parfois sans reçu.

Monsieur le Président de la République, le personnel médical et paramédical attend toujours l’effectivité des promesses annoncées par vous-même (suite à l’indemnité covid-19), moyens de protection, amélioration du plateau technique, transport gratuit…).

Nous sommes surpris que sans moyen supplémentaires, le ministère de la Santé et les responsables techniques du COPIL, demande d’augmenter la capacité d’accueil des patients covid-19 grave.

Dans ces conditions comment demander l’augmentation ou la création de lits de réanimation dans des hôpitaux sans oxygène ? Sans scanner ? Sans laboratoire ? Sans équipement de protection individuelle ? Sans produits d’hygiène ? Sans motivation du personnel ? (combien de médecins infirmiers… doivent-ils encore perdre la vie??? ).

Nous sommes meurtris par la perte de 4 médecins en l’espace d’une semaine dont une jeune consœur arrachée à la fleur de l’âge. Que toute la communauté médicale ainsi que leurs familles respectives reçoivent nos condoléances les plus confraternelles.

Madame le Premier Ministre, Présidente du COPIL, chers compatriotes le personnel de santé ne peut travailler qu’avec les moyens mis à sa disposition. Nous vous informons s’il était encore besoin que notre patience limitée ne nous permet plus de garder le silence au risque d’être complice d’une criminalité volontairement entretenue par le Gouvernement dont vous êtes le premier responsable.

Parmi les mesures restrictives mis en place par le gouvernement pour lutter contre la covid-19, le couvre-feu à 18 heures pose plus de problèmes qu’il n’apporte de solutions. En effet Madame le Premier Ministre, cette mesure impact énormément sur le fonctionnement des structures sanitaires. Le personnel qui doit se relayer et parfois passer 24 heures dans les hôpitaux n’est ni nourri, ni transporter. Il est régulièrement victime de la brutalité des agents des forces de défense et de sécurité pour qui la carte professionnelle ne suffit pas toujours.

Enfin, ne pouvons rester insensible à l’actualité, nous présentons nos condoléances aux familles en deuil et parent « les assassinats » des populations sans armes qui manifestent leur désarroi face à des décisions prises sans mesure d’accompagnement.

Ces décès sont les conséquences d’une politique sans concertation, d’une mobilisation prolongée de force de troisième catégorie et d’une paupérisation croissante des populations.

Dr Adrien Mougougou, président du SYMEFOGA

Gabon: Enseignement post universitaire, les gouttes et dermo hypodermies bactériennes au programme

Le Département de médecine interne, que dirige Professeure Philomène Kouna Ndouongo, a ouvert par ces deux thématiques sanitaires récemment, dans l’auditorium du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), le cycle annuel des enseignements, formations et conférences médicales.

Sur la sellette, praticiens, internes et autres personnels soignants des services référents -rhumatologie et dermatologie- en matière de consultations, diagnostics et prise en charge de la goutte et des dermo hypodermies bactériennes au Chul.

Instants de partage d’expériences, de savoirs et d’échanges de bonnes pratiques sur ces pathologies, vulgairement désignées sous le nom de fusils nocturnes.

La goutte se caractérise par une déformation plus ou moins importante des articulations localisées au niveau du coude, des poignets, des genoux ou des pieds.

Elle peut être favorisée par plusieurs facteurs, notamment génétiques, c’est-à-dire une prédisposition familiale, des défauts d’excrétion urinaire, l’obésité ou encore l’hypertension artérielle, a indiqué le Professeur Landry Missounga, Chef se service de rhumatologie au Chul. La pathologie connaît une prévalence de plus en plus croissante au Gabon, avec un taux de 5,6% pour plus de 6000 patients reçus en 2018, devenant un problème de santé publique.

S’agissant des dermo hypodermies bactériennes, autre préoccupation de santé publique, a-t-on appris, elles constituent 82,6% des hospitalisations au service de dermatologie du Chul, a renseigné son Chef, Dr Sophie Coniquet, avec un taux de décès de 6%, pour plus de 300 patients entre 2018 et 2020.

Les dermo hypodermies bactériennes, plus connues sous l’ancienne appellation « Érysipele », se caractérisent par des oedèmes pouvant entraîner des lésions cutanées. La principale manifestation des dermo hypodermies bactériennes, à son stade premier, est la grosse jambe rouge douloureuse pouvant entraîner de nombreuses complications.

Ce premier enseignement post universitaire de l’année a été ponctué par la remise des attestations aux participants.

À travers ces rencontres scientifiques et médicales, le Département de médecine interne du Chul voudrait réactiver la fonction formation et recherche dévolue à tout CHU, à côtés des missions classiques d’administration de soins et de prise en charge médicale des patients.

Source : Com CHUL

Gabon : le CHUL veut redéployer son personnel pour une meilleure efficacité dans la prise en charge des malades

Soixante et douze heures, c’est le temps imparti à la Commission interne d’affectations et de mutations des personnels mis à la disposition du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) par la tutelle, dont les travaux ont démarré le16 février dernier.

Sont ainsi dépouillés et examinés, les dossiers administratifs des 124 agents -médecins, paramédicaux et administratifs- récemment affectés au Chul, au terme des assises de la Commission centrale des ressources humaines du Ministère de la santé, sanctionnées par l’arrêté numéro 0000002/MS/SG/DCRH/SGAP du 7 janvier 2021.

Il est principalement question pour la commission interne -outre le volet mutations- de redéployer ce personnel, en fonction des besoins exprimés, des qualifications des intéressés et de l’équilibre de fonctionnement des 32 services que compte le Chul; a notamment insisté le Directeur Général Adjoint de la structure hospitalière, Dr Ismaël Hervé Koumakpayi, qui en préside les travaux.

Sont représentées au sein de ladite commission, les Directions des ressources humaines, médicale, technique et financière, ainsi que celle des soins infirmiers et obstétricaux.

Au 31 décembre 2020, le Chul, plus grand établissement hospitalo-universitaire du Gabon, comptait officiellement 1461 agents tous statuts confondus.

Source : Com CHUL

 

Coopération sanitaire : le CHUL et THA de Tunisie vers un partenariat public-privé

Le Dr Marie-Thérèse Vané Ndong Directeur Général du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), a été édifiée lors d’une séance de travail, le 9 décembre, sur l’amplitude des opportunités de partenariat proposées par le premier consortium tunisien privé dédié exclusivement au secteur de la santé.

Le groupe THA (Tunisia Health Alliance), est un consortium d’une quinzaine de structures, couvrant un éventail suffisamment large des services et prestations de santé, allant des cliniques à l’assistance médicale, en passant par les centres de formation, la fourniture et l’installation des matériels, et équipements médico-techniques; jusqu’aux systèmes d’information et au suivi médical informatisé.

Mourad KHAROUF, Chef de la délégation, a souhaité que toutes ces passerelles de partenariat soient mises à profit par le CHUL pour donner encore plus d’efficience à la coopération sanitaire sud-sud.

Source : CHUL

 

Gabon : le plan d’actions triennal 2021-203 du CHUL évalué à 4 milliards de FCFA

Le plan d’actions triennal 2021-2023 du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), présenté mercredi au Ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong dans le cadre du Projet d’établissement médical (PEM) de la plus grande structure sanitaire du pays est évalué à 4 milliards de francs CFA.

Ce plan d’actions triennal du CHUL, qui s’articule autour de six volets médicaux à savoir : « soins infirmiers, formation et recherche, ressources humaines, technique et financier ». Il répertorie pas moins de 178 projets, dont huit prioritaires, indique la communication du CHUL.

L’objectif visé par ce plan  porte notamment sur la réhabilitation et la modernisation des installations, infrastructures et équipements medico-techniques, le renforcement des capacités de gouvernance hospitalière du CHUL pour en faire une référence nationale et sous-régionale ; selon la vision de son Directeur Général, Dr Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang.

Le Ministre  de la Santé qui a félicité l’équipe manageriale du CHUL pour la production de ce premier draft, a notamment souligné la nécessité de décliner dans la mouture à venir, une programmation datée et chiffrée des différents projets et programmes ciblés dans ce plan d’actions triennal 2021-2023.

À travers ces optimisations et bien d’autres encore, Dr Guy Patrick Obiang Ndong et ses principaux collaborateurs voudraient avoir une parfaite lisibilité sur la mise en œuvre de chaque projet, y compris les sources de financements, afin de procéder à une évaluation périodique et systématique, tous les trois mois.

Source : Com CHUL

CHUL: Dr Guy Patrick Obiang-Ndong appelle à un changement de paradigme

Le Patron du département de la santé s’est livré à un véritable réquisitoire à l’endroit des gestionnaires des établissements de santé, à l’ouverture de la session de sensibilisation sur la politique générale du Gouvernement en matière de santé publique, le 12 octobre, dans l’auditorium du CHUL.

Face aux représentants de l’administration centrale, aux responsables des CHU (Centres hospitaliers universitaires), CHR (Centres hospitaliers régionaux) et autres unités de soins, le Ministre de la Santé a appelé à une prise de conscience collective face aux défis de l’amélioration de la qualité d’accueil, d’accès aux soins et de prise en charge des patients dans les établissements sanitaires publics, à Libreville et à l’intérieur du pays.

Ce rappel des fondamentaux, dans ce qui est convenu d’être désigné par “l’appel du CHUL” se fait dans le cadre d’une série de séminaires sur la gouvernance des structures hospitalières, prévus de s’étaler jusqu’à mercredi 14 octobre à venir.

Tout y passera, de la gestion des infrastructures hospitalières aux finances, en passant par la gestion des ressources humaines et la prise en main efficiente des équipements médico-techniques, matérielles et logistiques.

Tout ceci, a indiqué Dr Guy Patrick Obiang-Ndong devrait être régulé par la refonte du cadre réglementaire et la promulgation attendue du Code de la santé publique.

Ces ateliers d’échanges d’informations et de bonnes pratiques devraient même s’étendre jusqu’à vendredi 16 octobre 2020, à l’initiative des partenaires aux développement, l’OMS notamment, soucieux de promouvoir la deuxième phase de la stratégie de lutte et de riposte contre le COVID-19.

À ce sujet, le Ministre de la Santé a annoncé la mise sur pied, dans les tout prochains jours, d’un Programme national de lutte et de prévention contre le COVID-19.

Source : Com CHUL

 

Libreville:« Je viens de visiter un hôpital bien tenu et qui fonctionne » (Dr Guy-Patrick Obiang)

Dr Guy-Patrick Obiang Ndong, nouveau Ministre de la santé, s’est dit satisfait au terme de sa toute première visite au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), le  plus grand hôpital du pays le 12 août.

Depuis sa nomination au gouvernement le 17 juillet dernier, le patron de la santé publique, le Dr a fait effectuer une  visite de l’inspection à CHUL mercredi 12 août dernier. « Je viens de visiter un hôpital bien tenu et qui fonctionne », s’est réjoui Dr Guy-Patrick Obiang Ndong ministre de la santé.

Au-delà de ce satisfecit, Dr Guy-Patrick Obiang Ndong a annoncé la signature et la publication, dans les tous prochains jours, d’un arrêté portant création, organisation et fonctionnement d’une Commission Médicale d’Établissement (CME).

A en croire le Ministre, la CME, sera un organe conseil auprès des Directeurs Généraux des CHU et grands hôpitaux sur les choix d’investissements prioritaires, de formation et de renforcement des capacités des praticiens et de gouvernance hospitalière.

Les travaux de cette commission dérouleront un programme d’investissement prioritaire sur la période 2020-2023. Un programme censé résoudre de nombreux problèmes de renouvellement ou d’acquisition d’équipements et dispositifs médico-techniques, relevés au cours de la visite et qui entravent le fonctionnement optimal des services cliniques du CHUL, dont une dizaine a été passée en revue par le nouveau ministre de la santé.

 

CHUL : vers la reprise des activités régulières au sein de l’établissement sanitaire

Faisant partie des structures médicales retenues dans le cadre de la riposte contre le Covid-19, le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), envisage de retrouver ses anciennes habitudes.

Le directeur général du CHUL a réuni son «état-major», le 5 août à Libreville, pour valider la stratégie de reprise des activités régulières au sein de l’établissement sanitaire, réquisitionné par le gouvernement depuis avril dernier dans le cadre de la riposte contre le Covid-19.

Selon Marie-Thérèse Vane, «la situation est rendue nécessaire par les effets conjugués de la tendance baissière qui se consolide chaque jour davantage sur le front de la riposte anti-Covid-19 et de la forte demande d’accès aux soins des personnes souffrant d’autres pathologies, pour lesquelles le CHUL consulte plus de 70% de gabonais économiquement faibles (GEF)».

Dans cette perspective, il a été préconisé le transfert des quelques Covid-19 positifs restant en hospitalisation -moins de 10- dans le bâtiment de traumatologie (un R+1), en attente de livraison.

 

Santé: Max Limoukou tente une opération de réanimation

Après l’échec de la task-force sur la santé, qui a été rejetée par le premier Ministre, le ministre de la Santé essaye de rappeler ses médecins à l’ordre.

Max Limoukou, ministre de la santé, a pris en compte l’ampleur des problèmes que rencontre les hôpitaux du pays le weekend dernier. Il s’est en effet rendu au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) et au Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO).

Dans le premier centre, l’ancien Directeur général du CHUL et chirurgien praticien dans le même hôpital, Max Limoukou a demandé à ses « collègues », un peu plus d’humanisme. Un point principal relevé par le premier ministre très en colère lors du bilan de la Task-force sur la santé.

Les problèmes qui ont été soulevés par le personnel hospitalier proviennent pour la plupart du mauvais état des équipements:  Le manque du budget de fonctionnement, le manque d’entretien des équipements médicaux souvent en panne, l’absence de pharmacies achalandées pour permettre au personnel de s’équiper en gants, seringues, alcool et autres produits et outils de première nécessité… etc.

A Owendo, l’échange a été très riche. Le personnel n’a pas manqué  de signifier son exaspération face à l’acharnement de la presse contre eux. « Il était important que le ministre de la Santé s’entretienne avec les différentes équipes pour leur remonter le moral et les rassurer. Certes, M. Limoukou a tenu à recadrer les choses, mais le personnel du CHUO a pu s’exprimer, dire ce qu’il avait sur le cœur », a indiqué le directeur général du CHUO, Elise Eyang Obame.

De son côté, le ministre a particulièrement insisté sur le service d’accueil des malades qui laisse a désirer et provoque souvent de nombreux problèmes. Espérons que cette tournée permettra de rétablir les lettres de noblesse de la profession effritées en cette période.