Libreville : « le syndicaliste Erisco Mwou toujours en garde à vue » (ses proches)

Erisco Mvou Ossialas a passé sa 7ème nuit en garde à vue à la Direction générale des recherches (DGR),  confie ses proches au journaldugabon.com.

 

Il sied de noter que, le syndicaliste Erisco Mvou Ossialas a été interpellé le 28 octobre dans la cour du ministère du Budget où le personnel avait implanté un piquet de grève pour revendiquer leurs primes.

Il faut dire qu’en dehors des nuisances sonores, la manifestation était pacifique. Aucun agent n’avait jamais été agressé. Aucun accès aux bureaux n’a aussi été bloqué par les manifestants, selon plusieurs sources contacté par le journaldugabon.com.

Des sources concordantes, informent qu’Erisco Mvou Ossialas a été interpellé pour avoir participé à cette manifestation alors qu’il avait été détaché au ministère de la Communication.

Le syndicaliste est bien un agent du Trésor public relevant du ministère du Budget. Il est par ailleurs président en exercice de la Confédération des régies financières et administrations assimilées (COSYREFA), syndicat à l’origine de son affectation qu’il estime être disciplinaire.

Ses partisans dénoncent un harcèlement et se demandent en vertu de quelle loi est-il maintenu en garde à vue durant 7 jours soit largement au-delà de la durée légale fixée à 72 heures.

Affaire à suivre

 

 

 

 

 

Coopération : l’OMS remet un lot de matériel au Gabon dans le but de prévenir les catastrophes naturelles

Le Dr Bagayoko Magaran Monzon représentant résidant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Gabon, a remis un lot de matériel au ministère gabonais de l’Intérieur dans le but de prévenir et de lutter efficacement contre les catastrophes naturelles.

 

Ce don de l’OMS a été réceptionné par Séraphin Ibouanga, Directeur de cabinet du ministre de l’intérieur. Il s’agit des ordinateurs portables, onduleurs, vidéoprojecteurs, imprimantes, appareils photos, clés USB 16 GB 3.1 et bien d’autres.

Pour Ibouanga, « ce don n’est rien d’autre que l’expression d’une coopération agissante entre le Gabon (…) et l’OMS », a-t-il  déclaré.

« Cet appui (…) symbolique, catalytique témoigne tout simplement la volonté de l’OMS et du système des Nations-Unies de faire de la riposte et de la prévention et la réduction des risques de catastrophes une priorité », a dit le Dr Bagayoko Magaran.

Il sied de noter que, l’équipement réceptionné sera mis à la disposition de la commission nationale de multi sectorielle qui œuvre en faveur de la prévention et la réduction des risques de catastrophes.

Ladite commission a été créée par le décret N° 0672/PR/MISPID du 16 mai 2011 pour répondre à la nécessite de regrouper tous les secteurs impliqués en la matière conformément aux recommandations de la stratégie internationale pour la prévention des catastrophes.

Signalons tout de même qu’un projet de loi relatif à la prévention des risques, la gestion des catastrophes et des crises humanitaires est en cours d’adoption au SENA en vue de compléter le cadre juridique actuel.

Libreville : l’armée gabonaise lance les concours pour sous-officiers du 11 au 12 décembre

Les forces armées gabonaises (FAG), organisent un concours dont le but est de former des sous-officiers dont le nombre n’a pas été précisé, selon un communiqué du ministère de la défense dont une copie est atterrie au journaldugabon.com.

 

Le concours d’entrée à l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) se déroulera du 11 au 12 décembre prochain à Libreville.

Il sied de noter que, ces concours des  sous officiers de l’armée gabonaise, concerne les gabonais âgés de 18 à 25 ans. Le dépôt des dossiers est fixé du 3 au 17 novembre.

Signalons que, la liste des candidats retenus sera publiée le 6 décembre dans les locaux de l’Etat major des forces armées gabonaises situé après le tribunal de Libreville.

Gabon : la société pétrolière Maurel & Prom lance le recrutement à plusieurs postes

La société pétrolière Maurel & Prom a annoncé dans un communiqué qu’elle recrute des gabonais à plusieurs postes pour soutenir sa croissance économique.

 

Production technologist, c’est l’un des postes ouverts. S’ajoute le poste d’Ingénieur production junior. La société recrute aussi des Consolistes et des opérateurs de production dont le nombre n’a pas été indiqué.

Les CV doivent être envoyés au plus tard le 15 novembre.

Il sied de noter que, Maurel & Prom est l’un des principaux producteurs de pétrole au Gabon. Elle a découvert son premier champ pétrolier au Gabon en 2006 dans le lac Ezanga vers Lambaréné.

Libreville : les élèves du LTNOB, exigent la vérité sur la mort de leur camarade de 19 ans

Les élèves du Lycée technique national Omar Bongo (LTNOB) exigent la vérité sur l’accident d’autocar de la Société gabonaise de transport (SOGATRA) qui a tué vendredi dernier, leur camarade de 19 ans.

 

Ça chauffe au Lycée technique national Omar Bongo, les élèves sont sortis pour aller rencontrer le proviseur pour exiger les explications du décès de leur camarade décédé. Le proviseur a appelé au calme mais les lycéens exigent la vérité. Certains veulent venger la mort de leur camarade dont les circonstances du décès restent encore floues.

Les élèves ont manifesté dans la cour de l’établissement. Le proviseur a fait venir la police anti-émeute au cas où.

A en croire une source, l’élève se trouvait dans le bus surchargé. Le conducteur par respect aux mesures de distanciation sociale aurait exigé que certains élèves descendent. Face au refus des élèves de descendre, le conducteur a démarré en direction d’un commissariat de police. Pris de peur, certains élèves ont sauté. Leur camarade de 19 ans n’a par contre pas survécu. Il est décédé au CHU d’Owendo où il a été admis en urgence.

D’autres sources soutiennent que la victime se trouvait au-dessus de l’autocar. Cette crise intervient au moment où démarrent dans l’établissement les évaluations du premier trimestre.

COP 26 : Félix Tshisekedi s’est entretenu avec son homologue Gabonais Ali Bongo

Après un froid diplomatique entre la République Démocratique du Congo et la République du Gabon, Tshisekedi et Ali Bongo, ont en marge de la COP26 qui se tient depuis lundi 1 novembre à Glasgow en Écosse, en eu un entretien fructueux.

 

Félix Tshisekedi s’est entretenu avec son homologue Gabonais  Ali Bongo ce mardi lors de la deuxième jour de la COP 26 . Parlant de sa rencontre avec le Président en exercice de l’UA, Ali Bongo Ondimba écrit, sur son compte Twitter, que “l’Afrique a beaucoup à apporter dans la lutte contre le réchauffement climatique, via notamment la protection des forêts du Bassin du Congo”.

Il sied de souligner que depuis un temps, les deux Chefs d’État étaient en froid diplomatique, depuis la volonté exprimée de Félix Tshisekedi de voir son pays briguer le poste de membre non permanent au conseil de sécurité, au détriment du Gabon dont la candidature consensuelle a été porté par l’Union africaine.

Simultanément à cette situation, la plainte de la Fédération congolaise de Football à la CAF contre le Gabon à propos du joueur Guelord Kanga, a largement contribué à l’instauration d’un climat de méfiance entre Kinshasa et Libreville.

 

 

 

Libreville : Max Anicet Koumba retire ses propos haineux et présente ses excuses aux gabonais

 Mis sous pression par le gouvernement et l’opposition, Max Anicet Koumba président du Rassemblement des gaulois, a présenté dans une déclaration  ses sincères excuses au peuple gabonais et annoncé qu’il retire ses propos  haineux  contre l’ethnie fang qu’il a accusée d’être l’origine du mal gabonais.

 

« J’ai tenu des propos anti républicains allant à l’encontre de l’unité nationale. Ce jour, devant la nation toute entière, je retire lesdits propos et par la présente déclaration, je présente mes sincères excuses au peuple gabonais en mon nom propre et de l’ensemble des militants du Rassemblement des gaulois », a déclaré Max Anicet Koumba.

Et d’ajoute, « c’est l’occasion pour moi de réitérer devant mes compatriotes mon adhésion à un Gabon de paix, d’unité et de cohésion national », a-t-il conclu cette fois-ci en prenant soin de ne peut citer la communauté ciblée par ces attaques virulentes.

Il sied de rappeler que Samedi dernier, le ministère de l’Intérieur a décidé de suspendre le Rassemblement des gaulois jusqu’à nouvel ordre. Lambert Noël Matha, le ministre de l’Intérieur a exigé que M. Koumba  de présenter des excuses officielles à la nation.

Signalons que, les cadres de la communauté fang ont décidé de déposer une plainte contre Max Anicet Koumba ce mardi 2 novembre pour les propos haineux et de tribaliste.

 

Gabon : Chambrier dénonce les propos «haineux et tribalistes » tenus par Max Anicet Koumba

Les propos « nauséeux  haineux et tribaliste » de  Max Anicet Koumba constituent une manipulation du pouvoir, a qualifié l’opposant  Alexandre Barro Chambrier.

 

 

Pour Barro Chambrier,  les propos « nauséeux, haineux et tribalistes » tenus par Max Anicet Koumba, Président « d’un nébuleux Rassemblement des Gaulois », sont manipulés par le régime d’Ali Bongo pour divertir la population gabonaise.

« Manipuler la fibre ethnique pour diviser le peuple afin de le détourner de son aspiration profonde à l’alternance ne marchera pas car l’unité nationale est une donnée à laquelle le peuple gabonais demeure viscéralement attaché », a dit Alexandre Barro Chambrier.

Au cours de la session ordinaire du Conseil national de la démocratie (CND) le 28 octobre 2021, Max Anicet Koumba, président du Rassemblement des Gaulois, a dans son  allocution déclarée que « le Gabon est bloqué par l’imposture des Pahouin (ethnie fang) et le tribalisme ».

Pour le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), c’est « le pouvoir honni », soutenu par Max Anicet Koumba qui « est à l’origine des graves dysfonctionnements » qui bloquent le pays.

 

 

 

 

 

Lutte contre Covid-19 : Dr Nicole Assélé s’oppose à la commercialisation de test PCR au Gabon

« Pourquoi exiger au citoyen lambda (…), de débourser 20 ou 50.000 FCFA pour un test PCR, quand on sait que le vaccin est loin d’être une garantie absolue contre le covid-19 ? »  S’est interrogé Dr Nicole Assélé.

Dr Nicole  Assélé, délégué général du Centre des libéraux réformateurs (CLR), membre de la majorité présidentielle, ne partage pas l’avis du gouvernement au sujet de commercialisation du vaccin PCR.

Ce cadre du CLR, dénonce une discrimination doublée d’une surenchère sur les récentes mesures prises par le gouvernement  Rose Raponda pour lutter contre le Coronavirus.

Ci-dessous l’intégralité de sa réaction sur les mesures prise par le gouvernement, en demandant aux gabonais de débourser 20 à 50 000 Fcfa pour le test PCR.

 

 

J’observe que les récentes décisions du gouvernement visant à freiner la poussée des contaminations au covid-19, pour salutaires qu’elles soient, revêtent tout de même des aspects clivants pour la société gabonaise.

A s’y méprendre, ces mesures créent en effet une sorte de fracture dangereuse entre les citoyens vaccinés et ceux non vaccinés, donnant l’impression que cette dernière catégorie serait constituée de personnes honnies et bannies de la République.

Il m’est particulièrement difficile de comprendre qu’à certains, parce que vaccinés, soient offertes quasiment toutes les libertés, et aux autres, parce que non-vaccinés, ne soit réservé qu’un traitement subtilement coercitif et stigmatisant, les vouant à demeurer cloîtrés.

Médecin de formation et porteuse du leadership du CLR, Parti politique éminemment membre de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, je précise ici que je ne suis évidemment pas contre la vaccination. Loin s’en faut.

Il s’agit simplement de m’interroger, par exemple en me demandant si le test PCR ne suffit pas pour montrer patte blanche lors des contrôles liés à cette pandémie.

Le gouvernement a l’obligation de protéger les populations. C’est un devoir impérieux et non négociable. Mais le droit de disposer de son corps n’est-il pas aussi absolu et inaliénable ?

M’inspirant de la devise du CLR, à savoir « Vie-Liberté-Bonheur », je me pose également la question suivante: pourquoi exiger au citoyen lambda, déjà économiquement asphyxié depuis deux ans, de débourser 20 ou 50.000 FCFA pour un test PCR, quand on sait que le vaccin est loin d’être une garantie absolue contre le covid-19?

Je reste donc dubitative sur l’efficacité et l’impact de ces mesures. D’autant plus qu’elles semblent même n’être calibrées que pour l’agglomération du Grand Libreville.

À Mbigou, Ekata, Akieni, Omboue…etc, où faire son test PCR pour avoir accès aux administrations publiques?

Toutefois et pour l’essentiel, le Chef de l’Etat, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, dans sa dernière adresse à la nation, bien que n’ayant pas manqué de rappeler que la vaccination n’est pas obligatoire, nous a tous exhorté à franchir le pas.

Comme lui, je recommande vivement à tous les militants du CLR, ainsi qu’à tous nos compatriotes, de se faire vacciner ».

 

 

Octobre rose : les femmes du PDG ont clôturé leurs activités de lutte contre les cancers féminins par une séance de sport

Sous la conduite d’Estelle Flore Angangou, Secrétaire générale adjoint en charge de la communication du PDG, les femmes de la formation politique du président Bongo,  ont mis fin à leurs activités de lutte contre les cancers féminins durant tout ce mois d’Octobre rose 2021, par une séance de sport.

 

Les camarades militantes du PDG ont pendant plus de deux heures, se sont déhanchées le samedi 30 octobre au rythme du sport pour marquer la fin de leurs activités de lutte contre les cancers féminins au Gabon.

Il sied de noter que, cette série d’activités s’est matérialisée par des séances de sensibilisation et de dépistage au cancer du Sein et celui du Col de l’Utérus, ainsi qu’une action de don du sang au profit des malades de l’Institut de cancérologie d’Angondjé, situé dans le nord de Libreville.

« Pour boucler la boucle nous avons pensé que c’était bien que les femmes puissent s’inscrire dans le sport », a indiqué Mme Angangou, invitant au passage ses sœurs militantes à pratiquer régulièrement le sport pour rester en bonne santé.

La patronne de la communication du PDG qui a fait le bilan des actions de lutte contre les cancers féminins, a toutefois déploré certains préjugés qui emprisonnent encore l’esprit des femmes PDGistes. « Vraiment nous avons eu du mal à mobiliser, les femmes sont réticentes, elles hésitent encore », a-t-elle déploré.

Mme Angangou  a indiqué à la presse que, pour mieux vulgariser le principe de dépistage des cancers féminins, son parti  prévoit mettre en place sous peu une stratégie trimestrielle d’information et de sensibilisation sur les cancers féminins.