Gabon: suppression des bourses dans les établissements privées à l’étranger

Pour l’année 2022-2023,  la directrice de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), Sandra Flore Mambari Pinze à publié à travers un communiqué du  24 octobre 2022, la suppression des bourses aux étudiants qui aspirent aux écoles supérieures privées à l’étranger.

 

Selon le communiqué publié le 24 octobre 2022, les bourses d’études, au titre de l’année académique 2023/2024,  ne seront attribuées qu’aux apprenants souhaitant poursuivre leurs études à l’étranger dans les établissements d’enseignement supérieur publics. A cet effet, les apprenants sont invités à effectuer dès à présent des démarches administratives, en vue de l’obtention des préinscriptions dans des établissements publics.

Par ailleurs, son communiqué précise que « les bacheliers et étudiants retenus dans le cadre des offres de bourses relatives aux programmes de formation spécifique à fort taux demployabilité et des bourses de coopération sont exemptés» de ces dispositions.

A noter que,  L’ANBG a été créée en 2011, dans le but de gérer et contrôler l’ensemble des dépenses liées aux bourses d’études accordées aux élèves, étudiants et sportifs de haut niveau à l’intérieur du Gabon ou à l’étranger.

Gabon : les étudiants de l’UOB manifestent contre la loi sur les bourses

Ils se sont rassemblés  hier lundi 16 mai 2022 à Libreville, devant leur établissement afin de demander,  aux autorités de revoir la loi sur  l’attribution des bourses.

 

Planche à la main et sur la chaussée,  circulation fermée et biens d’autres manifestations, c’est ainsi que les étudiants de l’université Omar Bongo (UOB),  se sont réunis afin d’exprimer leur mécontentement.  En effet, ils exigent de, la part du  gouvernement, une révision des textes en ce qui concerne la politique d’attribution des bourses scolaires aux élèves.

Dans leur manifestation, ils réclament aussi leur bourse de l’année dernière car, ces derniers expliquent que la loi sur l’attribution des bourses avait été revue en « fin d’année scolaire alors qu’ils étaient uniquement concentrés sur leur examen. Ces derniers estiment qu’ils auraient dû être informés en début d’année scolaire pour savoir en quoi s’en tenir.

Au Gabon, les conditions d’attributions des bourses scolaires ont été revues il y a plusieurs mois,  par le conseil des ministres. Et celles-ci prévoient que, « pour bénéficier d’une bourse, il faut avoir la moyenne de classe annuel, de 10 et obtenir son Baccalauréat, tout en étant âgé au moins de 22 ans en ce qui concerne les élèves de l’enseignement général ». Et pour ceux de l’Enseignement technique et professionnel, les critères sont : « avoir une moyenne  de 10 et être âgé de 24 ans. Enfin, pour les élèves suivant une formation professionnelle, il faut être âgé de 27 ans et avoir également une moyenne annuelle de 10 ».

Rappelons que, cette manifestation survient  après la sortie de la commission de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), refusant d’attribuer les bourses aux bacheliers de la dernière session.

Réforme sur l’attribution des bourses : il faut avoir 10 de moyenne, et être âgé de 22 ans pour bénéficier de la bourse

Un malheur pour le plus grand nombre des étudiants, la récente réforme sur l’attribution des bourses qui prendra effet durant la rentrée académique 2021-2022 constitue un véritable malheur pour les étudiants qui ne devraient plus bénéficier de cet acquis social, indispensable pour la poursuite de leurs étudiants.

 

 

« Si vous voulez suivre une formation dans l’enseignement général, il faudra avoir 10 de moyenne, et être âgé de 22 ans au maximum pour bénéficier de la bourse. Si vous voulez suivre une formation dans l’enseignement technique et professionnel, il faudra avoir au maximum 24 ans à l’obtention du Bac », a indiqué le Pr Patrick Mouguiama Daouda, Ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement Supérieur.

Ces critères  sont jugés coercitifs par les étudiants dont la plupart sera pénalisée surtout par l’âge. Dans un décret signé par le Président Ali Bongo Ondimba en 2011, la bourse était attribuée à tous les étudiants, après le baccalauréat, « quelle que soit la moyenne, quel que soit l’âge ».

Gabon : les étudiants en désaccord avec le gouvernement au paiement échelonné de la bourse

Les étudiants gabonais ont assiégé la mutuelle pour exprimer leur rejet de l’accord trouvé avec l’administration. Ces étudiants exigent un paiement cash de 12 mois de bourse plus les 90 000 FCFA de trousseau scolaire.

Les étudiants de la promotion 2019 ont vivement contesté l’accord trouvé mercredi 2 novembre entre l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), le rectorat et la mutuelle des étudiants qui réaffirme la volonté de l’Etat de payer les arriérées de bourses de l’année 2020 mais selon un calendrier étalé sur une certaine période.

Il sied de noter que, la bourse d’un étudiant gabonais résidant au Gabon est de 83 000 FCFA par mois. 12 mois reviennent à la somme de 996 000 FCFA. Lorsqu’on ajoute les 90 000 FCFA de trousseau scolaire la somme finale s’élève à 1 086 000 FCFA.

Récemment, l’ANBG a payé 700 000 FCFA à certains étudiants pour les rappels d’arriérées de bourses ainsi que le trousseau scolaire. Beaucoup d’autres n’ont pas perçu leur part. Ils font partie de ceux qui ne veulent pas entendre parler d’échelonnement du paiement.

Environ 40 à 50 000 étudiants boursiers apprennent au Gabon dans les facultés et grandes écoles du pays. A ce nombre s’ajoute celui des boursiers de l’Etat gabonais qui apprennent à l’étranger.

Rappelons tout de même qu’en octobre 2019, l’ANBG avait décidé de suspendre le paiement des bourses des étudiants qui apprennent au pays. L’objectif était de rassembler les résultats de fin d’année pour savoir qui mérite de conserver sa bourse et qui ne le mérite pas.

 

Libreville : les étudiants de l’ENS dans la rue pour réclamer leur bourse

Les  étudiants en master 2, déjà diplômés, ont enclenché une marche pour réclamer l’affichage des états de bourses pour l’année académique 2019-2020.

Ces étudiants  craignent «un éventuel détournement de leurs allocations d’études au cas où leurs noms figureraient encore sur les listes dressées par l’établissement».

Les étudiants en master 2 nouvellement diplômés de l’École normale supérieure (ENS) ont organisé, le 2 décembre, un mouvement d’humeur pour réclamer l’affichage des états de bourses pour l’année académique 2019-2020 qu’ils attendent impatiemment afin de savoir s’ils sont éligibles ou non.

Selon la direction générale de cet établissement, ces étudiants déjà diplômés ne sont pas censés figurer dans les états de bourses. Cependant, beaucoup d’entre eux sont convaincus que leurs noms figurent sur ces listes.  D’où le refus de l’administration de l’école de les afficher, soulignent-ils. «Nous redoutons un stratagème visant purement et simplement à nous écarter et à détourner les fonds qui nous sont alloués pour le paiement de la bourse».

Du côté de l’administration de l’ENS, on parle de «mouvement illégal» en avertissant qu’ils répondront de leurs actes devant la justice.

Bourses d’études : les étudiants désormais responsables des frais de bancarisation

Le directeur général de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), Joël Lehman Sandoungou, a annoncé, ce lundi 29 juillet que l’État ne paiera plus les 15 400 FCFA de frais de tenue de compte bancaire des étudiants ouvert dans le cadre de la bancarisation des étudiants gabonais.

Ce qui ressemblait encore à une rumeur vient d’être confirmée par le directeur général de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), Joël Lehman Sandoungou.  Désormais, L’Etat ne paiera plus les frais de tenue des comptes bancaires de ses étudiants, estimés à 15 400 francs CFA par étudiant.

Chaque étudiant devra désormais conserver des petites économies pour profiter pleinement des avantages d’un compte bancaire. Pour cela, les étudiants ne devraient considérer leur compte bancaire comme un simple compte de passage.

 

Suspension de Bourses : l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) rassure

Le directeur général de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), le ministre de l’Enseignement supérieur et la mutuelle des étudiants se sont concertés sur la situation des bourses. On en sait beaucoup plus.

Plusieurs semaines après les mouvements d’humeur des étudiants quant à leurs bourses d’études, le ministre l’Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, a reçu, le 12 juin à Libreville, la mutuelle des étudiants et la direction de l’Agence nationale de bourses du Gabon.

Contrairement à ce qui s’était dit, les bourses ne seront pas suspendues. «les conditions d’attribution de bourses n’ont pas changé. C’est l’interprétation qui est mal faite», a  expliqué le directeur de l’ANGB. Selon Joel Lehmann Sandoungout, «les retards constatés dans l’attribution des bourses s’expliquent par les perturbations liées au début de cours». Il se trouve que l’ANBG a décidé que les bourses ne seront désormais attribuées qu’à partir du début des cours. Cette mesure, explique le directeur de L’ANBG, «permet de rationaliser la gestion des bourses vu la situation difficile du pays»

Les anciens étudiants enregistreront la suspension de leurs bourses dès le mois de septembre à compter de la rentrée prochaine. L’ANBG rétablira la bourse après de la présentation des procès-verbaux des examens. Cette mesure évitera, selon le directeur général de l’ANBG, le trop-perçu des bourses..

Les parents d’élèves accusent les syndicats d’enseignants d’instrumentaliser leurs enfants

Plusieurs centaines d’élèves du secondaire, des collégiens et des lycéens, ont manifesté ce lundi dans plusieurs villes du pays pour protester contre un récent décret modifiant les règles d’attribution des bourses d’étude. Une situation jugée inquiétante pour les parents

Dans plusieurs villes, Oyem, Franceville ou encore Port-Gentil, des lycéens sont descendus dans les rues ce lundi pour protester contre ce projet de réforme, validé en conseil des ministres le 29 mars. A Libreville, 16 étudiants ont été brièvement interpellés. Alors que la réforme vise, selon le ministre de l’Enseignement supérieur, à mettre en avant « l’encouragement au mérite », elle soulève un vent d’inquiétude tant de la part des étudiants, que des élèves et des parents d’élèves.

Cornaqués par les syndicats d’enseignants, la situation n’a pas été très bien accueillie chez les parents qui se plaignent d’instrumentalisation et de manipulation de la part du corps enseignant. « A cet âge, nos enfants n’ont aucune conscience politique. Ils sont manipulés par des adultes sans scrupules », dénonce une maman.

Pour les parents, ces derniers se servent de leurs enfants à des fins politiques.

Attribution des bourses : le gouvernement confirme l’application des mesures

Le premier ministre Julien Nkoghé Bekalé a réaffirmé lundi dans un déjeuner de presse, que les réformes engagées portant nouvelles conditions d’attribution de bourse seront appliquées.

Malgré les descentes dans la rue des élèves ce lundi, le gouvernement a décidé qu’il ne compte pas changer d’avis. « Le gouvernement ne ménagera aucun effort pour attribuer les bourses à nos étudiants méritants », a déclaré M. Nkoghé Bekalé, indiquant par ailleurs que son gouvernement qui se veut responsable ne doit pas encourager la médiocrité.

«La décision de revoir les conditions d’attributions des bourses décidée par le gouvernement, n’est pas une invention. Elle relève des conclusions des états généraux de l’Education produites  les enseignants et plusieurs acteurs  du monde éducatif gabonais eux-mêmes. En prenant cette décision, le gouvernement ne fait qu’appliquer  ce que les acteurs du monde de l’Education avaient proposé», a-t-il ajouté Précisant que «ces résolutions ont fixé  initialement  l’âge d’obtention de la bourse avec une moyenne de 12/20 à 17 ans, mais c’est le gouvernement qui a revu à 19 ans, au regard des réalités sur le terrain».

Au côté du chef  gouvernement quatre autre ministres:  le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et du transfert des technologies, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, l’Éducation nationale chargé de la formation civique, Michel Menga M’Essone, la Fonction publique, de l’Innovation, du Service public et du Travail, Madeleine Berre, le ministre de l’Emploi de la Jeunesse, de la formation professionnelle, de l’insertion et de la réinsertion, porte- parole du Gouvernement Nanette Longa.

Après plusieurs heures d’échanges entre la presse et le ministre, Julien Nkoghé Bekalé a indiqué que le projet de texte relatif aux nouvelles conditions d’attributions des bourses sera adopté au conseil interministériel du Jeudi 11 avril prochain avant d’être soumis au président de la République au Conseil des ministres.