Coopération : Faure Gnassingbé chez Ali Bongo pour une visite de Travail et d’Amitié

Le chef de l’État Ali Bongo Ondimba, a reçu lundi 24 août dernier, son homologue Togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, à l’occasion d’une visite de Travail et d’Amitié.

Le renforcement de l’axe bilatéral entre le Gabon et le Togo, volonté commune d’Ali Bongo Odimba et de son hôte, a été au centre des échanges entre les deux Chefs d’État, tout comme les grands sujets de l’heure sur la scène continentale et internationale, indique la communication de la présidence de la République.

Les deux hommes d’États  se sont félicités de l’excellence des liens d’amitié et de fraternité qui unissent leurs deux pays d’une part, et de la collaboration entamée depuis 2011 pour une meilleure intégration de leurs Sous régions respectives.

Soucieux du développement de leurs zones communautaires, Faure Essozimna Gnassingbé  et Ali Bongo Ondimba,  ont abordé les questions de développement économique, de paix et de sécurité et celles liées à la crise sanitaire mondiale de la COVID-19.

Le Président de la République a tenu à présenter à son Homologue togolais la stratégie de riposte mise en place par le Gabon et celle de la CEEAC dans le cadre de la lutte contre la propagation du Coronavirus.

Le Président de la République togolaise s’est réjoui de cette rencontre avec son Frère le Président Ali BONGO ONDIMBA, et a adressé ses remerciements au Chef de l’Etat pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé ainsi qu’à sa délégation en terre gabonaise.

 

L’Intégralité du discours du chef de l’État Ali Bongo Ondimba à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance du Gabon

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes, C’est avec émotion et, conscient du poids de l’Histoire, que je m’adresse à vous en ce jour solennel. 60 ans. Cela fait 60 ans que notre cher pays, le Gabon, a accédé à la souveraineté internationale dans le concert des Nations.

Aujourd’hui est l’occasion de nous souvenir. Nous souvenir de nos glorieux prédécesseurs ; des Pères de l’Indépendance ; des Présidents Léon Mba, Omar Bongo Ondimba et Rose Francine Rogombe ; et de l’ensemble de nos aïeuls.

Le Gabon que nous connaissons, le Gabon dans lequel nous vivons. Sa culture et ses valeurs. Ses savoirs et ses richesses. Ce Gabon-là, notre Gabon auquel nous sommes tous intimement liés, et qui fonde le cadre de notre communauté et de notre vivre- ensemble, ils nous l’ont légué. Grâce à leur courage et à leurs sacrifices. C’est à eux que nous devons ce que nous sommes.

Aujourd’hui est aussi l’occasion de mesurer le chemin parcouru ces soixante dernières années. De regarder le verre à moitié plein et non, comme le voudraient certains, le verre à moitié vide.

Sur le plan politique, malgré les vicissitudes et les péripéties auxquelles nous sommes confrontées, le Gabon demeure uni et soudé. Les femmes n’ont jamais autant participé à la vie publique. Elles n’ont jamais autant contribué à faire respirer et évoluer notre société. Certes, nous pouvons diverger sur certains points fussent-ils majeurs. Mais cette diversité d’opinion est un atout pour notre pays étant entendu que les échanges soient sincères, que la volonté réelle soit de bâtir et non de détruire, soit d’améliorer et non de dégrader, soit d’évoluer et non de régresser.

Là est l’essence de notre démocratie, l’essence de notre société dans laquelle le dialogue est fortement ancré. Ce dialogue nous fait toujours converger sur l’essentiel

: à savoir la concorde.

Cet héritage légué par nos Pères fondateurs, est le ciment qui nous unit par-delà notre diversité et nos différences. Elle est un atout précieux qu’il nous faut inlassablement cultiver et préserver.

Sur le plan économique, nous pouvons tous constater des avancées. Certes insuffisantes. Pas assez rapides à mon sens. Mais elles sont toutefois indéniables. Du retard a été pris en raison du contexte économique mondial qui frappe tous les pays.

Cependant notre économie se consolide et nous travaillons pour qu’elle devienne encore plus inclusive, pour qu’elle crée encore plus d’emplois. Cette dynamique doit être accélérée dans les prochains mois et les prochaines années. Je vais y venir.

Sur le plan diplomatique, la voix du Gabon est toujours aussi audible auprès de nos partenaires. A l’échelle régionale où notre pays assure toujours la présidence en exercice de la CEEAC, dont la première phase de la réforme institutionnelle historique a été portée à son terme ; à l’échelle continentale notamment à travers l’Union Africaine, grâce à ses interventions en faveur de la paix et de la sécurité en Afrique ; à l’échelle internationale enfin, où son implication en faveur de la défense du climat, de la biodiversité et de l’environnement dans son ensemble est reconnue et saluée de tous.

Mes chers compatriotes,

L’Histoire du Gabon n’est pas sécable. Elle n’est pas faite de ruptures violentes. Au contraire, elle forme un tout, un continuum. Les acquis d’aujourd’hui, je vous le redis, nous les devons à nos parents, ces Gabonaises et Gabonais courageux et méritants, qui nous ont précédés et qui se sont sacrifiés pour nous.

Cette entreprise de construction d’un Gabon que nous voulions tous résolument moderne et qui a débutée il y a 60 ans, nous la poursuivons aujourd’hui avec abnégation et détermination.

Nous nous appuyons sur notre passé pour bâtir notre avenir. C’est là une nécessité. Car sans racines profondes, c’est-à-dire sans passé, point d’avenir. Un arbre pour pousser et produire de beaux fruits a besoin de racines profondes. Il en est de même pour les pays.

Gabonaises, Gabonais,

La célébration du 60ème anniversaire de notre Indépendance, si elle est l’occasion de nous souvenir, nous permet aussi de nous projeter.

Il ne s’agit pas ici pour moi de faire des annonces. Non, car les actes valent mieux que les paroles. Je tiens donc avant tout à vous dire concrètement ce que nous faisons, en cohérence avec ce que nous avons déjà réalisé par le passé et que je souhaite voir consolider. Car il existe un lien évident entre les réalisations passées, présentes et à venir.

Pour se développer, le Gabon a besoin d’infrastructures modernes. Nous avons bitumé plus de routes en dix ans que depuis l’indépendance de notre pays. Notre réseau routier sera renforcé de nouveau avec la Transgabonaise, qui traversera notre pays d’est en ouest sur 780 kilomètres.

Les travaux ont déjà démarré avec la réfection d’un premier tronçon à l’entrée de Libreville. Ce chantier, sera achevé en 2023 et son impact sera majeur. Cette route révolutionnera nos vies et notre économie. Elle permettra le développement des échanges nationaux. La création d’emplois et la naissance de nouvelles opportunités économiques pour nos provinces.

Elle permettra également le rapprochement de nos familles. Après la finalisation de ce projet, vecteur de développement, plus rien ne sera comme avant.

Autre secteur vital pour notre pays, la santé. Ces dix dernières années, nous avons construit et modernisé nos infrastructures hospitalières pour améliorer l’offre de soins et de santé. Nous avons développé et pérennisé notre système d’assurance maladie afin que les soins soient accessibles à tous, et en particulier aux personnes les plus vulnérables de nos populations.

Ces derniers mois, en raison de la pandémie de la Covid-19, des efforts financiers inédits ont été consentis en matière de santé pour doter le Gabon de nouveaux outils performants à l’image du laboratoire Professeur Gahouma ou encore de l’hôpital spécialisé Covid-19.

Ces structures, même après la crise sanitaire actuelle, renforceront durablement le plateau technique de notre pays. L’amélioration de la qualité et de l’accès aux soins de mes compatriotes a toujours été et demeurera l’une de mes préoccupations premières.

Dans la continuité des efforts déjà consentis, j’ai instruit le Gouvernement de travailler activement avec obligation de résultats. Ainsi, neuf centres de diagnostics sont en cours de déploiement dans nos provinces pour une mise en service effective au premier semestre 2021.

Ils permettront une meilleure prise en charge des patients, une gestion plus efficiente du service public de la santé mais surtout une réduction significative du coût des examens médicaux. La santé ne devrait plus être un luxe et nous disposons de la volonté et des moyens pour y parvenir.

L’emploi est également l’une des préoccupations au cœur de mon projet de société. Dans les mois à venir, tout devra être fait pour réduire le chômage et la précarité, notamment en renforçant certains dispositifs.

C’est l’instruction que j’ai transmise au Premier Ministre et à son Gouvernement. Par les réformes menées et en cours, nous préparons l’avenir.

Le Gabon relèvera le défi du siècle qu’est l’emploi. Et il le relèvera notamment grâce à la réforme de la formation que j’ai fait adopter en 2018.

Les mutations en cours de notre économie ont fait apparaître de nouvelles opportunités sur le marché de l’emploi.

Ces nouveaux besoins supposent des compétences particulières. Il importe de mettre en adéquation ces nouveaux besoins avec l’offre de formation et cela dès le plus jeune âge. C’est pourquoi j’ai décidé d’un changement de paradigme profond par une meilleure orientation de nos élèves, par la promotion des cursus techniques et par l’assouplissement des conditions d’obtention des bourses professionnelles.

Il s’agit d’offrir à notre jeunesse des formations qualifiantes et réellement en phase avec le marché du travail pour réduire considérablement le chômage. Aucun jeune Gabonais ne devra dans les années à venir quitter le système scolaire sans formation qualifiante ou diplôme.

Dans un monde du travail en constante mutation et de plus en plus sélectif, il est de notre devoir d’offrir à notre jeunesse les outils nécessaires à leur insertion professionnelle.

Faute de qualification, certains pans générateurs de richesses sont inaccessibles à nos compatriotes. Faute d’alternatives nationales, les entreprises ont recours à de la main d’œuvre étrangère. Ce sont autant d’emplois et d’opportunités qui échappent à notre jeunesse alors que celle-ci ne demande qu’à travailler et à s’épanouir professionnellement.

C’est pourquoi dans les mois et années à venir, en plus du renforcement des capacités actuelles, plusieurs centres de formation verront le jour. C’est le cas d’une nouvelle école d’infirmières et d’infirmiers qui ouvrira ses portes à Libreville au dernier trimestre 2020 ; du centre des métiers du transport et de la logistique qui sera pleinement opérationnel en fin d’année ; ou encore du Centre de formation AVIC au sein de la zone de Nkok, et dont la première rentrée s’effectuera en 2021.

Ce n’est qu’un début car d’autres réalisations suivront. Tous ces pôles d’excellence feront émerger un savoir-faire gabonais, véritable valeur ajoutée reconnue sur le marché de l’emploi national, régional et international.

La réforme de notre système scolaire est une évidence et vise naturellement le plein emploi. Il s’agit de permettre à tous les jeunes Gabonais de s’insérer dans le monde du travail le plus rapidement possible. Cet objectif est, pour moi, non négociable !

Cet objectif ambitieux, nous l’atteindrons. Grâce notamment à la diversification de pans de notre économie et à l’essor de nouveaux secteurs-clés et à fort potentiel d’emplois.

Pour exemple, en 2010, j’ai fait adopter la loi d’interdiction des exportations brutes de grumes. Résultat : aujourd’hui, le Gabon est le 1er producteur africain et le 3ème producteur de contreplaqué mondial.

Notre secteur bois prend une part de plus en plus importante dans l’économie de notre pays, avec la création de milliers d’emplois directs et indirects, et une hausse de la production de richesses sur le plan local.

Grâce à l’instauration de deux zones économiques spéciales supplémentaires, à Lambaréné et à Franceville, ainsi qu’à la troisième transformation de notre bois localement, 30 000 emplois supplémentaires seront créés dans les trois prochaines années.

Notre pari a porté ses fruits, la zone économique spéciale de Nkok est aujourd’hui plus attractive et plusieurs usines, synonyme de nouveaux emplois directs et indirects, sont en cours d’ouverture.

Nous avançons sans cesse et ce n’est qu’un début car ce qui vaut pour le bois vaudra également pour d’autres secteurs comme : l’agriculture, la pêche ou encore le tourisme.

Notre pays ne doit plus seulement être une réserve de matières premières mais un vivier de produits finis. J’ai demandé au Gouvernement d’y travailler fermement. Il a, sur ce plan-là aussi, obligation de résultat.

Ce point est fondamental. Car plus nous serons prospères, plus nous serons solidaires. Plus nous créerons de richesses, plus nous pourrons les redistribuer.

Grâce à la bonne santé de notre économie, nous pourrons ainsi consolider notre modèle social, prendre en charge les frais de santé et les médicaments, assurer les retraites de nos anciens, financer les bourses pour nos jeunes mais aussi mieux accompagner celles et ceux en recherche d’emploi.

Depuis une décennie, notre État s’est profondément réformé et modernisé. Des innovations importantes ont été menées à l’instar de la digitalisation de nos services d’impôts, de douanes, de création d’entreprises ou encore d’immigration.

Ces réformes audacieuses ont porté leurs fruits. Le Gabon est aujourd’hui l’un des pays d’Afrique où l’e-administration, l’administration numérique, est la plus développée.

Cet effort doit aujourd’hui être prolongé et intensifié.

Grâce aux infrastructures numériques développées ces dix dernières années, nous pouvons passer à la phase 2, c’est-à-dire à la digitalisation du service public.

L’objectif est de faciliter votre quotidien en simplifiant au maximum les démarches administratives et rendre disponibles les services de l’État en tout lieu, en tout temps, et avec une efficacité accrue.

A l’occasion d’événements heureux comme les mariages ou la naissance d’un enfant, ou d’événements plus malheureux comme les décès.

Mes chers compatriotes,

C’est ce Gabon, que nous devons construire : un pays doté d’un État moderne, des meilleures infrastructures, où nos compatriotes sont mieux soignés et mieux formés, et où l’accès à l’emploi reste pour moi une priorité.

Ensemble. Dans la concorde. Car le Gabon n’est jamais aussi fort que lorsque ses filles et ses fils sont unis. Surtout dans les périodes difficiles.

Depuis plusieurs mois, une tempête terrible s’est abattue sur notre planète. Des vents d’une rare violence ont balayé les quatre coins du globe. Répandant partout un nouveau virus, responsable de centaines de milliers de victimes dans le monde. Cet ennemi invisible, la Covid-19 ne nous a pas épargné.

A ce sujet, je veux, avant toute chose, rendre un hommage tout particulier à ces compatriotes emportés par ce terrible virus.

Je veux à nouveau saluer le courage et le dévouement de nos personnels de santé, de nos Forces de Défense et de Sécurité qui n’ont pas ménagé leur peine dans la riposte à cette pandémie.

Les vents ont soufflé forts. Très forts. Certains cassandres prédisaient alors que le Gabon s’effondrerait. Il n’en a rien été. Le « navire Gabon » a tangué, certes. Mais il n’a pas coulé. La main sur le gouvernail, nous avons tenu bon la barre. Notre pays a été à la hauteur de cet événement historique.

Grâce au dévouement de nos personnels soignants, nos hôpitaux, nos centres de soins ont tenu le choc. Mieux, le Gabon est aujourd’hui l’un des pays en Afrique où le taux de mortalité dû à la Covid-19 est le plus faible. Il figure aussi parmi les pays qui, sur le continent, testent le plus leur population par tête d’habitant.

De même, sur le plan économique, le plan d’aide massif de 250 milliards de francs CFA que j’ai annoncé début avril nous a permis de traverser les pires heures de la crise. Il a permis au « navire Gabon » de rester à flot, de garder le cap, poursuivre sa route, tracer son chemin.

A travers la Loi de Finances rectificative adoptée en juin dernier, le Gabon s’est aujourd’hui mis en situation d’amortir les effets de la crise, mais aussi de relancer son économie et d’accélérer ses réformes.

En réalité, à aucun moment, ces derniers mois, même au plus fort de la tempête, nous n’avons dévié de notre trajectoire. Certes, nous avons été ralentis. Mais nous avons repris aujourd’hui notre marche en avant dans la direction que nous nous sommes fixés.

Celle, je le répète, d’un pays doté d’un État moderne avec des institutions fortes, avec les meilleures infrastructures, dont les citoyens sont mieux soignés et mieux formés, et où l’accès à l’emploi reste pour moi une priorité. Et sur cette route, aucun Gabonais – je dis bien, aucun – ne sera laissé de côté. Je continuerai à vous protéger en tout lieu et toute circonstance.

Gabonaises, Gabonais,

La pandémie de la Covid-19 et les effets qu’elle provoque ne sont toujours pas derrière nous. Même si un plan de déconfinement progressif est mis en œuvre depuis le début du mois de juillet avec la reprise des activités scolaires, des activités économiques ou encore de transport, et bientôt la réouverture des lieux de culte, il

faudra encore du temps pour que nous retrouvions le cours tout à fait normal de nos vies.

C’est pourquoi je vous demande de continuer à respecter scrupuleusement les gestes barrières et les mesures d’hygiène.

Faites-le pour vous et pour ceux qui vous sont chers. Vous protégez, c’est protéger les autres. C’est conserver le socle de notre société. Et comme je l’ai dit plus haut, notre vivre-ensemble.

Pour autant, nous pouvons être fiers d’avoir collectivement surmonté le pic de la crise. Car cette épreuve, d’une violence inouïe, si nous l’avons jusque-là surmontée, c’est d’abord grâce à vous. A vous tous. Vous qui avez consenti à d’importants sacrifices. Vous qui avez fait preuve de civisme en respectant les consignes des autorités. Vous qui avez écarté les démons de la division et de la haine, pour toujours faire primer la cohésion. Vous qui, au final, avez fait vivre cet esprit d’unité, de concorde nationale qui nous caractérise depuis l’Indépendance de notre pays, le 17 août 1960 ; qui fait notre force et notre fierté.

Malgré nos divergences ponctuelles, somme toutes naturelles, cet esprit de concorde, qui nous rend collectivement plus fort, doit continuer à prévaloir en tout lieu et toute circonstances. Car c’est ensemble, unis et soudés, que nous parviendrons à traverser l’une des pires crises de notre Histoire. C’est ensemble que nous bâtirons le Gabon de demain.

Les Pères de l’Indépendance nous ont légué un arbre aux racines aussi profondes que solides. A nous désormais de le faire grandir afin qu’il donne ses meilleurs fruits.

Bonne fête de l’Indépendance à toutes et à tous ! Que Dieu vous bénisse, que Dieu bénisse le Gabon.

Je vous remercie.

 

CEEAC : l’ONU s’engage à soutenir les efforts d’intégration sous-régionale

François Louncény Fall le Représentant spécial et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), a pris part à la 17e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) tenue le 30 juillet par visioconférence.

A l’ouverture officielle des travaux, François Louncény Fall a dans son allocution félicité les Etats pour l’organisation de cette importante rencontre, qui intervient dans un contexte régional impacté par la COVID-19.

Le Représentant spécial et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale, a noté avec satisfaction que les Gouvernements n’ont ménagé aucun effort pour contenir la progression de cette pandémie et pour atténuer ses conséquences sanitaires et socio-économiques.

Il a également réitéré la disponibilité de l’ensemble du système des Nations Unies à accompagner la sous-région dans la « réponse à la crise de la COVID-19 ». Il a aussi  évoqué « l’appel historique » lancé le 23 mars dernier par le Secrétaire général de l’ONU « en faveur d’un cessez-le-feu mondial immédiat afin de permettre un accès aux soins des plus vulnérables dans les zones de conflits ».

Le Chef de l’UNOCA a saisi cette occasion pour rendre hommage à M. Ali Bongo Ondimba, Président du Gabon et Président en exercice de la CEEAC, qui s’est « personnellement investi […] pour fédérer les énergies de l’ensemble des Etats membres face à la COVID-19 » et pour conduire les réformes de la CEEAC. Il a également exprimé sa gratitude au Secrétaire général de la CEEAC, M. Ahmad Allam-Mi, ainsi qu’à toute son équipe, « pour leur engagement infatigable dans ce processus de réforme de la CEEAC depuis ses débuts en 2015 ».

Insistant sur ce dernier point en particulier, il a salué la mise en place de la nouvelle Commission de la CEEAC, soulignant qu’elle « marque un jalon historique dans le renforcement de l’intégration régionale en Afrique centrale ». Il a réitéré l’engagement de l’ONU à soutenir ces efforts d’intégration.

 

 

 

La CEEAC procède à la présélection des candidats aux postes de commandement

Le Conseil des ministres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) qui se tient ce mardi 7 juillet au siège de l’institution présélectionnera les candidatures aux postes de commandement de cette institution d’intégration régionale, a indiqué un communiqué dont la copie est parvenue à notre rédaction.

Cette  rencontre sera présidée par Alain Claude Bilie By Nze ministre gabonais des Affaires étrangères, président du conseil des ministres de la CEEAC.

Selon des récentes réformes, la CEEAC ne sera plus dirigée par un Secrétaire général. Il y aura désormais un président secondé par un Vice-Président, des commissaires et des experts. Fini l’époque où chaque Etat imposait ses ressortissants à certains postes sans forcément avoir la compétence nécessaire pour assumer les fonctions y relatives.

Tous les hauts cadres de la CEEAC ne seront plus nommés mais recrutés. Après un récent appel d’offre, un cabinet indépendant a sélectionné les meilleurs dossiers étudiés par les ministres. Le choix final sera effectué par les chefs d’Etat, après audition des candidats, comme à l’Union africaine.

Les dossiers examinés par les ministres seront soumis à l’approbation des chefs d’État de la région qui pourront tenir un sommet à la mi-juillet, selon une source proche du chef de la diplomatie gabonaise.

 

 

Gabon : la BAD accorde un financement de 90 milliards de FCFA pour la construction de l’axe Ndendé-Doussala

Le projet de construction de la route Ndendé-Doussala fait partie du corridor transafricain. Piloté par la CEEAC depuis 2013, il devra se poursuivre en direction de Dolisie au Congo. Le tronçon vise  à désenclaver  les deux pays et  booster les échanges entre les deux pays d’Afrique centrale.

La première phase du Projet d’appui au secteur des infrastructures du Gabon (PASIG-I) a consacrée une enveloppe de 90 milliards de FCFA, un financement de la Banque africaine de développement (BAD) dont une partie  sera consacrée en partie à l’aménagement de l’axe Ndendé-Doussala long de 48 km dans la province de la Ngounié au sud du pays.

Le projet financé en partie par la Banque africaine de développement tardait  à être mis en œuvre faute des contributions des deux Etats qui traversaient une crise  économique découlant de la baisse des cours du baril de pétrole il y a quelques années.  Les deux pays pétroliers tirent essentiels leurs ressources de l’or noir.

Selon une étude de la CEEAC),  il faut 160 milliards de FCFA pour construire la route Ndéndé-Doussala (Gabon) et Dolisie (Congo), longue de 225 km. Le Congo, l’Etat où sera réalisée la plus grande partie du projet, devra débourser  75% du coût global. L’étude du projet a été rendue publique en fin 2013 par  Ahmad Allam-Mi, secrétaire général de la CEEAC.

Notons que, la route Ndéndé-Doussala-Dolisie tant attendue par les usagers, facilitera les échanges commerciaux et la libre circulation des populations des deux pays.

 

 

La gestion et la réduction des risques de catastrophes : des experts de la CEEAC en séminaire à Libreville

Le représentant du Secrétariat générale de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale (CEEAC), Guichard Tsangou, a ouvert mardi à Libreville un atelier régional de renforcement des capacités des experts de la zone CEEAC sur la gestion et la réduction des risques de catastrophes.

L’atelier s’inscrit dans le cadre du Projet : « Formation sur la gestion des risques de catastrophes en zone CEEAC ». Il se tiendra du 3 au 6 mars prochain. Il devra renforcer les capacités de résilience des Etats de la CEEAC face aux catastrophes en Afrique subsaharienne.

L’atelier a pour objectif de développer les connaissances et les compétences en gestion communautaire des catastrophes, d’appréhender le rôle des différents acteurs pour le renforcement de la résilience aux catastrophes (entre autres, secteur privé et société civile), intégrer l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes dans les programmes de GRC et plus généralement l’autonomisation des citoyens, mettre-en place un système de détection rapide des inondations, -Concevoir (aussi dans la perspective de leur mise en ligne successive) des modules de renforcement des capacités à la GRC, à capitaliser les leçons apprises et identifier des recommandations pour la CEEAC, les gouvernements des Pays de l’Afrique Centrale, les bailleurs de fonds, les services de GRC, ainsi que les autres acteurs concernés.

Cette importante rencontre réuni, entre autres, les acteurs de la protection civile, les services d’urgence, les pompiers, les ONG, le secteur privé et les médias des Etats membres de la CEEAC.

 

CEEAC : le Gabon retire le bassin de l’Ogooué dans l’organisme de bassins transfrontaliers

L’atelier régional de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) qui se tenait à Libreville les 11 et 12 février sur le projet portant création d’un organisme de bassins transfrontalier en Afrique centrale s’est soldé mercredi par l’abstention du Gabon et le recul de la Guinée-équatoriale.

« Les bassins transfrontaliers sont un processus nouveau en Afrique centrale et cela nécessite que les pays de l’Afrique centrale intègrent bien le processus de gestion intégré des ressources en eau (GIRE) qui nécessite que certaines étapes soient établies avant de pouvoir discuter d’égale à égale avec nos partenaires. Il se trouve que dans ce processus le Gabon est encore très en retard avant d’arriver à son aspect pratique dont l’une des formes est d’entrer dans l’un des organismes des bassins transfrontaliers. Il est mieux de pousser encore un peu plus la réflexion avant de s’engager » a affirmé le Directeur général gabonais de l’eau, Jocelyn Bouyou Mavoungou.

Le Gabon a maintenu sa décision de retirer le bassin de l’Ogooué du projet de convention et de limiter le champ d’intervention de l’organisme des bassins transfrontaliers (OBT) sur les aires de partage au niveau de ses autres bassins.

Les représentants de la Guinée-Equatoriale sont eux aussi revenus sur leur position en ce qui concerne les bassins du Woleu et la Mouni et ont décidé de les retirer du projet en attendant son évolution. Les autres pays présents ont dit se référer à leur tutelle avant de se prononcer sur leur continuité ou non dans cette aventure transfrontalière.

Risques de catastrophes naturelles : des experts de la CEEAC à Libreville pour valider la stratégie et le plan d’action de réduction

Judith Koumba Pemba Mombo secrétaire générale du ministre de l’Intérieur, a présidé, ce mercredi à Libreville, l’ouverture de l’atelier régional de validation de la stratégie et du plan d’action genre pour la réduction des risques de catastrophes naturelles en Afrique centrale.

Des experts des 11 pays membres de la CEEAC participent à cette rencontre. Ils ont la mission d’apprécier et d’évaluer la stratégie élaborée par le cabinet d’études Cowater International pour la période 2020-2030.

Organisé par la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et soutenu par l’Union européenne, la Banque mondiale et le gouvernement gabonais, l’atelier prendra fin vendredi prochain.

Le document issu de la rencontre de Libreville permettra à l’Afrique centrale de s’arrimer au programme africain pour la réduction des risques de catastrophes climatiques (RRC) qui bénéficie d’un appui financier de l’Union européenne.

Coopération : Faure Essozimna Gnassingbé chez Ali Bongo Ondimba

Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé, a effectué, le 23 janvier, à Libreville, sa troisième visite de travail et d’amitié au Gabon en l’espace de huit mois.

Arrivé dans la capitale gabonaise en début de matinée, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu avec son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba. 

Faure Gnassingbe a été reçu en tête-à-tête par le président gabonais, Ali Bongo, pour des échanges consacrés à la coopération entre les deux États.

Selon la cellule de communication de la présidence de la République, le Chef de l’État et son hôte ont exprimé leur volonté commune de renforcer les relations bilatérales entre le Gabon et le Togo.

Les deux hommes se sont félicités de l’excellence des liens d’amitié et de fraternité qui unissent les deux pays frère d’une part, et de la collaboration, entamée depuis 2011, entre la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) d’autre part.

Sommet CEEAC : Le RV salue les efforts du chef de l’État Ali Bongo Ondimba

Pour le vice-président du parti Rassemblement pour la restauration des valeurs (RV), le succès du 9e sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC, tenu à Libreville, se justifie par la politique d’intégration prônée par le président Ali Bongo.

Le 9e sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC tenu à Libreville le 18 décembre, était un succès, assure le Rassemblement pour la restauration des valeurs (RV), parti politique de la majorité présidentielle.

Son vice-président, Wilfried Jimmy Moukoumi n’entend pas les critiques portées par certains sur ces assises, mais a plutôt tenu à féliciter dans un communiqué Ali Bongo, président en exercice de cette institution.

Pour Wilfried Jimmy Moukoumi, «ce succès diplomatique de la part du Gabon est la résultante direct de la politique d’intégration sous-régionale prônée par Son Excellence Ali Bongo Ondimba depuis son avènement à la magistrature suprême». Au nom de sa formation politique, Wilfried Jimmy Moukoumi félicite également Ali Bongo et ses homologues pour avoir adopté à l’unanimité les réformes nécessaires à la survie de CEEAC.

 

Libreville : les Chefs d’État et de gouvernement valident la réforme de la CEEAC

Les chefs d’État de la Communauté économique et des États de l’Afrique centrale (CEEAC), réunis à Libreville, le 18 décembre, dans le cadre de leur 9e sommet, ont validé à l’unanimité le projet de réforme institutionnelle de cette communauté.

Réunis dans le cadre de la 9e session extraordinaire, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, ont adopté à l’unanimité, les nouvelles réformes institutionnelles de cette communauté.  Ce sont cinq nouveaux instruments juridiques qui ont été validés dans le but de redynamiser l’organisation sous régionale pour mieux affiner son intégration régionale et continentale.

A la suite du Conseil des ministres qui a clos ses travaux la veille, les chefs d’Etat et de gouvernement ont pris le relais. Au palais présidentiel, autour d’Ali Bongo, président en exercice de la Communauté, Félix Tshisékédi de la République démocratique du Congo (RDC), Evaristo Carvalho de Sao-Tomé et Principe, Faustin Archange Touadera de la République Centrafricaine (RCA), d’Idriss Deby Itno du Tchad, mais aussi les Premiers ministres et des ministres des Affaires étrangères des autres pays membres ont apposé leurs signatures aux documents finalisés.

Ils ont examiné et entériné le projet de protocole du Traité instituant la Commission de la CEEAC, le projet du Conseil de paix et sécurité de l’Afrique centrale (Copax), le projet de Règlement financier, le projet de cadre organique et le projet du Statut du personnel révisé de la Communauté.

 

Gabon : Cinq chefs d’État sur onze au sommet de CEEAC à Libreville

Cinq chefs d’État sur onze pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), participent ce mercredi au sommet de l’institution d’intégration régionale à Libreville.

Les quatre chefs d’État qui sont venus se joindre au président gabonais, Ali Bongo Ondimba sont Félix Tshisekedi (République démocratique du Congo), Idriss Déby Itno (Tchad), Faustin Archange Touadera (Centrafique), Evaristo Carvalho (Sao Tome et Principe).

Les six autres pays sont représentés par un Premier ministre ou un membre du gouvernement.

Le 9ème sommet extraordinaire de la CEEAC a pour but de valider les réformes de l’institution initiées depuis 2015 et conduites sous la houlette du président gabonais, Ali Bongo Ondimba, président en exercice de l’institution.

Les réformes porteront notamment sur le projet de Protocole du Traité instituant la Commission de la CEEAC ; le projet du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX) ; le projet de Règlement financier ; le projet de cadre organique et le projet du Statut du personnel révisé de la Communauté.

Rappelons tout de même que, tous ces documents ont déjà été soumis à tous les chefs d’Etat des pays membres à l’occasion d’une tournée régionale menée par Alain Claude Bilie By Nze en compagnie du Secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi.

 

Tshisekedi attendu à Libreville pour le 9ème sommet des chefs d’États de la CEEAC

Le président de la République Démocratique du Congo est attendu au Gabon pour prendre part au 9ème sommet des chefs d’États et de gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) qui s’ouvre ce mercredi 18 décembre 2019 à Libreville.

Dans le cadre de la 9ème session extraordinaire de cette organisation régionale, 11 chefs d’États et de gouvernement sont attendus à Libreville, dont Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui est le 2ème vice-président de l’Union Africaine en charge de la zone Afrique Centrale.

Convoqué par le président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba, ce sommet est consacré à l’examen et à l’adoption de plusieurs textes relatifs à la réforme de cette organisation régionale tel que décidé lors du Sommet de N’djamena en 2015.

La Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale est une organisation internationale créée le 18 octobre 1983 pour le développement économique, social et culturel de l’Afrique en vue de la création des structures régionales pouvant progressivement aboutir à un marché commun. La CEEAC découle du Plan d’action de Lagos d’avril 1980.

L’Angola, le Cameroun, le Congo, la Guinée Équatoriale, le Rwanda, le Burundi, la Centrafrique, Sao Tome et Principe, le Tchad, le Gabon et la République Démocratique du Congo, sont les 11 pays membres de cette organisation.

Gabon : les ministres des Affaires étrangères peaufinent les dossiers à soumettre mercredi aux chefs d’État de CEEAC

En prélude à la IXème session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEEAC, les ministres des Affaires étrangères des 11 pays membres de la CEEAC ont débuté lundi à Libreville les travaux préparatoires pour la finalisation des documents de base qui seront adoptés par les chefs d’État et de gouvernements ce mercredi.

Outre les ministres des Affaires étrangères, les ministres de la Défense et leurs homologues de l’Intérieur participent aux travaux de Libreville axés sur la réforme de la CEEAC.

Les réformes porteront notamment sur le projet de Protocole du Traité instituant la Commission de la CEEAC ; le projet du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX) ; le projet de Règlement financier ; le projet de cadre organique et le projet du Statut du personnel révisé de la Communauté.

Tous ces documents ont déjà été soumis à tous les chefs d’Etat des pays membres à l’occasion d’une tournée régionale menée par Alain Claude Bilie By Nze en compagnie du Secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi.

Selon M. Bilie By Nze, chaque chef d’Etat y a déjà apporté des amendements. La rencontre de Libreville vise donc à harmoniser les documents amendés.

La réforme de la CEEAC a été décidée en 2015 lors d’un sommet des chefs d’Etat à Ndjamena au Tchad. Ali Bongo Ondimba qui occupait la présidence tournante de l’institution a été chargé de conduire cette réforme.

La réforme vise à redynamiser la CEEAC, une institution qui peine à impulser l’intégration régionale alors que le processus d’intégration africaine avance à grand pas.

Les onze Etats membres de la CEEAC sont : Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo Brazzaville, Gabon, Guinée équatoriale, République démocratique du Congo (RDC), Rwanda, Sao Tome et Principe et Tchad.

 

Afrique centrale : Ali Bongo Ondimba convoque le sommet de la CEEAC ce 18 décembre à Libreville

La date est enfin connue. Le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) se tiendra ce 18 décembre 2019 à Libreville. La confirmation a été faite par le ministre des affaires étrangères.

Ce vendredi 8 novembre, Bilie-By-Nze, chef de la diplomatie gabonaise, est allé remettre à Kinshasa les textes relatifs à la réforme de la CEEAC au président RD congolais, Félix Tshisekedi. Une visite où le diplomate gabonais a décidé d’annoncer la date de la prochaine rencontre de cette institution sous-régionale: le 18 décembre prochain.

Après avoir effectivement fait le tour des pays et rencontré les chefs d’Etat, Bilie-by-Nze porte-parole d’Ali Bongo dans cette circonstance a discuté des réformes à faire au sein de la communauté. Le président en exercice souhaite ainsi réformer en profondeur les institutions afin de renforcer l’intégration sous-régionale. Une réponse aux besoins émis en 2015 à N’djamena au Tchad par les leaders de la CEEAC. Ceux-ci avaient acté leur volonté de réformer en profondeur cette organisation. Ainsi, durant ce sommet qui débute le 18 décembre, il sera question de Défense, sécurité intérieure, justice, diplomatie… etc.

CEEAC: Le rapport des réformes conduit vers les présidents de la sous-région

Le ministre gabonais des affaires étrangères, Alain-Claude Bilie By-Nze est porteur d’un document sur les réformes de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), et d’un message du chef de l’Etat gabonais, par ailleurs président en exercice de cette communauté économique, auprès des chefs d’Etats de la sous-région.

La délégation gabonaise conduite par le ministre des affaires étrangères s’est rendue au Rwanda ce 09 septembre. Le chef de la diplomatie gabonaise et le Secrétaire général de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-Mi, qui l’accompagne, ont remis au président rwandais le rapport sur les réformes engagées au sein de cette institution en plus du message du président Ali Bongo.

Alain-Claude Bilie-By-Nze a expliqué cette démarche au président rwandais: «Vous vous rappelez qu’en 2015 vous, les chefs d’État, aviez confié à votre homologue Son Excellence Ali Bongo Ondimba, la réforme de la Ceeac. Les textes ont été adoptés par les ministres, il reste l’organisation d’un sommet d’ici à décembre pour les valider». Ahmad Allam-Mi a également rassuré sur la mise en place d’une commission chargée d’insérer le Copax (Commission paix et sécurité de l’Afrique centrale) dans l’architecture globale de la Ceeac. Le président Kagame a promis se pencher sur les textes et faire parvenir des recommandations au Gabon.

Cette tournée est d’ailleurs déjà passée par Luanda (Angola), Malabo (Guinée équatoriale) et Yaoundé (Cameroun). La délégation conduite par le ministre gabonais des Affaires étrangères poursuivra cette tournée dans les jours à venir par le Sao Tomé, le Tchad et la RCA.

 

Un nouveau siège pour la CEEAC au Gabon

Le ministre des affaires étrangères Alain-Claude Bilie-by-Nze a présidé cette cérémonie officielle où le bâtiment a été remis au secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi.

Ce sont les clés du bâtiment ayant abrité les services de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) qui ont été remis aux membres du bureau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) présent pour l’occasion. Un geste venant du Président Ali Bongo, président en exercice de cette structure sous régionale, qui souhaite ainsi doter cette institution d’un cadre de travail approprié.

Cette remise officielle du nouveau siège de la CEEAC permettra de lancer les travaux de réfection de ce bâtiment. La CEEAC devra donc encore patienter quelques mois dans ses locaux du deuxième arrondissement, avant d’occuper le nouveau siège situé à proximité de l’Assemblée nationale, du Sénat, de la Primature : « Cette proximité, mieux ce voisinage (avec de grandes institutions du pays) contribuera davantage à améliorer nos relations», a déclaré Ahmad Allam-Mi.