Plusieurs travailleurs ainsi que des retraités gabonais ont observé ce lundi 5 juillet un nouveau sit-in sous les fenêtres du ministre de la Fonction publique, Madeleine Berre à Libreville.
Il sied de noter que, les revendications n’ont pas changé. Les retraités exigent l’arrimage de leur pension au nouveau système de rémunération dans la fonction publique (adopté il y a quelques années, ce nouveau système serait plus avantageux pour les retraités) et la revalorisation des pensions.
Pour les travailleurs encore en activité, réclament un poste budgétaire pour certains, un reclassement pour d’autres ou encore un avancement.
Il faut dire que, tous ces avantages ont été gelés suite à l’accord conclu en 2017 entre le Gabon et le Fonds monétaire international (FMI). Certains avantages avaient été gelés plusieurs années avant l’accord avec le FMI.
Après plusieurs années de privation, les travailleurs se disent floués et excédés par les promesses non tenues du gouvernement. Si le gouvernement ne réagit pas, certains fonctionnaires ont averti qu’ils vont installer des bivouacs à l’entrée principale du ministère de la fonction publique pour y élire domicile.
Près de 800 millions de personnes n’ont toujours pas accès à l’électricité à travers le monde, dont 600 millions en Afrique subsaharienne.
C’est une injustice flagrante à une époque où les inégalités entre riches et pauvres ne cessent de se creuser. Et pourtant, grâce à la baisse rapide du coût des énergies renouvelables et aux investissements verts qui devraient faire suite à la pandémie, nous pourrions mettre un terme à la pauvreté énergétique au cours des 10 prochaines années. Donner accès à l’énergie à tous d’ici à 2030 est possible, mais pour cela il faut aller plus vite. C’est pourquoi l’Agence internationale de l’énergie et la Commission européenne invitent leurs partenaires à placer l’accès à l’énergie au cœur de la coopération avec l’Afrique.
Grâce aux avancées technologiques qui ont permis une baisse sans précédent du coût des énergies renouvelables, les prix de l’électricité ont atteint des niveaux historiquement bas. Ces vingt dernières années, ce sont surtout les centrales à charbon qui ont permis la généralisation massive de l’accès à l’électricité. Mais aujourd’hui, il n’y a plus de raison d’investir dans le charbon. Le continent africain est un champ idéal pour exploiter l’énergie solaire, prouvant déjà aujourd’hui qu’une trajectoire « plus propre » est possible. Entre 2014 et 2019, 20 millions d’Africains ont eu accès à l’électricité pour la première fois. Le plus souvent, c’est grâce à des installations solaires et hydroélectriques de plus en plus compétitives. Ces sources d’énergie abondantes sur le continent peuvent aussi contribuer à développer l’emploi au niveau local tout en évitant de lourdes factures énergétiques liées à l’importation.
Malheureusement, malgré les progrès technologiques, le monde n’est pas en voie d’atteindre l’accès universel à l’énergie en 2030, ainsi que nous nous y sommes engagés et la crise du COVID-19 a causé plus de retards. L’année dernière, le nombre d’habitants d’Afrique subsaharienne sans accès à l’électricité a augmenté pour la première fois en huit ans. Les restrictions dues à l’épidémie ont mis un coup d’arrêt au raccordement de logements, d’entreprises, d’écoles et d’hôpitaux, alors même que le ralentissement de l’économie mondiale faisait peser des contraintes lourdes sur les budgets des États africains. Cela a limité leur marge de manœuvre en matière de financement des investissements dans les énergies propres, faisant basculer des millions de personnes dans l’extrême pauvreté, et les privant aussi de services fondamentaux comme l’accès à l’électricité.
Les coûts initiaux d’installation font partie des obstacles au déploiement du solaire et autres technologies renouvelables en Afrique. En effet, si la matière première énergétique – les rayons du soleil et le vent – est gratuite, cela ne vaut qu’à partir du moment où les centrales solaires et éoliennes sont construites et mises en service. Or, dans les économies en développement, la mise en place de mini-réseaux ou de systèmes solaires individuels autonomes coûte très cher, en particulier dans les communautés rurales dont les moyens financiers sont limités.
En outre, les sociétés prêtes à se lancer dans de nouveaux projets d’énergie renouvelable ne sont pas toujours en mesure de garantir la stabilité immédiate des recettes et ont du mal à attirer les investisseurs. De manière générale, le coût du capital est nettement plus élevé dans les économies en développement, ce qui constitue un obstacle supplémentaire à la réussite de tout projet d’énergie renouvelable. Ces difficultés sont à présent exacerbées par la pandémie qui affecte bien plus durablement les économies de nombreux pays en développement, en Afrique mais aussi ailleurs.
Il existe des solutions : adopter des modèles économiques novateurs fondés sur l’abonnement de services et le crédit-bail (pay-as-you-go) pour échelonner les coûts initiaux ; perfectionner les cadres stratégique et réglementaire en place pour permettre l’avancée d’un plus grand nombre de projets ; et mobiliser davantage les organisations internationales et régionales afin d’accompagner l’essor du secteur et d’amoindrir les coûts de financement des projets d’énergie renouvelable.
Il est urgent que tous les États et organisations internationales concernés réaffirment leur engagement pour mettre un terme à la pauvreté énergétique d’ici à 2030, notamment à l’occasion du Dialogue de haut niveau sur l’énergie que l’ONU s’apprête à tenir. À charge pour nous de soutenir cet engagement par une action plus forte.
L’Union européenne et l’Agence internationale de l’énergie travaillent ensemble afin que l’accès aux énergies propres fasse partie intégrante de l’action internationale pour atteindre la neutralité en gaz à effet de serre. C’est ainsi qu’il sera possible de réduire l’inégalité d’accès à l’énergie sans augmenter les émissions nocives des énergies fossiles. l’AIE et la Commission européenne, à travers de son initiative en faveur des Énergies Vertes, placent l’accès aux énergies propres au cœur de leur collaboration avec les États africains. Nous nous emploierons à accroître le nombre des personnes, entreprises et secteurs ayant accès à des services énergétiques durables et modernes à un prix abordable en Afrique. En 2021, l’Initiative en faveur des Énergies Vertes de la Commission entre dans une nouvelle phase, qui consistera à allouer des fonds, à apporter une assistance technique et à mettre à disposition d’autres instruments financiers pour soutenir l’investissement dans la production d’électricité d’origine renouvelable et pour agir en faveur de l’efficacité énergétique dans toute l’Afrique.
Au cours des sept prochaines années, la lutte contre le changement climatique représentera 30% du budget de l’Union européenne alloué à la coopération internationale. Mais le financement public ne suffira pas. Les investissements du secteur privé seront donc déterminants et de nombreuses entreprises européennes sont déjà prêtes à intervenir. Mais pour que nous réussissions à en finir avec la pauvreté énergétique en Afrique, il faut que le monde agisse de concert : en arrêtant de financer la production d’électricité au charbon, en intensifiant la coopération visant à étendre les filières propres en Afrique et en augmentant l’échelle du soutien financier apporté par les économies avancées.
À l’évidence, l’accès aux énergies propres ne se limite pas au cadre de l’action climatique. Les énergies renouvelables offrent des débouchés intéressants et un moyen de produire de l’électricité à bas coût. Investir dans les énergies propres constitue une véritable stratégie de développement économique. Nous comptons sur tous afin d’agir de manière concrète avec nous et d’en finir ainsi avec la pauvreté énergétique au cours de la décennie à venir.
Par Frans Timmermans Vice-Président Exécutif, Pacte vert européen de la Commission européenne et Fatih Birol, Directeur exécutif de l’Agence internationale de l’Energie
Francisco Escalante Molina ambassadeur du Pape François pour le Gabon et le Congo Brazzaville, a fait ses adieux au chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba.
L’ambassadeur du Pape François au Gabon, s’est rendu vendredi dernier au cabinet du président Ali Bongo Ondimba pour lui faire ses adieux après plus de trois années au service de la coopération bilatérale entre le Gabon et le Vatican, plus petit État de la planète.
Chaleureux entretien avec Mgr. Francisco Escalante Molina, Nonce apostolique au #Gabon et au Congo. Fidèle à sa tradition de tolérance, notre pays entend renforcer avec l'Eglise catholique des liens privilégiés, dans le respect des attributions de chacun et d’ouverture d’esprit. pic.twitter.com/bZdVjghlwl
Signalons que, Francisco Escalante Molina a été muté comme représentant du Saint-Siège à Haïti.
Le Gabon est pour sa part représenté au Saint Siège par Eric Chesnel, ancien homme fort au palais présidentiel de Libreville sous Omar Bongo Ondimba et durant le premier septennat d’Ali Bongo Ondimba.
Impayé depuis presque 2 ans, les enseignants de l’Institut africain d’informatique (IAI), sont en grève depuis le 30 juin 2021 pour réclamer 20 mois d’arriérés de salaires.
Les personnels de l’IAI dont le siège est à Libreville au Gabon, sont en grève pour réclamer non seulement les arriérés de salaires, mais aussi une meilleure visibilité sur l’avenir de cette alama mater qui plonge alors qu’il a été pionnier en matière d’informatique en Afrique.
A en croire Roger Noussi délégué du personnel, « depuis 2017 nous avons accumulé plus de 20 mois d’arriérés de salaires ». Et d’ajoute : « la vie du personnel qui forme les futurs cadres africains est fortement impactée ».
Pour le Dr Noussi en service dans cet établissement depuis 30 ans, « le problème qui se pose à l’institut est un problème vital. Je pense que même si nous arrêtons la grève sans être écoutés c’est que nous entérinons la mort d’IAI », s’est –t-il alarmé.
Il sied de signaler que, l’Institut africain d’informatique (IAI), connaît depuis plusieurs années une déliquescence quasi irréversible. Les conditions de vie des enseignants sont déplorables.
Créé en 1971 par 11 États francophones de l’Afrique centrale et de l’ouest, IAI a formé plusieurs générations des cadres devenus des décideurs dans leurs pays.
Signalons qu’actuellement 7 Etats seulement envoient encore leurs étudiants à Libreville. Selon le délégué du personnel, des soucis de mobilisation de ressources à travers le paiement des contributions statutaires sont à l’origine des difficultés de l’institut. L’établissement a également un souci managérial, il n’y a plus de directeur général après le limogeage en 2019 de la directrice générale.
Alessio Nguema, fils de Stéphane Nguema ancien international gabonais, vient de signer un contrat pour intégrer le centre de formation du stade Rennais (ligue 1 France).
Alessio Nguema âgé seulement de 15 ans, le jeune homme signe son tout premier contrat qui pourrait se révéler déterminant pour sa carrière de footballeur.
« Reçois toutes mes félicitations fiston. Cette signature au centre de formation de Rennes FC (que je connais très bien et qui m’a permis de devenir un footballeur accompli) doit continuer à te pousser plus haut avec rigueur, sérieux et abnégation comme l’impose ton poste de défenseur », a exulté son père Stéphane Nguema.
Et d’ajoute : « Le plus dur commence maintenant et grâce à ta patience tu y arriveras. Les étapes se gravissent une par une. Ne l’oublie pas », a conseillé Stéphane Nguema en s’adressant directement à son fils jeune espoir gabonais.
Six athlètes représenteront le Gabon aux prochains Jeux olympiques de Tokyo 2020 prévus du 30 juillet au 8 août prochain.
Voici les noms de six athlètes qui représenterons le pays, il s’agit notamment de : le taekwondo Anthony Obame, la judokate Sarah Mazouz, les nageurs Adam et Aya Mpali et les sprinteurs Maganga Gorra et Linda Pierrick-Moulin sont les six sportifs gabonais qualifiés pour cette compétition qui se déroulera à Tokyo au Japon.
Signalons que, Franck Stevy Mombey (boxe), Urgence Mouega Mouega (Taekwondo) Terence Junior Kouamba et Paul Kibibai (Judo) qui espéraient être repêchés par le comité olympique, en obtenant une wild card, n’y seront finalement pas.
Au Japon, la délégation gabonaise aura pour base la ville de Ninohe, située dans la préfecture d’Iwate.
Eugène Mba maire démissionnaire de la commune de Libreville, qui assure l’expédition des affaires courantes jusqu’à élection du nouvel patron de ladite commune, pourrait faire son come-back.
A en croire une source proche de l’ancien patron de la commune de Libreville, l’éventualité sur la réhabilitation d’Eugène Mba à son prestigieux poste qu’il a quitté sans raison apparente est plus que probable. La Direction de la formation politique d’Ali Bongo le Parti démocratique gabonais (PDG) aurait déjà actée sans détour sa candidature.
Il sied de noter que, la notification relative à la démission d’Eugène Mba comme maire de Libreville, avait été présentée aux 147 conseillers municipaux le 17 juin dernier au cours d’une session du conseil municipal extraordinaire convoquée et présidée par le gouverneur de la province de l’Estuaire Marie Françoise Dikoumba. D’après une opinion, cette démission surprenante aurait été motivée par une forte suspicion de détournement des deniers publics.
La presse gabonaise accusait le Maire de Libreville d’avoir ordonné le décaissement d’une enveloppe de 338 millions de FCFA à Jeta Groupe, entreprise retenue dans le cadre du programme d’assainissement des bassins-versants de Libreville. D’après ces informations, le décaissement se serait effectué sans la constatation du service fait et l’attribution dudit marché se serait fait de gré à gré.
Des accusations jusqu’ici rejetées en bloc par Eugène Mba. Il dénonce une cabale ourdie contre lui pour ternir son image.
Le gabonais Jean Christian Mackaya, président-fondateur de l’association ‘’Prestige Fight Academy’’ (Arts-Martiaux et Sports de Combat), instructeur de MMA, Kick-Boxing et Tae Kwondo, participera à un stage international de MMA qui se déroulera le 24 juillet prochain à Yaoundé.
Il sied de noter que, ce stage sera organisé sous le thème : « Ensemble devenons les pionniers du MMA en Afrique ». Il permettra au participant gabonais d’avoir des meilleurs outils pédagogiques afin de mieux lancer le MMA au pays d’Ali Bongo Ondimba
« Je suis heureux d’avoir été une fois de plus invité à prendre part à ce type de formation, car cela me permettra de partager mon savoir avec mes compatriotes qui sont eux également des encadreurs », a dit Me Mackaya.
Pour rappel, le MMA est une discipline qui inspire le respect d’autrui. Il fait son entrée au Gabon par les militaires Français en 2004. C’est en 2007 que maître Audain YOTI (Yam’s) découvre cette discipline, et s’y met avec détermination devenant ainsi le premier Gabonais pratiquant de MMA. Aujourd’hui, Me Mackaya est le premier arbitre gabonais de MMA et représentant de cette discipline au Gabon.
Ariel Eloi Iwangou président du Parti républicain et démocratique (PRD), a dans un point de presse salué l’adresse le 25 juin dernier du Chef de de l’Etat, Ali Bongo Ondimba devant le parlement réuni en congrès, laquelle constitue, dit-il, un véritable camouflet pour les partisans de la vacance du pouvoir.
« La brillante sortie du Chef de l’Exécutif vient mettre définitivement un terme au débat entretenu par ses détracteurs sur sa pseudo-incapacité de continuer à diriger le pays. Sa présence effective devant les Parlementaires démontre à suffisance qu’il dispose bel et bien de toutes ses facultés physiques et mentales pour conduire le Gabon vers des lendemains meilleurs », a déclaré Ariel Eloi Iwangou président national du PRD.
Le président Ali Bongo avait lors de son allocution, relevé que « notre boussole doit être celle-là : garantir la paix et la sécurité,promouvoir la liberté, l’égalité et le bien-être de tous nos compatriotes ».
A en croire Ariel Eloi Iwangou , « cette somme d’exigences cadre parfaitement avec les valeurs prônées par le Parti Républicain et Démocratique (P.R.D), à savoir la Liberté, l’Egalite et la Justice, et confirme l’engagement constant de l’Homme d’État d’œuvrer à la transformation substantielle de son pays et au relèvement du niveau de vie de ses compatriotes », a-t-il souligné.
Le commando Kelly Ondo qui avait pris le contrôle de Radio Gabon le 7 janvier 2019, pour annoncer que l’armée avait pris le pouvoir et deux éléments de la garde républicaine ont été condamné jeudi 30 juin 2021 à 15 ans de réclusion criminelle, à payer 31 millions de FCFA d’amende et radiés de l’armée.
Un autre militaire de la garde républicaine qui s’était vite désolidarisé de Kelly Ondo au moment de l’action à la maison de la radio a été acquitté. Les 5 gendarmes qui assuraient la garde à la maison de la Radio le soir du coup d’état manqué ont aussi été acquittés.
Pour rappel, le lieutenant Kelly Ondo était poursuivi pour atteinte à la sureté de l’état, destruction des biens publics, séquestration, association de malfaiteurs et vol.
Dans ses réquisitions, le Procureur de la République réclamait contre eux la réclusion criminelle à perpétuité et 100 millions de FCFA d’amende. Me Homa Moussavou, avocat de l’Etat a été plus dur. Il réclamait la perpétuité et 200 millions de FCFA d’amende.
Me Jean-Paul Moumbembe avocat de Kelly et ses compagnons, a annoncé poursuivre l’affaire en cassation. « Nous allons nous pourvoir en cassation », a-t-il déclaré après le délibéré.