Gabon-affaire Jean Remy Yama : les enseignants exigent sa libération

Depuis son incarcération le 2 mars dernier à la prison centrale de Libreville, plusieurs enseignants et politiciens se sont mobilisés  pour exiger  sa libération et sa réhabilitation au sein de la fonction publique.

 

« Libérez Jean Remy Yama », « c’est une injustice de trop », « Libérez Jean Remy Yama, les enseignants  du département de l’Okano (Mitzic) exigent la libération de Jean Remy Yama », se sont là quelques  écriteaux, de ces enseignants qui se sont mobilisés en faveur de la libération du Président de la confédération syndicale Dynamique unitaire, Jean Rémy Yama, lundi 11 avril.

En effet, depuis le mois de mars, plusieurs acteurs se sont mobilisés. La Conasysed (Convention nationale des syndicats du secteur éducation) a appelé les enseignants à suspendre les cours dans toutes les écoles présentes sur le territoire national afin d’exiger que justice soit faite pour Jean Remy Yama.

De même,   l’Union Nationale a également  relevé que, le statut d’enseignant chercheur, le niveau élevé de ses responsabilités syndicales et son état de santé qui nécessitait qu’il se rende à Dakar, l’Union nationale avait précisé à travers une lettre que cela constituent autant d’éléments qui rendent incompréhensible et injustifiable sa mise en détention préventive.

Dans la même logique, le RPM (Rassemblement pour la patrie et la modernité), ont aussi évoqué lors de leur réunion, sa libération.

Notons que, Il a été conduit dans les locaux de la direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (B2) où il a été gardé pendant trois (3) jours. Le 02 mars 2022, il a été présenté devant le Procureur de la République qui a pris la décision de le placer sous mandat de dépôt et a été radié des effectifs de la Fonction publique.

Gabon : une campagne contre les violences en milieu scolaire

Le ministre de la justice et celui de l’éducation nationale ont procédé hier,  mardi 12 avril 2022 au lancement de la campagne contre les violences en milieu scolaire,  afin de sensibiliser les jeunes.

 

Eduquer les jeunes sur les comportements à adopter,  afin d’éviter toutes formes de violences est l’une des priorités du gouvernement, qui a lancé hier mardi 12 avril 2022, la campagne nationale de vulgarisation et de sensibilisation sur les nouvelles lois de lutte contre les violences et les discriminations à l’égard des femmes.

La jeune fille étant donc le genre le plus touché par les violences de toutes sortes,  la cérémonie qu’a coprésidé le ministre de la justice Erlyne Antonela Ndembet-Damas et celui de de l’Education nationale Carmelia Ntoutoume Leclerc. Au cours de cette cérémonie, elles ont enseigné aux jeunes filles  les droits et mécanismes dont elles disposent pour se faire respecter et faire cesser toutes formes de violences à leur égard.

Les jeunes  garçons ont été également édifiés, surtout en ce qui concerne les comportements interdits et punis par les lois et règlements du pays.  Notons que cette campagne intervient au moment où le phénomène de violences a atteint une dimension inquiétante en milieu scolaire ces dernières années. Sonnant ainsi l’urgence de conjuguer les efforts pour pouvoir l’éradiquer. Il faut rappeler que, cette campagne va s’étendre dans tous les établissements du Gabon.

Gabon : les retraités réclament leurs droits de pensions

Ils sont nombreux ces retraités civils et militaires, qui ont pris d’assaut la devanture du Premier Ministère afin de revendiquer leur droit de pensions.

 

Ils se sont rassemblés le 11 avril  2022, autour de la primature pour se faire entendre.  Selon Yve Nkombo Pongui, vice-président de la machette syndicale, cela fait 7 ans que ces retraités militaires et civils  ne sont pas entrés en possession de leurs dû, après leur retraites.

Ces derniers se contentent juste d’une prépension. Ce qui devient très compliqué pour eux car,  ne pouvant pas atteindre les deux bouts, pour gérer leurs familles et leurs  différents besoins.

Le silence du gouvernement les a donc conduit à organiser ces manifestations.  Rappelons que, la semaine dernière, Pierre Mintsa, le leader syndical a publié une déclaration dans laquelle il est revenu sur la situation précaire que, vivent les retraités gabonais. Ces derniers sont  déterminés à aller au bout de leur combat, pour se faire entendre,  afin de rentrer en possession de leurs droits

Gabon : un homme de 70 ans arrêté pour viol sur une fillette à Oyem

Le septuagénaire a été arrêté et incarcéré à la prison d’Oyem, le vendredi 8 avril dernier après avoir avoué son crime.

 

Le nommé Ebang Nkouele, retraité âgé de 70 ans  a été interpellé au moment où il s’apprêtait à quitter le quartier pour échapper à la police, la semaine dernière. En effet, lors de son intervention devant le tribunal de première instance d’Oyem, il a d’abord refusé toutes accusations sur cette affaire.

C’est lors de la présence de cette fillette de 10 ans que,  ce retraité a fini par avoué  son crime. Selon les informations, les faits auraient été commis le 29 mars dernier derrière l’ancien hôpital, dans le 2e arrondissement du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem.

Ce dernier aurait proposé à la jeune fille, de lui donner de l’argent,  afin d’acheter des gâteaux. Et lorsque cette dernière s’est rapprochée de lui, le septuagénaire est passé à l’acte. C’est grâce aux soupçons de sa mère que la fillette a fini par confier à ses parents qu’elle avait été abusée.

Prison centrale de Libreville : 500 téléphones portables brulés par les autorités

Les autorités administratives et judiciaires ont procédé vendredi  8 avril dernier, à la destruction de plusieurs appareils et drogues, retrouvés à la prison centrale de Libreville dans les cellules des détenus, lors d’une fouille inopinée le 31 mars dernier.

 

Après avoir saisie des drogues,  des boissons alcoolisées, des paquets de cigarettes, et environ 500 téléphones portables à la prison centrale de Libreville,  les autorités ont décidé de mettre le feu sur ces objets.

En effet, ces objets retrouvés au sein de la prison dans les cellules de ces prisonniers, sont censés être interdits  dans le milieu carcéral. Face à cette situation,  les autorités ont grâce à cette descente constatées un « laisser-aller » de la part des gardiens du pénitencier, dans cette grande prison qui contient plus de 1000 détenus.

Selon des informations, une enquête est ouverte pour mettre la main sur tous les responsables, qui participent à ce trafic en permettant au détenu d’entrer en possession d’un téléphone ou d’une drogue en milieu carcéral.

Management en Afrique: un collectif d’enseignants rend hommage au professeur  Emmanuel Kamdem

Quelques enseignants d’Afrique, d’Europe et du Canada se sont réunis à Paris pour rendre un vibrant hommage au professeur Camerounais,  Emmanuel Kamdem dans sa lutte sur les recherches scientifiques,  surtout en ce qui concerne le management en Afrique.

Ils sont au total 19 enseignants qui ont eu la volonté d’accompagner le professeur camerounais Emmanuel Kamdem, dans sa lutte qu’il mène depuis au moins trois décennies déjà sur la recherche managériale en Afrique.  ils se sont rassemblés pour rédiger l’Ouvrage  intitulé « Pluralisme managérial en Afrique ».

Celui-ci s’apparente à un Handbook de l’analyse des organisations en Afrique. Il vient donc contribuer à la valorisation du projet scientifique porté par le sociologue camerounais et bien d’autres chercheurs du champ des sciences de l’organisation dans les environnements sociaux africains.

l’écrivain camerounais Emmanuel Kamdem, dans ses ouvrage,  dégage dans sa pensée  l’idée de la décolonisation ou de l’appropriation de la recherche en management en Afrique « Comprendre le monde pour le changer » est l’une de leur priorité.

Notons que cet ouvrage de 27 chapitres, grâce à sa diversité des contextes,  va être bénéfique pour les étudiants de master, doctorants, chercheurs universitaires et aux praticiens qui s’intéressent aux organisations en Afrique.

Le Gabon lance le projet « un taxi, un emploi, un avenir »

Madame le premier ministre du Gabon Rose Christiane Ossouka Raponda, a pris part au lancement officiel du projet  « un taxi, un emploi, un avenir », ce jeudi 7 avril 2022.

 

Diminuer le taux de chômage au Gabon est l’une des priorités du gouvernement. A cet effet, la première ministre a remis au cours de cette cérémonie officielle aux dix premiers bénéficiaires les clés et les documents afférents à la circulation des véhicules.

Sur son post Facebook, la première  ministre a précisé que cette initiative est mise sur pied pour « promouvoir l’auto-emploi des jeunes et favoriser l’insertion par l’activité économique sont au nombre des priorités fixées par le président de la république Ali Bongo Ondimba »

Pour finir, la première ministre a ajouté que, « des actions concrètes et durables seront déployées progressivement dans le tout le territoire gabonais ». Notons que cette initiative entre dans la vision du Chef de l’Etat concernant l’auto-emploi des jeunes.

Maison d’arrêt des femmes : non la construction n’a pas été imposée par le Commonwealth

Depuis quelques jours,  des rumeurs sur la construction de la nouvelle maison d’arrêt des femmes,  circulent sur les réseaux sociaux, c’est fort de cela que, la première ministre a  donné quelques précisions à ce sujet lors de l’inauguration de cette prison.

Inaugurée mercredi 6 avril 2022 et construite au sein de la prison centrale de Libreville.  La nouvelle maison d’arrêt des femmes (MAF),  va participer aux meilleures conditions de détention dignes et sécurisées. Notamment,  pour les femmes qui sont particulièrement vulnérables en milieu carcéral, comme l’a indiqué la première ministre, Rose Christiane Raponda.

Sur son poste Facebook, contrairement aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux, au sujet de sa construction  qui évoquent que le Commonwealth a imposé la construction de cette prison,   Rose Christiane Raponda, la première ministre a tenu de préciser que, « la nouvelle prison a été entièrement financée par l’Etat gabonais et symbolise conformément à l’engagement du président Ali Bongo Ondimba »

Elle a également précisé que c’est de  » la volonté du gouvernement d’offrir des meilleures conditions de détention dignes et sécurisées, notamment pour les femmes qui sont particulièrement vulnérables en milieu carcéral ».

Et de conclure, « sécurité et droit de l’homme ne s’opposent pas c’est de la mission de mon gouvernement de les rendre compatibles »

Notons que la construction de ce grand bâtiment à durée dix  (10) mois.  La première ministre  était accompagnée,  lors de cette inauguration par  la ministre de la  Justice, Erlyne Antonella Ndembet épse Damas.

Gabon : l’AGASA retire du marché les produits  « Kinders » et « Fraich’up »

La directrice de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire,  Alia Maheva Bongo vient de mettre  un terme à la vente des produits Kinder et Buitoni dans tous les marchés et super marchés du Gabon, le 5 avril 2022.

Le Gabon dans son souci de préserver la santé des consommateurs, a décidé de retirer du marché  des produits de la marque Kinder et Buitoni. En effet, ce retrait intervient en raison d’une suspicion de contamination à la salmonella typhimurium. Cette bactérie selon le communiqué de l’Agasa, est responsable de toxi-infection qui se traduit par des troubles gastro-intestinaux, accompagnés de fièvre tel que observé en France.

L’Agasa a aussi dans la même logique, interdit la vente des produits de la marque Buitoni. Plus précisément les pizzas surgelées « FraîchUP». Cette interdiction vient d’une enquête ouverte par le parquet de paris qui a indiqué avoir entamé des investigations après avoir observé plusieurs cas graves de contamination d’enfants par la bactérie Escherichia coli et des décès, probablement liés à la consommation de pizzas surgelées.

Notons que le mois de février, l’Agasa avait  également interdit la vente de la sardine à l’huile « Belle ville ». L’Agasa rassure à travers son communiqué,  les consommateurs quant au déploiement effectif des brigades d’inspection et de contrôle sur l’ensemble du territoire national pour s’assurer du strict respect des présentes mesures conservatoires, tout en espérant que cette dernière aura suffisamment des moyens pour mener à bien ces missions.

Gabon : un élève meurt au cours d’une dispute à Franceville

Le drame est survenu dans la nuit de samedi 2 avril 2022 à Franceville, suite à une dispute entre des jeunes.

Le décès de cet élève de terminable met encore les habitants, sa famille et ses amis sous le choc. En effet, le jeune Max Lehoumbou Okoumba, puisque c’est de lui qu’il s’agit, communément appelé la « menace », par ses amis a perdu sa vie samedi dernier après une dispute violente avec  son ami.

Selon les sources concordantes, les deux se sont disputés pour une affaire de chaise. En effet, son ami n’a pas apprécié le fait qu’il s’était assis  sur son siège. En colère, son ami lui a sommé de se lever ce qui n’a pas été fait jusqu’à ce que celui-ci  lui  inflige un coup de casier plein sur sa tête.

Il a été transféré aux urgences à Amissa Bongo, mais a fini par   succomber à ce coup. Pour l’heure, deux jeunes qui étaient en leurs compagnies ont été arrêtés pour avoir joué un rôle majeur dans la mort de ce jeune homme et transférés à la prison de Franceville.