One Planet Summit : le président Macky Sall attendu au Gabon

Le président du Sénégal et président de l’Union africaine  a reçu une invitation du chef de l’Etat Ali Bongo pour prendre part au sommet sur l’environnement en mars 2023.

Du 1er au 2 mars 2023, sera organisé au Gabon en collaboration avec la France le sommet One Planet Summit. Parmi les nombreux invités qui prendront part à ce sommet le président sénégalais Macky Sall y figure.

Il a reçu l’invitation des mains de la vice-présidente du Gabon Rose Christiane Raponda, au Sénégal au cours du deuxième sommet sur l’agriculture pour l’amélioration de la souveraineté alimentaire en Afrique.

Notons que, le One Planet Summit est un sommet centré sur les questions environnementales et des changements climatiques. Ce sommet va  contribuer à la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, notamment en ce qui concerne les mécanismes financiers et les Marchés mais aussi le cadre mondial sur la biodiversité.

Gabon : les évêques réunis sur la situation du Gabon à la veille de l’élection présidentielle de 2023

Ils sont réunis au cours de la 30e assemblée plénière des évêques du Gabon ouverte le 24 janvier 2023 à la paroisse Saint André de Libreville, par Monseigneur Janvier Herrera Corona, Nonce apostolique du Gabon et de la République du Congo. 

 

C’est sur le thème «L’Église au Gabon et le pluralisme sociopolitique actuel à la veille de l’élection présidentielle de 2023 : pour la vérité, la justice et la paix». Selon le site Gabon Review, les participants à cette rencontre vont analyser la situation du Gabon à 7 mois de l’élection présidentielle.

Il s’agit, en clair, de s’appesantir sur la question de la transparence électorale au Gabon. Lors de la première journée le 24 janvier, les évêques du Gabon ont porté sur le climat politique, les défis et les enjeux de la pastorale.

Hier  mercredi 25 janvier, les travaux se sont poursuivis avec la question liée au processus électoral en République gabonaise. La 30è assemblée qui a débuté le 24 janvier, va s’achever le 29 janvier 2023.

Gabon : le ministre Michael Moussa Adamo inhumé 

La cérémonie d’hommage au  ministre des affaires étrangères s’est déroulée mercredi 25 janvier 2023 en présence du chef de l’Etat et des membres du gouvernement.

 

Le président de la république Ali Bongo et son épouse, les membres du gouvernement et les délégations du Sénat, du Conseil Economique et Sociale et Environnement (CESE), de la municipalité, du corps judiciaire et biens d’autres  se sont inclinées au pied de la dépouille du ministre, dans son domicile au quartier à Avorbam situé dans la commune d’Akanda comme l’a indiqué le site de l’agence gabonaise de presse.

Au cours de la cérémonie d’hommage, qui s’est déroulée dans le strict respect des principes régissant la communauté islamique,  le président des Affaires Islamiques du Gabon, l’imam Ismaël Océni Ossa, a intercédé auprès de Dieu afin qu’il l’accueille Moussa Adamo dans son royaume. Il a également demandé que ses erreurs, durant son parcours sur la terre, lui soient aussi pardonnées.

Notons que, le ministre des affaires étrangères est décédé le 20 janvier dernier, des suites d’un malaise cardiaque, à l’âge de 62 ans. Pour l’heure,  son poste est encore vacant.

 Le premier ministre veut instaurer une journée de prière au Gabon

Le ministre Bilie By Nze a fait cette proposition le 24 janvier 2023, au cours de la présentation de sa feuille de route devant les députés.

 

Le Gabon aura bientôt une journée de prière destinée à la Nation. La date n’étant pas précisée, le premier ministre a dit s’appuyer sur les saintes écritures chrétiennes et invite les gabonais à prier conformément à leurs propres croyances et consciences.

« Nous sommes un peuple de croyants et en tant que tel, nous devons  assumer de nous en remettre à la puissance tutélaire du Créateur, quel  que soit le nom qu’on lui donne ou la religion à laquelle on appartient», a déclaré le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, lors de la présentation de son action gouvernementale à travers un extrait relayé sur le site de Gabon Review.

Tout en relevant que, cette année «a été marqué par de nombreux événements imprévisibles et incontournables qui ont fortement et durablement impactés la vie de la Nation». Alain Claude Bilie-By-Nze a évoqué en ce sens, l’accident de santé en octobre 2018, du président Ali Bongo. Il admet d’ailleurs que «ce fut un événement imprévisible et incontournable qui, 2 années durant, a considérablement ralenti l’action de l’État», ajoute le chef du gouvernement sans toutefois oublier la pandémie de Covid-19 et la crise russo-ukrainienne.

En attendant que le gouvernement communique sur la date de cette journée de prière, rappelons que la proposition du ministre a été

Gabon : un gendarme recherché pour pratique de torture sur un élève

Le nommé Rodrigue Mohamed Body, après avoir séquestré et torturé un élève de terminale a réussi à quitter la ville.

 

Les faits remontent au vendredi 20 janvier 2023, lorsque selon le site Gabon Media Time, le jeune Dan Nzahou a été battu par un adjudant de la gendarmerie nationale, sous prétexte qu’il aurait une aventure avec sa sœur cadette. En effet, l’adjudant n’a pas digeré l’histoire selon laquelle sa sœur aurait passé une soirée d’étude avec son camarade. Il a donc appelé et menacé le jeune élève en lui demandant de venir le retrouver dans leur domicile.

Arrivé Dan Nzahou a été séquestré par le gendarme qui s’est mis à le torturer. Tout « en pointant son arme de service qu’il venait de charger sur lui. Ensuite il aurait demandé à sa propre petite sœur de se déshabiller, tels des esclaves les deux élèves auraient été promenés dans la ville jusque devant le domicile du préfet. Tout le long de ce parcours, l’adjudant Body se serait permis de les prendre en photos ».

Alerté le parquet de la république de Mouila a pris l’affaire à main, tout en rassurant que nul n’est au-dessus de la loi et qu’une procédure est en cours pour que le mis en cause réponde des faits qui lui sont reprochés. Révèle le site Gabon Media Time.

Gabon: Bilie By Nze présente les 12 points de son action gouvernementale

Le ministre Bilie By Nze, a présenté hier mardi 24 janvier 2023, son action gouvernementale aux députés.

 

Vous trouverez toute l’intégralité du discours du premier ministre relayé sur le site Gabon Actu:

 

DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE

DE MONSIEUR

Alain-Claude BILIE–BY–NZE

PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT

Libreville, Palais Léon MBA, le 24 Janvier 2023

Mention spéciale : Seul le prononcé fait foi.

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Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Honorables Membres du Bureau,

Honorables Présidents des groupes parlementaires, Honorables Députés, Mesdames et Messieurs,

Je me tiens devant vous ce mardi 24 janvier 2023, alors que l’équipe gouvernementale que j’ai l’honneur de diriger a vécu le drame de perdre l’un de ses membres les plus éminents en la personne de Michael MOUSSA ADAMO, dont le décès tragique nous a plongé dans la consternation, la tristesse et le deuil.

Michael MOUSSA ADAMO était un frère et un homme d’Etat engagé, connu pour son amour pour le Gabon.

Mes pensées se tournent vers Brigitte son épouse et vers toute sa famille biologique à qui je renouvelle ici les condoléances du Gouvernement.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

33 ans après le début de mon engagement politique, me voici devant vous, en qualité de Premier Ministre, Chef du Gouvernement, afin de me livrer à un exercice républicain prévu par les dispositions de l’article 28a de la Constitution qui dispose, je cite : « Dans un délai de 45 jours au plus, après sa nomination et après délibérations du Conseil des Ministres, le Premier Ministre  présente  devant  l’Assemblée  Nationale  son  programme  de politique générale qui donne lieu à un débat suivi d’un vote de confiance.» Fin de citation.

Je suis donc venu débattre avec vous et solliciter votre confiance, et à travers vous, la confiance du peuple gabonais, dont vous êtes ici les dignes représentants.

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La  confiance,  Monsieur  le  Président  de  l’Assemblée  Nationale,  sera  le moteur et le socle sur lequel j’entends fixer l’action du Gouvernement que j’ai l’honneur de conduire sous la Haute Autorité  du Président de la République,  Chef  de  l’Etat,  Son  Excellence  Monsieur  Ali  BONGO ONDIMBA, au service du Gabon.

Je voudrais saisir l’opportunité de l’occasion solennelle qui m’ait offerte, pour lui traduire ma profonde gratitude, la reconnaissance de ma famille ainsi que celle de tous les miens.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Honorables Députés, Mesdames et Messieurs,

En   portant  son  choix  sur  ma  modeste   personne,  pour   diriger  le Gouvernement de la République à un moment si particulier de l’exercice du mandat  que  le  peuple  gabonais  lui  a  renouvelé  le  27  août  2016,  le Président de la République a démontré, une fois de plus, que tout enfant  du  Gabon,  quels  que  soient  son  origine,  son  rang  social,  ses convictions  religieuses,  peut  avoir  l’opportunité,  par  son  travail,  son engagement, son abnégation, de servir son pays au plus haut niveau des responsabilités gouvernementales.

Par le choix fait sur ma personne, le Président de la République réitère une position de principe traduite en un engagement politique, à savoir : L’EGALITE DES CHANCES. Ce concept qui signifie que, dans un état de droit démocratique, le mérite et l’effort doivent toujours être récompensés.

Me tenant devant vous ce 24 janvier 2023, je suis le visage de l’Egalité des Chances.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

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Voilà bientôt 7 ans que nous sommes aux responsabilités dans le cadre du deuxième mandat que porte le Président Ali BONGO ONDIMBA.

Voilà bientôt 7 ans que des réformes structurelles ont été engagées, pour accentuer la diversification de notre économie afin de la rendre plus robuste et plus résiliente.

Voilà bientôt 7 ans que des efforts soutenus sont consentis, notamment dans la construction et la modernisation de nos infrastructures routières, portuaires, aéroportuaires, scolaires, hospitalières et j’en passe.

Voilà bientôt 7 ans que nous maintenons le cap pour la transformation du Gabon, tout en préservant notre vivre ensemble et la PAIX qui est notre héritage commun.

Et cependant, il reste encore tant de choses à faire. Et il en restera encore beaucoup à faire dans 10 ans, dans 30 ans, dans 50 ans, car la construction d’un pays est un processus long, qui peut avoir ses lenteurs, ses lourdeurs ou ses temps d’accélération.

Tout pays est en perpétuelle construction et en perpétuelle modernisation. Le Gabon, notre pays, n’y échappe pas.

Pour autant, parvenu à ce stade de notre mandat collectif, celui de la fin dans quelques mois du mandat présidentiel et de la législature en cours, il nous faut répondre à une double exigence.

D’une part, poursuivre la mise en œuvre des réformes et  des projets engagés, tout en recherchant les meilleures solutions de financement pour finaliser les chantiers qui peuvent l’être ; d’autre part, nous attaquer aux

urgences         sociales        auxquelles       nos        compatriotes        se                             trouvent

quotidiennement confrontés.

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C’est donc sur cette double exigence, que dis-je, cette double mission, que j’entends   inscrire   l’action   de   mon   Gouvernement.   Continuité   et réorientation.

Pour avoir été de tous les Gouvernements depuis septembre 2016, je ne renie rien de ce qui a été fait et, en responsabilité, j’engage la continuité des choix stratégiques opérés, même si j’ai conscience que dans certains cas, nous aurions pu faire différemment.

C’est  le  lieu  pour  moi  de  rendre  hommage  à  l’action  de  tous  mes prédécesseurs.  Je  pense  en  particulier  à  Madame  Rose  Christiane OSSOUKA  RAPONDA,  première  femme  à  avoir  occupé  les  hautes fonctions  de  Premier  Ministre,  Chef  du  Gouvernement,  et,  désormais première femme à être promue à la prestigieuse fonction de Vice-Président de la République.

Une  nomination  qui  conforte  le  leadership  du  Président  Ali  BONGO ONDIMBA dans la promotion de la femme gabonaise.

Permettez-moi   d’avoir   également   une   pensée   toute   spéciale   pour Emmanuel ISSOZET NGONDET, premier fils de l’Ogooué-Ivindo à m’avoir précédé à cette haute et prestigieuse fonction de Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale

Honorables députés, Mesdames et Messieurs,

A côté de cette nécessaire continuité que j’assume, il me faut vous dire Honorables  Députés,  que  j’assume  totalement  l’orientation  sociale  que j’entends donner à l’action de mon Gouvernement.

Honorables Députés, Mesdames et Messieurs,

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Sans que cela n’ait vocation à justifier quoi que ce soit, nous devons à la vérité, de constater que le mandat que nous vivons a été marqué par de nombreux événements imprévisibles et incontournables, qui ont fortement et durablement impacté la vie de la Nation.

Il y a d’abord eu en octobre 2018, l’accident de santé du Président de la République Ali BONGO ONDIMBA.

Ce  fut un  événement imprévisible et incontournable  qui, deux  années durant, a considérablement ralenti l’action de l’Etat.

Au demeurant, les institutions gabonaises ont démontré leur solidité et leur capacité à préserver l’Etat et la Nation de nombreux risques auxquels nous étions exposés.

Il y a ensuite eu la pandémie de la Covid-19, un événement tout aussi imprévisible et incontournable, qui a impacté l’économie mondiale et le Gabon n’y a pas échappé, même si les décisions prises par le Président de la République ont permis de préserver des vies et de soutenir notre économie.

Enfin, la crise russo-ukrainienne que nous aurions pu penser si lointaine, mais dont les effets impactent notre quotidien avec le bouleversement de la  chaine  logistique  mondiale,  la  hausse  des  coûts  de  l’énergie,  des transports et une inflation qui épargne très peu de pays à travers le monde.

Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

Avant   de   vous   décliner   les   grandes   lignes   de   l’action   que   mon Gouvernement va mener, permettez-moi de dire quelques mots sur le cadre macroéconomique de l’année 2022.

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L’année  2022,  s’est  caractérisée  par  un  cadre  macroéconomique  et budgétaire national en amélioration, malgré le ralentissement constaté de l’économie mondiale dont la croissance est établie à 3,2% contre 6,0% en 2021.

Ce ralentissement de l’activité économique mondiale, résulte des effets combinés du conflit russo-ukrainien, de la persistance de la pandémie à Covid-19 dans certains pays, et de la hausse record de l’inflation au niveau international.

L’adoption  de  politiques  monétaires  plus  restrictives  en  vue  de  freiner l’inflation et la hausse du prix du baril de pétrole et du gaz, sont des facteurs qui ont également contribué à ralentir la croissance mondiale en 2022.

En  dépit  de  ce  contexte  international  plutôt  défavorable,  l’économie gabonaise a été résiliente. En effet, l’activité économique nationale s’est accélérée, atteignant un taux de croissance réelle du PIB estimée à 3%, alors qu’il n’était que de 1,5% en 2021.

Cette hausse est la résultante de l’accélération des réformes stratégiques initiées depuis 2021, dont l’objectif principal est de diversifier les sources de création de richesses dans notre pays et ainsi renforcer la résilience de notre économie.

La stratégie mise en œuvre s’appuie donc sur deux piliers : l’accélération des réformes économiques d’une part, et d’autre part, la réalisation de projets structurants avec une implication croissante du secteur privé.

A court terme, malgré les incertitudes macroéconomiques affichées sur le plan  international,  le  Gouvernement  reste  déterminé  à  concrétiser  les objectifs fixés par le Plan d’Accélération de la Transformation.

De   fait,   les   perspectives   macroéconomiques   demeurent   optimistes. L’activité  économique  devrait  se  consolider  en  2023  avec  un  taux  de croissance de 3,1%, soutenu par le renforcement des activités hors pétrole.

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Par ailleurs, pour assurer une bonne gestion des ressources publiques disponibles, nous continuerons à renforcer le contrôle des dépenses et à améliorer la rationalité des dépenses publiques.

A ce titre, la maîtrise des dépenses publiques s’articulera autour de 4 axes :

–  Premièrement, la poursuite des réformes visant à contenir la masse salariale   sur   la   période   2020   –   2023,   conformément   à   nos engagements,

–  Deuxièmement, la systématisation de la mise en concurrence et le renforcement des marchés publics, pour lutter contre la corruption, la surfacturation et assurer ainsi à l’Etat la fourniture de biens et services dans les limites budgétaires fixées par la loi des finances ;

–  Troisièmement,   l’optimisation   de   la   gestion   du   patrimoine

immobilier de l’Etat ;

–  Enfin, quatrièmement, le renforcement du pilotage et du contrôle des services publics personnalisés afin de contenir les dépenses de subventions conformément aux objectifs du PAT.

Outre la maîtrise des dépenses, nous devons améliorer l’exécution des dépenses d’investissement.

Cet objectif nécessite avant tout, le renforcement du cadre institutionnel à travers une réglementation qui obligerait à ne retenir, pour prise en charge par le budget de l’Etat, que des projets ayant fait l’objet d’études, première condition d’une exécution réussie.

Mon Gouvernement renforcera les mécanismes de collecte des recettes tout en  s’attelant  à  une  gestion  pluriannuelle  des  projets  d’investissements publics, par le recours à une programmation triennale.

Nous   maintiendrons   également   le   dialogue   avec   nos   partenaires multilatéraux à qui nous présenterons les axes majeurs de l’orientation sociale que nous donnons à notre action publique.

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Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

Les hautes instructions du Président de la République, aussi bien que les tournées que j’ai effectuées à travers le Gabon au titre de mes précédentes responsabilités  gouvernementales,  m’ont  convaincu  de  la  nécessité  de donner une orientation sociale à l’action de mon Gouvernement.

Ceci s’est d’autant plus affirmé que partout où nous sommes passés, les membres du Gouvernement qui m’accompagnaient et moi-même avons pu noter les attentes urgentes de nos compatriotes, aussi bien en matière de santé, d’éducation, de formation professionnelle, qu’en matière d’emploi et de lutte contre la vie chère.

Aussi en me tenant devant vous, c’est un fils du Gabon ayant parcouru les neuf provinces de notre pays qui vous parle.

Si   l’Assemblée   Nationale   veut   bien   m’accorder   sa   confiance,   le Gouvernement que je conduis va s’attaquer sans délai aux préoccupations majeures qui nous ont été exprimées par les populations gabonaises et qui, fort  heureusement,  font  partie  de  la  feuille  de  route  définie  par  le Président  de  la  République,  Chef  de  l’Etat,  Son  Excellence  Ali BONGO ONDIMBA.

Cette feuille de route, nous l’avons déclinée en 12 points nécessitant une action urgente et coordonnée. Ces 12 points sont :

  1. La lutte contre la vie chère

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La hausse des prix des denrées alimentaires et d’autres biens de grande consommation crée le désarroi auprès de nos populations. En plus de certaines mesures déjà adoptées, notamment la nouvelle mercuriale des prix,  le  Gouvernement  va  adopter  d’autres  mesures  urgentes  pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages.

Il s’agira, entre autres, de lutter contre la parafiscalité et de supprimer tous les prélèvements non prévus par la loi des finances et qui ont été créés par des textes réglementaires, au niveau central, déconcentré ou décentralisé de l’Etat.

La lutte contre la vie chère est une question de grande importance qui, comme chacun l’a constaté, a fait l’objet de la création d’un département ministériel dédié, avec à sa tête un Ministre d’Etat.

Dans  les  prochains  jours,  je  réunirai  les  départements  ministériels concernés par cette question en vue d’organiser, courant mars 2023, les assises nationales contre la vie chère. Elles réuniront les professionnels du secteur, l’administration publique, les collectivités locales, la grande distribution,  les  revendeurs,  les  syndicats  de  commerçants  et  les associations de consommateurs.

Un examen minutieux de la structure des prix devra être opéré à l’issu duquel le Gouvernement fixera les marges bénéficiaires acceptables.

Pour  rappel, sur  décision  du  Président de  la  République, le  prix  de certaines  denrées  alimentaires  de première  nécessité avait déjà été bloqué et d’autres produits indispensables à la vie quotidienne ont été subventionnés.

Pour d’autres encore, l’Etat s’est privé d’une trentaine de milliards de francs de recettes afin de contrôler les prix.

Toujours sensible au pouvoir d’achat des ménages, le Chef de l’Etat avait

décidé de maintenir la gratuité des transports dont le coût annuel est de

13 milliards de FCFA.

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Cette mesure sera étendue à l’ensemble des capitales provinciales et grandes villes de notre pays.

Mais le pouvoir d’achat, c’est aussi la question des loyers. J’engage le Ministère de l’Habitat, en lien avec les collectivités locales, à mener une réflexion sur la structure et l’encadrement des loyers.

De même qu’il importe de se pencher sur les plaintes récurrentes dans l’opinion relativement à la question foncière qui fait déjà l’objet d’un important contentieux devant nos cours et des tribunaux.

Mon Gouvernement s’engage à réviser la loi foncière afin de mieux protéger nos compatriotes face à la tentation de plus en plus forte de la spéculation, et donc de l’appropriation indue de nos terres au détriment de leurs premiers occupants.

  1. La route

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Le   glissement  de   terrain  survenu   au   PK333   du  chemin   de   fer transgabonais, entre les gares d’Offoué et de Booué dans la nuit du 23 au 24 décembre 2022, est venu nous rappeler l’importance et l’urgence de renforcer et de préserver notre réseau routier national.

C’est dans cette optique que les travaux de la première phase de la Transgabonaise entre le PK24 et le PK105 seront prochainement livrés, assurant une liaison routière très fluide entre Libreville et Nsile, sur la Route Nationale 1.

La deuxième phase de ce projet qui comprend les tronçons Nsile-Bifoun (63km) et Bifoun-Ndjolé (56km), sera lancée au courant du premier semestre 2023.

D’autres travaux seront lancés dans les mois à venir pour le pavage des voiries de Bitam, Boumango, Mbigou, Moulengui-Binza et Oyem.

Il nous faudra, dans le même temps, trouver les mécanismes les mieux adaptés pour la relance et l’achèvement de certains projets routiers à l’arrêt depuis quelques années.

Il s’agit entre autres des tronçons Ovan-Makokou, Moanda-Bakumba, Ndendé-Tchibanga, Tchibanga-Mayumba et Forasol-Mbega.

Qu’on  s’entende  bien :  mon engagement  n’est  pas  de  terminer  ces tronçons de route avant le mois d’août 2023. J’indique clairement que mon Gouvernement s’attachera à trouver des solutions en vue de la reprise et de l’achèvement de ces travaux.

Par ailleurs, au-delà des chantiers routiers bitumés, il est urgent d’assurer la  réhabilitation  du  réseau  routier  en  terre,  car  son  état  de  forte dégradation actuelle constitue une entrave à la liberté de mouvement des populations, autant qu’elle constitue un goulot d’étranglement pour la circulation des biens.

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A cet effet, j’ai demandé au Ministre des Travaux publics d’élaborer un programme  d’urgence  en vue  de la  reprise,  sans  délai,  des  travaux d’entretien des routes en terre, en entreprises et en régie.

Ce programme devra permettre la remise à niveau d’environ 1452 km de routes en terre, notamment l’axe majeur qu’est la voie dite économique reliant Libreville à Franceville via Alembè.

Ces travaux seront financés pour partie par le budget de l’Etat et pour l’autre partie, par l’implication des opérateurs économiques des secteurs forêts, bois, mines et pétrole, principalement.

Dans la nomenclature gouvernementale actuelle, le Président de la République et moi-même, conscients de l’urgence que constitue la réhabilitation  du  réseau  routier  national,  avons  choisi  d’ajouter  aux missions  du  Ministère  des  Travaux  Publics,  de  l’Equipement  et  des Infrastructures, celle de la connexion des territoires.

L’engagement de mon Gouvernement est de parvenir dans des délais raisonnables, à rendre carrossables par toutes saisons nos routes en terre.

Nous devons donc par-delà les marchés confiés aux PME, nous employer à rééquiper les subdivisions des travaux publics dans nos provinces.

  1. Eau et Energie

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Dans le domaine de l’Eau et de l’Energie, nous allons accentuer les efforts déjà engagés par le Gouvernement sur l’ensemble du territoire national, afin d’améliorer l’accès à l’eau et à l’électricité.

Cet effort soutenu se fera à travers trois (3) programmes principaux :

–  LE PIAEPAL d’un montant de 77 milliards de francs CFA pour le Grand

Libreville ;

–  Le PASMIR Programme d’Accès aux Services de base en Milieu Rural, d’un  montant  de  35  milliards  de  francs  CFA  sur  l’ensemble  du territoire ;

–  Et les projets prioritaires sur l’ensemble du territoire, d’un montant de

11 milliards de francs CFA.

A côté de ces programmes, le Gouvernement poursuivra la mise en œuvre des projets en PPP ou en investissements directs étrangers au nombre  desquels  le  barrage  hydroélectrique  de  Kinguélé  aval,  des barrages                           hydroélectriques     FE      2      et      Impératrice,       les   centrales

photovoltaïques de Ayeme Plaine dans l’Estuaire, et de Mouila dans la Ngounié, pour ne citer que ceux-là.

Par ailleurs, la SEEG, le CNEE, et la Société de Patrimoine poursuivront leur programme d’investissement.

En outre, je demande au Ministre de l’Energie d’accélérer le processus d’interconnexion  avec  la  Guinée  Equatoriale,  dans  le  cadre  du  Pôle Energétique d’Afrique Centrale, organisme de la CEEAC.

Le Ministère de l’Energie et des Ressources Hydrauliques s’attèlera à accentuer la dynamique amorcée en vue de répondre à l’urgence de l’accès à l’eau potable et à l’énergie électrique, tout en diversifiant les sources de production.

  1. Santé

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Concernant      la      Santé,      l’amélioration       de   l’offre     de      soins   avec

l’Opérationnalisation                des               Régions              et                                                              Départements

Sanitaires, matérialisée par des chantiers dont la fin est prévue pour juin 2023. Il s’agit :

–  de la construction de l’Institut de Maladies Infectieuses d’Owendo, des hôpitaux de la Peyrie, de Nzeng-ayong, de Ntoum et d’un Centre Opérationnel d’Urgences de Santé Publique ;

–  de la réhabilitation de plusieurs infrastructures sanitaires à l’intérieur du pays notamment à Akieni, Léconi, Okondja, Moanda, Fougamou, Ndendé,   Ovan,   Mvadi,   Mokeko,   Mitzic,   Medouneu                                                                                           et   l’hôpital

d’Ebeigne.

Ce programme se poursuivra par les travaux de réhabilitation des centres hospitaliers de Franceville, Mouila, Makokou, Port-Gentil et Oyem.

Concernant les plateaux techniques, il est prévu la réhabilitation de la salle   de   cathétérisme   cardiaque   du   CHUL,   le   renforcement   des équipements  de  traumatologie  au  CHU  d’Owendo,  l’acquisition  des Scanners pour l’hôpital de la Peyrie, les CHR de Franceville, Lambaréné, Koulamoutou et Port-Gentil.

Pour le CHR de Tchibanga, cette structure sanitaire sera dotée d’une nouvelle centrale d’Oxygène pour favoriser la reprise des interventions chirurgicales.

En outre, dans le but d’améliorer l’accès aux soins des populations et de répondre  à  leurs  besoins  sociaux dans  les  zones  reculées,  certaines actions urgentes seront engagées, notamment :

–   l’organisation   des   caravanes   de   médecine   itinérante   dans   les départements reculés, à l’exemple de Ndangui qui a reçu le week-end dernier une caravane médicale.

–   l’organisation des missions médicales dans les CHR pour renforcer les équipes locales. A cet effet, une mission de médecins chirurgiens est prévue se rendre demain, 25 janvier 2023 dans la province du Haut- Ogooué.

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Ces       missions     médicales,   constituées       de      spécialistes,   seront

systématisées afin d’offrir des soins de qualité aux populations de l’arrière-pays, et éviter les évacuations sanitaires par la route qui exposent les malades et leurs accompagnants à d’autres risques que la maladie

–   l’organisation à compter du mois de février, des journées médico- sociales au cours desquelles les populations pourront bénéficier de consultations médicales, de la vaccination, du dépistage du diabète, de l’HTA, de moustiquaires imprégnées, l’établissement des actes de naissance et l’enrôlement pour l’immatriculation à la CNAMGS

–   la   disponibilité   des   médicaments   avec   la   réforme   de   l’Office Pharmaceutique National (OPN) amorcée depuis l’année 2021. Elle a permis la mise en place des pharmacies hospitalières dans les trois (3) Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) à Libreville et Owendo.

Ce  programme  va  s’étendre  au  niveau  des  Centres  Hospitaliers Régionaux (CHR) de Koulamoutou, Lambaréné, Tchibanga, Makokou, Mouila,  Port-Gentil,  Oyem  et  au  Centre  Hospitalier  Universitaire Amissa BONGO de Franceville.

De même, pour assurer la disponibilité des médicaments dans les formations sanitaires en partenariat avec la Santé Pharmaceutique, une subvention de 2 milliards a été allouée pour les dispensaires et les centres médicaux.

–   La  réouverture  des  Ecoles  Provinciales  de  Formation  et  d’Action Sanitaire et Sociale (EPFASS) de Mouila et de Makokou et le lancement du concours de l’INFASS.

Ce   sont   plus   de   650   personnes   qui   pourront   intégrer   ces établissements de formation des sciences de la santé  par voie de concours, d’ici à juin 2023.

J’engagerai également des discussions avec nos partenaires de l’UNICEF et de l’OMS, afin d’accroitre la surveillance des maladies évitables par la vaccination telles que la poliomyélite, la rougeole, le tétanos néonatal ou encore la fièvre jaune.

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  1. Affaires sociales17

    Concernant la politique sociale, nous accentuerons l’amélioration de la prise en charge des personnes vulnérables et la protection des droits de la femme. Il est prévu à cet effet :

–   la réforme de la gouvernance de la CNSS et de la CNAMGS avec une forte  implication  du  secteur privé, conformément aux  très  hautes instructions du Président de la République, en vue de sécuriser le paiement des pensions et améliorer les prestations sociales.

–   L’ouverture des centres NDOSSI et AKOMGHA pour la prise en charge

des enfants autistes et trisomiques ;

–   Le paiement des pensions de retraites. Il est important de noter que le Président de la République, Chef de l’Etat a alloué une enveloppe de    10            milliards        de            FCFA            pour la                      prise en            charge  de

5000 nouvelles pensions. Je suis heureux d’annoncer que le paiement est effectif depuis ce matin.

–   Le Gouvernement se penchera également sur la question des retraités

du secteur public, avec une écoute active sur leurs attentes.

Nous lancerons à compter du mois de mars prochain, un programme d’aide  aux  activités  génératrices  de  revenus  pour  les  Gabonais Economiquement Faibles, afin de les aider à mieux faire face à l’impact de la Covid-19 sur leurs activités.

Nous rendrons effective la carte d’invalidité pour octroyer des facilités aux personnes vivant avec un handicap dans les domaines de la santé, de l’éducation, du transport, du logement, du sport et de l’emploi ainsi que l’acquisition des équipements spécifiques.

Nous intensifierons la mise en œuvre du programme Gabon-Egalité, avec  l’accompagnement  de  la  Fondation  Sylvia  BONGO  ONDIMBA dans les provinces du Gabon afin que les femmes puissent mieux connaitre leurs droits à travers la législation actuelle.

C’est le lieu de saluer la forte implication de Madame Sylvia BONGO ONDIMBA,  Première  Dame  du  Gabon,  et  de  lui  présenter

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l’hommage  de  notre  déférente  reconnaissance  pour  les  actions multiples qu’elle mène en faveur des personnes vulnérables.

Pour rappel, des lois en faveur d’une meilleure protection des droits de la femme ont été adoptées et mises en œuvre. C’est dans ce cadre que récemment, le Centre d’accueil Gabon-Egalité a vu le jour afin de recevoir et accompagner les personnes victimes de violences basées sur le genre.

  1. Emploi

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Pour ce qui est de la lutte contre le chômage et particulièrement celui des jeunes, priorité absolue du Chef de l’Etat, des réformes fortes et audacieuses ont été implémentées par le Gouvernement à la faveur d’un dialogue  public-privé  soutenu  et  pragmatique  avec  les  pourvoyeurs d’emploi.

Afin  d’encourager  la  relance  des  emplois  et  de  corréler  l’offre  de formation aux besoins du marché, des transformations profondes de l’offre de formation professionnelle, du Code du travail et de l’Office National de l’Emploi, devenu le Pôle National de Promotion de l’Emploi, ont été réalisées.

Ainsi, le Gouvernement a mis un accent prioritaire sur la valorisation des métiers porteurs d’emplois conformément à l’expression des besoins en capital humain des entreprises.

En parallèle, la nouvelle législation du travail promulguée en novembre 2021,  a  codifié  plusieurs  formes  contractuelles  d’emploi  destinées  à favoriser  l’insertion  et  la  réinsertion  des  jeunes,  tout  comme  la reconversion professionnelle des demandeurs d’emplois.

Ces       nouveaux   contrats       constituent   la      base       des              programmes

d’accompagnement à l’Emploi et à l’auto-emploi mis en œuvre par le Pôle National de Promotion de l’Emploi, lesquels ont généré près de 3000 emplois jeunes sur la seule année 2022.

C’est pourquoi, conformément aux nouvelles dispositions du code du travail, et en vue de poursuivre les efforts de relance des emplois de façon significative, le Gouvernement rappelle aux entreprises d’au moins trois  (3)  ans  d’existence  et  comptant  plus  de  vingt  (20)  salariés, l’obligation qui leur est faite de recruter des jeunes dans le cadre de ces programmes dans la limite de 5% de leurs effectifs.

Ceci se fera sur l’ensemble des entreprises présentes sur les bassins d’emploi des 9 provinces du Gabon.

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Par  ailleurs,  tout  en  affirmant  la  volonté  de  maintenir  l’attractivité d’investissement de notre pays, et toujours dans l’objectif de lutter contre le chômage, le Gouvernement décide que l’octroi des autorisations de travail de la main d’œuvre étrangère sera dorénavant subordonné à l’obligation  légitime  de  recruter  des  nationaux  dans  le  cadre  des programmes d’accompagnement à l’emploi, afin de favoriser la formation et l’insertion professionnelle des Gabonais.

A cet effet, le Gouvernement que je conduis, s’attachera à veiller au strict respect de ces obligations et attend des entreprises un engagement franc et pragmatique en faveur de l’emploi des nationaux.

Enfin, il y a lieu d’indiquer que l’action du Gouvernement pour la lutte contre   le   chômage   s’inscrit   également   dans   la   promotion   de l’entrepreneuriat national et l’auto-emploi.

Afin de matérialiser cette ferme volonté de créer un tissu de PME solides et  prospères,  il  a  été  procédé,  le  18  janvier,  à  la  signature  d’une convention  entre  la  Société  de  Garantie  Gabonaise  et  la  BICIG, matérialisant la mise à disposition d’un montant de 2,5 milliards de francs CFA, constitutif d’un fonds de garantie destiné au financement des PME.

Ces PME pourront ainsi se structurer, améliorer leur profitabilité et créer des emplois.

D’autre part, des efforts identiques seront consentis avec le Fonds PNPE Entreprendre, pour favoriser l’auto-emploi vecteur de la lutte contre le chômage.

Ces  fonds  de  garantie  ont  vocation  à  être  mis  à  la  disposition d’établissements  de  micro-crédit  afin  d’accompagner  les  porteurs  de projets et les entreprenants déjà en activité, pour des montants de l’ordre de 500.000 francs CFA à 5.000.000 de francs CFA selon les besoins identifiés.

Le Gouvernement entend donc solliciter l’adhésion, la solidarité et la proximité des grandes entreprises, afin d’encourager la sous-traitance avec les PME locales dans le cadre de la préférence nationale.

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Toutes ces décisions s’inscrivent dans le patriotisme social et économique que  le  Gouvernement  entend  inscrire  de  façon  pérenne  avec  les entreprises  du  secteur  privé  dans  un  partenariat  franc,  sincère,  et empreint  du  respect  des  engagements  pris,  en  contrepartie  des concessions consenties par l’Etat.

Dans le secteur public, les efforts de recrutement initiés depuis 2019 et qui  ont permis l’intégration  de  près  de  10.000  jeunes  à la  Fonction Publique vont se poursuivre de façon progressive suivant les accords conclus avec les partenaires sociaux.

La continuité de cette dynamique sur l’année 2023, impactera une cible de 3000 jeunes dont les promotions ENS et ENSET 2019 à 2022 et le personnel de santé.

Une  opération  d’optimisation  des  ressources  humaines  de  l’Etat  est également en cours de réalisation avec l’organisation de concours dont les                   besoins         ont   été             préalablement    identifiés                                  et             programmés

budgétairement, à l’instar du concours d’entrée à l’Ecole Nationale de la Magistrature lancé en 2021 ou encore du concours d’entrée à l’Institut de Formation et d’Action Sociale et Sanitaire (INFASS) qui se tiendra dans les prochaines semaines, pour un besoin exprimé par le Ministère de la Santé de 437 personnes.

Concernant les relations avec le secteur privé, le Gouvernement souhaite insuffler une nouvelle dynamique dans sa relation avec les entreprises sans lesquelles les efforts pour relancer l’économie seraient vains.

Nous voulons que cette volonté se matérialise par la signature d’un pacte de responsabilités réciproques, impliquant une démarche de dialogue continu   patriotique,   pragmatique   et   de   proximité   dans   l’intérêt économique, industriel et social de notre pays.

Dans le cadre de cette relation bâtie sur une écoute privilégiée des préoccupations sectorielles, chaque partie s’engagera au respect de ses obligations et devoirs.

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La préférence nationale et la solidarité des grandes entreprises envers les PME locales pour leur éligibilité à la commande publique qualitative, constituent une forte attente du Gouvernement.

Ce pacte de responsabilités nous conduira vers un mieux vivre ensemble, avec  des  relations  franches  et  directes,  nécessaires  à  la  conduite conjointe des actions fortes, une mise en commun de nos moyens pour la profitabilité, pour le développement local dans l’intérêt général, pour lutter  contre  les  maux  qui  minent  l’environnement  des  affaires,  la corruption, la fraude fiscale et douanière, la labélisation des entreprises citoyennes, le respect des délais de paiement des marchés, l’allègement des procédures de règlement, la réduction de la parafiscalité.

C’est  ensemble  que  nous  construirons  un  tissu  économique  solide, prospère, garant de croissance et créateur d’emplois.

  1. Education et formation

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Les  efforts  de  construction  de  nouvelles  salles  de  classe  vont  se poursuivre, car en plus des 10.000 nouvelles places au primaire et au

secondaire       qui       seront       disponibles,      ce       sont       20.000                                places

supplémentaires qui seront créées pour nos enfants, à partir de cette fin d’année 2023.

Aussi, des actions majeures permettront-elles de relever les principaux défis liés à la gouvernance des départements en charge de l’éducation et des  établissements  d’enseignement  scolaires  et  universitaires,  par  la valorisation de l’enseignement technique et professionnel, la promotion de l’excellence, le maintien de l’apaisement du climat social, et la lutte contre les violences scolaires.

Par ailleurs, nous procéderons à l’ouverture de nouveaux centres de formation  professionnelle,  notamment  celui  de  Tchengué,  et  à  la finalisation de la construction des universités de Port-Gentil et du Cap Estérias.

Mon Gouvernement se penchera  en outre, sur la  situation plus  que préoccupante  de  l’Université  Omar  BONGO  et  de  l’USTM.  Ces  deux universités méritent en effet toute l’attention du Gouvernement. Des propositions concrètes seront présentées dans les prochaines semaines.

  1. Conflit homme–faune

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Notre pays a engagé des politiques volontaristes de préservation de l’environnement et des écosystèmes.

Au-delà du respect de nos engagements internationaux, cette politique vise d’abord à préserver l’avenir de nos enfants et à contribuer à la lutte contre les changements climatiques.

Cependant, force est de constater que cette politique ne se fait pas sans heurt, notamment avec ce qu’il est désormais convenu d’appeler le conflit homme-faune, particulièrement le conflit homme-éléphant.

Les nombreuses rencontres tenues au plan provincial aussi bien qu’au plan national ont arrêté un panier de solutions avec entre autres, la pose de barrières collectives et individuelles quand c’est possible, des battues administratives sous conditions, et l’indemnisation des victimes ou de leurs ayants droit.

A ce stade, est-il besoin de rappeler que, la vie des gabonais compte plus que tout et est au-dessus de toute autre considération. Il n’est donc pas vrai de penser que la politique de préservation se ferait au détriment des populations gabonaises.

Aussi,  j’engage  le  Gouvernement à  mettre  en  œuvre  la  décision  de procéder à l’indemnisation des victimes d’ici à la fin du mois de mars 2023.

Ce délai doit constituer le début de cette opération, qui comme chacun peut en convenir, pourrait s’avérer complexe.

  1. Elections, CNIE, Insécurité et Justice

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Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

Pour la première fois de son histoire, notre pays va connaître cette année 2023  la  tenue  de  trois  (3)  consultations  électorales :  l’élection  du Président  de  la  République,  l’élection  des  Députés  à  l’Assemblée Nationale et celle des conseillers municipaux et départementaux.

Il s’agira d’un défi majeur lancé à la classe politique dans son ensemble et aux citoyens gabonais en général.

Par sa tradition de paix et de stabilité, notre pays  doit aborder ces échéances avec sérénité, car il s’agit du Gabon et de son avenir.

C’est pourquoi, désireux d’établir un climat politique apaisé, le Président de la République, Chef de l’Etat a bien voulu appeler à une concertation politique,  à  laquelle  un  nombre  important  de  partis  politiques  et  de personnalités ont déjà répondu positivement.

Le Gouvernement s’emploiera, pour ce qui est de ses missions, à réunir toutes  les  conditions  pour la  tenue  de  ce moment  d’échange  et  de partage d’idées entre Gabonais.

C’est le lieu d’appeler à nouveau à la responsabilité de tous et à la contribution de chacun.

Nous devons tout mettre en œuvre pour sortir de la démocratie de la confrontation violente, pour une démocratie plus apaisée, faite d’écoute, de conciliation, et de prise en compte du point de vue de l’autre, même minoritaire.

A ce sujet, il me faut relever, que la vérité, si elle existe, n’a pas de camp, elle est la vérité, que la justice, lorsqu’elle existe, doit être la même pour

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tous, et que la paix, la vraie paix consiste pour chacun à connaître sa place et à s’y tenir.

Dans le processus conduisant à la tenue des consultations électorales, le Gouvernement, comme prévu par la loi, s’emploiera à mettre en place le Centre Gabonais des Elections (CGE).

Pour rappel, les principales étapes de la mise en place du bureau du CGE conformément  à  l’article  12a  de  l’ordonnance  n°004/PR/2018  du  26 janvier 2018 sont :

–   La transmission par les différents partis ou groupements de partis politiques  de  la  majorité  et  de  l’opposition,  des  listes  de  leurs postulants aux différents postes à pourvoir ;

–   La mise en place du comité ad hoc en charge de la réception et de

l’examen des dossiers de candidatures ;

–   L’appel  à  candidatures  au  poste  de  président  du  CGE  par  la

commission adhoc;

–   La mise en place du collège électoral spécial

Il  convient de  souligner  qu’il  n’est pas  antinomique  de  procéder  au renouvellement du bureau du CGE avant la tenue de la concertation politique appelée par le Président de la République, ceci afin de répondre à l’attente légitime de la classe politique dans son ensemble et, pour le Gouvernement, d’appliquer la décision de la Cour Constitutionnelle, qui, comme chacun le sait, s’impose à tous.

Sur l’établissement de la Carte Nationale d’Identité Electronique, (CNIE), comme nous le savons, en tant que document officiel, elle est délivrée à tout citoyen par les pouvoirs publics, et sert avant tout, à attester de la réalité de sa nationalité et d’accomplir quotidiennement les actes de gestion et de dispositions liés à sa vie courante (transactions bancaires, acquisition ou cession de biens divers, soins médicaux etc.).

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Bien  plus  qu’une  simple  formalité  administrative,  la  CNIE  consacre l’appartenance à la Patrie.

En conséquence de quoi, il est légitime de comprendre l’impatience de nos concitoyens qui en sont dépourvus  et ceux pour qui, elles sont arrivées à expiration.

C’est pourquoi le Gouvernement s’attèle à lancer sa production.

La phase technique préalable au démarrage des opérations d’enrôlement ayant  été  achevée,  notamment  avec  la  livraison  de  l’Application  de l’Interface de Programmation (API) et le renouvellement de la chaine de production  de  la  Direction  Générale  de  la  Documentation  et  de l’Immigration (DGDI), l’officialisation du calendrier de ces opérations de collecte  de  données  des  citoyens  devrait  être  faite  dans  les  toutes prochaines semaines.

Au terme de ce processus, notre pays pourra se féliciter de posséder l’une  des  CNIE  les  plus  fiables  et  les  plus  sécurisées  à  l’échelle  du continent.

Ce sont d’ailleurs les faiblesses constatées en matière de sécurité et de fiabilité dans l’ancienne CNI, qui ont amené le Gouvernement à dénoncer le contrat qui le liait à son ancien partenaire technique, interrompant ainsi la poursuite de sa production et de sa délivrance.

Sur la révision de la liste électorale, les aspects techniques inhérents à la révision de la liste électorale étant en cours d’achèvement, notamment la formation des grands formateurs, la mise à disposition et checking de l’équipe d’enrôlement, il est très raisonnablement envisageable que les opérations de révision à proprement parlé soient lancées d’ici au mois de mars 2023.

Ces   opérations,   compte   tenu   du   calendrier   scolaire,   se   dérouleront principalement, dans les mairies, les préfectures et les sous-préfectures, et, pour les zones dépourvues d’infrastructures suffisantes, des équipes mobiles seront déployées.

En ce qui concerne les conditions d’inscriptions sur les listes électorales, définies par la loi, il ne nous parait pas superfétatoire de rappeler que, outre

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La présentation de la Carte Nationale d’Identité, les candidats à l’inscription sur la liste électorale peuvent également, pour se faire enrôler, présenter un passeport ordinaire, un acte de naissance ou un jugement supplétif.

Honorable Députés Mesdames et Messieurs,

S’agissant du régalien, j’entends engager mon Gouvernement sur le renforcement de la sécurité des personnes et des biens, car nous ne le dirons jamais assez, la sécurité est la première des libertés.

Aussi, face à l’insécurité grandissante tant à Libreville qu’à l’intérieur du pays, un engagement quotidien des forces de sécurité pour un maillage efficace du territoire national devra être de mise.

Pour ce faire, j’entends demander :

–   Le renforcement des contrôles aux points d’entrées aux frontières,

Pour une meilleure gestion des flux migratoires ;

–   La mise hors d’état de nuire des différents gangs qui écument nos

Principales villes et commencent à se répandre dans nos campagnes ;

–   La lutte contre l’insalubrité et l’occupation anarchique du domaine

public.

Des arbitrages seront effectués en vue de renforcer les personnels et doter nos  forces  en moyens  matériels  et logistiques  suffisants  pour remplir leurs missions.

Pour ce qui est de la justice sociale, mon Gouvernement poursuivra les efforts de mes prédécesseurs en promouvant une justice équitable et accessible  à  tous,  avec  en  toile  de  fond  une  lutte  résolue  pour  le rétablissement des droits des orphelins, des enfants vulnérables, des personnes  âgées  en  situation  d’extrême  précarité  et  des  conjoints survivants.

Dans ce cadre, l’action de mon Gouvernement s’articulera autour de la poursuite des réformes juridiques et institutionnelles.

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De plus, sur le plan infrastructurel, les établissements spécialisés tels que le Centre de Protection et de Promotion Sociale des droits des Femmes victimes de violences, l’Observatoire des Droits de la Femme, le Centre de protection des mineurs etc., seront renforcés.

Mon  Gouvernement  entend  également  renforcer  la  lutte  contre  la criminalité, le grand banditisme et la corruption.

10.         Relations avec les institutions

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S’agissant des relations entre le Gouvernement et les autres institutions, nous mettrons tout en œuvre pour les fluidifier et les renforcer.

Nous entretiendrons un dialogue permanent avec le Parlement en vue d’améliorer le rythme de production de nos lois et leur qualité.

J’entends également améliorer les relations entre le Gouvernement et les autres acteurs de la vie de la Nation, les partis politiques de la majorité comme de l’opposition, les syndicats, les organisations de la société civile, les acteurs religieux et les acteurs culturels.

Je mettrai un accent particulier dans l’amélioration des relations entre le Gouvernement et les médias. Une attention soutenue devra leur être portée.

Me  fondant  sur  les  dispositions  de  la  Constitution,  je  m’engage  à proposer l’institution d’une journée de prière pour la Nation.

Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

Nous sommes un peuple de croyants et en tant que tel, nous devons assumer de nous en remettre à la puissance tutélaire du Créateur, quel que soit le nom qu’on lui donne ou la religion à laquelle on appartient.

Me fondant sur les Saintes Ecritures pour les Chrétiens, il est écrit dans II Chroniques chapitre 7 verset 14, je cite «Simonpeuplesurquiest invoquémonnoms’humilie,prie,etcherchemaface,ets’ilsedétourne desesmauvaisesvoies,jel’exauceraidescieux,jeluipardonneraison péché,etjeguériraisonpays.»

Par ailleurs, je demanderai au Ministre de la Culture de travailler à la création et la mise en place d’un Conseil National des Rites et Traditions.

  1. Décentralisation

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En matière de décentralisation, de cohésion et de développement des territoires,  le  Gouvernement  mettra  tout  en  œuvre  pour  rendre  la décentralisation effective.

Pour ce faire, nous allons accélérer le transfert des compétences de l’Etat aux  collectivités  locales  et  nous  mettrons  en  œuvre  le  fonds  de péréquation des collectivités locales.

En ce qui concerne le transfert des compétences, il est à noter que, outre le cadre juridique qui a été adopté, un Secrétaire Permanent du Comité Technique de la Décentralisation a été désigné.

Aussi, au cours de l’année 2023, les premières réunions des commissions provinciales  et  nationales  se  tiendront  et  les  premiers  transferts  de compétences pourront avoir lieu.

Au  plan  politique,  je  proposerai  la  création  de  la  Conférence  des Territoires sous l’autorité du Président de la République, Chef de l’Etat. Ce cadre regrouperait outre les élus, des personnels de commandement et certains auxiliaires et chefs coutumiers.

12.         Diplomatie

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En matière de politique étrangère, le Gabon va continuer à marquer sa présence sur la scène internationale, afin de rendre sa voix davantage audible et crédible. Il poursuivra la  promotion et la défense de ses positions sur les différents enjeux régionaux, continentaux et mondiaux.

Dans cette perspective, notre pays assurera, dès le 25 février prochain, la présidence en exercice de la CEEAC. Libreville abritera également, les 1ier   et  2  mars,  le «One Forest Summit», que  le  Gabon  organise conjointement avec la France.

Les autres grands rendez-vous que notre pays se doit d’honorer, pour porter sa voix, sont notamment aux Nations Unies (Assemblée générale, Conseil de Sécurité et Conseil des Droits de l’Homme), à l’Union Africaine, à la CEMAC, à la Commission du Golfe de Guinée, à l’UNESCO et à l’Organisation Internationale de la Francophonie.

Notre action extérieure se portera également à l’endroit des Gabonais de l’étranger. En plus de renforcer notre protection consulaire, nous allons améliorer  notre  assistance  à  leur  endroit,  grâce  à  des  mécanismes d’insertion professionnelle et d’accompagnement à l’investissement.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Honorables Députés, Mesdames et Messieurs,

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J’ai indiqué au début de mon propos que par ma nomination le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a fait le choix d’accorder sa chance à un enfant du Gabon.

Je me définis comme un fils du Gabon, parce que ma naissance et ma vie ressemblent à celles de la majorité de nos compatriotes.

Né dans une famille gabonaise normale, d’un père fonctionnaire des PTT, NZE  AYONG  MINKO  Roger,  aujourd’hui  disparu  et  de  N’NOH  SALLA Hélène, disparue elle aussi, j’ai fait mes études primaires dans les écoles de brousse et c’est par le biais du concours d’entrée en sixième que j’intègre l’Ecole Secondaire des Cadets de la Police (ESCAP), où je suivrai un enseignement général et un enseignement militaire jusqu’en classe de Terminale.

De cette vie d’enfance, j’ai appris le sens du partage et de l’amitié, car nous ne possédions rien en propre et ce qui appartenait à l’un appartenait aux autres : le partage.

De cette période, j’ai également appris le patriotisme, l’amour de son pays, le culte de ses symboles, le respect de ses valeurs au premier rang desquelles  le  travail  et  la  justice.  Le  travail !  Mes  parents,  mes encadreurs, mes enseignants m’ont appris que seul le travail libère.

J’ai également appris le courage, le courage d’assumer ses idées et ses opinions, mais aussi le courage de tendre la main au plus petit ou au plus faible, le courage de n’avoir peur de rien, mais de respecter chacun.

Mes années de fac m’ont appris l’engagement militant. J’ai donc appris à défendre des causes justes sans contrepartie.

Mon engagement politique est connu de tous, nul besoin d’y revenir. Ce que je sais, c’est que rien ne m’a été offert.

C’est le lieu pour moi de remercier le Père MBA ABESSOLE auprès de qui j’ai acquis la rigueur au travail et avec qui j’ai découvert le Gabon profond.

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Je voudrais également rendre hommage à Omar BONGO ONDIMBA, qui, au sortir de la Présidentielle de 2005, m’a appelé au Gouvernement pour la première fois en qualité de Ministre Délégué. Auprès du Président Omar BONGO ONDIMBA, j’ai appris l’écoute et la fidélité.

Dans un registre différent, je me dois de saluer la mémoire de Pierre MONSARD SIEGU qui, au Département des Lettres Modernes, a été pour moi un modèle de rigueur intellectuelle.

Et pour être complet, mon engagement chrétien m’a enseigné la crainte de Dieu, l’amour du prochain, mais par-dessus tout une foi inébranlable dans les valeurs d’Egalité, de Justice, de Travail et de Partage.

A la jeunesse qui me regarde, je rappelle que les difficultés de la vie quotidienne, je les ai connues. Tout comme j’ai connu l’angoisse de ne pouvoir faire face à ses obligations. Je sais ce que cela représente.

Souvent il m’est arrivé de me tromper, mais chaque erreur m’a enseigné. Il m’est également arrivé de commettre des fautes que j’ai payées parfois au prix fort. Mais jamais je ne me suis découragé.

N’abandonnez jamais !

Allez à la poursuite de vos rêves, sans craindre de vous tromper. Et si vous tombez, faites tout pour vous relever. La vie n’est pas facile et le succès est toujours au bout de l’effort.

Sachez que dans la vie il y a ce que nous aurions voulu être et ce que nous sommes. Il y a ce que nous aurions voulu avoir et ce que nous avons.

Le bonheur, le vrai bonheur se construit avec ce que nous avons et non pas avec ce que nous aurions voulu avoir.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

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La déclaration de politique générale que je présente se situe dans le Gabon  que  nous  avons  et  que  nous  devons  transformer  avec  les ressources  dont  nous  disposons  ici  et  maintenant.  Nos  ressources humaines  d’abord  que  nous  devons  mieux  valoriser.  Nos  ressources naturelles que nous devons exploiter de manière durable. Nos ressources budgétaires enfin, que nous devons mieux utiliser pour atteindre nos objectifs de développement.

Honorables Députés, Mesdames et Messieurs,

J’ai choisi de situer l’action de mon Gouvernement dans le patriotisme, le pragmatisme et la proximité.

Le patriotisme, parce que servir le Gabon et les Gabonais est le but ultime de tout engagement politique. Et pour servir le Gabon à bon escient, il faut le connaître, il faut l’aimer.

Le pragmatisme, car ce qui compte c’est le RESULTAT. Faire ce que l’on doit avec ce que l’on a.

La proximité, car comme l’a rappelé le Président de la République, une bonne décision est une décision prise à partir du terrain. Etre proches de nos compatriotes, dans une écoute active, tel sera le crédo de mon Gouvernement.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Ali BONGO ONDIMBA nous engage à accélérer la cadence pour un sprint final.

Tel donc un athlète, mon Gouvernement entend garder les yeux fixés sur la ligne d’arrivée.

Pour   ce   faire,   nous   ne   nous   arrêterons,   ni   pour   apprécier   les applaudissements, ni pour répondre à ceux qui maudiraient, car dans un cas comme dans l’autre, le risque est grand de nous détourner, moi et mon Gouvernement de l’objectif final.

Honorables Députés,

Comme  me  l’a  autorisé  le  Conseil  des  Ministres,  conformément  aux dispositions de l’article 28a de la Constitution, j’engage la responsabilité du Gouvernement par la présente déclaration de politique générale.

Je vous remercie pour votre aimable attention.

Gabon-lutte contre la vie chère : Bilie By Nze annonce la tenue des assises nationales

L’annonce a été faite au cours de la présentation des grandes lignes de son action gouvernementale ce mardi 24 janvier 2023, au Parlement.

 

Lutter contre la vie chère au Gabon, fait partie du combat du premier ministre Bilie By Nze. D’après le ministre, la hausse des prix des denrées alimentaires et autres biens de grande consommation créent le désarroi auprès des populations gabonaises.

Pour apporter une solution à ce problème, le premier ministre envisage une rencontre avec les professionnels du secteur, l’administration publique, les collectivités locales, la grande distribution, les revendeurs, les syndicats de commerçants et les associations de consommateurs.

Dans cette lutte contre la vie chère au Gabon, le premier ministre a souligné à travers un extrait relayé sur le site Nouveau Gabon qu’« Il s’agira, entre autres, de lutter contre la parafiscalité et de supprimer tous les prélèvements non prévus par la loi des finances et qui ont été créés par des textes réglementaires, au niveau central, déconcentré ou décentralisé de l’État ». La rencontre aura lieu en mars 2023. Notons que certaines mesures avaient déjà été prises par le  premier ministre Bilie By Nze, notamment la nouvelle mercuriale des prix.

Gabon : Bilie-By-Nze présente les grandes lignes de son action gouvernementale

Ce mardi 24 janvier 2023, le premier ministre fait savoir son action du gouvernement, devant les députés au parlement.

 

Nommé le 9 janvier par le président de la république Ali Bongo Ondimba, le premier ministre Bilie-By-Nze présente  devant les députés, les grandes lignes de ce qui va situer l’action du gouvernement qu’il a l’honneur de conduire depuis le 9 janvier, a-t-il précisé sur son compte Facebook.

En effet, il est question pour le premier ministre de présenter son action en tant que chef du gouvernement au Gabon. Notons que, le  10 janvier 2023, le premier ministre avait néanmoins fixé les priorités de l’équipe gouvernementale.

Il a  indiqué que les 3 concepts essentiels qui vont guider son action seront : le patriotisme, le pragmatisme et la proximité.

Gabon-lutte contre l’insalubrité : clean Africa reçoit 30 camions bennes à ordures

La société Clean Africa conçu pour le ramassage et la  collecte des ordures ménagère, a reçu le 22 janvier dernier  du gouvernement un materiel chargé permettant de renforcer sa logistique.

 

10 ampirolles, 6 bennes, 30 Camions Bennes à Ordures ménagères, sont là le matériel que vient de recevoir la société Clean Africa pour lutter contre l’insalubrité au Gabon.

En effet, cette offre va permettre  de remédier durablement au problème de l’insalubrité et rendre les villes du pays plus propres en vue de transformer de manière significative l’environnement des gabonais.

Notons que, la lutte contre l’insalubrité au Gabon fait partie des combats du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, qui tout au long l’année dernière avait réuni les membres du gouvernement en vue de trouver des solutions, notamment un plan d’urgence pour mettre fin à l’insalubrité.

Gabon-forces de défense : le départ en retraite prorogé de 3 ans

Le gouvernement vient de proroger l’âge du départ en retraite des militaires,  toutes catégories confondues au Gabon.

 

Sous-officiers,  officiers des forces armées, garde républicaine, gendarmerie nationale, génie militaire, santé militaire, militaires de rang de tout grade vont bénéficier de trois ans avant leur départ à la retraite. La décision a été prise au cours du Conseil des ministres qui a eu lieu vendredi 20 janvier 2023.

En effet, le gouvernement a proposé  de modifier les dispositions des articles 173, 174 et 196 de l’Ordonnance du 25 février 2010 portant statut particulier des militaires, ratifiée par la loi n° 18/2010 du 27 juillet 2010, pour revaloriser les « limites d’âges de départ à la retraite en vue de permettre au militaire formé de servir plus longtemps et ainsi faire face aux défis multiformes de nos forces de défense », indique le conseil des ministres.

Ainsi, l’âge de départ en retraite pour les militaires de rang de tout grade, est désormais fixé à 48 ans, contre 45 ans dans la loi de 2010. L’âge de la retraite pour les sous-officiers et les officiers des forces armées, garde républicaine, gendarmerie nationale, génie militaire, santé militaire passera à 58 ans contre 55 ans actuellement.

Gabon : le sommet One Planet Summit sera organisé en mars

Le gouvernement entend organiser du 1er au 2 mars 2023, à Libreville le sommet sur l’environnement.

 

La décision a été prise lors du Conseil des ministres,  qui a eu lieu le 20 janvier 2023. En effet, le sommet One Planet Summit, est un sommet permettant de relever les défis du changement climatique.

C’est un sommet qui sera centré sur les questions environnementales et des changements climatiques initié en partenariat avec la France. Ce sommet va réunir  les acteurs de la gestion et l’exploitation durable des forêts et ceux de la finance internationale, afin de réfléchir sur les modèles innovants de financement de la préservation de la biodiversité et sur la contribution aux défis des changements climatiques.

Selon le communiqué final du Conseil des ministres, ce Sommet contribuera à la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, notamment en ce qui concerne les mécanismes financiers et les Marchés mais aussi le cadre mondial sur la biodiversité.

Le chef de l’Etat lors du sommet des chefs d’Etats pour la Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (cop 27), en novembre 2022, en Egypte avait souligné sur Twitter que ce sommet est un «Partenariat pour la conservation positive». Et qu’il s’agit, d’«agir ensemble pour le climat et la biodiversité».

Gabon : Michaël Moussa Adamo n’est plus

le  ministre des affaires étrangères, est décédé ce vendredi 20 janvier 2023, des suites d’un malaise cardiaque.

La nouvelle de son décès a été publiée par le premier ministre Bilie-By-Nze. « J’ai la profonde douleur de vous annoncer que notre pays est en deuil. En date du 20 janvier 2023, le ministre des Affaires étrangères, monsieur Michaël Moussa Adamo, a été victime d’un malaise cardiaque. Rapidement pris en charge par les équipes médicales, il a été conduit par véhicule médicalisé à l’hôpital des instructions des armées Omar Bongo Ondimba», a-t-il annoncé.

Et d’ajouter que : « le membre du gouvernement a été admis en soins intensifs et malgré, les efforts des spécialistes, le décès a été constaté à 12h12 ce 20 janvier ». Pour finir, le chef du gouvernement a  présenté toutes ses condoléances et sa profonde compassion à la famille si durement éprouvée », déclare le Premier ministre.

Rappelons que, Moussa Adamo est né le 10 janvier 1961 à Makokou dans l’Ogooué-Ivindo. Il a occupé  tour à tour, les postes de parlementaire, ambassadeur et membre du gouvernement. En 2020, il a été nommé de la Défense. C’est en  mars 2022 qu’il a été nommé au poste de ministre des Affaires étrangères.

Gabon : vers l’organisation d’une conférence sur la promotion du genre en mars

La nouvelle a été faite au cours d’une rencontre entre la ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas et Yvette Kapinga Ngandu le Commissaire de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) en charge du département de la Promotion du Genre, du développement humain et social.

 

La conférence sous régionale qui sera organisé au Gabon en mars-avril 2023, aura pour but de bâtir un agenda communautaire autour des problématiques ayant trait au genre. Mais également, de soulever les problèmes sensibles auxquels les femmes et les jeunes filles font face dans la sous-région, a précisé le Commissaire.

Selon le site Gabon Nouveau, la stratégie du pays, apprend-on, repose sur la mise en œuvre de 33 recommandations dans six domaines d’actions prioritaires que sont les violences faites aux femmes, l’éducation, la santé, le droit de la famille, la participation à la vie économique et l’émancipation politique. Le pays dispose désormais d’un centre d’accueil pour la prise en charge des personnes victimes de violences et un observatoire du droit des femmes a également été mis en place par les autorités.

Notons que, le Gabon est considéré comme un leader en matière du respect d’égalité genre en Afrique. La conférence verra la présence des ministres en charge du genre, des Premières dames issues des États de la CEEAC.

Gabon : conseil de ministre ce vendredi 20 janvier

Le président de la république Ali Bongo rencontrera ce vendredi 20 janvier 2023, les membres du gouvernement.

 

Les différents points du  conseil de ministre qui aura lieu ce jour, ne sont pas encore donnés. On sait tout de même qu’il s’agit du deuxième conseil de ministre après la publication du nouveau gouvernement.

Et qu’il pourrait s’agir lors de ce conseil des ministres, des nominations des membres des cabinets.

La première rencontre qui a eu lieu la semaine dernière était centrée sur une prise de contact entre le premier ministre Billie-By-Nze et son gouvernement.

Croissance économique : l’Afrique devant le reste du monde en 2023 et 2024

Dans son rapport semestriel, la Banque africaine de développement (Bad) estime à environ 4 % en moyenne le Produit Intérieur Brut réel du continent noir en 2023-2024.L’Afrique n’est pas toujours le dernier de la classe. Si les moyennes du reste de la planète devraient s’établir à 2,7 et 3,2 % en 2023-2024, ledit continent table sur une croissance d’environ 4 % de son Produit Intérieur Brut (PIB) réel.

Grâce à une analyse complète de la croissance régionale, le rapport semestriel de la Banque africaine de développement (Bad), publié hier jeudi, a montré que « les cinq régions du continent, confrontées à d’importants vents contraires résultant des chocs socio-économiques mondiaux, restent résilientes avec des perspectives stables à moyen terme ».

D’après le document, « la croissance moyenne estimée du PIB réel en Afrique a ralenti à 3,8 % en 2022, contre 4,8 % en 2021, dans un contexte de défis majeurs consécutifs au choc de la Covid-19 et à l’invasion de l’Ukraine par la Russie ». Néanmoins, a ajouté la source, 53 des 54 pays de l’Afrique ont affiché une croissance positive et « les perspectives pour 2023-2024 devraient être stables », indique la Bad.

Cinq économies africaines, parmi les plus dynamiques du monde avant la pandémie du nouveau coronavirus, devraient connaître une croissance de plus de 5,5 % en moyenne en 2023-2024. Il s’agit du Rwanda (7,9 %), de la Côte d’Ivoire (7,1 %), du Bénin (6,4 %), de l’Éthiopie (6,0 %) et de la Tanzanie (5,6 %). D’autres pays africains, sur la période considérée, devraient enregistrer une croissance supérieure à 5,5 % : République démocratique du Congo (6,8 %), Gambie (6,4 %), Libye (12,9 %), Mozambique (6,5 %), Niger (9,6 %), Sénégal (9,4 %) et Togo (6,3 %).

Les cinq régions africaines dans le vert

Dans le détail, la croissance en Afrique centrale, soutenue par des cours favorables des matières premières, a été la plus rapide du continent à 4,7 % contre 3,6 % en 2021. À l’opposé, la croissance de l’Afrique australe est celle qui a le plus ralenti, passant de 4,3 % en 2021 à environ 2,5 % en 2022. « Ce ralentissement résulte de la faiblesse de la croissance en Afrique du Sud, où la hausse des taux d’intérêt, la faiblesse de la demande intérieure et les coupures de courant persistantes ont pesé sur l’économie », a expliqué l’institution financière.

En Afrique de l’Ouest, la croissance devrait passer à 3,6 % en 2022 contre 4,4 % en 2021. « Cela tient à des ralentissements en Côte d’Ivoire et au Nigeria, les deux plus grandes économies de la région. La croissance du Nigeria en 2023 – bien qu’affectée par la Covid-19, l’insécurité et la faiblesse de la production pétrolière malgré la hausse des prix internationaux de l’or noir – pourrait bénéficier des efforts en cours pour rétablir la sécurité dans la région productrice de pétrole en proie à des troubles », a avancé le document.

La croissance de l’Afrique du Nord devrait baisser de 1,1 %, passant de 5,4 % en 2021 à 4,3 % en 2022 à cause « de la forte contraction en Libye et de la sécheresse au Maroc », mais elle devrait se stabiliser à 4,3 % en 2023 grâce au « fort rebond attendu dans ces deux pays et une croissance soutenue ailleurs dans la région ».

Pour l’Afrique de l’Est, la Bad s’attend à 4,2 % de croissance en 2022 contre 5,1 % en 2021. « Bien que la structure de production (de cette partie du continent) soit relativement diversifiée, les pays de la région, en grande partie des importateurs nets de produits de base, subissent de plein fouet la hausse des prix internationaux, en plus des chocs climatiques récurrents et de l’insécurité, notamment dans la Corne de l’Afrique », a relevé l’institution dont le siège se trouve à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

« Avec 54 pays à différents stades de croissance, différentes structures économiques et diverses dotations en ressources, les effets des chocs mondiaux varient toujours en fonction de la région et du pays. Le ralentissement de la demande mondiale, le durcissement des conditions financières et la perturbation des chaînes d’approvisionnement ont donc eu des répercussions différentes sur les économies africaines », a déclaré Akinwumi Adesina, le président du Groupe de la Bad.

De son côté, l’économiste Jeffrey Sachs, directeur du Centre pour le développement durable de l’université de Columbia (États-Unis), a fait savoir que « l’Afrique peut et va atteindre une croissance de 7 % ou plus par an de manière constante dans les décennies à venir. Ce que nous verrons, en nous fondant sur la résilience que nous constatons dans ce rapport, c’est une véritable accélération du développement durable de l’Afrique, qui fera du continent la composante à croissance rapide de l’économie mondiale. L’Afrique est l’endroit où il faut investir ».

Décisions audacieuses pour atténuer les risques

La Banque africaine de développement a appelé « à des mesures monétaires et fiscales robustes, soutenues par des politiques structurelles » à l’échelle nationale, régionale et mondiale face aux risques cumulés.

Ceux-ci « comprennent la flambée des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, le durcissement des conditions financières mondiales et l’augmentation connexe des coûts du service de la dette intérieure. Les changements climatiques – avec leurs effets néfastes sur l’approvisionnement en denrées alimentaires et le risque potentiel d’un changement de politique dans les pays où se tiendront des élections en 2023 – représentent des menaces tout aussi redoutables », a prévenu l’institution financière, non sans préciser les mesures fortes nécessaires.

Il y a « un resserrement rapide et agressif de la politique monétaire dans les pays à forte inflation, et un resserrement modéré dans les pays où les pressions inflationnistes sont faibles », « le renforcement de la résilience grâce à la stimulation du commerce intra-africain afin d’amortir les effets de la volatilité des prix des produits de base sur les économies », « l’accélération des réformes structurelles pour renforcer les capacités de l’administration fiscale et investir dans la numérisation et la gouvernance électronique afin d’améliorer la transparence, de réduire les flux financiers illicites et d’accroître la mobilisation des ressources intérieures ».

Mais aussi « l’amélioration de la gouvernance institutionnelle et l’adoption de politiques susceptibles de mobiliser les financements du secteur privé, en particulier dans le cadre de projets entièrement nouveaux, à l’épreuve des changements climatiques et des pandémies, et mobiliser les ressources de l’Afrique pour un développement inclusif et durable », « la prise de mesures décisives pour réduire les déficits budgétaires structurels et l’accumulation de la dette publique dans les pays confrontés à un risque élevé de surendettement ou déjà en situation de surendettement ».

Reconstitution du CGE : Noel Matha donne 8 jours aux partis politiques pour la constitution des listes

Le ministre de l’intérieur a invité les responsables des partis politiques à communiquer dans huit jours, la liste de leurs membres qui siègeront à la commission ad hoc, et au collège spécial, lors de l’élection du bureau du Centre gabonais des élections (CGE).

 

«Les acteurs politiques gabonais ont été convoqués, afin que nous échangions sur la mise en place du bureau du Centre gabonais des élections, qui est un organe fondamental, dans la conduite des opérations électorales. Il va être mis en place dans les tous prochains jours, mais avant, les partis politiques doivent communiquer au ministre de l’Intérieur la liste de leurs représentants qui vont siéger aux deux organes »,  a fait savoir Lambert-Noël Matha, à travers le site de l’Agence gabonaise de presse.

Et d’ajouter : «  Notamment la commission ad hoc qui sera composée de 8 membres, 4 pour l’opposition et 4 pour la majorité. C’est cette commission qui va examiner les candidatures pour les potentiels présidents. Il y a ensuite le collège spécial, composé de 5 membres de la majorité et 5 de l’opposition. Il va être en charge d’élire le président du CGE».

Rappelons que c’est le 5 janvier 2023, que le bureau du Centre gabonais des élections (CGE) a été dissous par la cour constitutionnelle après une requête du parti  d’opposition Réagir, qui avait constaté l’illégalité, l’illégitimité et la caducité du bureau actuel du Centre gabonais des élections (CGE), dont le mandat est expiré depuis plus de deux ans.

Conseil de sécurité : le Gabon sollicité pour accueillir le sommet C10

Le ministre des affaires étrangères de la république de Sierra Leone a été reçu par le chef de l’Etat Ali Bongo lundi 16 janvier 2023, afin de soumettre sa proposition, pour l’organisation du sommet pour le Comité des 10 Chefs d’Etats Africains sur la réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies (C10).

 

Après avoir pris part à la réunion ministérielle du Comité des dix chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA sur la Réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies, qui s’est tenue le 12 janvier 2023 en République du Congo,  David Francis s’est arrêté au Gabon où il a été reçu en audience chef le chef de l’Etat.

Au cours de son audience, David Francis a transmis le message du président Sierra léonais, Julius Maada Bio au président Ali Bongo. Un communiqué de la présidence informe également que : «Le ministre des Affaires étrangères de la République de Sierra Leone, dont le pays assure la Présidence du Comité des 10 Chefs d’Etats Africains sur la réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies (C10), a soumis à Monsieur le président de la République la proposition de son président de voir le Gabon abriter, en mars 2023, les travaux du prochain Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine sur la réforme du Conseil de Sécurité, à l’issue duquel sera adoptée, la Feuille de Route de Libreville».

A noter que le  C10 a pour mission de faire le plaidoyer de la position africaine commune sur la réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies, adoptée dans le cadre du Consensus d’Ezulwini et de la Déclaration de Syrte de 2005 qui postule pour une pleine représentation de l’Afrique au Conseil de Sécurité des Nations Unies, avec deux sièges permanents et droit de veto, et cinq sièges non permanents.

Afrique subsaharienne : la croissance devrait atteindre 3,6 % en 2023 (rapport)

La Banque Mondiale a revu à la baisse la croissance pour près de 60 % des pays, y compris pour plus de 70 % des exportateurs de métaux qui devraient être pénalisés par la poursuite de la baisse des cours mondiaux.À peine sortis de la pandémie de la Covid-19, les États de l’Afrique subsaharienne ont subi les effets de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Dans cette partie du continent noir, la Banque Mondiale table sur une croissance de 3,6 % en 2023 et 3,9 % en 2024.

« En dépit de l’atténuation attendue des pressions inflationnistes, le rythme de reprise devrait rester stable dans de nombreux pays en raison de l’impact négatif de la pauvreté persistante et de l’insécurité alimentaire sur la croissance, amplifié par d’autres facteurs de vulnérabilité tels que les conditions météorologiques défavorables, l’endettement élevé, l’incertitude politique, la violence et les conflits », ajoute l’institution financière dans ses dernières perspectives économiques.

Les pays subsahariens dont les économies sont tributaires de l’exportation des métaux seront plus affectés par la baisse de la croissance. « Ce ralentissement constitue un obstacle majeur pour le développement économique de l’Afrique subsaharienne. Le revenu par habitant ne devrait augmenter que de 1,2 % en moyenne en 2023-2024 », souligne la Banque Mondiale.

Poursuivant, elle annonce cette année que le revenu par habitant en Afrique subsaharienne devrait rester inférieur de plus de 1 % à celui de 2019. Et les projections anticipent que dans près de 40 % des pays, y compris les trois plus grandes économies de la région – l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigeria -, le revenu par habitant n’aura pas retrouvé son niveau antérieur à la pandémie même d’ici à la fin de 2024.

Dans ces trois pays, rapporte l’institution de Bretton Woods, « la croissance s’est fortement contractée pour ressortir à 2,6 % seulement en 2022 ». La nation arc-en-ciel « n’a enregistré qu’une croissance de 1,9 % en raison (notamment) de l’aggravation des pénuries d’électricité et du renforcement des politiques de rigueur pour juguler l’inflation », explique la Banque Mondiale.

Par contre, en Angola, les cours élevés du pétrole et la stabilité de la production de l’or noir ont permis un rebond de 3,1 %. Le Nigeria, de son côté, a vu sa croissance s’affaiblir à cause de l’intensification des problèmes de production dans le secteur pétrolier. Résultat, l’inflation y « a dépassé 21 % en 2022, son niveau le plus élevé depuis 17 ans ».

Globalement, remarque l’institution financière, « les tensions sur les prix des denrées alimentaires, déjà importantes avant la pandémie, se sont encore intensifiées en raison des aléas climatiques, des perturbations de l’approvisionnement aggravées par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, d’une fragilité et d’une insécurité accrues et, dans certains pays, de fortes dépréciations monétaires ».

L’année dernière, l’inflation des prix alimentaires a dépassé 20 % dans plus d’un quart des pays. Cela a ralenti la progression des revenus réels et de la demande des consommateurs et aggravé l’insécurité alimentaire.

« Malgré le récent relâchement des prix mondiaux de l’alimentation et de l’énergie, les coûts d’importation sont restés élevés, ce qui a contribué à creuser les déficits courants. La précarité des situations budgétaires due à la pandémie a persisté et, l’année dernière, la dette publique était supérieure à 60 % du PIB dans près de la moitié des économies de la région. La viabilité de la dette s’est encore détériorée dans de nombreux pays non producteurs de pétrole, entraînant une hausse des coûts d’emprunt, des sorties de capitaux et une dégradation de la cote de crédit », conclut la Banque Mondiale.

Gabon : la DGDI annonce la destruction des passeports en souffrance dans ses locaux

La direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI), a à travers un communiqué publié le 11 janvier 2023, annoncé la destruction des cartes de séjours et passeport abandonnés dans ses services depuis 2019.

 

Dans un délai de trois mois, les cartes et passeports oubliés dans les services de la DGDI seront détruits. En effet, le communiqué de la DGDI informe qu’ : « il s’agit notamment des passeports biométriques abandonnés depuis 2019, et des cartes de séjour des ressortissants français, chinois, camerounais, maliens, burkinabè, ivoiriens, sénégalais, guinéens, nigérians, libanais, indiens, etc. qui n’ont pas été retirés depuis 2021 ».

Pour finir, la direction invite « les usagers concernés à consulter les listes publiées sur son site www.dgdi.ga et à se rapprocher de ses services à Libreville ou dans les antennes provinciales avant le délai fixé, afin de récupérer leurs passeports et cartes de séjour ».

Notons que ces  « documents sont nécessaires pour circuler sur le territoire gabonais et voyager à l’international ».

Coopération Sino-gabonaise : Ali Bongo reçoit Qin Gang

Le président de la république s’est entretenu le 12 janvier 2023 à Libreville, avec le ministre des affaires étrangères de la Chine.

 

Dans l’optique de renforcer la  coopération qui existe entre le Gabon et la Chine depuis 1974, le président de la République Ali Bongo a reçu le ministre des affaires étrangères Qin Gang. En effet, la Chine malgré sa forte présence dans certains secteurs au Gabon, notamment en ce qui concerne le secteur de l’exploitation forestière où la Chine  est présentée comme un acteur de premier plan dans ce secteur au Gabon.

La Chine souhaite  étendre ses investissements dans d’autres secteurs, comme le commerce, de l’investissement, de l’industrie, de l’énergie et des mines, de l’agriculture, de la sylviculture, des infrastructures, de l’économie numérique, de l’éducation, de la formation et de la santé. Au cours de son échange avec le chef de l’Etat, le ministre chinois des Affaires étrangères a réitéré l’attachement de la Chine à l’Amitié traditionnelle qui existe entre les deux pays, depuis l’établissement de leurs relations diplomatiques.

Le président de la République quant à lui a saisi cette occasion pour exprimer ses remerciements aux autorités chinoises pour leur soutien multiforme durant la pandémie de la Covid-19, ainsi que pour leur appui constant en matière de formation, dans le domaine des infrastructures, notamment la construction du tronçon routier Port-Gentil- Omboué et concernant les zones de vulgarisation des différents champs agricoles, entre autres. Ali Bongo Ondimba a félicité son interlocuteur pour la tenue du 20ème Congrès national du Parti Communiste Chinois.

Notons que, le ministre des affaires étrangères est arrivé au Gabon mercredi 11 janvier 2023 pour une visite de travail et d’amitié. Il s’agit du deuxième pays africain visité par Qin Gang après l’Éthiopie depuis sa nomination le 30 décembre 2022 comme ministre des Affaires étrangères de la Chine.

Gabon-renouvellement du CGE : Noel Matha envisage une rencontre les responsables des partis politiques

 Le ministre d’Etat à l’Intérieur, Lambert-Noël Matha invite les responsables des partis politiques à une rencontre le lundi 16 janvier 2023.

 

La rencontre qui aura lieu le 16 janvier dans l’enceinte de l’auditorium du ministère de l’Économie, portera essentiellement autour du renouvellement du bureau du CGE (dirigé depuis 2018 par Moïse Bibalou Koumba, ndlr), en charge l’organisation des élections au Gabon.

Cette réunion concerne les représentants des formations politiques légalement reconnus. A savoir deux représentants par partis.

Rappelons que c’est le 5 janvier 2023, que le bureau du Centre gabonais des élections (CGE) a été dissous par la cour constitutionnelle après une requête du parti  d’opposition Réagir, qui avait constaté l’illégalité, l’illégitimité et la caducité du bureau actuel du Centre gabonais des élections (CGE), dont le mandat est expiré depuis plus de deux ans.

Gabon: 2,3 millions de Fcfa pour tout musulman souhaitant se rendre au pèlerinage à la Mecque

Le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), a publié le 10 janvier 2023, le montant total que doit débourser un fidèle musulman gabonais qui souhaite effectuer le déplacement pour la Mecque à l’occasion du petit pèlerinage (Omra).

 

Le déplacement pour le petit pèlerinage encore appelé Omra, est prévu pour le 3 avril 2023. Les pèlerins seront de retour le 24 avril soit un séjour de près de trois semaines, à la Mecque.

Pour cette année, les autorités saoudiennes ont annoncé récemment la levée complète des mesures de restriction prise à cause de la pandémie de Covid-19. Cette levée qui n’impose pas de limites sur le nombre de pèlerins, y compris pour le Hajj prévu pour fin juin.

A noter que, le petit pèlerinage encore appelé «Omra», à la Mecque n’est pas obligatoire, contrairement au Hajj que tout musulman qui en a les moyens doit accomplir au moins une fois dans sa vie.

Gabon : la setrag annonce la reprise du trafic ferroviaire dès la semaine prochaine

La société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), a annoncé la reprise progressive du trafic ferroviaire d’ici la deuxième quinzaine de janvier.

 

Selon un communiqué de la Setrag, les travaux engagés pour reconstruire la partie du chemin de fer détruit par l’éboulement avancent selon le planning partagé aux autorités.   En effet, les travaux sont réalisés par Setrag et la Comilog (Compagnie minière de l’Ogooué) sous la supervision de l’État gabonais.

Une vingtaine d’engins et plus de 150 agents pour déblayer le terrain et reconstruire la partie affectée. Près de 300 000 m3 de terre ont déjà été évacués. Une nouvelle qui va soulager les populations de plusieurs localités du pays, qui depuis l’interruption de la ligne de chemin de fer entre les gares d’Offoué et de Booué, éprouvent des difficultés à s’approvisionner en produits alimentaires, en médicaments.

Notons que, c’est depuis le 24 décembre 2022, qu’un éboulement de terrain entre les gares d’Offoué et de Booué a suspendu le trafic ferroviaire.

Gabon : Bilie-By-Nze tient son premier conseil de ministre en tant que chef du gouvernement

Le premier ministre s’est réuni mardi 10 janvier 2023 avec son nouveau gouvernement en présence du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba et  de la vice-présidente Rose Christiane Raponda.

 

Communiqué final du conseil des ministres du 10 janvier 2023

Mesdames, Messieurs,

Le mardi 10 janvier 2023, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBAPrésident de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 11 h dans la salle habituelle au Palais de la Présidence de la République.

L’ouverture des travaux de ce premier Conseil des Ministres de l’année 2023, qui revêt un cachet particulier par la participation du nouveau Vice- Président de la République, d’un nouveau Premier Ministre, Chef du Gouvernement, ainsi que d’une nouvelle équipe Gouvernementale, a été marquée par l’adresse du Président de la République, Chef de l’Etat, au nouveau Gouvernement qui fixe le cap de son action en ce début de nouvelle Année.

La composition de cette nouvelle équipe gouvernementale élargie matérialise la volonté du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, de donner la priorité aux projets prioritaires afin de toujours répondre, de façon concrète et rapide, aux attentes des Gabonaises et des Gabonais.

Au cours de sa communication, le Président de la République a fixé le cap de la mission gouvernementale axée sur la finalisation des actions publiques en cours et des nouvelles initiatives de son programme d’action en matière d’Infrastructures, de Connexion des Territoires, d’Education, de Santé et d’accès à la Propriété foncière.

Pour la concrétisation de Son engagement, le Président de la République, Chef de l’Etat, a exhorté le Gouvernement à se mettre au travail en faisant preuve de diligence, de pragmatisme et d’interaction dans la mise en œuvre des projets pour une efficacité au service des populations gabonaises.

En réponse à la Communication du Président de la République, Chef de l’Etat, le Premier Ministre a tenu, au nom de l’ensemble des Membres du Gouvernement, à exprimer ses remerciements pour la confiance accordée au nouveau Gouvernement de la République tout en rendant un hommage mérité et appuyé au Chef de l’Etat pour Son engagement déterminé, Son dévouement à la Patrie et à la Nation visant un développement harmonieux au bénéfice des Gabonaises et des Gabonais.

Aussi, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, prenant bonne note de l’adresse du Président de la République, a-t-il indiqué mener l’action Gouvernementale en exécutant les Très Hautes Instructions du Chef de l’Etat par la poursuite de la mise en œuvre du Plan d’Accélération de la Transformation d’une part et, par la traduction en actes de Ses Très Hautes Instructions en privilégiant le Patriotisme, le Pragmatisme dans les projets engagés et la Proximité avec les populations, d’autre part.

Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

SECRETARIAT GENERAL

  • Secrétaire Général Adjoint : Mme Habiba ISSA épouse YANGA.
  • Conseiller Spécial du Président de la République : Mme Marie Edith TASSYLA – YE- DOUMBENENY.
  • Attachée de Cabinet à la Présidence de la République : Mme Juliette Olga KOGOU

CABINET       DU       PRESIDENT       DE       LA REPUBLIQUE

Les agents dont les noms suivent sont admis à faire valoir leurs droits à la retraite :

MM :

  • Eugène OKANDA, précédemment Chargé de Missions du Président de la République ;
  • Victor LEWANDJI, précédemment Chargé de

Missions du Président de la République ;

  • Madame Béatrice NFONO NDONG, précédemment Attachée    de    Cabinet    à    la Présidence de la République.

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

SERVICES EXTERIEURS

AMBASSADE DE LA REPUBLIQUE GABONAISE PRES LE SAINT SIEGE ET L’ORDRE DE MALTE

  • Secrétaire d’Ambassade : M. Arsène Mermoz AFOUGOU.

MINISTERE DE L’EMPLOI, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DU TRAVAIL

SECRETARIAT GENERAL

  • Secrétaire       Général       :       Mme       Ingrid LINTCHANGOU

DIRECTION GENERALE DE LA MODERNISATION DE L’ETAT

  • Directeur Général : Mme. Marie Claire MELONG AYENOUE.

MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DE LA RELANCE

SECRETARIAT GENERAL

DIRECTION GENERALE DE LA DETTE

  • Directeur Général : M. Clotaire OBAME NZE

MINISTERE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES PARTENARIATS PUBLICS-PRIVES, CHARGE DE

L’AMELIORATION DE L’ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES

SECRETARIAT GENERAL

  • Secrétaire       Général : M. Jacques AFOURAGA;
  • Secrétaire Général Adjoint : M. Leyinda KOKA NDOMBA.

Je vous remercie.

Gabon : la 16ème édition de la tropicale Amissa Bongo débute ce 23 janvier

Les organisateurs de la Tropicale Amissa Bongo (UCI 2.1) ont publié la liste des 15 équipes sélectionnées pour la 16e édition de l’épreuve qui se déroulera du 23 au 29 janvier 2023.

 

Du 23 au 29 janvier 2023, sera organisée au Gabon, la 16ème édition de la tropicale Amissa Bongo. En effet, la liste des 15 équipes sélectionnées a été publiée par les organisateurs.  Le plateau sera composé de 5 équipes professionnelles UCI et de 10 sélections nationales africaines, comme le veut la tradition de l’épreuve gabonaise depuis sa création en 2006, pour permettre aux grandes nations du cyclisme africain de se mesurer aux meilleurs professionnels venus des quatre coins de la planète.

Selon les organisateurs, la 16e édition de la Tropicale visitera cinq des neuf provinces du Gabon, avec un grand départ dans le Nord du pays, dans le Woleu-Ntem entre Bitam et Oyem puis vers Mitzic. La Ngounié, le Moyen-Ogooué, l’Ogooué maritime et l’Estuaire seront également à la fête durant cette semaine de course. L’arrivée finale à Libreville promet encore un spectacle dense sur le circuit initial de la première édition en 2006, devant le Sénat sur le Boulevard Triomphal.

Le parcours 2023 offrira aux différents spécialistes la possibilité de briller sur tous les terrains, notamment les sprinteurs lors des arrivées à Port-Gentil et Libreville et les puncheurs à Lambaréné et Oyem. Rappelons qu’il y a de cela deux ans la compétition avait été interrompu à cause de la crise sanitaire de Covid-19.

Gabon : Rose Christiane Raponda nommée vice-présidente

Le chef de l’Etat a signé lundi 9 janvier 2023, un décret portant nomination du vice-président au Gabon.

 

Rose Christiane Raponda va désormais occuper le poste de vice-présidente. Précédemment première ministre,  elle sera chargée d’assister le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Âgée de 59 ans, l’ancienne maire  de la capitale Libreville et ministre de la Défense, Rose Christiane Ossouka Raponda avait été nommée Première ministre en juillet 2020, devenant alors la première femme cheffe d’un gouvernement gabonais.

Elle a occupé ce poste de première ministre jusqu’au 9 janvier 2023. Où elle a été remplacée par Alain-Claude Bilie-By-Nze.  A noter que ce poste de vice-présidente de la république était vacant depuis mai 2019 au Gabon.

Gabon-remaniement ministériel : voici le nouveau gouvernement

Le premier ministre Alain Claude Billie-By-Nze vient de mettre à jour,  la nouvelle liste des ministres avec qui il travaillera.

 

Par décret du Président de la République en date de ce jour ; et sur proposition du Premier Ministre Chef du Gouvernement, le Gouvernement de la République est composé comme suit :

▪ Premier Ministre, Chef du Gouvernement : Alain-Claude BILIE-BY-NZE

▪ Ministre d’État, ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles et les autorités administratives indépendantes : Mme Denise MEKAM’NE EDZIDZIE épouse TATY

▪ Ministre d’État, ministre de l’Intérieur : Lambert Noël MATHA

▪ Ministre d’Etat, ministre de la consommation et de la lutte contre la vie chère : M. René NDEMEZO’O OBIANG

▪ Ministre d’État, ministre du développement industriel et des Petites et Moyennes Industries : M. Blaise LOUEMBE

▪ Ministre des Affaires étrangères : M. Michael Moussa ADAMO

▪ Ministre de la Défense nationale : Mme Félicité ONGOUORI NGOUBILI

▪ Ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption : Francis NKEA NDZIGUE

▪ Ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, Chargé du Plan Climat, et du Plan d’Affectation des Terres : Lee WHITE

▪ Ministre de l’Emploi, de la Fonction publique et du Travail : Mme Madeleine BERRE

▪ Ministre de la Justice, garde des sceaux, et chargée des Droits de l’Homme : Mme Erlyne Antonella NDEMBET épouse DAMAS

▪ Ministre de la Décentralisation, de la Cohésion et du Développement des
territoires : Michel MENGA M’ESSONE

▪ Ministre de la pêche et de l’économie maritime :
M. Pascal HOUANGNI AMBOUROUET

▪ Ministre du Commerce, des Petites et Moyennes entreprises, chargé de l’entrepreneuriat national et de l’économie sociale – Porte-parole du gouvernement : Yves Fernand MANFOUMBI

▪ Ministre du Pétrole et du Gaz : Vincent de Paul MASSASSA

▪ Ministre de la Jeunesse et des Sports : Franck NGUEMA

▪ Ministre de la Santé et des affaires sociales : Guy Patrick OBIANG NDONG

▪ Ministre du Tourisme : Jean-Norbert DIRAMBA

▪ Ministre de l’économie numérique : Jean-Pierre DOUKAGA KASSA

▪ Ministre du Budget et des Comptes publics : Mme Edith EKIRI MOUNOMBI ep. OYOUOMI

▪ Ministre de l’Économie et de la Relance : Mme Nicole Jeanine Lydie ROBOTY, épouse MBOU

▪ Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et du Transfert des technologies : Patrick DAOUDA MOUGUIAMA

▪ Ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats publics-privés, chargé de l’Amélioration de l’environnement des affaires : Hugues MBADINGA MADIYA

▪ Ministre de l’Agriculture, de la sécurité alimentaire, chargé de la valorisation de la ruralité : Charles MVE ELLA

▪ Ministre de l’Éducation nationale, chargé de la formation civique : Mme Camélia NTOUTOUME-LECLERCQ

▪ Ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques : Séverin Oswald MAYOUNOU

▪ Ministre de la formation professionnelle, de l’apprentissage, chargé de l’insertion des jeunes : Raphaël NGAZOUZE

▪ Ministre des Transports : M. Brice PAILLAT

▪ Ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme : M. Olivier NANG EKOMIYE

▪ Ministre des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures, chargé de la connexion des territoires : M.Toussaint NKOUMA EMANE

▪ Ministre de la Culture et des Arts : M. Max-Samuel OBOUMADJOGO

▪ Ministre des Mines et de la Géologie : M. Elvis OSSINDJI

▪ Ministre de la Communication : M. Rodrigue MBOUMBA BISSAWOU

▪ Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères : Mme Yolande NYONDA

▪ Ministre délégué auprès du Ministre de l’Éducation nationale, chargé de la formation civique : Mme Aubierge Sylvine NGOMA

Ministre délégué auprès du Ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques : Mme Sidonie MOUSSIROU

▪ Ministre délégué auprès du ministre de l’économie numérique : Mme Huguette ABODO YOMBIYENI

▪ Ministre délégué auprès du ministre de la santé et des affaires sociales : Mme Justine LEMBIBI ep. MIHINDOU

▪ Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères : M. Hermann IMMONGAULT

▪ Ministre délégué auprès du Ministre de l’Habitat et de l’urbanisme : M. Jean-Pierre BOUSSOUGOU

▪ Ministre Délégué auprès du Ministre du Commerce, des Petites et Moyennes
entreprises, chargé de l’entrepreneuriat national et de l’économie sociale :M. Emmanuel EYEGHE NZE

▪ Ministre délégué auprès du Ministre des Transports : M. Eric Joël BEKALE

▪ Ministre délégué auprès Ministre de l’Enseignement supérieur, de la
Recherche scientifique et du Transfert des technologies : Mme Huguette TSONO

▪ Ministre délégué auprès du ministre des Eaux et forêts, de la Mer, de
l’Environnement, chargé du plan climat, et du plan d’affectation des terres :
M. Martin MOULINGUI MABENDE

▪ Ministre délégué auprès du Ministre des Travaux publics, de l’Équipement et
des Infrastructures, chargé de la connexion des territoires : M. Mamadou OMAR BOUENI

Gabon : Alain Claude Billie-By-Nze nommé premier ministre

Il a été nommé par le président de la république Ali Bongo Ondimba,  lundi 9 janvier 2023.

 

Précédemment vice-premier ministre en charge de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain Claude Billie-By-Nze est désormais le nouveau chef de gouvernement au Gabon. Il remplace à ce poste Rose Christiane Ossouka Raponda nommée vice-présidente.

Né à Makokou (Nord-Est du Gabon) le 16 septembre 1967, Alain-Claude Bilie-By-Nze intègre le gouvernement en 2006 en qualité de ministre délégué à la Communication, porte-parole du gouvernement. Dans la même année, il est élu député de la commune de Makokou et du canton Ntang-louli dans la province de l’Ogooué-Ivindo. Il a occupé plusieurs fonctions ministérielles.

En octobre dernier, Alain-Claude Bilie-By-Nze avait été  nommé vice-Premier ministre, tout en conservant ses fonctions de ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques et de porte-parole du gouvernement. Notons qu’un nouveau gouvernement sera établi par le premier ministre Alain Claude Billie-By-Nze.

Gabon : Alain Claude Bilié-By-Nze nommé Premier ministre

Vice-Premier ministre et ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques du gouvernement sortant, il remplace Rose Christiane Ossouka Raponda, nommée vice-présidente de la République.Depuis 2006, Alain-Claude Bilie By Nze, 55 ans, a occupé plusieurs portefeuilles ministériels. Mais jamais il n’avait été nommé Premier ministre. C’est désormais chose faite. « Le plus doué politiquement » parmi les collaborateurs du président Ali Bongo selon le journaliste gabonais, Louis Philippe, a été désigné chef du gouvernement ce lundi 9 janvier en remplacement de Rose Christiane Ossouka Raponda. 

« Sa nomination n’est pas une surprise. En réalité, il était attendu à ce poste depuis plusieurs années », confie M. Philippe. 

Mme Raponda, désormais ex chef du gouvernement, a été désignée vice-présidente du Gabon, poste vacant depuis mai 2019 et dont l’influence reste très limitée puisque son rôle se résume à assister le chef de l’Etat dans l’exercice de ses fonctions. Le vice-président ne peut pas non plus assurer l’intérim en cas de vacances du pouvoir. 

Au Gabon, où la Constitution ne limite pas les mandats présidentiels, le président Ali Bongo, à la tête du pays depuis 2009, devrait sans doute briguer un troisième septennat lors des élections générales (présidentielle, législatives, locales et sénatoriales) prévues au second semestre de 2023. Il a récolté ces dernières semaines des motions de soutien à sa probable candidature lors des conseils provinciaux du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir).

Pour l’heure, les responsables du pouvoir et de l’opposition ne sont pas d’accord sur des questions liées à la révision des listes électorales. Ces querelles rappellent les violentes contestations qui avaient écorné la victoire d’Ali Bongo en 2016 après que Jean Ping, principal opposant à l’époque, a rejeté les résultats du scrutin présidentiel.

Pour ne pas réveiller le spectre, le chef de l’Etat gabonais s’est adressé particulièrement, à l’occasion de son discours du nouvel an, à l’opposition. Dans son message, il dit accepter de s’asseoir avec ses adversaires dans les meilleurs délais en vue de discuter de la transparence électorale lors des élections générales de 2023.

Tournée africaine du ministre turc des Affaires étrangères

Cette tournée s’achèvera le 14 janvier.M. Mevlüt Çavuşoğlu, ministre des Affaires étrangères de Turquie, a entamé dimanche une tournée africaine qui l’amènera en Afrique du Sud, au Zimbabwe, au Rwanda, au Gabon et à Sao Tomé-et-Principe. Cette tournée s’achèvera le 14 janvier.

Pendant son séjour en Afrique du Sud, le ministre Çavuşoğlu procèdera à l’inauguration officielle du Consulat général de Turquie au Cap le 9 janvier et tiendra des réunions officielles à Pretoria le 10 janvier.

Dans le cadre de cette tournée, l’officiel turc est aussi attendu au Zimbabwe où il s’entretiendra avec les autorités locales le 11 janvier. Il sera ensuite au Rwanda le 12 janvier, au Gabon le 13 janvier et à Sao Tomé-et-Principe le 14 janvier.

Tous les domaines des relations bilatérales de la Turquie avec ces pays et les développements régionaux ainsi que la politique de partenariat avec l’Afrique de la Turquie seront examinés au cours de la tournée du ministre Çavuşoğlu.

Cette visite est la manifestation du regain d’intérêt de la Turquie pour l’Afrique, qui s’inscrit dans le contexte d’une nouvelle course à l’influence sur le continent de la part de grandes puissances, tels que les Etats-Unis, la Chine et la Russie.