Gabon : Noel Matha reçoit le mémorandum de l’opposition  pour la transparence des élections

Une délégation des partis politiques de l’opposition a rencontré le ministre de l’Intérieur Lambert Matha, afin de remettre un mémorandum dans l’objectif  de faire des propositions pour les prochaines échéances électorales.

Les partis politiques de l’opposition souhaitent que les élections au Gabon soient libres, transparentes et sans contestation. C’est pourquoi ils ont tenu à rencontrer le ministre de l’intérieur afin de,  procéder à la remise du mémorandum.

Dans ce mémorandum donc les différentes propositions ont été formulées le mois d’avril dernier par l’opposition,  on peut voir des  différentes propositions comme le transfert de toutes les compétences en matière électorale au CGE, l’implication de tous les partis à toutes les phases du processus, l’adoption du bulletin de vote unique au format A3, la transmission de la liste électorale à tous les partis politiques et sa publication sur le site web du CGE, la révision de la loi sur les réunions publiques ou encore l’élaboration d’un processus clair de confrontation des procès-verbaux.

A noter que la délégation des partis politique était composée des présidents de l’Union nationale Paulette Missambo, du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) Alexandre Barro Chambrier et du Président du Rassemblement pour le Gabon (RPG) Laurent Angué Mezui.

Gabon : introduction de la langue anglaise dans les établissements

Camélia Ntoutoume-Leclercq a annoncé le 4 septembre 2022 l’introduction de l’enseignement de l’anglais et des technologies de l’information et de la communication (TIC) au pré-primaire et au primaire ainsi que la mise en place d’un laboratoire de langue anglaise à l’Institut pédagogique national (IPN).

 

Les élèves ont repris le chemin de l’école depuis lundi 5 septembre 2022. Pour cette nouvelle année scolaire 2022-2023, plusieurs innovations sont prévues. Notamment l’introduction de l’enseignement de l’anglais et des technologies de l’information et de la communication (TIC) au pré-primaire et au primaire ainsi que la mise en place d’un laboratoire de langue anglaise à l’Institut pédagogique national (IPN).

dans un contexte marqué par l’adhésion du Gabon au Commonwealth, l’intégration de l’anglais dans le curricula du programme éducatif gabonais, a pour objectif « l’appropriation et le renforcement de la langue anglaise au bénéfice de la communauté éducative », a déclaré Camélia Ntoutoume-Leclercq. La mise en place du laboratoire devrait permettre d’établir un programme académique en langue anglaise adapté à la petite enfance. Cela nécessite une formation des enseignants pour cette catégorie d’apprenants, apprend-on.

Notons que cette rentrée scolaire a débuté malgré les appels au boycott lancés la semaine dernière par le leader syndical Marcel Libama, qui fustigeait une « rentrée précipitée » et appelait les professeurs à la grève, sont restés lettres mortes.

Carmelia Ntoutoume-Leclercq souhaite transformer l’éducation au Gabon

la ministre de l’éducation Camelia Ntoutoume-Leclercq a annoncé à travers son discours,  ses différentes ambitions en ce qui concerne le secteur de l’éducation au Gabon, pour le compte de l’année scolaire 2022-2023.

 

C’est le début de la rentée scolaire au Gabon, comme dans l’accoutumée, la ministre de l’éducation Camelia Ntoutoume-Leclercq a évoqué 7 grandes mesures qui feront de cette année scolaire une année pleine de réussite. Parmi ces ambitions on note l’intégration de l’Approche par les compétences au premier cycle du secondaire, au renforcement des capacités d’accueil des apprenants en passant par bien d’autres mesures.

Comme première mesure, on a l’apprentissage de l’anglais au public dès la prime enfance, cette introduction devrait se traduire par l’harmonisation des quotas horaires, la généralisation de l’éducation à la santé sexuelle et de la reproduction dans le cadre du programme Gabon-Égalité ; l’éducation à l’environnement et au développement durable ; l’introduction de l’enseignement de l’anglais et des Technologies de l’information et de la communication (TIC) au pré primaire et au primaire et la mise en place d’un laboratoire de langue anglaise à l’Institut pédagogique national (IPN). Ce pour dit-elle, «l’appropriation et le renforcement de la langue anglaise au bénéfice de la communauté éducative», dans un contexte marqué par l’adhésion du Gabon au Commonwealth. Le directeur général de l’Institut pédagogique national (IPN), Adrien Makaya, parlait d’un «dispositif expérimental» qui sera mis en place dans le Grand-Libreville.

Deuxièmement, il s’agira de procéder à la régularisation des situations administratives par la mise en solde des promotions non prises en compte à ce jour et la prise en charge plus diligente des agents de sécurité scolaire en collaboration avec les ministères en charge du Budget et de la Fonction publique.  En ce qui concerne la troisième mesure , on a le renforcement, par un dialogue franc et permanent de la collaboration entre la tutelle et les partenaires sociaux et la mise en exécution des recommandations issues du dialogue social tenu avec lesdits partenaires.

Ensuite, comme quatrième mesure,   Camelia Ntoutoume-Leclercq, a parler de l’amélioration et  la collaboration avec l’ensemble des partenaires techniques et financiers du groupe local des partenaires pour l’Éducation.  La cinquième mesure, quant -à elle, va permettre au ministre d’asseoir l’infrastructure statistique scolaire par l’acquisition d’un logiciel pour la collecte des données au sein des établissements, des circonscriptions scolaires, des directions d’académies provinciales et des zones académiques.

Pour finir, la sixième mesure va optimiser les mécanismes de gouvernance en renforçant le cadre juridique général ; en veillant à l’application rigoureuse des textes en vigueur ; en rendant efficiente la réglementation relative aux quotas horaires et à l’obligation de service et en définissant un cadre de mutualisation pédagogique nécessaire pour une gestion rationnelle des personnels enseignant et d’encadrement. Et enfin,  «Septièmement, renforcer les capacités d’accueil de nos élèves», a fait savoir, la ministre Camélia Ntoutoune-Leclercq.

 

Gabon : vers la création d’un centre pour les femmes victimes de violences

Le projet de loi portant sur la création d’un centre de protection et de prise en charge des femmes victimes de violences a été approuvé par le gouvernement réunis en conseil de ministre le jeudi 1er septembre 2022 à Libreville.

 

90% des femmes au Gabon sont victimes de violence sexuelles et ces victimes ne sont généralement pas prises en chargent comme il se doit. C’est pourquoi le gouvernement a envisagé la création d’un centre pour la prise en charge de ces dernières.  En effet, le communiqué final du Conseil des ministres du 1er septembre évoque que : « la décision gouvernementale est prise en application des dispositions du décret du 08 août 2022 relatif aux Centres de protection et de promotion sociale pour la prise en charge des femmes victimes de violences.

Ce projet de décret porte organisation et attributions du Centre d’accueil de Nzeng-Ayong. « Ce projet de décret permettra de consacrer l’existence juridique de la toute première structure opérationnelle d’accompagnement et de soutien aux femmes dans le cadre du programme gouvernemental de lutte contre les violences en tous genres dont elles sont victimes », indique le communiqué final.

Le communiqué relève également que : le centre crée va servir de modèle pour la création d’autres centres sur l’ensemble du territoire national. Ces lieux de prise en charge des femmes comprennent les services suivants : le service d’accueil et hébergement ; le service social ; le service assistance juridique et judiciaire ; le service formation à l’insertion ; le service de l’administration générale.

Rappelons qu’en 2021, un Observatoire des droits de la femme  dédié à la cause des violences faites aux femmes a été créé. Ce dernier a pour but, de combler l’absence d’une législation spécifique pour l’élimination des violences subies par les femmes et d’une prise en charge sociale, sanitaire, psychologique et judiciaire.

Bourses d’études : Les doctorants de l’UOB interpellent Ali Bongo

Les doctorants de l’Université Omar Bongo (UOB) en ont ras le bol de la situation qu’ils vivent depuis plusieurs mois. Dans une lettre ouverte, le 5 septembre, ils ont interpellé le chef de l’État sur l’«application parcellaire», par l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), du décret N°00148/PR/MERSTTENFC du 07 juin 2021 fixant les régimes de bourse d’études en République gabonaise. Ce qui, selon eux, traduit une conspiration contre l’intégrité morale d’Ali Bongo par des actes travestissant en «promesses électorales», ses engagements saluables pour la jeunesse gabonaise. Ci-après, l’intégralité de la lettre ouverte du collectif des doctorants au président de la République.

 

 

Excellence M. le Président de la République,

L’immense privilège de vous écrire cache bien mal notre enthousiasme dans l’idée que l’acte décisif de réparation du préjudice dont sont victimes les étudiants gabonais en général, les Doctorants en particulier, est tout entier attendu de vous. Il vous apparaîtra aussi clairement, M. le Président, qu’il n’est rien qui nous motive à cette entreprise épistolaire moins que le souci de votre prestige ainsi que celui des institutions de la République que menace un délit grave qui risque d’être commis à votre insu. C’est parce que nous sommes persuadés que l’information ne vous est pas encore parvenue et qu’on voudra tout mettre en œuvre pour vous la dissimuler, pour vous l’escamoter et pour la classer discrètement dans les tiroirs de l’oubli que nous sommes convenus de recourir, après avoir épuisé toutes les démarches légales pour nous faire entendre, à la présente initiative.

Le fait est, votre Excellence, que les responsables de l’Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG) ont choisi délibérément de ne pas appliquer en totalité le décret N°00148/PR/MERSTTENFC du 07 juin 2021 fixant les régimes de bourse d’études en République gabonaise, qui intègre les réformes innovantes de votre politique sociale, gage probant de votre engagement envers la formation de la jeunesse que vous tenez tant en estime. Ils en ont fait une application parcellaire aux dépens des étudiants.

Malgré les nombreuses tentatives et les démarches successives entreprises depuis deux mois auprès du Gouvernement et du Secrétariat Général de la Présidence de la République qui ont, par ailleurs, admis la légitimité et la légalité de nos revendications, nous n’avons guère pu obtenir des dirigeants de l’ANBG une garantie de réparation du préjudice que nous dénonçons.

Aussi cette situation de lèse-justice a-t-elle atteint la cime de son anormalité que confirme le refus catégorique des responsables de l’ANBG d’appliquer ce décret entré pourtant en vigueur à compter de l’année académique 2021-2022, selon les dispositions de son article 31, au prétexte que l’application du dudit décret se heurterait à un déficit budgétaire. L’ultime espoir qui nous motive donc à dénoncer cette flagrante violation de la loi nous émeut de la persuasion qu’une fois la situation portée à votre connaissance, vous ne sauriez tarder à y remédier en déployant votre habilitation en la matière.

M. le Président de la République, la situation que nous dénonçons est d’un enjeu si fondamental que le délit commis constitue de façon graduelle une atteinte sérieuse à la souveraineté et à la respectabilité des plus hautes institutions de l’Etat dont vous êtes le garant.

D’abord le prétexte ou, mieux, le subterfuge du déficit budgétaire soutenu (à tort) par les responsables de l’Agence pour se dérober malhabilement à leur devoir apparaît comme une prétentieuse remise en cause de la compétence de prévision politique censée déterminer l’action de votre Gouvernement.

Ensuite il dénote un outrage intolérable aux institutions auxquelles incombait l’examen du décret avant sa publication dans le Journal Officiel N°118 du 10 juin 2021. Ce qui reviendrait à supposer que toutes les intelligences mobilisées lors des travaux en commission d’étude de faisabilité (examen des enjeux d’application de ce décret), notamment les deux Chambres du Parlement, seraient frappées du sceau d’une défaillance chronique jointe à une négligence caractérielle. Ces institutions seraient, dès lors, à en croire cet argument, réduites à des associations d’inaptes intellectuels ou, pour le dire trivialement, des associations d’incompétents. Quel sacrilège se serait d’oser l’audace d’une telle supposition !

Enfin, l’acte illégal commis par les dirigeants de l’ANBG et reconnus impavidement par leurs soins galvaude votre autorité et menace votre notoriété en tournant en dérision une réforme que vous espériez pourtant placer au centre de votre politique sociale.

Nous dénonçons donc, M. le Chef de l’Etat, une conspiration des responsables de l’Agence Nationale des Bourses du Gabon qui, si vous ne prenez garde à juguler le mal à temps, risque de ternir le prestige de votre deuxième septennat pourtant dédié à la jeunesse ;

Nous dénonçons une conspiration plus grande encore, ourdie contre les plus hautes institutions de l’Etat dont la souveraineté se trouve désormais disposée à souhait par un organe auquel la loi ne confère qu’un rôle d’opérationnalisation, c’est-à-dire d’exécution ;

Nous dénonçons le mépris de la qualité d’Etat de droit de notre chère nation par les responsables de l’ANBG qui prennent des libertés vis-à-vis de la loi en s’autorisant une immixtion impromptue dans un pouvoir discrétionnaire qui échappe aux prérogatives que leur confère la loi ;

Nous dénonçons leur volonté de créer un climat social délétère en poussant les étudiants dans leurs retranchements et en les réveillant aux instincts enfuis ;

Nous dénonçons, enfin, une conspiration contre votre intégrité morale par des actes qui travestissent en « promesses électorales » vos engagements saluables pour la jeunesse de votre pays si chère à vos yeux ;

Notre conviction est forte en ce que la haute estime dans laquelle vous tenez la problématique de la formation de vos jeunes compatriotes saura infléchir à notre cause vos plus nobles sentiments.

Dans cette ardente attente, veuillez recevoir, avec nos hommages, Excellence M. le Président de la République, nos salutations distinguées.

Pour le Collectif des Doctorants

Scheldon B. Ngoulou Ngavouka

Coordinateur Général du Cercle de Réflexion des Doctorants/UOB

Source: Gabon Review

Gabon : Ali Bongo rencontre les commerçants du marché de Cap Estérias

Le chef de l’Etat s’est rendu vendredi 2 septembre 2022,  dans la commune d’Akanda au premier campement du Cap Estérias, dans le cadre du lancement des travaux de réfection du marché.

 

Le chef de l’Etat a effectué une visite inopinée au marché premier campement du Cap Estérias dans la commune d’Akanda à Libreville, où il a échangé avec les commerçantes sur divers difficultés qu’elles rencontrent.

En effet, le chef de l’Etat a effectué cette visite dans le cadre du lancement des travaux de réfection du marché. Les commerçantes surprises de le voir n’ont pas manqué d’expliquer les  différentes difficultés qu’elles rencontrent dans ce marché.

Rappelons que cette visite intervient après  celle effectué la semaine dernière dans les établissements scolaires où il a visité plusieurs écoles nouvellement construites ou en réfection.

Gabon : début des législatives partielles le 15 octobre

Le secrétaire générale du centre gabonais des élections a, à travers un communiqué annoncé, la dates des législatives qui auront lieu  en deux tours.

 

Dans le cadre des élections législatives partielles, les différents sièges concernés sont : le 1er arrondissement de Tchibanga (Nyanga), le  1er  siège du département  de l’Ogoulou(Mimongo) dans  la  Ngounié et le 2ème siège du département de la Zadié (Mekambo), localisé dans la province de l’Ogooué Ivindo.

Le communiqué précise que : le premier tour de ces élections aura lieu le « Samedi 15 octobre de 7 heures à 18 heures, convocation du collège électoral pour le 1er tour des législatives partielles 2022 ».

Le second tour quant à lui se fera le 29 octobre prochain. Rappelons que, la date limite des candidatures aura lieu  le 10 septembre 2022 Selon le CGE.

Ces élections partielles sont organisées en raison de la démission en mars, de Gladys Moulengui, Franck-Ulrich Bokamba Ndombi du Parti social démocrate (PSD) et de Jean-Pierre Doukaga Kassa du mouvement Les Démocrates (LD), parti qui ont rejoint le Parti démocratique gabonais (PDG), parti au pouvoir depuis quelques mois.

Gabon-Etats généraux : vers une fusion CEEAC-CEMAC

C’est l’une des recommandations formulées par les experts réunis à Libreville,  au cours des premiers états généraux de la Cemac (Communauté économique de l’Afrique Centrale), afin d’être plus compétitif sur le marché des échanges.

 

Avoir une institution plus active et performante dans la sous-région, est l’une des préoccupations des chefs d’Etats. C’est pourquoi les experts aux assises des premiers états généraux de la Cemac,  ont dans leurs différentes recommandations formulés une transition de 2 ans pour fusionner la communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) en une seule institution. Ce qui va donner la Communauté économique régionale (CER).

les  deux années de transitions, comme il est indiqué dans le rapport des experts, vont permettre  de finaliser les diligences entreprises en interne et faciliter ainsi à la nouvelle institution qu’est Communauté économique régionale (CER), (fusion entre la CEMAC et la CEEAC), à mettre en place  des outils fiables à sa promotion, son développement et à son épanouissement.

La Cemac comptant à peine 50 millions d’habitants, il est donc urgent de fusionner ces deux institutions. Le résultat qu’est  la Communauté économique régionale (CER), sera  le 3ème plus grand marché du continent après la GOMESA (400 millions d’habitants) et la CEDEAO (300 millions).

Gabon : après le vol de son téléphone un homme incendie des maisons

Des habitations ont été réduites en cendres le 30 août après un incendie survenu au quartier Lalala, dans le 5e arrondissement de Libreville. Le feu aurait été mis par un jeune homme mécontent du vol de son téléphone. Le pyromane aurait pris la fuite après avoir commis son forfait.

 

Plusieurs personnes dont des expatriés habitant le quartier Lalala, dans le 5e arrondissement de la commune de Libreville, ont tout perdu après un incendie volontaire, selon des témoins. La colère d’un jeune homme aurait conduit à la destruction de quatre habitations, dont trois en planches. La vingtaine d’années à peine, il aurait mis le feu après avoir constaté à son réveil le matin du 30 août le vol de son téléphone portable. En se couchant la nuit, il aurait laissé la porte de sa chambre ouverte. Le voleur en aurait profité.

«Il est venu dans ma chambre pour me dire tonton, on m’a pris mon téléphone. Je lui ai dit maintenant là, on va faire quoi ? Il me dit en tout cas comme dans la maison on ne vit pas en sécurité. Ce que je vais faire, nous tous on va perdre», relate Landry Ekang Mebale, un membre de la famille du présumé pyromane. «C’est comme ça qu’au moment où je rentre dans la chambre m’habiller pour aller au travail, je vois la fumée qui arrive. En sortant, j’ai constaté qu’il avait déjà enflammé toute une pièce. C’est le studio en bois qui a commencé à prendre feu», a-t-il ajouté. «Après son acte, le bon monsieur a fui», a fait savoir Landry Ekang Mebale.

«Je suis sorti de chez moi à 7h pour Petit-Paris. De là-bas, on m’a appelé pour me dire que la maison est en train de brûler. Je n’ai rien récupéré. Il y a l’argent qui a été brûlé dans la chambre tout l’argent puisque je me prépare pour me marier, ma carte consulaire», a témoigné un locataire sinistré. À côté de lui, d’autres sinistrés ayant également tout perdu.

«Les mots me manquent. J’ai perdu beaucoup de choses : l’argent et le matériel. Je n’ai rien récupéré, mais ma femme et l’enfant sont sortis sains et saufs», a dit un autre. «Je suis resté seul avec mes enfants, mon petit-frère, mon neveu. Il a brûlé tout un grand village, une grande famille d’environ 30 personnes», a déclaré Landry Ekang Mebale. Une enquête devrait être ouverte pour incendie volontaire.

Source: Gabon Review

Gabon : Ali Bongo récompense 75 meilleurs élèves

Les lauréats de chaque lycée et collège du Gabon, pour le compte de l’année scolaire 2021-2022, ont reçu des encouragements et des nombreux cadeaux du  président de la république Ali Bongo.

 

Ils sont au total 75 élèves à avoir reçus un accompagnement en matériels informatiques et didactiques de la part du chef de l’Etat. Au cours de cette deuxième édition, le chef de l’Etat a adressé ses félicitations aux lauréats : «En cette occasion solennelle, vous recevez des récompenses du fruit de votre travail. Je vous en félicite et vous exhorte à poursuivre votre labeur sans relâche et avec abnégation. C’est à ce prix que vous ferez réussir votre pays, votre patrie», a déclaré Ali Bongo Ondimba.

Il a également ajouté à travers sa page Facebook que  «pour être efficace, notre système denseignement doit reposer sur lexcellence et la méritocratie » et que«les lauréats du second Concours national des meilleurs élèves en sont la parfaite incarnation. Originaires des neuf provinces du pays et de conditions sociales différentes, ils ont pour point commun deffectuer un parcours scolaire exemplaire. Ils sont des modèles pour l’ensemble de notre jeunesse».

A noter que les lauréats de cette année sont en baisse contrairement à l’année dernière,  où on comptait plus d’une centaine d’élève à avoir été récompensés.