Baronne Patricia Scoltland a dépêché une délégation du Commonwealth à Libreville

Baronne Patricia Scoltland Secrétariat général du Commonwealth a dépêche au Gabon une 3ème mission d’évaluation conduite par Christine Awiti, Conseiller Economique et de la Politique économique des petits États.

 

 

 

La délégation de Commonwealth a rencontré lundi 28 février, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba.
Leur  mission à Libreville rentre dans le cadre du suivi et d’évaluation des pays candidats à l’adhésion à ladite Institution. Elle veut s’imprégner de l’architecture économique, sociale et politique du Gabon.

On rappelle que c’est au cours d’une visite effectuée l’année dernière auprès de la Secrétaire Générale du Commonwealth, la Baronne Patricia Scoltland le 11 mai 2021, que le Président Gabonais Ali Bongo Ondimba avait exprimé la volonté du Gabon d’adhérer à cette organisation forte de 54 États. Libreville souhaite s’ouvrir à de nouveaux marchés et de nouveaux horizons.

Le Commonwealth est une organisation dont les valeurs prônées sont l’égalité, la non-discrimination, la démocratie et la primauté du droit.

Libreville : Paulette Missambo rend un vibrant hommage aux femmes commerçantes marginalisées

L’opposante Paulette Missambo présidente de l’Union nationale (UN), a durant les festivités du 12ème anniversaire de la création de son parti, a visité les différents marchés de Libreville avant de rendre un hommage mérité aux femmes commerçantes gabonaises.

 

 

A en croire  madame, Paulette, les femmes commerçantes gabonaises, sont  marginalisées par l’Etat malgré leur implication dans la stabilité et le développement du pays.

« Ces femmes qui sont dans leur grande majorité des chefs de famille monoparentale et qui, malgré les brimades, les humiliations, l’indifférence et le harcèlement, assurent toujours et au même moment les charges de nourrir la population, d’éduquer leurs enfants, d’assurer leur santé et leur scolarité tout en garantissant leur harassante présence sur leur lieu de travail. Elles sont simplement admirables de courage et de détermination. Leur exemple de conviction et de résilience devrait inspirer d’autres femmes », a félicité  Mme Missambo présidente nationale de la formation politique l’UN l’opposition.

Les femmes commerçantes ont, durant ces rencontres avec l’opposante exposé les difficultés auxquelles elles sont confrontées au quotidien. Elles ont relevé entre autres,  les raquettes chroniques de la Mairie de Libreville, la surtaxe et l’insuffisance d’espaces au marché.

Coopération : « la Centrafrique n’était pas associée dans la décision de l’ONU de virer les casques bleus gabonais » (Touadera)

Le chef de l’Etat Centrafricain, Faustin Archange Touadera, a déclaré ce mercredi dans une conférence de presse Libreville que, son pays n’était pas associé avant la prise de la décision de l’ONU qui a abouti au retrait des casques bleus gabonais de la MINUSCA.

 

Le président centrafricain a fait cette déclaration à l’issus d’une tête à tête avec son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba ce mercredi 13 octobre à Libreville.

Faustin Archange Touadera a tout de même souhaité que son pays soit associé dans la suite de l’enquête afin que les responsabilités soient établies et que des réparations soient accordées aux éventuelles victimes qui sont « des compatriotes centrafricaines ».

Rentrée scolaire: la CONASYSED demande aux enseignants de ne pas se rendre dans les salles de classe

« Nous devons construire le rapport de forces pour amener le gouvernement à satisfaire nos revendications », a vivement conseillé Louis Patrick Mombo, Délégué général de la CONASYSED dans un message de mobilisation.

 

Très mécontente de n’avoir pas obtenu satisfaction sur ses  revendications, la Convention nationale des syndicats du système éducatif (CONASYSED), appelle les enseignants de ne pas se rendre dans les salles de classe ce lundi premier jour de la rentrée scolaire.

Par ailleurs, elle demande aux enseignents de participer massivement à une assemblée générale à Libreville pour « construire le rapport de forces » contre le gouvernement.

« Ne cédez à aucune intimidation, aucune menace provenant de vos chefs d’établissements, de la tutelle, ou d’un quelconque administratif à travers des messages qui sont actuellement distillés ça et là dans le but de vous dissuader d’assister à L’AG de la CONASYSED », recommande le syndicaliste.

Signalons que, la rentrée scolaire2021-2022, est prévue ce lundi 27 septembre sur toute l’étendue du territoire national. Les syndicalistes sont vent debout. Ils mettent à profit cette occasion pour mettre la pression sur le gouvernement accusé de faire la sourde oreille sur les revendications portant sur le paiement des rappels, les avancements, les reclassements et l’organisation des concours d’entrée à l’Ecole normale supérieure (ENS) et à l’Ecole normale des instituteurs (ENI).

Pour rappel, le gouvernement a construit plusieurs nouveaux établissements secondaires à Libreville. Cinq nouveaux Collèges d’enseignement secondaire (CES) sont sortis de terre à Alibanding, au Cap Estérias, à Ingoumié, à Ndzong et à Awendje.

 

 

 

 

 

 

 

 

Coopération : un partenariat signé entre le Groupe EM Gabon-Université et les universités d’Arabie Saoudite

 Le Pr Daniel Franck Idiata, Président du Groupe EM Gabon-Université, a annoncé ce jeudi 16 septembre au terme de son entrevue avec Abdulrahman Salam Aldahas, l’Ambassadeur d’Arabie Saoudite au Gabon.

 

A en croire le professeur Daniel Franck Idiata, son établissement privé d’enseignement supérieur, de recherche scientifique et de formation professionnelle va bientôt nouer des partenariats avec les universités Saoudiennes, pour accroitre la qualité de son offre de formation.

« L’ambassadeur nous offert cette opportunité de pouvoir nouer des partenariats avec des universités en Arabie Saoudite, pour nous aider, pour renforcer qualitativement l’offre de formation au Gabon et plus largement dans les pays de la sous-région, et évidemment pour soutenir cette dynamique des cours en ligne », a indiqué le prof Daniel Franck Idiata.

Le diplomate saoudien  a au terme de l’entrevue visité les locaux abritant cette école de Management construit il y a 11 ans. Les différentes composantes du groupe lui ont été présentées, à savoir : EM-Gabon Business School (EMG-BS), l’Institut Philippe Maury de l’Audiovisuel et du cinéma (IPMAC), l’Ecole de santé de Libreville (ESL) et l’Institut d’études juridiques et de science politique (IEJSP).

L’établissement supérieur dispose d’une plateforme de cours en ligne et d’une application performante permettant aux étudiants, même en restant chez eux de pouvoir suivre les cours. « Nous avons apprécié cette université et nous souhaitons qu’elle ait davantage le succès ». a dit Abdulrahman Salam Aldahas.

 

Gabon: Marie Christine Mba Ntoutoume prend les commendes de la Maire de Libreville

Marie Christine Mba Ntoutoume, cadre du Parti démocratique gabonais (PDG)  a été élue mercredi 14 juillet Maire de la commune de Libreville après la démission surprenante d’Eugène Mba le 17 juillet 2021. 

« Le rôle d’un Maire c’est satisfaire aux besoins quotidiens de la population. Alors avec les conseillers, les services techniques et administratifs nous allons relever  ce défis », s’est exprimée à show Mme Mba Ntoutoume, sollicitant la confiance des librevilois.

Mme Mba Ntoutoume était jusqu’ici 2ème maire adjoint du 4ème arrondissement de Libreville. Elle remplace Eugène Mba démissionnaire 6 mois après son élection. L’ancien banquier  est soupçonné dans une supposée affaire de détournement de deniers publics.

Il aurait ordonné un décaissement de 338 millions pour service non exécuté à une entreprise, Jeta groupe pour l’assainissement des bassins versants de la capitale gabonaise. Une accusation rejetée en bloc par Eugène Mba qui crie à une cabale pour ternir son  image de marque.

Pour rappel, Mme Mba Ntoutoume ancienne sénatrice du parti au pour a été élue par 117 voix contre 28 bulletins pour les bulletins blancs ou nuls sur un suffrage exprimé de 145 votants. Il a obtenu donc 80,68%.

 

 

 

 

Du jamais vu au Gabon : les éléphants provoquent une pénurie d’eau au PK 68

Les éléphants sont connus pour leur ravage des plantations et les attaques physiques contre les paisibles villageois. Mais au PK 68 quasiment aux portes de Libreville, les riverains sont soumis à une nouvelle dictature des éléphants. C’est vraiment une nuisance dont personne ne pouvait imaginer.

A en croire les villageois, un troupeau d’éléphants a élu domicile dans la rivière Tchinianga qui sert de source d’approvisionnement en eau pour la population. Les pachydermes en question sont carrément positionnés en amont de la rivière. Ils troublent l’eau en permanence et les villageois situés en aval ne peuvent plus puiser cette eau devenue très sale.

« On fait désormais venir l’eau de Ntoum », a témoigné une femme contactée au téléphone par nos confrères du Gabonactu.com depuis Libreville.« La situation est devenue compliquée. Il faut que les autorités viennent déplacer ces éléphants sinon c’est la catastrophe pour les habitants du PK 68 », a supplié la dame.

Il sied de signaler qu’ au PK 68, les éléphants sont très présents du côté gauche de la route nationale dans le sens Libreville – Kango. Ils arrivent jusque dans les maisons pour boire l’eau saccagée les arbres fruitiers et les bananiers, selon divers témoignages.

 

La Cour d’appel de Paris : le groupe suisse Webcor condamné à payer au Gabon 50 000 euros

La Cour d’appel de Paris a condamné les sociétés Webcor ITP et Grand Marché de Libreville (GML) à payer au Gabon 50 000 euros, soit plus de 32,7 millions de FCFA dans l’affaire liée au projet de construction avorté du Grand marché de Libreville (GML), lancé en 2012 par Jean-François Ntoutoume Emane.

Dans la même décision datant du 25 mai, la Cour a également annulé la sentence prononcée à l’encontre du Gabon par la Cour internationale d’arbitrage de la CCI en 2018.
Il était question pour le Gabon de payer aux deux sociétés environ 700 milliards de FCFA en réparation des pertes causées par la résiliation unilatérale des trois conventions passées en juin 2012 avec la Mairie de Libreville dans le cadre du projet de construction du Grand marché de Libreville situé à Peyrie dans le 3ème arrondissement de Libreville.

La décision de la Cour a été motivée par les forts soupçons de corruption ayant entaché l’attribution du contrat avec les deux sociétés adjudicataires.

Gabon : un colloque sur le cancer de la prostate à Libreville

Dr Gertrude Mouangue, Directeur médical du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), a donné le coup d’envoi et supervisé les travaux de la première journée scientifique de la Société gabonaise d’urologie (SOGUR) le weekend écoulé à l’auditorium de la plus grande structure sanitaire publique du pays.

Ladite journée a été marquée par des communications libres, vingt-neuf  au total, essentiellement axées sur les maladies de l’appareil urinaire, notamment les calculs rénaux et le cancer de la prostate.

Ces communications dont l’une des principales a été faite par le Président de la Sogur, Dr Jean Massande Mouyendi, par ailleurs Chef de service d’urologie du Chul, ont débouché sur un état des lieux des connaissances, ainsi que des pratiques médicales et chirurgicales au sujet du cancer de la prostate; afin d’optimiser la prise en charge des patients.

Le cancer de la prostate est le cancer masculin le plus fréquent, avec 240 cas diagnostiqués sur les 290 patients d’au moins 50 ans, vus au Chul de septembre à décembre 2019, soit 81,6% du total des cancers masculins signalés sur ladite période ; devenant ainsi un enjeu de santé publique.

D’où le cri d’alarme du Dr Adrien Mougougou, adjoint du Chef de service d’urologie du Chul qui plaide pour « l’intensification de la sensibilisation en faveur du dépistage individuel avant la survenue de la maladie ». Ce qui réduirait, a-t-il souligné, le taux de mortalité du cancer de la prostate dû à un dépistage tardif.

Principal centre de prise en charge des maladies urologiques au Gabon, le Chul concentre plus de la moitié des chirurgiens urologues actuellement en service, soit six sur dix.

Source : Com CHUL

 

La compagnie aérienne sénégalaise, relance ses vols sur Libreville 2 rotations par semaine

Air Sénégal a officiellement relancé lundi 29 mars ses vols sur Libreville par un vol inaugural dans lequel se trouvaient plusieurs passagers dont le Directeur général de la compagnie et l’ambassadeur du Gabon au Sénégal.

Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, la compagnie sénégalaise desservira Libreville deux fois par semaine via Douala au Cameroun ou Cotonou au Bénin : mardi et dimanche.

A en croire ce communique, ce programme entrera en vigueur durant la période du 5 avril au 30 octobre 2021.

Il sied de noter que, les vols sur Libreville seront opérés par des avions de type Airbus A319 et A321, selon la compagnie qui soutient que son personnel de cabine est composé d’africains de plusieurs nationalités.

Il fait dire que, le retour de la compagnie sénégalaise a été salué par les autorités de l’Aéroport de Libreville heureuses d’avoir un partenaire de plus pour la notoriété de la principale plateforme aéroportuaire du Gabon très  éprouvée par la crise sanitaire du Covid-19 qui a secouée le monde entier.

Le Sous-préfet du district d’Akam Essatouk aux arrêts pour attribution d’actes de naissance à des camerounais

Mvono Ebang Sous-préfet du district d’Akam Essatouk, a été longuement entendu à la brigade de gendarmerie d’Oyem (nord) pour une affaire d’établissement d’actes de naissance frauduleux à des ressortissants camerounais qui souhaitaient s’établir à Libreville.

C’est sur ordre du procureur de la République près du tribunal d’Oyem le sous-préfet d’Akam Essatouk a été interpelé par la brigade de Gendarmerie centre d’Oyem, au motif qu’il aurait établi des actes de naissance à des individus d’origines camerounaises qui ont été appréhendés par des éléments de la gendarmerie nationale de la brigade centre d’Oyem. Ces ressortissants camerounais prévoyaient de se rendre à Libreville.

Il se trouve que cette information est rejetée par un proche du mis en cause que nous avons eu au téléphone en tentant de joindre le sous-préfet : « il n’a jamais été mis aux arrêts, il a été entendu pour nécessité d’enquête », a affirmé ce proche.

Selon une autre source le réseau d’établissement de faux actes de naissance impliquerait notamment le maire du second arrondissement de la commune d’Oyem qui est aujourd’hui en fuite. Il serait activement recherché par la gendarmerie.

Quant au sous-préfet du district d’Akam Essatouk, il est rentré mardi dans son district après avoir été auditionné par la gendarmerie.

Pour rappel, le district d’Akam Essatouk est un regroupement de villages Adzop b’Endeng dans le canton Nyé, dans le département du Woleu. Il est situé à 30 kilomètres de la ville d’Oyem, province du Woleu-Ntem dans le nord du Gabon.

 

Gabon-transport aérien : la destination Afrique du sud n’est pas sur une liste noire

D’après plusieurs sources concordantes, la destination Afrique du sud n’est pas, pour le moment mise sur une liste noire au Gabon.

« Les agences de voyage continuent d’émettre les billets », a soutenu une source ayant requis l’anonymat. Les étudiants candidats au départ pour études au pays de Nelson Mandela reçoivent leurs visas ainsi que tous les citoyens qui le désirent, soutient une autre source.

Une rumeur a circulé depuis la semaine dernière annonçant la suppression des vols vers la nation arc-en-ciel.

La résurgence des nouveaux variant du coronavirus dits « sud-africains » est évoquée comme la principale raison qui aurait motivé la fermeture du trafic aérien entre Libreville et Prétoria.

Source: gabonactu.com

Libreville : le gouvernement interdit la vente de la friperie « Moutouki » jusqu’à nouvel ordre

 Eugene Mba, maire de Libreville a dans un communiqué parvenu  lundi 8 février dernier à notre rédaction, a indiqué que la vente de la friperie plus connue localement sous l’appellation « Moutouki » est interdite jusqu’à nouvel ordre dans le périmètre urbain de la capitale gabonaise.

L’interdiction concerne les marchés, les carrefours et autres lieux publics, précise le communiqué. C’est pour freiner la propagation du  Covid-19 en nette recrudescence dans le pays.

A cet effet, le maire de Libreville a, a mis sur pied une brigade mixte comportant des gendarmes, des agents municipaux et un inspecteur municipal. La brigade se chargera de faire appliquer cette décision. Les récalcitrants seront interpellés poursuivis et punis selon la loi en vigueur, prévient le maire.

Autrefois réservée aux immigrés de l’Afrique de l’ouest, la vente du Moutouki est devenue un business qui nourrit plusieurs gabonais. Il est vendu à la criée dans les marchés et principaux carrefours. L’arrivée de nouveaux vêtements provoque souvent des attroupements potentiellement dangereux par ces temps de Covid-19.

 

Marie de Libreville : 1.500.000.000 Fcfa de rallonge dédiés au ramassage des ordures ménagères

Le budget primitif 2020 initialement arrêté en recettes et en dépenses à 24.818.187.069 de FCFA a été revue à la hausse.  Le projet du budget additionnel s’élève donc à 26.318.187.069 de FCFA.

 Le Conseil Municipal extraordinaire de la commune de Libreville convoqué le 26 novembre dernier dont l’ordre du jour portait sur l’adoption du projet de budget additionnel au budget primitif 2020, a rallongé au budget de l’exercice en cours, 1.500.000.000 de FCFA  dédié au ramassage des ordures.

Le conseil municipal composé de 141 membres dont les travaux ont été dirigés par l’actuel Maire intérimaire de l’hôtel de ville de Libreville, Serge William Akassaga Okinda, a indiqué cette rallonge budgétaire sera également orienté au nettoyage des plages, au désherbage des cimetières et à l’entretien des voiries.

Gabon : la SEEG dément les supposées arnaques sur ses clients à Libreville

La Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) a dans un communiqué dont une copie a été envoyée au journaldugabon.com, démenti les supposées arnaques qu’elle exercerait sur ses clients.

Aussi, a-t-il dénoncé une opération funeste ourdie il y a peu par certaines personnes malintentionnées pour salir son image de marque. L’entreprise de production et de distribution d’Eau et d’Energie au Gabon, se veut déterminer pour démasquer ces délinquants et entreprendre des poursuites judiciaires.

« Depuis quelques temps, des personnes se faisant passer pour des agents de la SEEG organisent des opérations de porte à porte dans certains quartiers de Libreville, en invoquant une opération relative à un programme gouvernemental.

Les cas actuellement portés à notre connaissance concernent des demandes relatives aux interventions techniques de la SEEG ou à d’autres actions liées à l’entretien des installations domestiques eau et électricité de nos clients (remplacements des bonnets de douche ou des ampoules basses consommation, etc…).

Face à ces actes délictueux, la SEEG dément formellement l’existence d’une telle opération et rappelle que toute intervention est conditionnée par un bon d’intervention avec présentation d’un badge professionnel qui doit absolument contenir le nom et prénom de l’agent, son numéro matricule, sa fonction, son unité et sa photo.

La SEEG se réserve également le droit de porter plainte auprès des autorités compétentes afin que les personnes rendues coupables de ces faits puissent répondre de leurs actes.

Par ailleurs, nous vous remercions de bien vouloir nous contacter au 011 76 73 73 dans l’hypothèse où vous feriez l’objet d’une telle proposition.

Merci pour votre civisme et votre solidarité».

                                                                      La Direction de la Communication

                                                                       & de la Responsabilité Sociétale

 

Léandre Nzue est poursuivi pour association des malfaiteurs et détournement des deniers publics

 André Patrick Roponnat procureur de la République, a indiqué mardi 15 septembre dernier que, 11 chefs d’accusation pèsent contre le Maire de Libreville, Léandre Nzue, placé sous mandat de dépôt après son audition au tribunal de Libreville.

Léandre Nzue est poursuivi pour association des malfaiteurs, détournement des deniers publics, blanchiment des capitaux, extorsion des fonds, concussion, corruption passive, chantage, faux usage de faux et complicité de faux.

Le maire de Libreville risque une lourde peine de prison s’il est reconnu coupable. procureur général de la République a précisé que les droits des mis en cause ont l’objet du respect le plus scrupuleux. Léandre Nzue a été jeté en prison avec au moins deux de ses collaborateurs.

Léandre Nzue est arrivé ce mardi à la prison centrale de Libreville après 72 heures de garde à vue à la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (DGCISM) puis une nuit à l’hôpital militaire du PK9 suite à un malaise lundi au tribunal de Libreville.

L’état de santé de Monsieur le Maire fera l’objet d’une attention toute particulière“, a précisé le Procureur.

 

Covid-19 : la population appelle au déconfinement total du Gabon

Le Gabon n’a enregistré ces deux derniers jours que 5 nouveaux cas positifs au Covid-19. Si le Copil insiste sur la nécessité de respecter les mesures et gestes barrières, la population asphyxiée insiste sur l’urgence d’un déconfinement.

S’achemine-t-on vers un déconfinement total du pays, au regard de la tendance baissière de l’épidémie ? Celle-ci s’est en effet tellement consolidée ces dernières semaines qu’elle autorise tous les espoirs à un retour à la normale. Selon le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre la pandémie à Coronavirus au Gabon (Copil), sur 3 913 prélèvements effectués ces deux derniers jours seuls 5 nouveaux cas positifs ont été enregistrés.

Tous ces cas concernent la province de l’Estuaire et particulièrement Libreville où les 3 913 tests ont été réalisés. Soit un pourcentage de 0,1%. Bien en dessous des pourcentages journaliers jusque-là rendus publics par le Copil. Concernant la prise en charge, a souligné le Copil, 30 personnes sont hospitalisées dont 2 patients en réanimation. 71 guérisons ont été notifiées tandis qu’aucun décès n’a été déclaré.

Au total, depuis le début de la pandémie dans le pays, 122 308 prélèvements ont été effectués avec à la clé, 8 538 cas testés positifs. Soit, 7%. Parmi les cas positifs, 7 335, soit 85,9% ont été déclarés guéris de façon “virologique” et 53 personnes sont décédées. Au 2 septembre, seuls 1 150 cas étaient encore actifs.

 

Coronavirus : le Gabon a enregistré 141 nouveaux cas positifs contre 201 guérisons en 24h

Le Comité de pilotage du plan de veille et de Riposte contre l’épidémie à Covid-19 au Gabon (COPIL), a indiqué mercredi que le Gabon a enregistré 141 nouveaux cas positifs contre 201 guérisons en 24h.

« En matière de surveillance épidémiologique, sur les 4 003 prélèvements effectués, nous avons enregistré 141 nouveaux cas positifs, soit un pourcentage de 3,5% », indique le communiqué

– Estuaire enregistre 117 nouveaux cas positifs sur 3 896 prélèvements à Libreville, soit un total de 5 567 cas confirmés ;

– Haut Ogooué : 23 nouveaux cas positifs sur 89 prélèvements dont 17 à Franceville, 5 à Moanda et 1 à Okondja, soit un total de 1 036 cas confirmés ;

Moyen Ogooué : 1 nouveau cas positif sur 18 prélèvements à Lambaréné soit un total de 397 cas confirmés. Concernant la prise en charge : – 27 personnes hospitalisées ;

– 4 personnes en réanimation ; – 201 guérisons soit un total de 5 609 personnes guéries ; – 0 décès.

Au total, sur 85 369 prélèvements, le Gabon enregistre 7 787 cas testés positifs (9,1%) dont 5 609 guéris (72%) et 51 décès ; 27 personnes hospitalisées dont 4 en réanimation.

 

 

Exploitation d’enfants : les parents qui envoient les enfants mendiés sont punis à 5 ans d’emprisonnement ferme (Nouveau code pénal)

Le nouveau code pénal gabonais portant sur la modification de la loi n°042/2018 du 05 juillet 2019 se révèle très coercitif à l’encontre des parents peu scrupuleux qui exploitent leurs enfants à des fins de mendicité.

Selon l’alinéa 2 de l’article 197 de ce nouveau code pénal, « toute personne qui exploite la mendicité d’un enfant mineur, ou qui emploie des enfants mineurs pour la mendicité, est punie d’un emprisonnement de cinq ans au plus et d’une amende de 5.000.000 de francs au plus, ou de l’une de ces deux peines seulement ».

Toute personne valide qui s’illustre également dans le vagabondage et la mendicité notoire est « passible à ce titre d’un emprisonnement de six mois au plus ou de la peine alternative de travail d’intérêt général prévue à l’article 23 du présent Code ».

L’applicabilité stricte de cette nouvelle loi devait assainir le phénomène d’exploitation des enfants provenant principalement de l’Afrique de l’ouest. Des enfants considérés comme des esclaves de temps moderne. Dans les marchés et différentes rues de Libreville, la présence des jeunes filles de 6 ans et 8 ans vendant à la sauvette est perceptible. Ces adolescentes exercent pour le compte des adultes.

Gabon : « les maires du Gabon vont directement gérer la collecte des ordures ménagères » (J. Nkoghé)

Le chef du gouvernement, a instruit le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, de préparer un arrêté règlementant la gestion des déchets ménagers qui incomberait désormais aux collectivités locales.

Selon des instructions données mardi aux maires du Gabon par le Premier ministre Julien Nkoghé Békalé, les maires du Gabon vont désormais être responsables de la collecte des ordures ménagères et de l’embellissement de leurs villes.

« Dans les tous prochains jours, les maires du Gabon vont directement gérer la collecte des ordures ménagères. C’est une très bonne décision. Dorénavant, on pourra juger les capacités des maires grâce aux responsabilités qui seront les leurs à partir d’aujourd’hui », a indiqué le maire de la commune de Libreville, M. Léandre Nzue.

À cet effet, un nouveau plan d’actions qui intègre toutes les provinces sera proposé au gouvernement : il comprendra le ramassage des ordures ménagères et l’embellissement de nos villes.

Déconfinement de Libreville : ce qui est autorisé et ce qui est interdit

Ce qui est autorisé et ce qui est interdit durant les 15 prochains jours du déconfinement partiel du grand Libreville (Libreville, Owendo, Akanda et la Pointe Denis).

Voici ce qui est autorisé (liste non exhaustive) :

  • Libreville circulation dans le grand Libreville uniquement la journée
  • Port obligatoire des masques dans les espaces publics et les boutiques
  • Ouverture sous conditions et progressive des commerces ne vendant pas des aliments
  • Les boutiques et centres commerciaux seront opérationnels de 7 heures à 16 heures
  • Les garages, les pressings, les salons de coiffures, les quincailleries et services de fourniture des matériaux de construction, les vulcanisateurs sont autorisés d’ouvrir
  • Le sport individuel en plein air

Voici ce qui est interdit (liste non exhaustive) :

  • Circuler dans tout le pays durant les heures du couvre-feu de 18 heures à 6 heures (sauf autorisation et approvisionnement)
  • Hôtels, bars, débits de boisson et restaurants
  • Lieux de culte, cinéma, salles de spectacle, salles de jeu et musées
  • Manifestations sportives, culturelles, religieuses, conférences nationales et internationales
  • Rassemblements de plus de 10 personnes
  • Cérémonies de mariage, de prière, réunion de famille, veillées mortuaires, cérémonies traditionnelles
  • Sports collectifs

Attention : le couvre feu c’est de 18 heures à 6 heures. Sanctions possibles pour toute circulation en public sans masque.

 

Gabon : Patrick Iba-Ba nouvel Évêque de l’archidiocèse de Libreville

Monseigneur Patrick Iba-Ba, ancien évêque de Franceville, a remplacé jeudi l’évêque Basile Mvé Engone à la tête de l’archidiocèse de Libreville.

Monseigneur Basile Mvé Engone a passé 22 ans  à l’archidiocèse de Libreville. La passation des charges entre les deux prélats  a eu lieu jeudi  12 mars dernier à la cathédrale Notre Dame de l’Assomption à Sainte Marie, c’était en présence de plusieurs évêques et fidèles chrétiens catholiques.

Le pape François a en effet accepté la renonciation de l’archevêque actuel, Monseigneur  Basile Mvé Engone, âgé de 78 ans, au gouvernement pastoral, indique-t-on.

Le nouvel archevêque  monseigneur Jean-Patrick Iba-Ba, né le 18 avril 1966 à Libreville, Prêtre diocésain, est le 4ème archevêque de Libreville après Mgr Jean Jérôme Adam, André Fernand Anguilé et Basile Mvé Engone, Prêtre salésien ordonné à Oyem (Nord) en 1973 par Mgr Ndong.

Pour sa formation sacerdotale, Mgr Iba-Ba a été envoyé par son évêque à Brazzaville, capitale du Congo, puis à l’Université urbanienne de Rome de 1993 à 1998.

Ordonné prêtre le 19 juillet 1998 pour l’archidiocèse de Libreville, il a été vice-recteur du Séminaire majeur Saint Augustin à Libreville, puis recteur du petit séminaire Saint Jean, et curé de paroisse. De 2004 à 2009, il a suivi des études de droit canonique à Rome.

Source: gabonactu

 

Flash : le Gabonais César Ekomie Afène nouveau président de la FANAF

César Ekomie Afène  de nationalité gabonaise, a été élu à l’unanimité à la présidence de Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (FANAF). C’était  à l’occasion de la 44ème assemblée générale de cette association panafricaine qui se déroule à Libreville.

Son principal challenger, le camerounais Théophile Moulong, Directeur général de Saham Cameroun et président de l’Association des Sociétés d’Assurances du Cameroun (ASAC) qui a battu campagne jusqu’à la dernière minute a finalement désisté en faveur du candidat gabonais soutenu par toute l’Afrique centrale et celle de l’ouest.

César Ekomie Afène est élu pour un mandat de 3 ans renouvelable. Il succède au sénégalais Adama Ndiaye qui a dirigé la FANAF durant 2 mandats de 3 ans.

Alerte : l’activiste Carl Mihindou Mi-Nzamba proche de l’opposant Jean Ping kidnappé par un commando

Carl Mihindou Mi-Nzamba, proche de l’opposant Jean Ping, a été enlevé  mardi en soirée (19heures 30mn) à son domicile d’Angondjé à Libreville, par un commando lourdement armé, composé des personnes se présentant comme des policiers, rapporte un proche de sa famille.

L’activiste a été conduit dans une direction inconnue. Les personnes l’ayant kidnappé  ne sont pas identifiées. Comme des vrais Officiers de police judiciaire (OPJ), ces personnes auraient procédé préalablement à une perquisition systématique de son domicile.

Carl Mihindou Mi-Nzamba, serait introuvable, indique-t-on,  dans les geôles de la Direction générale de recherches (DGR) et celles de la Police judiciaire (PJ) de Libreville.

Gabon : Libreville accueil la 44ème assemblée générale de la FANAF consacrée à la digitalisation du secteur des assurances en Afrique

Jean Marie Ogandaga ministre gabonais de l’Economie et des finances, a ouvert lundi à Libreville, les travaux de la 44ème assemblée générale de la Fédération des Sociétés d’Assurances de Droit National Africaines (FANAF) qui se tiendra du 17 au 20 février 2020.

Les experts en assurance réunis à Libreville, se plancheront sur le défi de la digitalisation pour accroitre la pénétration de l’assurance dans les zones urbaines où les populations n’ont pas compris le rôle de l’assurance dans la gestion des sinistres.

Quelques 1 200 délégués venus d’une cinquantaine de pays participent à la rencontre de Libreville. C’est pour la seconde fois que le Gabon accueille ce genre de rencontre de l’institution qui regroupe 220 sociétés d’assurance et de réassurance présentes dans 49 pays du continent. La première fois c’était il y a 18 ans en 2002.

Rappelons que Jeudi 20 février prochain, les participants éliront le président de la FANAF qui succèdera au sénégalais Adama Ndiaye qui a dirigé l’institution durant deux mandats de 3 ans. Le gabonais César Ekomie Afène et le camerounais Théophile Gérard Moulong se battent pour occuper ce prestigieux poste.

 

Gabon : la tension monte d’un cran, les avocats ouvrent le feu contre l’appareil judiciaire

Le conseil de l’ordre des avocats du Gabon réuni en séance extraordinaire le 10 février dernier, n’a pas mâché ses mots contre le procureur de la République, André Patrick Roponat.

Le procureur général de la République André Patrick Roponat a menacé de poursuivre les avocats pour propagation de fausses nouvelles suite aux révélations, par eux, des graves tortures et humiliations des détenus « politiques » à la prison centrale de Libreville, et menacent de ne pas participer aux prochaines sessions criminelles.

Dans une déclaration lue mercredi dernier par le bâtonnier Lubin Ntoutoume, les avocats du Gabon jugent « inacceptables » les menaces contre eux.

« Les propos tendant à qualifier publiquement de mensonger des procédures régulièrement engagées par des avocats sont purement et simplement inacceptables », a cogné le bâtonnier qui insiste que « l’avocat ne doit être inquiété encore moins menacé dans l’exercice de ses fonctions ».

« Aucune menace ni aucune pression ne seront suffisantes pour le sanctionner ou le neutraliser », a-t-il martelé en rappelant que « l’avocat ne saurait être assimilé à la cause qu’il défend ».

La crise entre le barreau et le parquet est née suite à des révélations successives de plusieurs avocats affirmant que leurs clients ont été torturés nuitamment dans leurs cellules à la prison centrale de Libreville.

 

Libreville : Hercule Nze Souala a été libéré après deux semaines passée en garde à vue au B2

Le président  du Mouvement des jeunes entrepreneurs baptisé : « Wabouna », Hercule Nzé Souala, gardé à vue depuis près de deux semaines à la Direction générale des contre-ingérences appelé communément « B2 », se félicite d’avoir  a été libéré.

« Après de pertinentes perquisitions, longues enquêtes et des heures d’interrogatoires, les agents du B2 ont eu des éléments me disculpant de toutes implications dans cette machinerie qui ne visait qu’à semer le trouble et mettre en mal la cohésion sociale chère aux pères fondateurs de notre  nation le Gabon mais aussi de jeter le discrédit sur ma modeste personne. Au terme de ses enquêtes et perquisitions, j’ai pu grâce à Dieu, au dynamisme et à l’objectivité de nos services de renseignements regagner ma famille », s’est réjoui M. Nze Souala sur sa page Facebook.

L’ancien rappeur connu sur le sobriquet : « Obélix » a été interpelé en fin janvier dernier  pour  des forts soupçons  dans  la diffusion des alertes considérées comme des véritables Fakes news ayant engendré le phénomène des enlèvements supposés  d’enfants  au Gabon.

La lugubre affaire avait défrayé la chronique,  et occasionné la mort de deux personnes, à Libreville par les lynchages populaires (justice populaire). Durant la période folle (24 janvier)  une autre personne (une dame) est morte d’une balle  suite à une bavure policière.

Gabon : le tripartite sur le projet du Code du travail au centre des échanges à Libreville

Le 3 février s’est ouverte la tripartite sur la réforme du Code du travail. Rappelant que cette rencontre obéit à la Convention 144 de l’OIT, le ministre du Travail ouvrant les travaux, a passé en revue les enjeux de la réforme en levant le voile sur l’esprit de l’article 3 alinéa 2 qui a été l’objet d’incompréhensions.

Au nord de Libreville, gouvernement-patronat-employés sont réunis dans le cadre de la plénière tripartite sur la réforme du Code du travail. Indiquant que ce projet a été inscrit dans le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), puis repris en mars 2017 lors de la première session du Haut conseil pour l’investissement (HCI) dans le cadre du Plan de relance de l’économie (PRE), le ministre du Travail a assuré qu’«il s’agit d’un outil important pour l’attractivité de l’environnement du travail». Selon Madeleine Berre, le nouveau Code «doit garantir l’employabilité et la croissance des emplois». Les derniers chiffres sur le chômage, a-t-elle souligné, révèlent qu’il se situerait au niveau de 30% en général, et environ 40% sur le segment des jeunes. «Il nous est apparu essentiel de prendre en compte ces éléments, car le Code du travail doit garantir le plein emploi. La responsabilité du gouvernement reste de créer ce climat propice», a-t-elle soutenu.

La plénière ouverte ce 3 février et qui devrait se poursuivre tout au long de cette semaine, a précisé Madeleine Berre, «se tient sur une réforme qui n’était pas encore adoptée au niveau du gouvernement». Des incompréhensions particulièrement fortes sur l’art. 13 al.2. L’esprit qui a prévalu dans la modification de cet article, a expliqué Madeleine Berre, «était un souci de maintien des emplois». «En tant que ministre du Travail, il nous est arrivé de voir des licenciements pour motif économique de l’ordre de plus de 100 personnes en 2019 dans le secteur forestier. Cette expérience nous a permis de discuter avec des responsables du ministère pour savoir s’il existait une disposition qui permettait de maintenir les emplois avec une réduction de salaire et une réduction du temps de travail. Le Code du travail ne le permettant pas, nous avons pensé qu’il fallait offrir cette opportunité dans l’esprit de la difficulté. Ça n’a jamais été la possibilité pour l’employeur de se permettre de revoir les acquis des travailleurs», a-t-elle exposé.

 

Gabon : premier conseil des ministres de 2020, sur fond de tensions de justice populaire

Le chef de l’État Ali Bongo préside ce vendredi le premier conseil des ministres de l’année qui s’annonce assez houleux alors que la psychose causée par les rumeurs enlèvement plane sur le pays.

« Le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale et l’ensemble des membres du gouvernement prennent part ce vendredi 31 janvier 2020 à 10h30 à un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État, S.E. Ali Bongo Ondimba  », a indiqué la cellule de communication de la présidence de la république. .

Il s’agit du premier conseil des ministres de cette année 2020. Après la cérémonie des vœux, ces retrouvailles entre Ali Bongo Ondimba et le gouvernement ne s’annonce pas des plus radieux. Il se tient alors que le spectre des enlèvements plane sur le pays avec pour conséquence la suspension des cours cette semaine.

Le conseil des ministres reviendra sans nul doute sur le dernier vendredi noir vécu par les populations de Libreville et ses environs. Selon le bilan provisoire de violence du vendredi dernier, trois personnes y ont perdu la vie et de nombreux dégâts matériels ont été enregistrés.

Alerte : Christian Patrichi Tanasa gravement torturé en prison centrale de Libreville

Patrichi Tanasa ancien administrateur directeur général (ADG) de Gabon Oil Compagny (GOC),  a fait l’objet d’une grave torture le 26 janvier dernier,  dans sa cellule d’isolement de la prison centrale de Libreville.

Le détenu Christian Patrichi Tanasa  a, à travers  son avocat Anges Kevin Nzigou adressé une lettre d’adieu à sa famille.

«Au moment où se déroule ce point de presse, et que par conséquent la loi du silence demandée par mes bourreaux est brisée, et sachant dorénavant que je suis exposé à la mort à la prison centrale de Libreville. Et si les circonstances m’emmenaient à disparaître brutalement, je voudrais, par la voix de mon avocat, dire ces quelques mots à ceux qui me sont chers.

À ma tendre compagne, à mes vilains petits diables, à ma famille, à mes amis, à toutes ces personnes avec qui nous avons partagés tant d’aventures. Vous auriez contribué chacun, à me rendre une meilleure personne (meilleur). Je vous remercie pour la tolérance qui a été la vôtre vis à vis des innombrables défauts. Mais j’ose espérer qu’en retour j’ai pu vous apporter un peu de bonheur. Avant de m’en aller, je souhaite que vous gardiez de moi, l’image de l’infatigable travailleur ayant un amour profond pour son prochain et pour sa patrie et qui aura servi son pays, le Président de la République, ses concitoyens avec loyauté et courage.

Je n’ose pas imaginer l’angoisse de mes codétenus en s’endormant chaque soir avec l’idée d’être visité à leur tour.  Aussi, ai je du mal à croire, que le Chef de l’Etat, père de la Nation, que j’ai servi avec loyauté ait eu connaissance ou approuvé un tel projet. J’en appelle à son intervention, afin que cette tragédie s’arrête et que nous puissions enfin retrouver nos familles persécutées. Que Dieu veille sur le Gabon». C’est le message de Christian Patrichi Tanasa   à ses proches transmis par son avocat Me Anges Kevin  au cours d’une conférence de presse  qu’il a tenue à Libreville.